Un passé gardé en mémoire
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Re: Un passé gardé en mémoire
Ma remarque semblait avoir énervé le corbeau, trahissant l’intelligence de ce dernier, et à vrai dire je n'aimais pas vraiment cela. Au vu de son lien avec Karl et le fait que c'était probablement ses souvenirs qui étaient utilisés, il fallait évité à tout prix que j'ai des rivalités avec lui, non seulement car le druide n'approuverait pas, mais aussi parce que je ne pourrai pas m'en débarrasser simplement au vu des circonstances. Enfin heureusement Sieg, parvint à l'apaiser d'une simple caresse. Je pus voir l'hésitation traverser ses traits, face à ma question. Mais il y répondit finalement, du moins en partie.
Une promesse d'avoir la totalité du récit le soir même valait mieux que rien en effet, mais encore fallait il que nous soyons encore "vivant" jusque là ou qu'il ne survienne pas des problèmes qui nous amènerait à des préoccupations immédiates plus importantes que le passé d'un oiseau. Néanmoins les quelque s informations qu'il m'offrit était déjà des plus précieuse. Le lien entre ce corbeau et le maître était effectivement ancien et des plus intéressants, même avec sa mémoire altéré il serait intéressant de l'écouter à ce sujet s’il pouvait parler, et je ne parlais même pas de son don. Certes il existait nombre de contre sortilège pour dissiper les illusions, lorsque ces dernières affectait une personne précise la volonté de cette dernière pouvait même y suffire, mais voir à travers tout les artifices magiques, sans incantation ou sortilège, voilà qui était un don précieux, et qui avait dû motiver la curiosité du maître pour des raisons qui n'étaient pas difficile de concevoir, et dont le corbeau avait déjà payé le prix cher visiblement.
L'amertume que Sieg laissait ressentir à travers sa voix ne m'échappa pas par ailleurs. Était ce de la simple compassion, ou le sort de ce corbeau était une des raisons qui motivait sa hargne pour le maître. Était ce un ami, un membre de sa famille ou un être cher ? Je l'ignorais, mais refrénais ma curiosité, m'en tenant à ce qu’il m'avait promis, quand bien même j'étais frustré, d'autant plus que cette chaleur qu'il craignait tant je ne l'éprouvais guère. Finalement, je hochais la tête en ajoutant.
"Vous avez raison autant partir dès que possible, plus tôt nous aurons rejoint la première oasis mieux ce sera."
Pour être honnête sa justification me paraissait fallacieuse, car on pouvait très bien voyager ne parlant, même sous un tel soleil, soleil qui montait encore dans le ciel, mais qui n’atteindrait son apogée que dans de longues heures. Néanmoins je m'abstins de tout commentaire, pas la peine de l'effaroucher,il devait avoir ses propres raisons. Peut être réfléchir quant à la réponse qu'il allait me donner, savoir quel morceaux de vérité me donner, et lesquels me dissimuler, à moins qu'il n'en ait tout simplement pas le cœur. De toute manière je le saurai tôt ou tard, alors autant mettre le temps qu'allait durer ce voyage à profit.
J'allais ainsi monter sur mon chameau, la docilité dont fit preuve ce dernier m'y aidant grandement, et tenir entre ses deux bosses et avec son équipement, n'était pas si difficile que je ne l'escomptais, c'était à vrai dire bien plus facile à apprendre qu'à cheval, bien que l’aide du druide y était sans doute pour quelque chose... Et sans plus tarder la bête s'avança, suivant son congénère de son pas chaloupé, progressant dans votre voyage en même temps que le soleil dans sa course... Et cela faisait longtemps que j'avais été heureux de ne pas souffrir du mal de mer, même si cela n'avait pas d’importance dans ce plan spirituel.
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Le prélat acquiesça aux dires de la liche, certes il était trop malin pour que les menaces soient réellement nécessaire à son encontre, mais il préférait que les choses soient claires. En dépit de leur collaboration il restait une créature, et un incroyant, il devait garder à l'esprit que pour l'instant ce n'était pas lui qui avait toutes les cartes en main. Certes certains penseraient qu'il serait bien mieux d’endormir sa méfiance, le cas échéant, mais le maître prévoyait bien trop toutes les différentes possibilités pour, qu'une fois encore, cela soit vraiment efficace. Enfin il devait tout de même se donner une façade. Il avait beau être archevêque, ses sous fifres le jugeaient tels les soldats jugeaient leurs officiers, et qu'un d'entre eux se montre trop laxiste et il en paierait sévèrement le prix. Ainsi ils obéiraient à ses ordres, même si cela impliquait d'aider un monstre, mais à aucun moment il ne devait montrer de relâchement quant à la visée de leur idéal...Et du sien.
Mais un autre détail le dérangea dans les dires du maître, l’intérêt qu'il portait à Engar. Le prélat n'avait pas prévu cela, certes il avait ses raisons que l'humain soit capturé et amené, mais il ne souhaitait guère que la liche mette le doigt dessus, voir même le double ,tout en respectant leur accord, en en tirant ce que lui même recherchait. Cela était fort peu probable, mais la perspective n'était guère plaisante...Et il ne pouvait même pas intimer son interlocuteur de s'en tenir là l'égard de l’humain, car cela serait se trahir. Finalement il se contenta d'un bref mouvement de la main en ajoutant.
"Les hommes que j'ai choisi ne vous feront rien , ils sont prévenus et m'obéiront...Sur ce je vous salue, faites de bonne route."
Et le miroir se ternit alors, retrouvant son aspect lisse et réfléchissant ,laissant le clerc plonger dans ses pensées. Dans un premier temps il activa les sortilèges de protection des lieux, pour éviter que toute magie puisse l'espionner après cette communication, puis il retourna à son bureau. Il allait bientôt devoir assister aux tests, mai avant il devait s'atteler à l'écheveau imaginaire des possibles futurs et essayer par de simples prévisions de le démêler au mieux...
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Dans la charrette, le sortilège du maître mit quelque temps à être efficient, Engar possédait en effet des barrières inconscientes qu'il fallait abattre, ce qui ne fut néanmoins guère difficile au vu de son état. Une fois ces résistances mis e à bas, la plume commença à se mouvoir sur le parchemin, reprenant les plus anciens souvenirs de l’humain. Ces derniers étaient tout d'abord quelques peu éparses, des souvenirs d'enfants assez peu notables pour le maître, si ce n'était les entraînement qu'il effectuait déjà alors en tant que nordique, et le fait qu'il avait appris à écrire et à lire malgré une naissance qui n'était ni noble ni érudite. Hormis cela on pouvait voir les habituels songe d'enfants quelques uns des moments les plus effrayant et les plus heureux, telle la fois où son père était partis seul dans une tempête de neige. Ou encore une brève description de ses parents, de ce colosse barbu et de cette frêle femme attentionnée et idéalisée. Les souvenirs se firent de plus en plus clair jusqu'à ses dix ans, jusqu'à l’instant où la plume détaillait sa rencontre avec le démon
Mais peu après la plume s'interrompit à nouveau, comme s’il rencontrait une nouvelle résistance, qui dura plus longtemps que la précédente, l'humain y réagit même physiquement, se crispant brusquement, lorsque l’écriture reprit. Sur le parchemin était décrit toutes les horreurs que la présence du démon avait fiat naître dans son esprit, cette succession de tortures de massacres et d'atrocités innommable qui des jours durant avaient défilés dans son esprit en une vision des plus cauchemardesque, d’autant plus intenables que l'esprit dilatait le temps lui donnant l’impression que cela durait encore plus longtemps. Le maître pourrait d'ailleurs constater la grande exactitude avec laquelle l'humain se souvenait de tout cela, une exactitude qui aurait dû le plonger dans la folie, mais dont il avait été préservé, pour une raison étrange, peut être lié à ces rares moment d’apaisement, de chaleur, qu'il décrivait par à coups.
Et la description de ces horreurs fut bien plus longue que ceux de ses souvenirs d'enfance, bien partis pour noircir plusieurs pages.
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Bon sang... Qu'est ce qui se passait ? Pourquoi, alors que nous chevauchions, à moins qu'il ne faille dire chameauchions vu nos montures, j'éprouvais soudainement une violente migraine. Elle m’avait assaillie d'un coup, brutal et ma main se posa sur la tempe. Sieg allait sans doute parler d'un coup de chaud, mais je savais qu'il n'en était rien. je ne ressentais même pas cette fichue chaleur !
Cette douleur... En vérité j'en connaissais l'origine, j'avais assez voyagé dans les consciences pour le savoir. On agissait dans mon esprit alors dépourvue de sa conscience, mais cela se répercutait tout de même sur moi...Eh bien que la douleur n'était qu'un signal d'alerte, sans pour autant induire quelque chose de réellement grave, je e pouvais que craindre le pire quant à ce que faisait le maître. Fouillait il dans la mémoire, ? Je n’avais que peu de choses à cacher mais celle que je dissimulais m'était précieuse. Ou bien encore réduisait il mon esprit à rien pour que je sois réduit temporairement ,voir définitivement, à l'état de légumes, incapable d'agir ? Cela...Serait un sort pire que la mort.
Mais je ne devais pas panique,r cela faisait partie du jeu, je savais bien qu'il ne se contenterait pas de simplement promener mon corps. Il était un homme trop intelligent pour gâcher les moyens mise à sa disposition...Et moie même je n'étais pas assez sots pour me laisser à aller à la panique. Ne pouvant lutter face à cela je devais faire avec, supporter cette migraine et continuer à agir.
Et continuer à ajouter un nouvel élément à la liste des choses que j'allais faire payer au maître.
Une promesse d'avoir la totalité du récit le soir même valait mieux que rien en effet, mais encore fallait il que nous soyons encore "vivant" jusque là ou qu'il ne survienne pas des problèmes qui nous amènerait à des préoccupations immédiates plus importantes que le passé d'un oiseau. Néanmoins les quelque s informations qu'il m'offrit était déjà des plus précieuse. Le lien entre ce corbeau et le maître était effectivement ancien et des plus intéressants, même avec sa mémoire altéré il serait intéressant de l'écouter à ce sujet s’il pouvait parler, et je ne parlais même pas de son don. Certes il existait nombre de contre sortilège pour dissiper les illusions, lorsque ces dernières affectait une personne précise la volonté de cette dernière pouvait même y suffire, mais voir à travers tout les artifices magiques, sans incantation ou sortilège, voilà qui était un don précieux, et qui avait dû motiver la curiosité du maître pour des raisons qui n'étaient pas difficile de concevoir, et dont le corbeau avait déjà payé le prix cher visiblement.
L'amertume que Sieg laissait ressentir à travers sa voix ne m'échappa pas par ailleurs. Était ce de la simple compassion, ou le sort de ce corbeau était une des raisons qui motivait sa hargne pour le maître. Était ce un ami, un membre de sa famille ou un être cher ? Je l'ignorais, mais refrénais ma curiosité, m'en tenant à ce qu’il m'avait promis, quand bien même j'étais frustré, d'autant plus que cette chaleur qu'il craignait tant je ne l'éprouvais guère. Finalement, je hochais la tête en ajoutant.
"Vous avez raison autant partir dès que possible, plus tôt nous aurons rejoint la première oasis mieux ce sera."
Pour être honnête sa justification me paraissait fallacieuse, car on pouvait très bien voyager ne parlant, même sous un tel soleil, soleil qui montait encore dans le ciel, mais qui n’atteindrait son apogée que dans de longues heures. Néanmoins je m'abstins de tout commentaire, pas la peine de l'effaroucher,il devait avoir ses propres raisons. Peut être réfléchir quant à la réponse qu'il allait me donner, savoir quel morceaux de vérité me donner, et lesquels me dissimuler, à moins qu'il n'en ait tout simplement pas le cœur. De toute manière je le saurai tôt ou tard, alors autant mettre le temps qu'allait durer ce voyage à profit.
J'allais ainsi monter sur mon chameau, la docilité dont fit preuve ce dernier m'y aidant grandement, et tenir entre ses deux bosses et avec son équipement, n'était pas si difficile que je ne l'escomptais, c'était à vrai dire bien plus facile à apprendre qu'à cheval, bien que l’aide du druide y était sans doute pour quelque chose... Et sans plus tarder la bête s'avança, suivant son congénère de son pas chaloupé, progressant dans votre voyage en même temps que le soleil dans sa course... Et cela faisait longtemps que j'avais été heureux de ne pas souffrir du mal de mer, même si cela n'avait pas d’importance dans ce plan spirituel.
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Le prélat acquiesça aux dires de la liche, certes il était trop malin pour que les menaces soient réellement nécessaire à son encontre, mais il préférait que les choses soient claires. En dépit de leur collaboration il restait une créature, et un incroyant, il devait garder à l'esprit que pour l'instant ce n'était pas lui qui avait toutes les cartes en main. Certes certains penseraient qu'il serait bien mieux d’endormir sa méfiance, le cas échéant, mais le maître prévoyait bien trop toutes les différentes possibilités pour, qu'une fois encore, cela soit vraiment efficace. Enfin il devait tout de même se donner une façade. Il avait beau être archevêque, ses sous fifres le jugeaient tels les soldats jugeaient leurs officiers, et qu'un d'entre eux se montre trop laxiste et il en paierait sévèrement le prix. Ainsi ils obéiraient à ses ordres, même si cela impliquait d'aider un monstre, mais à aucun moment il ne devait montrer de relâchement quant à la visée de leur idéal...Et du sien.
Mais un autre détail le dérangea dans les dires du maître, l’intérêt qu'il portait à Engar. Le prélat n'avait pas prévu cela, certes il avait ses raisons que l'humain soit capturé et amené, mais il ne souhaitait guère que la liche mette le doigt dessus, voir même le double ,tout en respectant leur accord, en en tirant ce que lui même recherchait. Cela était fort peu probable, mais la perspective n'était guère plaisante...Et il ne pouvait même pas intimer son interlocuteur de s'en tenir là l'égard de l’humain, car cela serait se trahir. Finalement il se contenta d'un bref mouvement de la main en ajoutant.
"Les hommes que j'ai choisi ne vous feront rien , ils sont prévenus et m'obéiront...Sur ce je vous salue, faites de bonne route."
Et le miroir se ternit alors, retrouvant son aspect lisse et réfléchissant ,laissant le clerc plonger dans ses pensées. Dans un premier temps il activa les sortilèges de protection des lieux, pour éviter que toute magie puisse l'espionner après cette communication, puis il retourna à son bureau. Il allait bientôt devoir assister aux tests, mai avant il devait s'atteler à l'écheveau imaginaire des possibles futurs et essayer par de simples prévisions de le démêler au mieux...
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Dans la charrette, le sortilège du maître mit quelque temps à être efficient, Engar possédait en effet des barrières inconscientes qu'il fallait abattre, ce qui ne fut néanmoins guère difficile au vu de son état. Une fois ces résistances mis e à bas, la plume commença à se mouvoir sur le parchemin, reprenant les plus anciens souvenirs de l’humain. Ces derniers étaient tout d'abord quelques peu éparses, des souvenirs d'enfants assez peu notables pour le maître, si ce n'était les entraînement qu'il effectuait déjà alors en tant que nordique, et le fait qu'il avait appris à écrire et à lire malgré une naissance qui n'était ni noble ni érudite. Hormis cela on pouvait voir les habituels songe d'enfants quelques uns des moments les plus effrayant et les plus heureux, telle la fois où son père était partis seul dans une tempête de neige. Ou encore une brève description de ses parents, de ce colosse barbu et de cette frêle femme attentionnée et idéalisée. Les souvenirs se firent de plus en plus clair jusqu'à ses dix ans, jusqu'à l’instant où la plume détaillait sa rencontre avec le démon
Mais peu après la plume s'interrompit à nouveau, comme s’il rencontrait une nouvelle résistance, qui dura plus longtemps que la précédente, l'humain y réagit même physiquement, se crispant brusquement, lorsque l’écriture reprit. Sur le parchemin était décrit toutes les horreurs que la présence du démon avait fiat naître dans son esprit, cette succession de tortures de massacres et d'atrocités innommable qui des jours durant avaient défilés dans son esprit en une vision des plus cauchemardesque, d’autant plus intenables que l'esprit dilatait le temps lui donnant l’impression que cela durait encore plus longtemps. Le maître pourrait d'ailleurs constater la grande exactitude avec laquelle l'humain se souvenait de tout cela, une exactitude qui aurait dû le plonger dans la folie, mais dont il avait été préservé, pour une raison étrange, peut être lié à ces rares moment d’apaisement, de chaleur, qu'il décrivait par à coups.
Et la description de ces horreurs fut bien plus longue que ceux de ses souvenirs d'enfance, bien partis pour noircir plusieurs pages.
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Bon sang... Qu'est ce qui se passait ? Pourquoi, alors que nous chevauchions, à moins qu'il ne faille dire chameauchions vu nos montures, j'éprouvais soudainement une violente migraine. Elle m’avait assaillie d'un coup, brutal et ma main se posa sur la tempe. Sieg allait sans doute parler d'un coup de chaud, mais je savais qu'il n'en était rien. je ne ressentais même pas cette fichue chaleur !
Cette douleur... En vérité j'en connaissais l'origine, j'avais assez voyagé dans les consciences pour le savoir. On agissait dans mon esprit alors dépourvue de sa conscience, mais cela se répercutait tout de même sur moi...Eh bien que la douleur n'était qu'un signal d'alerte, sans pour autant induire quelque chose de réellement grave, je e pouvais que craindre le pire quant à ce que faisait le maître. Fouillait il dans la mémoire, ? Je n’avais que peu de choses à cacher mais celle que je dissimulais m'était précieuse. Ou bien encore réduisait il mon esprit à rien pour que je sois réduit temporairement ,voir définitivement, à l'état de légumes, incapable d'agir ? Cela...Serait un sort pire que la mort.
Mais je ne devais pas panique,r cela faisait partie du jeu, je savais bien qu'il ne se contenterait pas de simplement promener mon corps. Il était un homme trop intelligent pour gâcher les moyens mise à sa disposition...Et moie même je n'étais pas assez sots pour me laisser à aller à la panique. Ne pouvant lutter face à cela je devais faire avec, supporter cette migraine et continuer à agir.
Et continuer à ajouter un nouvel élément à la liste des choses que j'allais faire payer au maître.
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Messages : 1975
Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
Le maître regardait les pages qui se remplissait, s'assurant que tout se produise comme prévu. Engar était un personnage assez intéressant et son histoire en elle-même recelait des secrets qui pouvaient en intéresser plus d'un. Dans le cas où Engar s'échappait, ses pages pourraient bien lui servir de monnaie d'échange. Sinon, ce serait de la lecture personnelle très probablement... C'était peut-être une sorte de voyeurisme, mais c'était une manie chez lui de tout vouloir apprendre quand c'était possible.
Alors que le chariot continuait d'avancer, le golem à sa tête, la liche se demandait ce que le prélat désirait véritablement d'Engar. Après tout, ce n'était que des spéculations, des hypothèses... Mais si le prélat effectuait bel et bien des expériences sur la création ''d'humains monstrueux'' ou bien de ''monstres humanisés'', un humain possédé ne devait pas avoir une grande importance. À moins que ce soit le démon qui l'intéresse... Ou plutôt la manière qui les lies. Pourtant, ce ne pouvait pas être uniquement ça! C'était beaucoup trop simple... La pensée d'agir pour échoué et conserver Engar afin de mieux l'observer... Peut-être même que ses idées sur le papier lui donnerait une réponse satisfaisante?
''Malgré le fait que le prélat joue avec des expériences qui pourraient bien se retourner contre lui, je ne peux pas vraiment le blâmer puisque j'ai fait la même chose. Par contre, sait-tu quel est la différence entre lui et moi?''
''L'immortalité?''
''Exactement! Il ne pourra faire qu'une seule erreur avant que tout soit terminé... Et puis, même s'il réussissait dans son plan, ça ne changerais que le visage de ceux qui se combattent. Ça reste ambitieux, mais sans grande utilité selon moi... ''
Bien que le maître et le prélat n'étaient pas encore des adversaires, qui savait réellement quand ce ne serait pas le cas? Il était loin d'être un simple d'esprit, peut-être était-il aussi calculateur que lui... Il devait réfléchir aux même choses que lui présentement, peut-être se disait-il que le maître le trahirait pour le nuire. Pour tout dire, il ne savait pas encore ce qu'il ferrait après avoir récupéré les connaissances qu'il désirait. Dans tout les cas, ses yeux se tournaient vers les pages qui avaient finis d'être écrites. Il finirait par trouver un indice dans ses souvenirs...
Voyant que son compagnon était légèrement indisposé, le druide approchait sa monture après lui avoir murmuré quelques mots. Tendant une gourde à l'humain, il la reprit une fois que ce dernier c'était désaltérer. Le soleil frappait fort et la déshydratation était un des risques de la traversé. Bien que Sieg et son compagnon ailé se portait bien, Engar venait du nord et il devait être moins apte à résister face à une telle chaleur. Bien que la différence était minime entre désert de sable et désert de glace...
''Ne vous en faite pas, l'oasis n'est plus très loin. Tenter de rester hydrater jusque là. Les gourdes pourront êtres remplies, alors vous pouvez en prendre un peu plus pour éviter de tomber dans l'inconscience. Nous sommes légèrement en retard, le soleil est presque à son point culminant. Il faudra avancer un peu plus rapidement si c'est possible...''
Ils continuèrent donc leur chemin avec un rythme plus rapide, ce qui leur permis d'arriver à l'oasis dans les temps. Alors qu'ils posaient pied à terre, le druide s'approcha de la source d'eau avant de remplir ses gourdes et de s'y abreuver. Le corbeau, de son côté, chercha directement un fruit à picorer durant cette pause. Les chameaux, après avoir fait leurs réserves d'eau, s'inclinèrent devant le druide avant de partir de leur côté. Prenant place à l'ombre, Sieg siffla pour que le corbeau aux yeux rouges se pose près de lui. D'une voix plus absente, alors que les deux humains cherchaient à se reposer, il posait une question à Engar. Bien que, au final, c'était beaucoup plus une réflexion qu'une question qui nécessitait réellement une réponse.
''Avez-vous déjà perdu un être cher? Passer à travers ce moment de tristesse et de désespoir, passer à travers la dépression et du reniement de sa situation? Avoir une lueur d'espoir, de retrouver sa joie et son désir de vivre avant de tout reperdre une fois de plus?''
Alors que le chariot continuait d'avancer, le golem à sa tête, la liche se demandait ce que le prélat désirait véritablement d'Engar. Après tout, ce n'était que des spéculations, des hypothèses... Mais si le prélat effectuait bel et bien des expériences sur la création ''d'humains monstrueux'' ou bien de ''monstres humanisés'', un humain possédé ne devait pas avoir une grande importance. À moins que ce soit le démon qui l'intéresse... Ou plutôt la manière qui les lies. Pourtant, ce ne pouvait pas être uniquement ça! C'était beaucoup trop simple... La pensée d'agir pour échoué et conserver Engar afin de mieux l'observer... Peut-être même que ses idées sur le papier lui donnerait une réponse satisfaisante?
''Malgré le fait que le prélat joue avec des expériences qui pourraient bien se retourner contre lui, je ne peux pas vraiment le blâmer puisque j'ai fait la même chose. Par contre, sait-tu quel est la différence entre lui et moi?''
''L'immortalité?''
''Exactement! Il ne pourra faire qu'une seule erreur avant que tout soit terminé... Et puis, même s'il réussissait dans son plan, ça ne changerais que le visage de ceux qui se combattent. Ça reste ambitieux, mais sans grande utilité selon moi... ''
Bien que le maître et le prélat n'étaient pas encore des adversaires, qui savait réellement quand ce ne serait pas le cas? Il était loin d'être un simple d'esprit, peut-être était-il aussi calculateur que lui... Il devait réfléchir aux même choses que lui présentement, peut-être se disait-il que le maître le trahirait pour le nuire. Pour tout dire, il ne savait pas encore ce qu'il ferrait après avoir récupéré les connaissances qu'il désirait. Dans tout les cas, ses yeux se tournaient vers les pages qui avaient finis d'être écrites. Il finirait par trouver un indice dans ses souvenirs...
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Voyant que son compagnon était légèrement indisposé, le druide approchait sa monture après lui avoir murmuré quelques mots. Tendant une gourde à l'humain, il la reprit une fois que ce dernier c'était désaltérer. Le soleil frappait fort et la déshydratation était un des risques de la traversé. Bien que Sieg et son compagnon ailé se portait bien, Engar venait du nord et il devait être moins apte à résister face à une telle chaleur. Bien que la différence était minime entre désert de sable et désert de glace...
''Ne vous en faite pas, l'oasis n'est plus très loin. Tenter de rester hydrater jusque là. Les gourdes pourront êtres remplies, alors vous pouvez en prendre un peu plus pour éviter de tomber dans l'inconscience. Nous sommes légèrement en retard, le soleil est presque à son point culminant. Il faudra avancer un peu plus rapidement si c'est possible...''
Ils continuèrent donc leur chemin avec un rythme plus rapide, ce qui leur permis d'arriver à l'oasis dans les temps. Alors qu'ils posaient pied à terre, le druide s'approcha de la source d'eau avant de remplir ses gourdes et de s'y abreuver. Le corbeau, de son côté, chercha directement un fruit à picorer durant cette pause. Les chameaux, après avoir fait leurs réserves d'eau, s'inclinèrent devant le druide avant de partir de leur côté. Prenant place à l'ombre, Sieg siffla pour que le corbeau aux yeux rouges se pose près de lui. D'une voix plus absente, alors que les deux humains cherchaient à se reposer, il posait une question à Engar. Bien que, au final, c'était beaucoup plus une réflexion qu'une question qui nécessitait réellement une réponse.
''Avez-vous déjà perdu un être cher? Passer à travers ce moment de tristesse et de désespoir, passer à travers la dépression et du reniement de sa situation? Avoir une lueur d'espoir, de retrouver sa joie et son désir de vivre avant de tout reperdre une fois de plus?''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
L'histoire d'Engar continua à s'écrire sur le papier avec une précision toujours aussi exacte. Qu'il s'agisse là des effets de la magie du maître ou d'une mémoire surprenante de la part d'un tel individu, cela était impossible à deviner, mais ce qui était certains que le maître pouvait accéder ainsi à son passé sans la moindre zone d'ombre. Bien sûr les éléments les plus futiles étaient écartés, mais dès qu'il s'agissait d'un de ses combats ou d'une de ses missions toutes les informations, ou encore d'informations un tant soit peu importantes ou intéressantes, elles étaient consigné sur le vélin.
Ainsi après le récit des horreurs qu'il avait pu voir à cause de l'incursion du démon en lui fut ainsi consigné ses années d'enfance torturée, maltraitée par les autres humains pour sa différence. Un exemple flagrant était la fois où son père avait accepté de faire confiance pour que l’Église le guérisse... Avant de brûler leur chapelle et massacré les religieux quand après avoir torturé en vain l'enfant des heures durant ils avaient décrétés que seul le bûcher le sauverait... Puis vinrent ses dix sept ans où il était partit au port le plus proche, y avait tué son premier démon, en une lutte des plus difficile, et ainsi acquis assez d’argent pour rejoindre le continent . Ce qui suivit le maître le connaissait bien puisqu'il s'agissait là de la guerre de l'arcane.
Puis après cela s'enchaîna sur diverses aventures, s'étant achevées plu ou moins bien, et étant plus ou moins marquantes, allant de la guerre à la traque d'un démon, mais chacune ayant eu des conséquences pour certaines personnes y étant impliqués, que cela ait été un changement dans leur vie ou la fin de cette dernière. Puis un d’entre eux se démarqua quelque peu, l'expédition de la corne d'aurore, à laquelle il avait survécu de justesse, et qui avait entraîné son intégration dans les parangons, et plus spécifiquement parmi les pêchés. Ainsi il eut une description détaillés de ses six compagnons aux côtés desquels il avait lutté des années durant, lui même étant la "colère", ainsi qu’une description de leur cachette principal où résidait un secret qu'ils n'avaient pour consigne de ne dévoiler qu'en ultime recours...mais quel était ce secret ? Quel était cet ultime recours évoqués ? Seule "Paresse", leur meneuse savait exactement de quoi il en retournait.
Il fut aussi évoqués les chefs de l'organisation, ceux aux sommets des Parangons et qui représentait les deux choses qui existaient en tout lieux, là où même des éléments pouvaient manqués, là où même la nature pouvait changer. "Vie" et Mort"... Et après le récit de ses aventures aux côtés des pêchés il fut évoqué leur chute, provoqué par l'avidité des meneurs actuels des Parangons, qui déviant de leur but original, qui était de s’opposer aux ordres et pouvoirs officiels abusant de leurs positions et trop influent s pour être normalement châtiés, se laissèrent attirer par le fastes et les attraits. Et ainsi il quitta le groupe lorsque "Vie" rejoignit l’Église ne devenant un prélat et mit les moyens des parangons au services de cette dernière chose que se refusait Engar...Et alors recommencèrent les récits ses aventures plus ou moins ordinaires, du moins au vu de ce que recelait déjà son passé.
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Tiens... Évidemment le druide se rendit compte de mon trouble, et moi qui m'attendais à devoir me justifier, j'en étais venu à oublier l'excuse la plus évidente quoi soit, la chaleur ! Ne la ressentant pas je ne l'avais pas oublié ,mais c’était vrai qu'elle justifierait parfaitement les maux qui m’affligeaient, on était donc passé à deux doigts de la catastrophe. Pour m'en éloigner définitivement j'acceptai avec joie son offre buvant une longue lampée de l’eau qui, même sans en sentir la fraîcheur, me procura une curieuse, mais agréable, sensation, tout ne l'écoutant..;et je ne pus que me rendre qu'il avait raison, le soleil était déjà haut, et de fait nous imposâmes un rythme plus rapide à nos montures qui n'en parurent guère incommodées.
Ainsi nous rejoignîmes une oasis, ou je pus refaire les réserves d'eau que j'avais consommé, et m'abreuvant à même la source. Cela je le fis cependant parus que les chameaux aient commencé à boire. L'étendue d'eau était assez grande pour que ça ne soit pas problématique, et cela me permettait d m'assurer que l'eau était potable, du moins c'était ce qu'on faisait avec nombre de montures dans nos régions. Encore fallait il que ces chameaux soient pas immunisé à des poisons, des maladies ou que sais je encore. Enfin, au vu de son affinité avec la nature Sieg l'aurait sans doute signalé si l'eau de la nature était empoisonnée... Certes je ne risquais pas grand chose de toute façon vu ma situation, mais il fallait continuer à jouer le rôle, et si j'agissais comme un novice Sieg n'aurait guère confiance en moi...
Les chameaux partirent peu après, alors que je remplissais encore nos gourdes... Mais alors que j'achevais ma tâche, me tournant brièvement vers le soleil haut dans le ciel, mon compagnon de route me surpris par une question. Voilà qu'il me devançait, moi qui allait lui rappeler la promesse qu'il m’avait faite concernant le corbeau... Mais je mis de côté cette frustration car son interrogation était des plus intéressantes, non seulement car cela faisait bien longtemps qu'on ne me l’avait pas posé, mais qu’il serait aisé que de savoir en quoi lui avait été affecté par cela...Car pour poser cette question de façon si précise il me paraissait plus qu’évident qu'il avait vécu cela ,surtout au vu de ce que je savais de lui. Je réfléchis alors brièvement, quant à ce que je devais dire, tout en restant cohérent avec les souvenirs du golem.. Mais ces derniers étant présentement des plus récents je pouvais bien dire la simple vérité...
"Eh bien... Oui et non. J'ai déjà perdu un être cher, mais hormis cela... Je n'ai rien vécu de ce que vous évoquez. Quand mon enfance a été brisé, je n'ai rien éprouvé d’autre que de la rage. Quand mon meilleur ami a été tué j'ai été sous le choc, brièvement, mais encore une fois la colère m'a tiré de cette situations. Dire que je n'ai jamais été triste serait un mensonge.. Par contre cela n'est jamais resté ancré en moi."
En effet... Malgré les récentes douleurs, les peines vécues, j’avais accepté étrangement rapidement la séparation avec Kumie quant à la disparition de Felina... Je m'y étais fait une raison. Je poursuivais.
"J'ai été confronté très jeune à ce que la réalité réservait de pire. J'avais alors deux choix. Devenir fou ou dénier cela... J'ai choisi la troisième, la dissimuler, l'acceptait et y faire face. Depuis je vis ainsi. A quoi bon renier la réalité ? Ce n'est pas ça qui la fera changer ? Le désespoir et la tristesse ne font que nous clouer sur place, et peu importe combien de fois je dois chuter, combien de fois l’œuvre de ma vie doit être détruite je me relèverai."
Je me tournais vers lui un léger sourire complice aux lèvre,s avant de poursuivre.
"J'ai tué tellement de monde... Qui serai je pour ne plus souhaiter vivre ? Rejeter ce don que j'ai tant arraché ? Ce serait d'un égoïsme sans nom ! Et parce que je ne regrette rien je peux aussi commettre le pire. Pour autant je ne suis pas exactement un homme heureux. Je n'aime pas toujours ce que je fais, mais j'ai conscience que c'est nécessaire...Qu'il est nécessaire qu'il y ait des individus comme moi pour éviter que bien d’autres aient à porter le fardeau que vous avez aujourd'hui."
Je lui tendais alors sèchement une gourde d'eau, concluant.
"Et sans pour autant être devenir aussi brutal que moi vous pouvez faire une chose chose...Tant que vous vivez, continuez à avancer."
Je me retournais ensuite regardant au loin, avant que mes yeux ne se posent sur le corbeau... il n’était pas vraiment nécessaire que je reformule mes interrogations.
"Et question pour question... Réponse pour réponse."
Ainsi après le récit des horreurs qu'il avait pu voir à cause de l'incursion du démon en lui fut ainsi consigné ses années d'enfance torturée, maltraitée par les autres humains pour sa différence. Un exemple flagrant était la fois où son père avait accepté de faire confiance pour que l’Église le guérisse... Avant de brûler leur chapelle et massacré les religieux quand après avoir torturé en vain l'enfant des heures durant ils avaient décrétés que seul le bûcher le sauverait... Puis vinrent ses dix sept ans où il était partit au port le plus proche, y avait tué son premier démon, en une lutte des plus difficile, et ainsi acquis assez d’argent pour rejoindre le continent . Ce qui suivit le maître le connaissait bien puisqu'il s'agissait là de la guerre de l'arcane.
Puis après cela s'enchaîna sur diverses aventures, s'étant achevées plu ou moins bien, et étant plus ou moins marquantes, allant de la guerre à la traque d'un démon, mais chacune ayant eu des conséquences pour certaines personnes y étant impliqués, que cela ait été un changement dans leur vie ou la fin de cette dernière. Puis un d’entre eux se démarqua quelque peu, l'expédition de la corne d'aurore, à laquelle il avait survécu de justesse, et qui avait entraîné son intégration dans les parangons, et plus spécifiquement parmi les pêchés. Ainsi il eut une description détaillés de ses six compagnons aux côtés desquels il avait lutté des années durant, lui même étant la "colère", ainsi qu’une description de leur cachette principal où résidait un secret qu'ils n'avaient pour consigne de ne dévoiler qu'en ultime recours...mais quel était ce secret ? Quel était cet ultime recours évoqués ? Seule "Paresse", leur meneuse savait exactement de quoi il en retournait.
Il fut aussi évoqués les chefs de l'organisation, ceux aux sommets des Parangons et qui représentait les deux choses qui existaient en tout lieux, là où même des éléments pouvaient manqués, là où même la nature pouvait changer. "Vie" et Mort"... Et après le récit de ses aventures aux côtés des pêchés il fut évoqué leur chute, provoqué par l'avidité des meneurs actuels des Parangons, qui déviant de leur but original, qui était de s’opposer aux ordres et pouvoirs officiels abusant de leurs positions et trop influent s pour être normalement châtiés, se laissèrent attirer par le fastes et les attraits. Et ainsi il quitta le groupe lorsque "Vie" rejoignit l’Église ne devenant un prélat et mit les moyens des parangons au services de cette dernière chose que se refusait Engar...Et alors recommencèrent les récits ses aventures plus ou moins ordinaires, du moins au vu de ce que recelait déjà son passé.
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Tiens... Évidemment le druide se rendit compte de mon trouble, et moi qui m'attendais à devoir me justifier, j'en étais venu à oublier l'excuse la plus évidente quoi soit, la chaleur ! Ne la ressentant pas je ne l'avais pas oublié ,mais c’était vrai qu'elle justifierait parfaitement les maux qui m’affligeaient, on était donc passé à deux doigts de la catastrophe. Pour m'en éloigner définitivement j'acceptai avec joie son offre buvant une longue lampée de l’eau qui, même sans en sentir la fraîcheur, me procura une curieuse, mais agréable, sensation, tout ne l'écoutant..;et je ne pus que me rendre qu'il avait raison, le soleil était déjà haut, et de fait nous imposâmes un rythme plus rapide à nos montures qui n'en parurent guère incommodées.
Ainsi nous rejoignîmes une oasis, ou je pus refaire les réserves d'eau que j'avais consommé, et m'abreuvant à même la source. Cela je le fis cependant parus que les chameaux aient commencé à boire. L'étendue d'eau était assez grande pour que ça ne soit pas problématique, et cela me permettait d m'assurer que l'eau était potable, du moins c'était ce qu'on faisait avec nombre de montures dans nos régions. Encore fallait il que ces chameaux soient pas immunisé à des poisons, des maladies ou que sais je encore. Enfin, au vu de son affinité avec la nature Sieg l'aurait sans doute signalé si l'eau de la nature était empoisonnée... Certes je ne risquais pas grand chose de toute façon vu ma situation, mais il fallait continuer à jouer le rôle, et si j'agissais comme un novice Sieg n'aurait guère confiance en moi...
Les chameaux partirent peu après, alors que je remplissais encore nos gourdes... Mais alors que j'achevais ma tâche, me tournant brièvement vers le soleil haut dans le ciel, mon compagnon de route me surpris par une question. Voilà qu'il me devançait, moi qui allait lui rappeler la promesse qu'il m’avait faite concernant le corbeau... Mais je mis de côté cette frustration car son interrogation était des plus intéressantes, non seulement car cela faisait bien longtemps qu'on ne me l’avait pas posé, mais qu’il serait aisé que de savoir en quoi lui avait été affecté par cela...Car pour poser cette question de façon si précise il me paraissait plus qu’évident qu'il avait vécu cela ,surtout au vu de ce que je savais de lui. Je réfléchis alors brièvement, quant à ce que je devais dire, tout en restant cohérent avec les souvenirs du golem.. Mais ces derniers étant présentement des plus récents je pouvais bien dire la simple vérité...
"Eh bien... Oui et non. J'ai déjà perdu un être cher, mais hormis cela... Je n'ai rien vécu de ce que vous évoquez. Quand mon enfance a été brisé, je n'ai rien éprouvé d’autre que de la rage. Quand mon meilleur ami a été tué j'ai été sous le choc, brièvement, mais encore une fois la colère m'a tiré de cette situations. Dire que je n'ai jamais été triste serait un mensonge.. Par contre cela n'est jamais resté ancré en moi."
En effet... Malgré les récentes douleurs, les peines vécues, j’avais accepté étrangement rapidement la séparation avec Kumie quant à la disparition de Felina... Je m'y étais fait une raison. Je poursuivais.
"J'ai été confronté très jeune à ce que la réalité réservait de pire. J'avais alors deux choix. Devenir fou ou dénier cela... J'ai choisi la troisième, la dissimuler, l'acceptait et y faire face. Depuis je vis ainsi. A quoi bon renier la réalité ? Ce n'est pas ça qui la fera changer ? Le désespoir et la tristesse ne font que nous clouer sur place, et peu importe combien de fois je dois chuter, combien de fois l’œuvre de ma vie doit être détruite je me relèverai."
Je me tournais vers lui un léger sourire complice aux lèvre,s avant de poursuivre.
"J'ai tué tellement de monde... Qui serai je pour ne plus souhaiter vivre ? Rejeter ce don que j'ai tant arraché ? Ce serait d'un égoïsme sans nom ! Et parce que je ne regrette rien je peux aussi commettre le pire. Pour autant je ne suis pas exactement un homme heureux. Je n'aime pas toujours ce que je fais, mais j'ai conscience que c'est nécessaire...Qu'il est nécessaire qu'il y ait des individus comme moi pour éviter que bien d’autres aient à porter le fardeau que vous avez aujourd'hui."
Je lui tendais alors sèchement une gourde d'eau, concluant.
"Et sans pour autant être devenir aussi brutal que moi vous pouvez faire une chose chose...Tant que vous vivez, continuez à avancer."
Je me retournais ensuite regardant au loin, avant que mes yeux ne se posent sur le corbeau... il n’était pas vraiment nécessaire que je reformule mes interrogations.
"Et question pour question... Réponse pour réponse."
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
Bien que c'était une histoire des plus intéressantes, la mémoire d'Engar contenait peu d'information en ce qui concernait sa mission actuelle. C'était cependant une lecture intéressante pendant que Karl s'occupait de les transporter. Bien qu'il tentait de se ressaisir mentalement, il se sentait piégé, tout simplement. Son maître le surveillait de nouveau, tout ce qu'il avait vécu n'était que de faux sentiments... Que ce soit les rencontres furtives avec certains monstres, des désagréments avec d'autres, les amitiés qu'il avait... Même le lien avec son corbeau n'avait été que mensonge? Pour le moment, la statue moqueuse cherchait à comprendre, à faire le vide... Le maître continuait sa lecture, passionnante mais inutile, jusqu'à un certain passage qui l'interpela énormément.
Ainsi donc, le prélat avait été un autre individu auparavant. Trahison ses convictions pour devenir la personne qu'il était aujourd'hui, pour ses propres désirs. Un certain attachement envers le Porte-Haine, connaissant ses talents, sa condition actuelle et son passé. Ainsi, Engar ne savait pas qui était derrière son enlèvement, pas le moindre indice pour le moment. C'était un combattant, un survivant... Il n'avait probablement pas les connaissances des plans du prélat (ou plutôt rien qu'il ne connaissait pas déjà!). S'il était partis de son groupe, il était marqué... Un traitre, une cible...
Sa clé d'entrer pour les archives...
''Malgré le fait que tu ne sait pas toutes les informations que tu m'as offert, je te remercie Engar. Je comprend mieux à présent... Il tente de reprendre une de ses pièces, tu est trop dangereux pour rester en liberté... Je pourrais peut-être même faire un tour pour tenter de comprendre ce secret que vous cacher tant... Les expéditions d'un érudit tel que je suis ne s'arrêtent jamais...''
''Le monde a toujours été de cette façon. Que ce soit chez les humains ou chez les animaux, les plus forts dévorent les plus faibles, les plus faibles deviennent le repas ou remplace ceux qui les menaçaient auparavant. J'ai toujours tenter de conserver cette balance, voir même de protéger ceux qui ne pouvaient le faire. Mais auparavant, je restais distant, incapable de m'attacher à qui ou quoi que ce soit. Possiblement parce que je comprenais à quel point la vie était fragile. Malgré que nous avons connus les guerres, même connu ceux et celles que nous avons tuer, tout être vivant se nourris de la mort des autres. C'est le cycle de la vie, tout simplement...''
Sieg comprenait bien que certains actes, bien que vu d'un mauvais œil, étaient parfois nécessaire. Engar n'avait pas à se justifier de ce qu'il avait fait puisqu'il avait le courage que plusieurs autres n'avaient pas. Même s'il avait été manipulé, il avait agit selon des ordres. Néanmoins, les morts qu'il avait causés étaient souvent justifiables. Il n'avait pas à avoir honte. Est-ce que le villageois avait honte d'avoir tuer des centaines d'animaux dans sa vie afin de se nourrir? Est-ce que les animaux avaient honte de manger des plantes? Pas du tout... Ils continuaient de vivre malgré tout, c'était exactement le même principe des guerres.
''Il est important de tirer une distinction entre deux choses: tuer par nécessité et tuer par plaisir. Tuer sans aucune raison, c'est là, la véritable mort d'un homme...''
Et c'était exactement ce qu'il était en train de désirer... La vengeance pour la vengeance, tuer pour le plaisir de tuer le maître. Bien sûr, ce dernier ne pourrait plus faire de mal à personne, mais son désir était réellement égoïste. Prenant la gourde d'eau, le druide prit une gorgée avant de raconté la vérité sur l'oiseau qui leur servait
''Ce corbeau était une personne très proche pour moi... Presque comme de la famille. Quand j'ai quitté ma forêt, je n'avais plus rien qui m'appartenais. Pourtant, grâce à l'aide d'une personne, j'ai réussi à changer de vie. À oublier mes tourments... Les compagnons abandonnés, la chasse que m'avait porter le maître, les ravages de la guerre sur mon être. Malheureusement, son don à causé sa perte comme je le mentionnais plus tôt. Ce n'était pas une transformation, mais une exécution qui était prévu. Le maître à tenter de s'emparer de son don grâce à une manipulation de son esprit...''
Alors que le corbeau finissait son fruit, ce dernier se posa sur l'épaule de Sieg. Ce dernier ne pouvait s'empêcher de regarder l'oiseau et de lui caresser la tête.
''Quand j'ai découvert ce complot, je me retrouvais perdu de nouveau... Puis, quand j'ai revu ses yeux rouges, alors dans le corps d'un corbeau, j'ai tout tenter pour lui redonner son apparence. Mais le réel problème reste son esprit... Lorsqu'on... Lorsqu'on manipule un humain, on peut changer sa perception de son passé, de son futur et de ses sentiments... Mais quand on efface tout ce qu'une personne a été, tel que sa personnalité, sa mémoire et son apparence, il ne reste plus rien d'elle... Rien qui permet de s'identifier et de revenir comme avant.''
Le druide ne pouvait s'empêcher de penser à ses tentatives démesurer pour vaincre le coup du sort. Il avait réussi, pendant quelques secondes, à redonner l'ancienne apparence tant convoitée. Mais peine perdue... Un corps ne créer pas une âme ni ne la répare. Personne ne le pouvait, pas même celui qui avait causé tout ça...
''C'est ironique que celle qui m'avait convaincu de ne pas prendre de revanche plus tôt soit devenue ma motivation première pour détruire le maître...''
Ainsi donc, le prélat avait été un autre individu auparavant. Trahison ses convictions pour devenir la personne qu'il était aujourd'hui, pour ses propres désirs. Un certain attachement envers le Porte-Haine, connaissant ses talents, sa condition actuelle et son passé. Ainsi, Engar ne savait pas qui était derrière son enlèvement, pas le moindre indice pour le moment. C'était un combattant, un survivant... Il n'avait probablement pas les connaissances des plans du prélat (ou plutôt rien qu'il ne connaissait pas déjà!). S'il était partis de son groupe, il était marqué... Un traitre, une cible...
Sa clé d'entrer pour les archives...
''Malgré le fait que tu ne sait pas toutes les informations que tu m'as offert, je te remercie Engar. Je comprend mieux à présent... Il tente de reprendre une de ses pièces, tu est trop dangereux pour rester en liberté... Je pourrais peut-être même faire un tour pour tenter de comprendre ce secret que vous cacher tant... Les expéditions d'un érudit tel que je suis ne s'arrêtent jamais...''
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''Le monde a toujours été de cette façon. Que ce soit chez les humains ou chez les animaux, les plus forts dévorent les plus faibles, les plus faibles deviennent le repas ou remplace ceux qui les menaçaient auparavant. J'ai toujours tenter de conserver cette balance, voir même de protéger ceux qui ne pouvaient le faire. Mais auparavant, je restais distant, incapable de m'attacher à qui ou quoi que ce soit. Possiblement parce que je comprenais à quel point la vie était fragile. Malgré que nous avons connus les guerres, même connu ceux et celles que nous avons tuer, tout être vivant se nourris de la mort des autres. C'est le cycle de la vie, tout simplement...''
Sieg comprenait bien que certains actes, bien que vu d'un mauvais œil, étaient parfois nécessaire. Engar n'avait pas à se justifier de ce qu'il avait fait puisqu'il avait le courage que plusieurs autres n'avaient pas. Même s'il avait été manipulé, il avait agit selon des ordres. Néanmoins, les morts qu'il avait causés étaient souvent justifiables. Il n'avait pas à avoir honte. Est-ce que le villageois avait honte d'avoir tuer des centaines d'animaux dans sa vie afin de se nourrir? Est-ce que les animaux avaient honte de manger des plantes? Pas du tout... Ils continuaient de vivre malgré tout, c'était exactement le même principe des guerres.
''Il est important de tirer une distinction entre deux choses: tuer par nécessité et tuer par plaisir. Tuer sans aucune raison, c'est là, la véritable mort d'un homme...''
Et c'était exactement ce qu'il était en train de désirer... La vengeance pour la vengeance, tuer pour le plaisir de tuer le maître. Bien sûr, ce dernier ne pourrait plus faire de mal à personne, mais son désir était réellement égoïste. Prenant la gourde d'eau, le druide prit une gorgée avant de raconté la vérité sur l'oiseau qui leur servait
''Ce corbeau était une personne très proche pour moi... Presque comme de la famille. Quand j'ai quitté ma forêt, je n'avais plus rien qui m'appartenais. Pourtant, grâce à l'aide d'une personne, j'ai réussi à changer de vie. À oublier mes tourments... Les compagnons abandonnés, la chasse que m'avait porter le maître, les ravages de la guerre sur mon être. Malheureusement, son don à causé sa perte comme je le mentionnais plus tôt. Ce n'était pas une transformation, mais une exécution qui était prévu. Le maître à tenter de s'emparer de son don grâce à une manipulation de son esprit...''
Alors que le corbeau finissait son fruit, ce dernier se posa sur l'épaule de Sieg. Ce dernier ne pouvait s'empêcher de regarder l'oiseau et de lui caresser la tête.
''Quand j'ai découvert ce complot, je me retrouvais perdu de nouveau... Puis, quand j'ai revu ses yeux rouges, alors dans le corps d'un corbeau, j'ai tout tenter pour lui redonner son apparence. Mais le réel problème reste son esprit... Lorsqu'on... Lorsqu'on manipule un humain, on peut changer sa perception de son passé, de son futur et de ses sentiments... Mais quand on efface tout ce qu'une personne a été, tel que sa personnalité, sa mémoire et son apparence, il ne reste plus rien d'elle... Rien qui permet de s'identifier et de revenir comme avant.''
Le druide ne pouvait s'empêcher de penser à ses tentatives démesurer pour vaincre le coup du sort. Il avait réussi, pendant quelques secondes, à redonner l'ancienne apparence tant convoitée. Mais peine perdue... Un corps ne créer pas une âme ni ne la répare. Personne ne le pouvait, pas même celui qui avait causé tout ça...
''C'est ironique que celle qui m'avait convaincu de ne pas prendre de revanche plus tôt soit devenue ma motivation première pour détruire le maître...''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
Après l'épisode des Parangons rien de bien particulier ne semblait ressortir de la vie d'Engar, des péripéties et mésaventures qui ne se démarquaient guère du lot. Du moins jusqu’à ce que soit évoqué sa rencontre avec un individu, un certain Kalet... Car alors, à peine ce nom fut il écrit qu'une rune se marqua brusquement sur le parchemin, un verrou magique, instauré au plus profond de l'humain et issu d'un rituel si puissant qu'il avait repoussé sans peine les effort du maître. La rune était sans doute inconnue à ce dernier ,semblant un mélange entre les runes saintes et démoniaques à la fois, presque aberrant ,et pourtant remplaçant sur le reste de la page en cours d'écriture le texte qui aurait du s'y poser.
La plume retomba alors, inerte, le verrou ne couvrait probablement pas tout le reste des souvenirs de l'humain, mais sa résistance avait telle que la magie de la liche avait été rompue. Pour autant, il était évident que cette magie plu puissante que la volonté de l'humain n'était pas de son fiat, il n'était nullement mage, quant à la lever cela prendrait du temps de par sa nature unique et sa puissance de base...
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Patiemment, j'écoutais Sieg et son récit. moi qui m’était attendu à un jugement de sa part, je m'étais rendu comte à quel point cela avait été stupide. Il était un druide, un serviteur de la nature, et l'application de la loi de cette dernière, celle du plus fort, le dérangeait encore moins que moi. Enfin, à ses propres dires lui même ne la respectait pas vraiment, puisqu'il protégeait les plus faibles. Ceci dit cela ne me dérangeait guère, bien au contraire, comme le confirmerait mes dires à venir... Mais en attendant je continuais à lui accorder mon attention et mon oreille.
Et ce fut des plus payants, car hormis des principes partagés il évoqua aussi plus avant ce qu'avait été le corbeau. Une personne, celle qu i l'avait aidé à se relever après le désastre de Balmor et ce que lui avait infligé le maître. Cette personne avait bien du mérite, mais cela n'avait guère duré visiblement, que ce soit par son don, comme il le faisait, ou bien parce qu'elle était proche de Sieg cette personne avait été confronté au maître et elle avait visiblement de la chance d'être envie... Mais quelle vie ?
Ce que Sieg évoquait je le comprenais très bien .je n'étais pas qu'un guerrier, je savais aussi agir contre les esprits malins et le cas de possession. Or il était advenu parfois que le démon se soit ancré trop profondément, et qu'un fois qu'il ait été chassé, il ne reste rien de l''individu dans lequel il était, si ce n'était une coquille vide. Dans ce cas là il n'y avait rien à faire, à part peut être achever le malheureux. Ces derniers étaient muets, ixant le vide, incapable de se nourrir seul, c’était encore la meilleure chose à faire.
Au moins, même sans mémoire et sans personnalité, le corbeau parvenait à subsister de lui même, à être une entité à part, à vivre en somme. Néanmoins l'adage qui voulait que tant qu'il y ait de la vie il y ait de l'espoir ne se vérifiait pas ici. En effet quelque chose de détruit ne pouvait pas renaître de rien. Ce corbeau ne pourrait jamais redevenir exactement la personne qu'elle avait été, pas plus qu'une roche dont les fragments avaient été dispersés ne pouvaient être reconstruites, mêmes par magie. Sieg n'avait en apparence pas d'autres choix que de subir et vivre avec cela, mais je ne le voyais pas de cet œil. Cette personne comptait clairement pour lui, je demandais qui elle avait été exactement, hormis un soutien moral. Sa plus proche amie ? Sa compagne ? Impossible de le deviner sur sa simple attitude à l'égard du corbeau, en tout cas une femme au vu de sa dernière phrase.
je restais ainsi silencieux quelques instants. Je savais quoi dire, mais je me demandais si cela était judicieux. Quelle importance qu'il se relève après tout ? Ce n’était qu'un souvenir qui ne durerait qu'une poignée de jours, mes mots ne changeraient rien ! Mon regard balaya alors les environs, la flore luxuriante, comme étrangère au cœur de ce désir, les rayons du soleil jouant dans les feuillages... Ce monde qui n'en était pas un et qui m'arracha un soupir las alors que finalement je me laissais porter par son illusion, parlant à ce reflet du passé.
"Les humains ne se résument pas si simplement...C'est justement par ce que les plus forts ne peuvent pas entièrement supplanter les faibles grâce à l’intervention d'autres êtres forts ou de la coalition des faibles, que nous sommes humains, ou membre d'autres races intelligentes. Sans cela nous serions probablement comme nombre d'animaux, sans offense pour vous, hein ?"
Je m'avançais un peu vers lui, ce dernier étant assis je le dominais de ma taille, faisant dos au soleil qui découpait mon ombre et ma silhouette, poursuivant.
"Et pour cette même raison nous ne sommes pas manichéens. Vous semblez vous haïr vous même pour votre motivation à tuer le maître. Pourquoi ? Parce que c'est de la vengeance pure et simple ? De fait cela serait votre véritable mort ? Allons... Je hais les démons, chaque fois que j'en tue un je le fais avec plaisir, en vérité j'ai même pris plaisir à me battre et à tuer de manière générale, afin de ne jamais reculer face à la nécessité. Et justement... Plaisir et nécessité peuvent se mêler, ils ne sont pas opposés. Très bien vous êtes motivés par la vengeance, et ? Vous savez que tuer cet homme ne sera nullement un mal ,bien au contraire, vous n’êtes pas aveugle.. Vous le seriez si jamais vous le tuez alors qu'il est bienfaisant ! De fait votre plaisir rejoint l’intérêt commun ,alors il n'y a nul honte à avoir, que ce soit pour vous même ou votre amie."
Je me tenais droit devant lui, bras croisés, le toisant de toute ma hauteur... Je me demandais comment le maître avait fait pour que dans ces souvenir les individus se comporte différemment par rapport à ce qu'avait vu Karl. Était ce vraiment leur personnalité qui parlait ? Ou bien n’était ce que le maître qui me répondaient à travers eux ? Cela était un détail troublant, mais qui ne m'arrêta guère, ne pouvant l'éclaircir de toute façon.
"La haine je la connais bien, elle m'a guidée toute ma vie, et j'en ai vu d'autres la suivant. Pour certains la route s'est achevé plus tôt..Et en vérité je veux te dire de quoi tu as peur. tu as peur des cendres qui t’attendent, une fois ta vengeance accomplie elle aura prisse tant déplace en ton cœur que tu ne sauras pas quoi faire... Ce sera donc à toi de te trouver un nouveau but, un nouvel objectif, et je vais déjà te donner une piste."
Mon doigt fendit l'air avant de se figer, désignant le corbeau ,et m'exprimant d'une voix sèche.
"Si tu survis et que le maître péris, tu devrais pouvoir lui rendre sa forme initiale définitivement. elle n'aurai plus son esprit et son caractère ? Bien...Ce sera alors à toi de l'aider à se reconstruire et si cela te semble infaisable... Il y a plein de chose à faire de toute façon dans la vie sinon elle serait bien ennuyeuse."
Je m'éloignais alors de lui, me retournant afin de saisir les outres et les accrocher à ma ceinture maintenant que nous n'avions plus de chameaux... Mais je tournais alors la tête vers lui, affichant un large sourire avant d'ajouter d'une voix amusée.
"Et pour ma propre haine ne t'inquiète pas... Elle vise les démons, les dieux et l’Église, avec de telles cibles elle ne se tarira pas avant ma mort et ne me laissera pas dans la cendre !"
Je ris alors bruyamment. Mon raisonnement devait lui paraître tordu, mais c’était la vérité. La haine était une des lus grandes sources de motivation qui soit, mais une fois qu'on en était privée elle rendait la vie dénuée de sens. C’était un peu le même effet que pour un ivrogne qu'on sèvre entièrement de son péché favori, en dix fois plus intenses...amis pour que qu'elle soit attisée à jamais et maîtrisée, comme elle l'était pour moi, elle initiation rien de plus qu'une force, qui pouvait en plus se mêler à d'autres. Une fois mon rire achevé j'interrogeais, d'une voix plus calme, regardant le soleil qui commençait à descendre de son point culminant.
"Bon... Nous nous remettons en route ?"
Je me surpris alors à me rappeler un détail, le maître était friand de savoir oui, mais alors pourquoi avoir cherché à exécuter celle qu'avait été ce corbeau ? Cela n'aurait pas été risqué la perte de son pouvoir ? Il me fallait en apprendre plus à ce sujet. Sieg n'en avait pas finis avec mes questions...
La plume retomba alors, inerte, le verrou ne couvrait probablement pas tout le reste des souvenirs de l'humain, mais sa résistance avait telle que la magie de la liche avait été rompue. Pour autant, il était évident que cette magie plu puissante que la volonté de l'humain n'était pas de son fiat, il n'était nullement mage, quant à la lever cela prendrait du temps de par sa nature unique et sa puissance de base...
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Patiemment, j'écoutais Sieg et son récit. moi qui m’était attendu à un jugement de sa part, je m'étais rendu comte à quel point cela avait été stupide. Il était un druide, un serviteur de la nature, et l'application de la loi de cette dernière, celle du plus fort, le dérangeait encore moins que moi. Enfin, à ses propres dires lui même ne la respectait pas vraiment, puisqu'il protégeait les plus faibles. Ceci dit cela ne me dérangeait guère, bien au contraire, comme le confirmerait mes dires à venir... Mais en attendant je continuais à lui accorder mon attention et mon oreille.
Et ce fut des plus payants, car hormis des principes partagés il évoqua aussi plus avant ce qu'avait été le corbeau. Une personne, celle qu i l'avait aidé à se relever après le désastre de Balmor et ce que lui avait infligé le maître. Cette personne avait bien du mérite, mais cela n'avait guère duré visiblement, que ce soit par son don, comme il le faisait, ou bien parce qu'elle était proche de Sieg cette personne avait été confronté au maître et elle avait visiblement de la chance d'être envie... Mais quelle vie ?
Ce que Sieg évoquait je le comprenais très bien .je n'étais pas qu'un guerrier, je savais aussi agir contre les esprits malins et le cas de possession. Or il était advenu parfois que le démon se soit ancré trop profondément, et qu'un fois qu'il ait été chassé, il ne reste rien de l''individu dans lequel il était, si ce n'était une coquille vide. Dans ce cas là il n'y avait rien à faire, à part peut être achever le malheureux. Ces derniers étaient muets, ixant le vide, incapable de se nourrir seul, c’était encore la meilleure chose à faire.
Au moins, même sans mémoire et sans personnalité, le corbeau parvenait à subsister de lui même, à être une entité à part, à vivre en somme. Néanmoins l'adage qui voulait que tant qu'il y ait de la vie il y ait de l'espoir ne se vérifiait pas ici. En effet quelque chose de détruit ne pouvait pas renaître de rien. Ce corbeau ne pourrait jamais redevenir exactement la personne qu'elle avait été, pas plus qu'une roche dont les fragments avaient été dispersés ne pouvaient être reconstruites, mêmes par magie. Sieg n'avait en apparence pas d'autres choix que de subir et vivre avec cela, mais je ne le voyais pas de cet œil. Cette personne comptait clairement pour lui, je demandais qui elle avait été exactement, hormis un soutien moral. Sa plus proche amie ? Sa compagne ? Impossible de le deviner sur sa simple attitude à l'égard du corbeau, en tout cas une femme au vu de sa dernière phrase.
je restais ainsi silencieux quelques instants. Je savais quoi dire, mais je me demandais si cela était judicieux. Quelle importance qu'il se relève après tout ? Ce n’était qu'un souvenir qui ne durerait qu'une poignée de jours, mes mots ne changeraient rien ! Mon regard balaya alors les environs, la flore luxuriante, comme étrangère au cœur de ce désir, les rayons du soleil jouant dans les feuillages... Ce monde qui n'en était pas un et qui m'arracha un soupir las alors que finalement je me laissais porter par son illusion, parlant à ce reflet du passé.
"Les humains ne se résument pas si simplement...C'est justement par ce que les plus forts ne peuvent pas entièrement supplanter les faibles grâce à l’intervention d'autres êtres forts ou de la coalition des faibles, que nous sommes humains, ou membre d'autres races intelligentes. Sans cela nous serions probablement comme nombre d'animaux, sans offense pour vous, hein ?"
Je m'avançais un peu vers lui, ce dernier étant assis je le dominais de ma taille, faisant dos au soleil qui découpait mon ombre et ma silhouette, poursuivant.
"Et pour cette même raison nous ne sommes pas manichéens. Vous semblez vous haïr vous même pour votre motivation à tuer le maître. Pourquoi ? Parce que c'est de la vengeance pure et simple ? De fait cela serait votre véritable mort ? Allons... Je hais les démons, chaque fois que j'en tue un je le fais avec plaisir, en vérité j'ai même pris plaisir à me battre et à tuer de manière générale, afin de ne jamais reculer face à la nécessité. Et justement... Plaisir et nécessité peuvent se mêler, ils ne sont pas opposés. Très bien vous êtes motivés par la vengeance, et ? Vous savez que tuer cet homme ne sera nullement un mal ,bien au contraire, vous n’êtes pas aveugle.. Vous le seriez si jamais vous le tuez alors qu'il est bienfaisant ! De fait votre plaisir rejoint l’intérêt commun ,alors il n'y a nul honte à avoir, que ce soit pour vous même ou votre amie."
Je me tenais droit devant lui, bras croisés, le toisant de toute ma hauteur... Je me demandais comment le maître avait fait pour que dans ces souvenir les individus se comporte différemment par rapport à ce qu'avait vu Karl. Était ce vraiment leur personnalité qui parlait ? Ou bien n’était ce que le maître qui me répondaient à travers eux ? Cela était un détail troublant, mais qui ne m'arrêta guère, ne pouvant l'éclaircir de toute façon.
"La haine je la connais bien, elle m'a guidée toute ma vie, et j'en ai vu d'autres la suivant. Pour certains la route s'est achevé plus tôt..Et en vérité je veux te dire de quoi tu as peur. tu as peur des cendres qui t’attendent, une fois ta vengeance accomplie elle aura prisse tant déplace en ton cœur que tu ne sauras pas quoi faire... Ce sera donc à toi de te trouver un nouveau but, un nouvel objectif, et je vais déjà te donner une piste."
Mon doigt fendit l'air avant de se figer, désignant le corbeau ,et m'exprimant d'une voix sèche.
"Si tu survis et que le maître péris, tu devrais pouvoir lui rendre sa forme initiale définitivement. elle n'aurai plus son esprit et son caractère ? Bien...Ce sera alors à toi de l'aider à se reconstruire et si cela te semble infaisable... Il y a plein de chose à faire de toute façon dans la vie sinon elle serait bien ennuyeuse."
Je m'éloignais alors de lui, me retournant afin de saisir les outres et les accrocher à ma ceinture maintenant que nous n'avions plus de chameaux... Mais je tournais alors la tête vers lui, affichant un large sourire avant d'ajouter d'une voix amusée.
"Et pour ma propre haine ne t'inquiète pas... Elle vise les démons, les dieux et l’Église, avec de telles cibles elle ne se tarira pas avant ma mort et ne me laissera pas dans la cendre !"
Je ris alors bruyamment. Mon raisonnement devait lui paraître tordu, mais c’était la vérité. La haine était une des lus grandes sources de motivation qui soit, mais une fois qu'on en était privée elle rendait la vie dénuée de sens. C’était un peu le même effet que pour un ivrogne qu'on sèvre entièrement de son péché favori, en dix fois plus intenses...amis pour que qu'elle soit attisée à jamais et maîtrisée, comme elle l'était pour moi, elle initiation rien de plus qu'une force, qui pouvait en plus se mêler à d'autres. Une fois mon rire achevé j'interrogeais, d'une voix plus calme, regardant le soleil qui commençait à descendre de son point culminant.
"Bon... Nous nous remettons en route ?"
Je me surpris alors à me rappeler un détail, le maître était friand de savoir oui, mais alors pourquoi avoir cherché à exécuter celle qu'avait été ce corbeau ? Cela n'aurait pas été risqué la perte de son pouvoir ? Il me fallait en apprendre plus à ce sujet. Sieg n'en avait pas finis avec mes questions...
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Métier : Boire/ Se battre
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(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
Le maître continuait de lire les pages qui s'écrivaient devant lui. Il avait appris beaucoup sur Engar et ce passé qu'il n'avait presque jamais dévoilé. Cependant, quelque chose devint très rapidement intéressante. Un nom, un seul nom, et son sort commençait à subir une contre-attaque. Kalet... Ce nom ne lui disait rien dans l'immédiat, mais ce n'était qu'un détail... Cependant, alors qu'il levait un sourcil, il pouvait voir ce moyen de défense. Il était rare que l'on puisse résister à un de ses sorts, même si faible. Mais le maître n'y avait pas mis toute sa puissance et ne s'attendait pas à rencontrer d'embuche.
''Des runes mixes... Je ne pensais pas que d'autres seraient capables de mixer les runes tel que je l'ai fait... Un puissant sort, la maîtrise des runes permettent de complémenter la faiblesse des autres...''
Voyant la plume retomber, le maître étudia un peu plus en profondeur ses runes. Mixer les différentes runes n'étaient pas une mince affaire. Il avait prit des siècles pour perfectionner l'agencement des runes des races plus ou moins connus, mais c'était quelque chose de risqué. Si une rune d'une langue était mal agencé, une protection magique était aussi faible que sa plus faible composante. Les runes des anges et celles des démons étaient des contraires, la difficulté de les faire coopérer révélait d'un travail minutieux... Presque parfait...
Le maître commença à rire. Un défi? Ce voyage serait beaucoup moins pénible! Il trouverait le moyen de briser ce code... Voilà qui devenait encore plus intéressant!
''Sans être contre ma propre race, la majorité des humains vivent d'une façon qui détruit l'ordre naturelle des choses. Les loups mangent les lièvres quand ils sont plus nombreux, mais quand les lièvres ne sont plus nombreux, le nombre des loups diminuent pour rendre ce système stable... Et une fois le surplus de loup mort, les lièvres prospèrent et ainsi de suite. Mais l'homme, dans tout ça? Il ne fait que prendre ce qu'il veut, ne se souciant très peu de bien des choses... L'ordre est déséquilibrer, c'est vers la perte de toute vie que nous pousse cette mentalité...''
La différence avec la loi du plus fort était simple: les individus survivaient en tant qu'individus, pas en étant un groupe qui détruit tout sur son passage. Bien que les monstres aient souvent tenter d'agir de cette façon, ils n'ont jamais réussi, sauf en de rares occasions, fait de grands dommages sur l'équilibre de la nature. Les humains détruisent beaucoup plus qu'ils ne créer, ils exterminent des peuples pour un but qui est contre la nature...
''La raison de ma haine envers l'acte de tuer le maître me vient de mes convictions. J'ai toujours tenter de respecter mon crédo et, maintenant, j'en suis incapable. C'est peut-être cette partie humaine qui veut que je prenne ma vengeance, que j'enlève la vie du maître dans un but qui semble noble, mais qui reste très lié à mon désir... Je suppose que ce serais hypocrite de ne pas me sentir humain, mais la vérité est que je pensais pouvoir contrôler des sentiments qui me semblaient jadis si futiles...''
Durant sa vie d'hermite dans la forêt, avant même que l'on puisse le recruter dans le conseil, il avait souvent vu des drames se passer en forêt. Parfois il agissait, parfois il regardait. Des actes tels que des meurtres pour quelques sous, l'assouvissement de fantasmes, tenter de convoquer des démons pour obtenir la puissance... Des actes qui l'avait amener à détester le raisonnement humain dans une certaine optique...
''Si la haine te guide, c'est parce qu'elle te semble être la seule lumière. Je n'ai pas envie que la haine soit ma grande motivation pour le reste de ma vie, ni même pour cet instant. Cependant... Je dois bien rendre ce service à mon aimée, celle qui n'aurait probablement pas hésité à faire la même chose en apprenant un tel sort. Je suis confus Engar... Perdu entre le désir d'assouvir une vengeance au nom d'une personne qui n'est plus et les principes de neutralité qui ont toujours été les miens...''
Sieg regarda le Porte-Haine qui cherchait à expliquer que de rendre l'apparence au corbeau était possible. Le druide souriait presque tristement en entendant de tels paroles. C'était possible de lui rendre son apparence, un mage plus ou moins douée serait capable de le faire mais...
''Je ne lui rendrais pas son apparence, la personne que j'ai jadis aimée est morte. Ce corbeau sait vivre comme un corbeau et semble s'y plaire, alors pourquoi est-ce que je tenterais de lui réapprendre à être humaine si elle ne le désire pas? Son esprit a été remplacé par un autre, une nouvelle vie je suppose...''
Le druide se leva, il n'y avait pas grand chose à redire pour le moment. Engar avait ses motivations et il avait les siennes. Il comprenait cette forme de motivation, mais ce n'était pas celle qu'il désirait. Il trouverait probablement en temps et lieu, mais il respectait l'avis du porte-haine. Il utilisait sa haine pour un but qui lui semblait juste, Sieg utilisait sa haine pour un but qui lui semblait juste pour le moment... Il n'y a aucun problème à se comprendre pour le moment...
''Je suis d'accord, il est temps de partir. Le soleil semble être moins dangereux pour nous. Notre guide pourra agir dès maintenant...''
''Des runes mixes... Je ne pensais pas que d'autres seraient capables de mixer les runes tel que je l'ai fait... Un puissant sort, la maîtrise des runes permettent de complémenter la faiblesse des autres...''
Voyant la plume retomber, le maître étudia un peu plus en profondeur ses runes. Mixer les différentes runes n'étaient pas une mince affaire. Il avait prit des siècles pour perfectionner l'agencement des runes des races plus ou moins connus, mais c'était quelque chose de risqué. Si une rune d'une langue était mal agencé, une protection magique était aussi faible que sa plus faible composante. Les runes des anges et celles des démons étaient des contraires, la difficulté de les faire coopérer révélait d'un travail minutieux... Presque parfait...
Le maître commença à rire. Un défi? Ce voyage serait beaucoup moins pénible! Il trouverait le moyen de briser ce code... Voilà qui devenait encore plus intéressant!
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''Sans être contre ma propre race, la majorité des humains vivent d'une façon qui détruit l'ordre naturelle des choses. Les loups mangent les lièvres quand ils sont plus nombreux, mais quand les lièvres ne sont plus nombreux, le nombre des loups diminuent pour rendre ce système stable... Et une fois le surplus de loup mort, les lièvres prospèrent et ainsi de suite. Mais l'homme, dans tout ça? Il ne fait que prendre ce qu'il veut, ne se souciant très peu de bien des choses... L'ordre est déséquilibrer, c'est vers la perte de toute vie que nous pousse cette mentalité...''
La différence avec la loi du plus fort était simple: les individus survivaient en tant qu'individus, pas en étant un groupe qui détruit tout sur son passage. Bien que les monstres aient souvent tenter d'agir de cette façon, ils n'ont jamais réussi, sauf en de rares occasions, fait de grands dommages sur l'équilibre de la nature. Les humains détruisent beaucoup plus qu'ils ne créer, ils exterminent des peuples pour un but qui est contre la nature...
''La raison de ma haine envers l'acte de tuer le maître me vient de mes convictions. J'ai toujours tenter de respecter mon crédo et, maintenant, j'en suis incapable. C'est peut-être cette partie humaine qui veut que je prenne ma vengeance, que j'enlève la vie du maître dans un but qui semble noble, mais qui reste très lié à mon désir... Je suppose que ce serais hypocrite de ne pas me sentir humain, mais la vérité est que je pensais pouvoir contrôler des sentiments qui me semblaient jadis si futiles...''
Durant sa vie d'hermite dans la forêt, avant même que l'on puisse le recruter dans le conseil, il avait souvent vu des drames se passer en forêt. Parfois il agissait, parfois il regardait. Des actes tels que des meurtres pour quelques sous, l'assouvissement de fantasmes, tenter de convoquer des démons pour obtenir la puissance... Des actes qui l'avait amener à détester le raisonnement humain dans une certaine optique...
''Si la haine te guide, c'est parce qu'elle te semble être la seule lumière. Je n'ai pas envie que la haine soit ma grande motivation pour le reste de ma vie, ni même pour cet instant. Cependant... Je dois bien rendre ce service à mon aimée, celle qui n'aurait probablement pas hésité à faire la même chose en apprenant un tel sort. Je suis confus Engar... Perdu entre le désir d'assouvir une vengeance au nom d'une personne qui n'est plus et les principes de neutralité qui ont toujours été les miens...''
Sieg regarda le Porte-Haine qui cherchait à expliquer que de rendre l'apparence au corbeau était possible. Le druide souriait presque tristement en entendant de tels paroles. C'était possible de lui rendre son apparence, un mage plus ou moins douée serait capable de le faire mais...
''Je ne lui rendrais pas son apparence, la personne que j'ai jadis aimée est morte. Ce corbeau sait vivre comme un corbeau et semble s'y plaire, alors pourquoi est-ce que je tenterais de lui réapprendre à être humaine si elle ne le désire pas? Son esprit a été remplacé par un autre, une nouvelle vie je suppose...''
Le druide se leva, il n'y avait pas grand chose à redire pour le moment. Engar avait ses motivations et il avait les siennes. Il comprenait cette forme de motivation, mais ce n'était pas celle qu'il désirait. Il trouverait probablement en temps et lieu, mais il respectait l'avis du porte-haine. Il utilisait sa haine pour un but qui lui semblait juste, Sieg utilisait sa haine pour un but qui lui semblait juste pour le moment... Il n'y a aucun problème à se comprendre pour le moment...
''Je suis d'accord, il est temps de partir. Le soleil semble être moins dangereux pour nous. Notre guide pourra agir dès maintenant...''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
Les runes qu'observaient le maître étaient... Parfaites, leur tracé, les sortilèges qui les animait, et leur mélange, il n'y avait nul défaut dans leur conception. Il ne s'agissait pas là d'une exagération ou d'une hyperbole devant un travail simplement d'excellente facture, mais de la réalité. Le maître en bon connaisseur de cet art le reconnaîtrait rapidement. Il avait fallu des années pour faire coïncider ces runes, et encore davantage pour que leurs pouvoirs se mêlent sans se détruire. Se faisant l'énergie qu'elles dégageaient n'était nullement angélique ou démoniaque, ni même les deux à la fois, c'était une nouvelle forme de magie, probablement unique. Comment en percer les défenses ? Qui les avait placés ? Depuis combien de temps ? Cela était à priori impossible à deviner avec certitude, mais ce qui était certain c'était que de tels efforts n'avaient pas été déployé pour dissimuler la recette du baba au rhum, mais un secret bien plus important, ce qui était déjà beaucoup.
Il y avait aussi une autre chose que le maître savait pertinemment, et qu'il pourrait exploiter. Nul sortilège n'était éternel ou indestructible, à plus forte raison que les runes. Alors peu importait la perfection de ces dernières, les efforts placés en elle, il suffirait au maître d'en déployer davantage pour les percer. Cela prendrait sans doute du temps, beaucoup de temps...
Mais cela ne devait pas être un problème pour lui, après tout il avait tout son temps...
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Je voyais où il voulait en venir, le problème qui avait été la raison même d'exister du donjon où je vivais désormais, cette motivation qu'avaient les humains à obtenir toujours plus que ce qu'ils avaient déjà, et cela troublait Sieg que d'en être membre. Pire encore, avec cette pulsion de tuer le maître il avait l'impression de prendre part à ces méfaits. Je ne pus d'ailleurs retenir un petit sourire, il haïssait sa haine, voilà un cercle qui était des plus vicieux.
Malgré cet amusement je l'écoutais tout de même attentivement jusqu'au bout, abordant brièvement mes propres motivations, il paraissait surtout perdu vis à vis des siennes et je n'étais vraiment pas la personne la mieux placée pour l'aider avec sa détresse. Je ne pouvais déjà pas le comprendre entièrement, certes je pouvais appréhender ses doutes humains et son sentiment de hargne, mais pour le reste, comme son point de vue sur l'équilibre ou le sort du corbeau, dont l'être qu'elle avait été avait bien été son amour. En somme, il semblait sur une voie qui à ses yeux n'était pas la sienne et il se haïssait pour cela. Je le plaignais...
"Tu as parfaitement raison pour les humains, nous sommes une race qui désirons toujours plus, car nous sommes nés sans rien. Sans crocs, sans griffes, sans écailles, sans pouvoirs, sans dons, sans lien avec ce monde, fragile et vulnérable, soumis à tout les caprices des autres, mais avec une arme, notre volonté ! Nous détruisons car nous devons le faire pour nous imposer... Mais le chapitre de la création a été oublié depuis bien trop longtemps, car qui détruit doit créer en échange."
A une époque nous l'avions fais, avant la chasse aux monstres, lorsque nous avions construit des royaumes comme il avait jamais été vu auparavant, quand nous avons amassés les savoirs des espèce qui se tournaient le dos pour en tirer quelque chose de plus grand... Mais aujourd'hui nous stagnions. Je me rendais par ailleurs compte que si je l’avais déjà tutoyé peu avant j'en avais pris l'habitude, et je poursuivais ainsi sans guère plus m'en soucier
"Et pourtant, je vais te le dire Sieg, je suis fier d'être humain. Sans règle de conduite qui semble inhérente à ma race, sans chaîne, et avec un mérite entier pour tout ce que j'accomplis. Ma race, je ferai tout pour la préserver, fusse d'elle même... Mais comme je te l'ai dit, je l'aime car nous n'avons nulle chaîne. Nous éprouvons des sentiments, contre lesquels il est difficile de lutter, comme cette haine, mais au final, nous sommes seul à choisir. Ainsi tu te trompes à mon égard, la haine ne me semble pas la seule lumière. Crois tu que je méprise le père qui aime son enfant ? Le prêtre qui tend la main aux pauvres ? Non... A nous s'offre une multitude de voie, j'ai simplement décidé d'aller jusqu'au bout d'une des moins fréquentées, car si je ne le fais pas personne ne le fera et comment pourrons savoir ce qu'elle nous réserve ? Mais pourtant, je pourrai en changer quand je le voudrai, mais je sais déjà quel est mon choix. Toi même tu t'es trop avancé pour reculer maintenant, mais tu peux toujours te préparer au choix que tu feras au prochain embranchement."
Mon regard se tourna vers le ciel, le soleil avait un peu baissé et de fait je m'avançais sans hésiter en dehors de l'oasis en direction de notre objectif, l'ayant en partie mémorisé, bien que je laisserai dès que possible le corbeau aller devant. Ma marché était de toute façon quelque peu lente, tant à cause du sable qui gênait la progression, que pour attendre le druide, m'adressant à lui d'une voix un peu plus acerbe.
"Par contre... Je méprise la neutralité, ne le prend pas pour toi, mais c'est un fait. Se brider, rester inactif pour respecter l'ordre des choses... Mais quel ordre ? Le monde, la nature elle même n'est pas un fil linéaire, certes tu ne fais pas de tort à autrui, mais tu n'aides personne non plus ! Ces philosophes et ces beaux parleurs, avec leurs préceptes, ts, je les verrai bien poussé à agir quand plongé en plein cœur d'une bataille. Tu te sens peut être insulté, mais tu sais pourquoi je te le dis ? Car pour moi, dès l'instant où tu as aimé tu as abandonné ces principes. Tu ne peux pas te dédier autant à une personne et rester neutre."
Ma voix s'était un peu adoucie sur la fin, me retournant un peu vers lui, l'air de rien j'avais fini par aussi m'y connaitre en amour. J'étais alors arrivé au somme d'une dune, et l'élévation de cette dernière, bien que minime me permit de contempler le désert à perte de vue, ma jambe avant légèrement pliée sur la jambe avant, la lame en ma main gauche légèrement de travers je concluais alors.
"Mais si malgré ça la destruction te fait peur, que tu crains ne fait que rompre sans créer eh bien... De nombreuses choses naissent des cendres de ce qui a été détruit. Tu devrais le savoir mieux que quiconque, puisque la mort de ton aimée a donnée la naissance de ce corbeau."
Peu probable qu'il apprécie l'allusion, mais c'était ma réponse quant au fait qu'il respecterait la nouvelle nature de l'oiseau, et au diable va !
Il y avait aussi une autre chose que le maître savait pertinemment, et qu'il pourrait exploiter. Nul sortilège n'était éternel ou indestructible, à plus forte raison que les runes. Alors peu importait la perfection de ces dernières, les efforts placés en elle, il suffirait au maître d'en déployer davantage pour les percer. Cela prendrait sans doute du temps, beaucoup de temps...
Mais cela ne devait pas être un problème pour lui, après tout il avait tout son temps...
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Je voyais où il voulait en venir, le problème qui avait été la raison même d'exister du donjon où je vivais désormais, cette motivation qu'avaient les humains à obtenir toujours plus que ce qu'ils avaient déjà, et cela troublait Sieg que d'en être membre. Pire encore, avec cette pulsion de tuer le maître il avait l'impression de prendre part à ces méfaits. Je ne pus d'ailleurs retenir un petit sourire, il haïssait sa haine, voilà un cercle qui était des plus vicieux.
Malgré cet amusement je l'écoutais tout de même attentivement jusqu'au bout, abordant brièvement mes propres motivations, il paraissait surtout perdu vis à vis des siennes et je n'étais vraiment pas la personne la mieux placée pour l'aider avec sa détresse. Je ne pouvais déjà pas le comprendre entièrement, certes je pouvais appréhender ses doutes humains et son sentiment de hargne, mais pour le reste, comme son point de vue sur l'équilibre ou le sort du corbeau, dont l'être qu'elle avait été avait bien été son amour. En somme, il semblait sur une voie qui à ses yeux n'était pas la sienne et il se haïssait pour cela. Je le plaignais...
"Tu as parfaitement raison pour les humains, nous sommes une race qui désirons toujours plus, car nous sommes nés sans rien. Sans crocs, sans griffes, sans écailles, sans pouvoirs, sans dons, sans lien avec ce monde, fragile et vulnérable, soumis à tout les caprices des autres, mais avec une arme, notre volonté ! Nous détruisons car nous devons le faire pour nous imposer... Mais le chapitre de la création a été oublié depuis bien trop longtemps, car qui détruit doit créer en échange."
A une époque nous l'avions fais, avant la chasse aux monstres, lorsque nous avions construit des royaumes comme il avait jamais été vu auparavant, quand nous avons amassés les savoirs des espèce qui se tournaient le dos pour en tirer quelque chose de plus grand... Mais aujourd'hui nous stagnions. Je me rendais par ailleurs compte que si je l’avais déjà tutoyé peu avant j'en avais pris l'habitude, et je poursuivais ainsi sans guère plus m'en soucier
"Et pourtant, je vais te le dire Sieg, je suis fier d'être humain. Sans règle de conduite qui semble inhérente à ma race, sans chaîne, et avec un mérite entier pour tout ce que j'accomplis. Ma race, je ferai tout pour la préserver, fusse d'elle même... Mais comme je te l'ai dit, je l'aime car nous n'avons nulle chaîne. Nous éprouvons des sentiments, contre lesquels il est difficile de lutter, comme cette haine, mais au final, nous sommes seul à choisir. Ainsi tu te trompes à mon égard, la haine ne me semble pas la seule lumière. Crois tu que je méprise le père qui aime son enfant ? Le prêtre qui tend la main aux pauvres ? Non... A nous s'offre une multitude de voie, j'ai simplement décidé d'aller jusqu'au bout d'une des moins fréquentées, car si je ne le fais pas personne ne le fera et comment pourrons savoir ce qu'elle nous réserve ? Mais pourtant, je pourrai en changer quand je le voudrai, mais je sais déjà quel est mon choix. Toi même tu t'es trop avancé pour reculer maintenant, mais tu peux toujours te préparer au choix que tu feras au prochain embranchement."
Mon regard se tourna vers le ciel, le soleil avait un peu baissé et de fait je m'avançais sans hésiter en dehors de l'oasis en direction de notre objectif, l'ayant en partie mémorisé, bien que je laisserai dès que possible le corbeau aller devant. Ma marché était de toute façon quelque peu lente, tant à cause du sable qui gênait la progression, que pour attendre le druide, m'adressant à lui d'une voix un peu plus acerbe.
"Par contre... Je méprise la neutralité, ne le prend pas pour toi, mais c'est un fait. Se brider, rester inactif pour respecter l'ordre des choses... Mais quel ordre ? Le monde, la nature elle même n'est pas un fil linéaire, certes tu ne fais pas de tort à autrui, mais tu n'aides personne non plus ! Ces philosophes et ces beaux parleurs, avec leurs préceptes, ts, je les verrai bien poussé à agir quand plongé en plein cœur d'une bataille. Tu te sens peut être insulté, mais tu sais pourquoi je te le dis ? Car pour moi, dès l'instant où tu as aimé tu as abandonné ces principes. Tu ne peux pas te dédier autant à une personne et rester neutre."
Ma voix s'était un peu adoucie sur la fin, me retournant un peu vers lui, l'air de rien j'avais fini par aussi m'y connaitre en amour. J'étais alors arrivé au somme d'une dune, et l'élévation de cette dernière, bien que minime me permit de contempler le désert à perte de vue, ma jambe avant légèrement pliée sur la jambe avant, la lame en ma main gauche légèrement de travers je concluais alors.
"Mais si malgré ça la destruction te fait peur, que tu crains ne fait que rompre sans créer eh bien... De nombreuses choses naissent des cendres de ce qui a été détruit. Tu devrais le savoir mieux que quiconque, puisque la mort de ton aimée a donnée la naissance de ce corbeau."
Peu probable qu'il apprécie l'allusion, mais c'était ma réponse quant au fait qu'il respecterait la nouvelle nature de l'oiseau, et au diable va !
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Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
Le golem regarda pendant quelques secondes son maître. Il y avait longtemps que ce dernier n'avait pas évoquer ne serais-ce qu'un simple sourire concernant un défi. D'un côté, c'était effrayant. De l'autre, le golem appréciait que son maître ai l'esprit occupé. Ça lui donnait un peu de temps pour réfléchir lui-même à sa position... Qu'était-il arrivé pour qu'il soit revenu à cet état? Il avait été libre, il avait ressentit la liberté et ses bienfaits. Alors pourquoi restait-il ici à ne rien faire, si ce n'est exécuter les ordres de cet organique? La statue moqueuse ne savait plus quoi penser. Avait-il été libre ou est-ce que tout ça n'était qu'une illusion? Et si c'est une illusion, est-ce que ça rendait sa vie moins réelle?
Contrairement à ce qui se passait dans le passé, sa tête ne l'empêchait pas de réfléchir à ce problème sans problèmes. Jadis, quand il pensait à ce détail, sur sa vie d'esclave et sur ce qui se produisait autour de lui, les runes l'empressait d'éviter d'y réfléchir. Un peu comme lorsqu'un enfant organique pleure car on lui a enlever son jouet préféré et qu'on lui en donne un autre. Mais cette fois-ci, bien que la voix dans sa tête lui demandait de ne plus y réfléchir, Karl savait que le vrai problème restait de trouver son point faible. La rune qui le maintenait esclave avait été brisé par Sieg, endommagé. Il se souvenait bien de ce qui se produirait avec Sieg par la suite, mais il savait ce qui arrivait également avec le maître.
En creusant ses souvenirs, le golem de guerre se souvint de cette nouvelle marque qui lui avait été imposé. De la présence d'un autre humain ainsi que sa perte de mémoire. Il ne savait pas ce qui s'était produit à ce moment, mais il se doutait bien que le maître avait corrigé l'erreur qui avait été causé par le druide. Au niveau de la tête probablement, sinon il n'aurait jamais eu besoin d'être attaqué et mis à terre. Mais comment trouver cette rune et l'enlever? Peu importe si sa vie avait été une part de mensonge... C'était son mensonge... Et il préférait ça à cette vie d'esclave au service d'un humain qui n'appréciait que sa force et sa résistance. Il était Karl Grim, un golem libre! La route était longue, peut-être trouverait-il une solution alors que le maître était occupé ailleurs...
Il refusait cette vie, mais il ne pouvait rien faire pour le moment... Sauf trouver une solution afin de se libérer une bonne fois pour toute de son passé!
''Les humains créent et détruisent beaucoup plus que l'on croit. Ou du moins les sociétés humaines. Bien que celles des différents monstres ne sont pas nécessairement différentes sur de nombreux points. ''
Sieg avait souvent entendu que les humains avaient souvent utilisés leur matière grise pour se démarquer, se regroupant par la suite pour assurer leur survis de façon beaucoup plus efficace que bien des peuples. Néanmoins, contrairement aux nains qui minent nuits et jours, aux elfes qui se dissent protecteurs de la nature ou les gnomes qui avancent la magie et la technologie, les humains avaient une soif de conquête, de domination. Pas seulement un chef puissant, mais chaque humain rêvait souvent de détruire son voisin et d'améliorer son sort.
''Autant tu décide de combattre pour ce qui te semble juste, tu as un but. Un objectif qui est bien plus fort que le moindre désir de vengeance ou de haine. Tu pourra suivre le choix que tu désir mais pour moi... C'est une vengeance creuse, comme si j'étais déjà mort à l'intérieur. ''
Le druide regardait l'oiseau distraitement. Cette vengeance, il la fait à son nom et pour éviter de nombreuses autres victimes. Mais ensuite, que faire? Il n'en savait rien, tout simplement. Peut-être périrait-il dans cette bataille, lui évitant de penser à un sort qui s'avérait pire que la mort elle-même... Ou bien il survivrait et se dirigerait vers une autre forêt pour y rester jusqu'à la fin de ses jours. Chercher le pardon des familles de ses anciens collègues, se diriger vers un endroit où il pourrait être utile. La neutralité n'était qu'une chose bien illusoire en fait... Mais pour réfléchir à ce qu'il ferrait plus tard, il était important qu'il survive à cette confrontation.
''Tu as également la chance de n'avoir qu'à écouter ton cœur et ton esprit. Je suis obligé d'écouter les esprits de ce monde et tenter de les rendre heureux. Nombreux sont les vivants qui oublient ses esprits et qui ne les vénèrent aucunement. Bien que certains se classifient comme des dieux au yeux de différentes races, les autres doivent être apaisés. Sinon, qui sais ce qui arrivera à ce monde quand le dernier druide sera mort... Une terre stérile avec un sol gris comme la pierre. Les humains survivrons un temps, mais ils oublient que s'il y a une chose à protégé pour rester eux-mêmes en vie, c'est bel et bien notre monde.''
Les influences étaient multiples, dès le jour de sa naissance. On ne pouvait jamais rester sourd à ses voix quand elles imploraient l'aide d'un seul homme. Malheureusement, je n'avais jamais été un dirigeant ou un chef. À Eldercross, on écoutait ce que je disais et ainsi j'avais véritablement une chance de satisfaire les esprits. Mais à présent, que pouvait faire un seul homme si ce n'était pas de tenter de changer les choses?
''Détruire pour permettre la création de quelque chose plus grand ou différent ne pose aucun problème. Mais une fois que tout sera détruit et qu'il n'y aura plus rien, c'est à ça que je ne peux me résoudre... Si je vis en hermite dès que je le peux, ce n'est pas uniquement pour renier ma propre race, mais plusieurs principes de notre société... Dans tout les cas, nos points de vues diffèrent et je ne tiens pas à m'expliquer outre-mesure. J'espère que nous réussirons à exterminé un mage qui a que trop profité de sa vie pour détruire tout sur son passage...''
Engar avait beaucoup plus d'optimisme que Sieg à ce niveau, ce dernier ayant vécu une vie le forçant à se méfier de l'influence des vivants sur la nature et sur le monde lui-même. Néanmoins, s'il pensait réussir là où de nombreux avaient échoués, Sieg ne serait pas celui qui tenterait de l'arrêter. Mais pour le moment, ils devaient faire cette tâche avant de faire la moindre autre chose...
La marche dura longtemps, très longtemps. Heureusement, les points de ravitaillements avaient beaucoup aider pour éviter que les deux humains et le corbeau ne périssent. La tempête se levait doucement parfois, mais les esprits créaient un dôme autour d'eux, les empêchant d'être aveuglé et perdus dans l'immensité du désert. La nuit de la troisième journée était calme. Alors qu'ils marchaient, une faible lueur se voyait à travers la nuit noir. Le corbeau donna deux coups de bec à Sieg pour éviter de faire du bruit. Ils y étaient presque... Le repère du maître et de la sorcière...
''Si nous jouons bien nos cartes, nous pourrons les surprendre durant leur sommeil. Le golem ne doit pas dormir, mais si nous pouvons le surprendre et l'empêcher de faire le moindre son... ''
Contrairement à ce qui se passait dans le passé, sa tête ne l'empêchait pas de réfléchir à ce problème sans problèmes. Jadis, quand il pensait à ce détail, sur sa vie d'esclave et sur ce qui se produisait autour de lui, les runes l'empressait d'éviter d'y réfléchir. Un peu comme lorsqu'un enfant organique pleure car on lui a enlever son jouet préféré et qu'on lui en donne un autre. Mais cette fois-ci, bien que la voix dans sa tête lui demandait de ne plus y réfléchir, Karl savait que le vrai problème restait de trouver son point faible. La rune qui le maintenait esclave avait été brisé par Sieg, endommagé. Il se souvenait bien de ce qui se produirait avec Sieg par la suite, mais il savait ce qui arrivait également avec le maître.
En creusant ses souvenirs, le golem de guerre se souvint de cette nouvelle marque qui lui avait été imposé. De la présence d'un autre humain ainsi que sa perte de mémoire. Il ne savait pas ce qui s'était produit à ce moment, mais il se doutait bien que le maître avait corrigé l'erreur qui avait été causé par le druide. Au niveau de la tête probablement, sinon il n'aurait jamais eu besoin d'être attaqué et mis à terre. Mais comment trouver cette rune et l'enlever? Peu importe si sa vie avait été une part de mensonge... C'était son mensonge... Et il préférait ça à cette vie d'esclave au service d'un humain qui n'appréciait que sa force et sa résistance. Il était Karl Grim, un golem libre! La route était longue, peut-être trouverait-il une solution alors que le maître était occupé ailleurs...
Il refusait cette vie, mais il ne pouvait rien faire pour le moment... Sauf trouver une solution afin de se libérer une bonne fois pour toute de son passé!
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''Les humains créent et détruisent beaucoup plus que l'on croit. Ou du moins les sociétés humaines. Bien que celles des différents monstres ne sont pas nécessairement différentes sur de nombreux points. ''
Sieg avait souvent entendu que les humains avaient souvent utilisés leur matière grise pour se démarquer, se regroupant par la suite pour assurer leur survis de façon beaucoup plus efficace que bien des peuples. Néanmoins, contrairement aux nains qui minent nuits et jours, aux elfes qui se dissent protecteurs de la nature ou les gnomes qui avancent la magie et la technologie, les humains avaient une soif de conquête, de domination. Pas seulement un chef puissant, mais chaque humain rêvait souvent de détruire son voisin et d'améliorer son sort.
''Autant tu décide de combattre pour ce qui te semble juste, tu as un but. Un objectif qui est bien plus fort que le moindre désir de vengeance ou de haine. Tu pourra suivre le choix que tu désir mais pour moi... C'est une vengeance creuse, comme si j'étais déjà mort à l'intérieur. ''
Le druide regardait l'oiseau distraitement. Cette vengeance, il la fait à son nom et pour éviter de nombreuses autres victimes. Mais ensuite, que faire? Il n'en savait rien, tout simplement. Peut-être périrait-il dans cette bataille, lui évitant de penser à un sort qui s'avérait pire que la mort elle-même... Ou bien il survivrait et se dirigerait vers une autre forêt pour y rester jusqu'à la fin de ses jours. Chercher le pardon des familles de ses anciens collègues, se diriger vers un endroit où il pourrait être utile. La neutralité n'était qu'une chose bien illusoire en fait... Mais pour réfléchir à ce qu'il ferrait plus tard, il était important qu'il survive à cette confrontation.
''Tu as également la chance de n'avoir qu'à écouter ton cœur et ton esprit. Je suis obligé d'écouter les esprits de ce monde et tenter de les rendre heureux. Nombreux sont les vivants qui oublient ses esprits et qui ne les vénèrent aucunement. Bien que certains se classifient comme des dieux au yeux de différentes races, les autres doivent être apaisés. Sinon, qui sais ce qui arrivera à ce monde quand le dernier druide sera mort... Une terre stérile avec un sol gris comme la pierre. Les humains survivrons un temps, mais ils oublient que s'il y a une chose à protégé pour rester eux-mêmes en vie, c'est bel et bien notre monde.''
Les influences étaient multiples, dès le jour de sa naissance. On ne pouvait jamais rester sourd à ses voix quand elles imploraient l'aide d'un seul homme. Malheureusement, je n'avais jamais été un dirigeant ou un chef. À Eldercross, on écoutait ce que je disais et ainsi j'avais véritablement une chance de satisfaire les esprits. Mais à présent, que pouvait faire un seul homme si ce n'était pas de tenter de changer les choses?
''Détruire pour permettre la création de quelque chose plus grand ou différent ne pose aucun problème. Mais une fois que tout sera détruit et qu'il n'y aura plus rien, c'est à ça que je ne peux me résoudre... Si je vis en hermite dès que je le peux, ce n'est pas uniquement pour renier ma propre race, mais plusieurs principes de notre société... Dans tout les cas, nos points de vues diffèrent et je ne tiens pas à m'expliquer outre-mesure. J'espère que nous réussirons à exterminé un mage qui a que trop profité de sa vie pour détruire tout sur son passage...''
Engar avait beaucoup plus d'optimisme que Sieg à ce niveau, ce dernier ayant vécu une vie le forçant à se méfier de l'influence des vivants sur la nature et sur le monde lui-même. Néanmoins, s'il pensait réussir là où de nombreux avaient échoués, Sieg ne serait pas celui qui tenterait de l'arrêter. Mais pour le moment, ils devaient faire cette tâche avant de faire la moindre autre chose...
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La marche dura longtemps, très longtemps. Heureusement, les points de ravitaillements avaient beaucoup aider pour éviter que les deux humains et le corbeau ne périssent. La tempête se levait doucement parfois, mais les esprits créaient un dôme autour d'eux, les empêchant d'être aveuglé et perdus dans l'immensité du désert. La nuit de la troisième journée était calme. Alors qu'ils marchaient, une faible lueur se voyait à travers la nuit noir. Le corbeau donna deux coups de bec à Sieg pour éviter de faire du bruit. Ils y étaient presque... Le repère du maître et de la sorcière...
''Si nous jouons bien nos cartes, nous pourrons les surprendre durant leur sommeil. Le golem ne doit pas dormir, mais si nous pouvons le surprendre et l'empêcher de faire le moindre son... ''
- Mea Culpa:
- Je suis désolé de cette réponse qui n'a que pris trop de temps! Mais j'ai eu un terrible blocage en rp et j'ai tenter de trouver le moyen de l'enlever. Peut être que de se rendre plus rapidement à la fin de ce passage pour que je puisse jouer mon personnage de base m'aidera plus à l'avenir ^^''' Dans tout les cas, je suis désolé...
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
Bon sang, mais qu'avait ce druide à voir la vie de façon aussi terne ? Et dire que certains disaient que j'étais un triste sire ! Au moins avais je la preuve qu'il y avait pire que moi. Sieg n'était clairement pas un mauvais bougre, c'était vrai, mais il allait se perdre lui même dans une faiblesse ridicule nuisible à lui mais aussi à tout autre, et donc en ces esprits qu'il prétendait défendre. Il se voyait comme un être creux, mais en ce qui concernait les vengeance et ce genre de choses ça n’était que ce qu'on en faisait, j'en avais assez vu pour le savoir pertinemment. C’était seulement en le voyant ainsi que le druide allait effectivement la faire devenir comme telle ! C'était ainsi qu'il allait gâcher son potentiel, tout ce qui pourrait lui rester à vivre et à accomplir, ainsi que la tâche, la véritable tâche qu'il souhaitait accomplir et qui transparaissait à travers ses critiques de la culture humaine.
Malgré tout les massacres, tout leurs crimes, les humains reconstruisaient toujours derrière eux, ils restaient un peuple, une race qui savait qu'elle ne devait rien perdre pour survivre. Seulement, ce qu'elle recréait n'avait qu'une seule facette la sienne, mais la perte des autres ne représenterait pas pour autant la chute du monde tel qu'il le décrivait ! Je ne comprenais pas d’ailleurs son point de vue sur les esprits j'ai vu des territoires sans personne pour les vénérer et pourtant ces terres étaient très fertiles !
Mais le plus grotesque dans tout cela était la position qu'il adoptait, et qu'il m'expliquait en plus. Vivre en ermite pour critiquer la société... L'idée était bonne en soit, mais quand tu es un ermite tu es seul ,et quand tu es seul personne n'est là pour entendre ta critique et alors elle devient vaine et vide de sens. En ce sens il agissait comme les penseurs que j'avais déjà évoqué. Dans un monde façonné par les actes et non l’esprit, c'était par les actions que nous étions entendu, et non pas en restant à l'écart, là où personne ne nous vois.
Tout cela j'aurai pu le lui dire, m'exprimer avec violence pour faire reprendre ses esprits à cet homme droit qui se perdait tout seul. Mais je ne le fis pas, de par une simple injonction de sa part. Pour lui la conversation était close et alors je me conformais à son souhait. Ce n'était qu'un souvenir, mes mots ne changeraient au final rien à ce qui lui était arrivé, mais j'avais pourtant voulu le convaincre, peut être par simple satisfaction de le voir relever la tête... Mais quoi qu'il en soit, l'accomplissement de ce souvenir était ma priorité, et pour cela je me devais de rester dans mon rôle tout de même celui de l'homme de main, et pour cela il me fallait respecter les ordres de mon employeur, quand bien même il ne me voyait pas ainsi, et surtout éviter de l’énerver et l'amener à me renvoyer. Ce serait un peu trop bête. Pour autant je pouvais tout de même me permettre un dernier commentaire, et ainsi alors que nous progression à travers l'étendue de sable je finissais par lâcher, d'une voix neutre.
"Si ces esprits que vous défendez tant vous parlent et vous aident encore, c'est que la voie que vous empruntez n'est pas si mauvaise que cela."
Une réponse à cela était vain je ne l'écouterai pas. Ce sujet clos ma volonté était entièrement dédié à l'accomplissement de ma tâche, et donc en pratique à la surveillance des environs et aux efforts de volonté déployés afin que mon esprit ne me fasse pas ressentir de fausses impressions de chaleur et de déshydratation dans ce décors fantôme des plus réalistes.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cela s'avéra des plus dures sur la durée, durant trois jours il n'était guère aisé de rejeter en bloc tant de sensation que l'esprit croyait ressentir. Heureusement je tins le coup, grandement en partie grâce aux oasis qui était des lieux où je pouvais me permettre de relâcher ma concentration, tout en pouvant la reprendre au mieux par la suite ! Par contre ce n'était pas là les seuls difficultés que nous rencontrâmes. Des tempêtes de sables survinrent, et bien que minimes elles s'avéraient gênant et la protection des esprits ne suffisaient pas pour nous permettre de voir au loin afin d nous déplacer au mieux, ralentissent considérablement notre rythme de marche. Néanmoins nous arrivâmes dans les délais, maintenant... Il fallait agir.
Au loin je pouvais voir une lumière, ce serait rapide de la rejoindre, et Sieg me confirma qu'il s'agissait du refuge de la sorcière. Une ample tente dans le désert... Ça paraissait presque trop simple à vrai dire ! Je savais pouvoir compter sur Sieg, mais là je ne le sentais pas vraiment.Enfin, pour autant son raisonnement n'était pas dénué de sens, sauf sur un petit détail.
"D'accord...Vous avez un moyen pour neutraliser un golem d'un seul coup ? Moi pas ! Je ne suis pas mage et si je veux espérer le défaire ce ne sera pas en un coup bien placé, mais en plusieurs et ça va forcément faire du bruit. Par ailleurs, même si nous y arrivions, je doute qu'il n'y ait pas quelques protection magiques. Je sais qu'ils sont au milieu du désert et tout, mais il est très facile d'entrer discrètement ne un tente, et je sais comment déjouer la plupart des pièges trahissant l'arrivée de quelqu'un. Or je doute que le maître ait laissé une telle possibilité."
Je parlais à vois basse alors que mes yeux scrutaient l'obscurité. Même s’il dormait il n'était pas étonnant qu'il y ait un feu. Si dans le désert les jours étaient chauds, les nuits étaient aussi très froides. Pas autant que dans le nord, mais tout de même... Et dans ces ténèbres je scrutais afin d'essayer de voir notre cible, tout en avançant prudemment, me plaçant devant Sieg.
"Vous voyez le golem ?"
Malgré tout les massacres, tout leurs crimes, les humains reconstruisaient toujours derrière eux, ils restaient un peuple, une race qui savait qu'elle ne devait rien perdre pour survivre. Seulement, ce qu'elle recréait n'avait qu'une seule facette la sienne, mais la perte des autres ne représenterait pas pour autant la chute du monde tel qu'il le décrivait ! Je ne comprenais pas d’ailleurs son point de vue sur les esprits j'ai vu des territoires sans personne pour les vénérer et pourtant ces terres étaient très fertiles !
Mais le plus grotesque dans tout cela était la position qu'il adoptait, et qu'il m'expliquait en plus. Vivre en ermite pour critiquer la société... L'idée était bonne en soit, mais quand tu es un ermite tu es seul ,et quand tu es seul personne n'est là pour entendre ta critique et alors elle devient vaine et vide de sens. En ce sens il agissait comme les penseurs que j'avais déjà évoqué. Dans un monde façonné par les actes et non l’esprit, c'était par les actions que nous étions entendu, et non pas en restant à l'écart, là où personne ne nous vois.
Tout cela j'aurai pu le lui dire, m'exprimer avec violence pour faire reprendre ses esprits à cet homme droit qui se perdait tout seul. Mais je ne le fis pas, de par une simple injonction de sa part. Pour lui la conversation était close et alors je me conformais à son souhait. Ce n'était qu'un souvenir, mes mots ne changeraient au final rien à ce qui lui était arrivé, mais j'avais pourtant voulu le convaincre, peut être par simple satisfaction de le voir relever la tête... Mais quoi qu'il en soit, l'accomplissement de ce souvenir était ma priorité, et pour cela je me devais de rester dans mon rôle tout de même celui de l'homme de main, et pour cela il me fallait respecter les ordres de mon employeur, quand bien même il ne me voyait pas ainsi, et surtout éviter de l’énerver et l'amener à me renvoyer. Ce serait un peu trop bête. Pour autant je pouvais tout de même me permettre un dernier commentaire, et ainsi alors que nous progression à travers l'étendue de sable je finissais par lâcher, d'une voix neutre.
"Si ces esprits que vous défendez tant vous parlent et vous aident encore, c'est que la voie que vous empruntez n'est pas si mauvaise que cela."
Une réponse à cela était vain je ne l'écouterai pas. Ce sujet clos ma volonté était entièrement dédié à l'accomplissement de ma tâche, et donc en pratique à la surveillance des environs et aux efforts de volonté déployés afin que mon esprit ne me fasse pas ressentir de fausses impressions de chaleur et de déshydratation dans ce décors fantôme des plus réalistes.
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Cela s'avéra des plus dures sur la durée, durant trois jours il n'était guère aisé de rejeter en bloc tant de sensation que l'esprit croyait ressentir. Heureusement je tins le coup, grandement en partie grâce aux oasis qui était des lieux où je pouvais me permettre de relâcher ma concentration, tout en pouvant la reprendre au mieux par la suite ! Par contre ce n'était pas là les seuls difficultés que nous rencontrâmes. Des tempêtes de sables survinrent, et bien que minimes elles s'avéraient gênant et la protection des esprits ne suffisaient pas pour nous permettre de voir au loin afin d nous déplacer au mieux, ralentissent considérablement notre rythme de marche. Néanmoins nous arrivâmes dans les délais, maintenant... Il fallait agir.
Au loin je pouvais voir une lumière, ce serait rapide de la rejoindre, et Sieg me confirma qu'il s'agissait du refuge de la sorcière. Une ample tente dans le désert... Ça paraissait presque trop simple à vrai dire ! Je savais pouvoir compter sur Sieg, mais là je ne le sentais pas vraiment.Enfin, pour autant son raisonnement n'était pas dénué de sens, sauf sur un petit détail.
"D'accord...Vous avez un moyen pour neutraliser un golem d'un seul coup ? Moi pas ! Je ne suis pas mage et si je veux espérer le défaire ce ne sera pas en un coup bien placé, mais en plusieurs et ça va forcément faire du bruit. Par ailleurs, même si nous y arrivions, je doute qu'il n'y ait pas quelques protection magiques. Je sais qu'ils sont au milieu du désert et tout, mais il est très facile d'entrer discrètement ne un tente, et je sais comment déjouer la plupart des pièges trahissant l'arrivée de quelqu'un. Or je doute que le maître ait laissé une telle possibilité."
Je parlais à vois basse alors que mes yeux scrutaient l'obscurité. Même s’il dormait il n'était pas étonnant qu'il y ait un feu. Si dans le désert les jours étaient chauds, les nuits étaient aussi très froides. Pas autant que dans le nord, mais tout de même... Et dans ces ténèbres je scrutais afin d'essayer de voir notre cible, tout en avançant prudemment, me plaçant devant Sieg.
"Vous voyez le golem ?"
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
-
Messages : 1975
Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
- Mea Culpa 2:
- Comme je t'avais déjà dit, j'ai fait ce que j'ai pu pour faire avancer l'histoire. Désolé de la qualité médiocre et tout... Je tenterais de me reprendre à l'avenir.
''Lors de mon dernier combat envers le golem et le chasseur de prime qui voulaient me tuer, j'ai découvert une faiblesse dans les runes de ce dernier. Avec les esprits, je peux le déstabiliser pendant quelques temps. À ce moment, il faut simplement le garder immobile pendant que je me dirige vers le maître... Une fois tout ceci accomplis, le corbeau t'indiquera le chemin. Je trouverais mon chemin ensuite... Mais si le golem se relève, je ne pourrais pas le remettre au sol. ''
Alors qu'ils avançaient, le druide murmurait parfois aux esprits pour leur expliquer ses demandes et ses espérances. Engar ne pouvait comprendre tout à fait ce qui en résultait de ses échanges, mais puisqu'il n'y avait pas l'ombre d'une hésitation, tout devait être en ordre. Son plan était plutôt simple, mais avec la surprise de l'attaque, il avait probablement le plus de chance de réussir. Il était désespéré après tout, désirant la vengeance mais en étant toujours en conflit avec lui-même... Tout devait finir, maintenant... Ils s'étaient approchés, mais Sieg donna son dernier ''conseil stratégique'' avant de se mettre en position.
''Il est devant l'entré. Contournez pour vous rendre derrière lui, je m'occuperais de l'attaquer pendant que vous aurez l'avantage d'une attaque par surprise. Je me dirigerais dans la tente par la suite... Le maître doit dormir pour le moment... ''
Une fois arrivé à son point d'attaque, Engar pouvait sentir la présence du corbeau près de lui. Sieg commença à trembler légèrement, sa forme devenant beaucoup plus animale et plus adapter au combat que sa forme humaine. Sans pourtant devenir ce que l'on peut considérer comme un loup-garou, il ressemblait à une créature beaucoup plus animale qu'humaine. Gardant une taille similaire à celle qu'il possédait, voir un peu plus petit, son visage prenait les traits du loup gris qu'il arborait normalement. Murmurant son sort, il concentrait sa puissance dans son poing. Puis, il fonça...
Le premier coup fut rapide, prenant l'avantage sur le golem qui ne vit qu'une silhouette tomber sur lui. Bien qu'il avait tenter de ce défendre, la sensation des griffes sur la pierre lui laissa une sensation qu'il n'avait ressentit qu'une seule fois auparavant... Son œil était aveuglé, son esprit était embrumé... Le golem ne savait comment réagir, l'esprit de la terre ayant frappé en son centre. Bondissant presque dans la tente par la suite, dégainant son
épée d'un geste rapide...
Quelques instants passèrent... Un cri... Celui d'une femme... La vision d'Engar se troublait à présent. Ce n'était pas comme lorsque tout était terminé lors du premier songe... Le sort semblait avoir cesser, il ressentait les fibres de son corps qui se réveillait... Il revenait à lui dans la réalité...
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Après que le maître soit arrivé au point de rencontre avec les hommes du prélat, la journée était sur le point de ce terminé. Ayant attendu la venu du maître et de son golem dans la journée, ils n'avaient pas prévus le léger retard qu'a produit les recherches du maître. C'était une tour de guet, installer à la frontière de l'influence du donjon. Bien que peu se produisaient à cet endroit, c'était surtout un moyen de prévoir si les monstres attaquaient. Après tout, un donjon plein de monstres était un danger pur et simple.
Ce qui expliquait également la réaction des humains en voyant le golem et la liche. Le maître ne pouvait s'empêcher d'ajouter à ses paroles des doubles-sens de mort-vivant ainsi que quelques rires horrifiant. Après tout, il devait conserver une image pour qui il était pour le moment. Personne ne savait qui il était sous cette forme, si ce n'est un envoyé d'une personne qui les payaient bien.
Il y avait quelques cellules de détentions dans cette tour, ce qui encouragea les gardes à y placer le détenu pour la nuit sous les conseils de la liche. Il proposa également de placer son propre garde. La présence d'un golem possédant des épées incitait à ne pas l'approcher. Ainsi, quand Engar se réveilla, il était seul dans ce sous-sol avec le golem. Karl, de son côté, ressentait une très grande frustration à propos de son œil. Lors de la présence du porte-haine dans son esprit, il avait revécu cette sensation désagréable qu'il avait vécu auparavant... Regardant l'homme qui se trouvait dans la cellule, il ne pouvait s'empêcher de pense que c'était dommage... Ce qui était pour lui un combat entre eux les avaient piégés... La statue moqueuse réduite à un serviteur, l'humain n'était plus qu'une marchandise... Appuyer contre le mur, frottant son œil décoloré, il ne pouvait s'empêcher de dire la seule chose qu'il appréciait de cette situation...
''Alors, terminé la visite guidé de ma tête? Désolé du désordre, je n'y fait pas vraiment le ménage. Pas que j'ai besoin de véritablement me souvenir de quoi que ce soit par ailleurs. Ne t'en fait pas, je crois que mon créateur va te remettre à l'intérieur quand nous continuerons le chemin... Oh joie...''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
Des faiblesses dans les runes du golem ? Voilà un détail que je notais précieusement dans un coin de mon esprit, et qui pourrait s'avérer des plus précieux si nos rivalités devaient recommencer... Et même pour le présent puisqu'il allait l'exploiter et m'offrir ainsi une occasion en or pour maîtriser le golem pendant que pour sa part il ferait le nécessaire. Une stratégie valable, mais qui me perturbait un peu, car il allait tout de même se trouver seul face à deux manieurs de sort, ce qui s'avérait des plus risqués, enfin, en même temps, il était bien arrivé à faire cela dans la réalité sans que je ne sois là, alors je pouvais raisonnablement estimé que j'étais sur la bonne voie et que cette dernière se poursuivait par l’exécution des indication du druide. Ainsi je me disposais comme il le souhaitait, afin de pouvoir profiter au mieux de l'étourdissement du golem.
Et qui advint en effet, de ma position j’avais pu assister à la transformation du druide, qui sous une forme bien plus bestiale assaillit le golem et d'un simple coup de griffe parut le mettre à mal, le frappant au niveau de l’œil, là où il avait sa cicatrice désormais. Un détail intéressant et peut être exploitable, quand bien même je me doutais que ce n'était pas par sa seule force qu'il l’avait ainsi déstabilisé ! Moi même, l'instant d'après, je profitais de cette perte d'équilibre pour me jeter sur Karl Grim, l'agrippant afin de le faire tombe,r puisque mes lames seraient inefficace.
Et alors que je m’exécutais je pus voir la silhouette de mon commanditaire entré dans la tente, arme au poing . Merde tout se passait trop rapidement à ce rythme je n'allais pas voir la suite et...
Ce fut bien le cas, je ne pus que entendre le cri d'une femme, avant que ma vision ne se trouble. Cette fois ci pas d'espace blanc infini, pas de vision de la liche, non simplement une sorte de perte de conscience, comme si j'avais été drogué, mais j'en comprenais le sens. Je revenais à moi, du moins si on ne m'avait pas menti... Mais quoi qu'il en soit je comprenais autre chose. Je n'avais peut être pas vu la scène, mais cela signifiait aussi que ce n'était pas le cas du golem. En vérité il n'avait jamais vu son maître être tué, peut être qu'il avait aperçu son corps après coup, mais rien de plus. Il ne savait tout simplement pas ce qui c'était passé...
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Et ce fut sur cette pensée que je m'éveillais. Le corps engourdi, presque endolori, la première envie qui me vint fut de m'étirer, mais cela aurait été une erreur. Avant de trahir le fait que j'étais réveillé, j'ouvrais discrètement un œil m'assurant des alentours... Une précaution bien vaine en vérité, puisqu'il semblait que j'étais dans une cave, éclairée par une simple torche accrochée à un des murs, sans garde pour me surveiller directement. Enfin du moins de gardes humains puisque la présence face à moi du golem ne me laissait nulle doute quant aux raisons de la chose ! Enfin, le résultat revenait au même, il n'y avait rien que je pouvais faire en jouant sur le fait de paraître inconscient. Enfin, la bonne nouvelle était que visiblement mes congénères avaient fait assez conscience au sortilège de la liche pour ne pas juger nécessaire de m'attacher ! De fait je répondais finalement à l'appel de mon corps et me redressais en m'étirant, mettant un terme à ses suppliques.
C'est alors que le golem, jusque là inerte, prit la parole, m'interpellant en commentant mon escapade dans son esprit. Tiens ? Il en était conscient ? Pas que ce soit un problème en soit, mais j'en étais étonné car dès lors n'y aurait il pas du y avoir un phénomène de rejet ? Bah, cela relevait au final du détail. L'important, maintenant que j'étais réveillé me semblait de sortir d'ici... Mais en même temps si le golem devait veiller sur moi, la chose promettait d'être compliqué. Tout d'abord parce que le neutraliser ferait un sacré raffut qui attirerait les gardes, mais surtout que c'était lui qui avait mes arme,s et que de fait je me voyais mal le terrasser à mains nues ! Ceci dit, lui même ne semblait pas très satisfait de la chose et si le maître avait raffermi son emprise sur son golem cela ne signifiai pas pour autant qu'il était impossible de jouer sur les ordres qui lui avaient été donné, surtout avec sa confiance. Souriant ainsi à sa remarque je dis d'une voix un peu sèche.
"Je ne pense pas. Pour moi, je crois que le voyage à vos côtés prend fin ici. Si rien n'est fait, c'est avec l’Église que je vais continuer mon voyage, mais tu vois je n'en ai pas très envie... Quant à ce que j'ai trouvé dans ton esprit c'était pour le moins instructif, même si je me pose probablement encore plus de question avant sur toi et ton maître."
Mon sourire se fit alors un peu plus fin alors que je m'approchais de lui, analysant la situation. Il ne se montrait pas particulièrement hostile à mon égard dans ses mots et dans ses gestes, et donc à moins que le maître ne le maîtrise jusque dans le moindre de ses propos je pouvais compter un minimum sur lui, quant aux hommes du clergé ils me voulaient vivant, sans quoi je serai assurément déjà mort ! Me basant, un plan germa dans mon esprit...
"Quels sont tes ordre me concernant... S'ils te le permettent que dirais tu d'essayer de m'étrangler ? Après tout tu n'as toujours pas eu ta revanche et si une occasion en or de la prendre, hm."
Presque moqueur je me tournais vers lui, les bras écartés.... Même si les hommes de l’Église faisaient confiance à la liche ils avaient dû placer un garde à la sortie de la cave, un garde qui réagirait au moindre raffut. Oh la scène des prisonniers qui se battaient, mais était en vérité associé, était banale, éculée, mais à mes yeux elle devenait à nouveau convaincante lorsque l'agresseur était un être sensé être froid, sans émotion et qui pourrait aisément être victime d'un dysfonctionnement malheureux, non ?
Enfin encore fallait il que Karl comprenne ce que je sous-entendais et qu'il ne m'étrangle pas VRAIMENT sans quoi je finirai en effet libre, mais six pieds sous terre.
Et qui advint en effet, de ma position j’avais pu assister à la transformation du druide, qui sous une forme bien plus bestiale assaillit le golem et d'un simple coup de griffe parut le mettre à mal, le frappant au niveau de l’œil, là où il avait sa cicatrice désormais. Un détail intéressant et peut être exploitable, quand bien même je me doutais que ce n'était pas par sa seule force qu'il l’avait ainsi déstabilisé ! Moi même, l'instant d'après, je profitais de cette perte d'équilibre pour me jeter sur Karl Grim, l'agrippant afin de le faire tombe,r puisque mes lames seraient inefficace.
Et alors que je m’exécutais je pus voir la silhouette de mon commanditaire entré dans la tente, arme au poing . Merde tout se passait trop rapidement à ce rythme je n'allais pas voir la suite et...
Ce fut bien le cas, je ne pus que entendre le cri d'une femme, avant que ma vision ne se trouble. Cette fois ci pas d'espace blanc infini, pas de vision de la liche, non simplement une sorte de perte de conscience, comme si j'avais été drogué, mais j'en comprenais le sens. Je revenais à moi, du moins si on ne m'avait pas menti... Mais quoi qu'il en soit je comprenais autre chose. Je n'avais peut être pas vu la scène, mais cela signifiait aussi que ce n'était pas le cas du golem. En vérité il n'avait jamais vu son maître être tué, peut être qu'il avait aperçu son corps après coup, mais rien de plus. Il ne savait tout simplement pas ce qui c'était passé...
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Et ce fut sur cette pensée que je m'éveillais. Le corps engourdi, presque endolori, la première envie qui me vint fut de m'étirer, mais cela aurait été une erreur. Avant de trahir le fait que j'étais réveillé, j'ouvrais discrètement un œil m'assurant des alentours... Une précaution bien vaine en vérité, puisqu'il semblait que j'étais dans une cave, éclairée par une simple torche accrochée à un des murs, sans garde pour me surveiller directement. Enfin du moins de gardes humains puisque la présence face à moi du golem ne me laissait nulle doute quant aux raisons de la chose ! Enfin, le résultat revenait au même, il n'y avait rien que je pouvais faire en jouant sur le fait de paraître inconscient. Enfin, la bonne nouvelle était que visiblement mes congénères avaient fait assez conscience au sortilège de la liche pour ne pas juger nécessaire de m'attacher ! De fait je répondais finalement à l'appel de mon corps et me redressais en m'étirant, mettant un terme à ses suppliques.
C'est alors que le golem, jusque là inerte, prit la parole, m'interpellant en commentant mon escapade dans son esprit. Tiens ? Il en était conscient ? Pas que ce soit un problème en soit, mais j'en étais étonné car dès lors n'y aurait il pas du y avoir un phénomène de rejet ? Bah, cela relevait au final du détail. L'important, maintenant que j'étais réveillé me semblait de sortir d'ici... Mais en même temps si le golem devait veiller sur moi, la chose promettait d'être compliqué. Tout d'abord parce que le neutraliser ferait un sacré raffut qui attirerait les gardes, mais surtout que c'était lui qui avait mes arme,s et que de fait je me voyais mal le terrasser à mains nues ! Ceci dit, lui même ne semblait pas très satisfait de la chose et si le maître avait raffermi son emprise sur son golem cela ne signifiai pas pour autant qu'il était impossible de jouer sur les ordres qui lui avaient été donné, surtout avec sa confiance. Souriant ainsi à sa remarque je dis d'une voix un peu sèche.
"Je ne pense pas. Pour moi, je crois que le voyage à vos côtés prend fin ici. Si rien n'est fait, c'est avec l’Église que je vais continuer mon voyage, mais tu vois je n'en ai pas très envie... Quant à ce que j'ai trouvé dans ton esprit c'était pour le moins instructif, même si je me pose probablement encore plus de question avant sur toi et ton maître."
Mon sourire se fit alors un peu plus fin alors que je m'approchais de lui, analysant la situation. Il ne se montrait pas particulièrement hostile à mon égard dans ses mots et dans ses gestes, et donc à moins que le maître ne le maîtrise jusque dans le moindre de ses propos je pouvais compter un minimum sur lui, quant aux hommes du clergé ils me voulaient vivant, sans quoi je serai assurément déjà mort ! Me basant, un plan germa dans mon esprit...
"Quels sont tes ordre me concernant... S'ils te le permettent que dirais tu d'essayer de m'étrangler ? Après tout tu n'as toujours pas eu ta revanche et si une occasion en or de la prendre, hm."
Presque moqueur je me tournais vers lui, les bras écartés.... Même si les hommes de l’Église faisaient confiance à la liche ils avaient dû placer un garde à la sortie de la cave, un garde qui réagirait au moindre raffut. Oh la scène des prisonniers qui se battaient, mais était en vérité associé, était banale, éculée, mais à mes yeux elle devenait à nouveau convaincante lorsque l'agresseur était un être sensé être froid, sans émotion et qui pourrait aisément être victime d'un dysfonctionnement malheureux, non ?
Enfin encore fallait il que Karl comprenne ce que je sous-entendais et qu'il ne m'étrangle pas VRAIMENT sans quoi je finirai en effet libre, mais six pieds sous terre.
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: Un passé gardé en mémoire
''Rien n'empêche les deux. La seule différence est que ton esprit sera enfermé dans quelques souvenirs alors que ton corps bougera au loin. Je me demande simplement pourquoi mon créateur a décidé de ne pas t'enfermer indéfiniment plutôt que temporairement... Je n'ai jamais vraiment compris ses intentions et ça ne commencera probablement pas demain la veille...''
Le golem n'avait pas vraiment apprécié la présence d'Engar dans son esprit. Non seulement il avait eu un invité surprise dans sa conscience, mais maintenant il possédait deux versions d'un seul et même fait. Bien sûr, la deuxième version n'était pas véritable et lui-même comprenait plus de chose qu'il ne le pensait auparavant. Les batailles avec Sieg... La blessure à l'œil et son efficacité... Tout ça, il l'avait vécu sans jamais avoir d'explication. Ça ne servait pas à grand chose si ce n'était la simple curiosité personnelle à ce moment. La statue se savait piégée et n'hésitait pas à profiter de ses moments pour parler franchement. Bientôt, ce serait à nouveau le silence et la soumission la plus totale... Autant profiter des moments qui lui restait avant que son esprit ne soit effacer en entier! Karl n'était pas dupe, il savait très bien que son maître lui imposerait ça quand ils seront seuls. Sa conscience était trop dangereuse pour le moment, les faits vécus deviendraient une tentation pour le golem...
Le golem leva un sourcil en entendant l'idée de prendre sa revanche. Est-ce que le porte-haine considérait que la seule motivation du golem était de le tuer? C'était bien triste, se disait le golem... Ce n'était pas l'image qu'il avait voulu démontrer aux cours des affrontements. Bien qu'il y ai un plaisir de le combattre, il ne restait pas moins que sa mort n'apporte rien! Sinon, pourquoi le poussé le plus loin possible de l'explosions, quelques décennies auparavant? Il en serait probablement mort ou probablement handicapé de cette attaque. Il n'y avait pas eu un général ou quelque chose du genre qui avait perdu un bras avec des explosifs?
L'être de pierre s'avança près de la grille, mais sans pour autant être à une distance dite ''sécuritaire''. Après tout, c'est quand on relâche sa garde que l'on se prend les pires surprises! Ou bien quand on reste sur un rempart qui est bombardé, ça aussi c'est une cause de grande surprise désagréables... La statue regarda Engar avant d'ajouter:
''Même si j'aurais la possibilité de t'étrangler, je ne le ferais pas. Tu est peut-être un organique, mais tu as aussi été la seule personne qui m'a permis d'être un peu moi-même sans contredire les ordres ou sans me faire effacer des traits de personnalité. Te combattre est plutôt un ''pêché mignon'' qu'un désire de tuer. Savoir qui est le plus fort entre le golem humanisé et l'humain démonisé... Que de souvenir, je me souviens encore de cette explosion au sommet de la tour... C'était marrant! ''
C'était triste quand même qu'ils ne puissent jamais terminé ce combat pour savoir qui gagnerait à présent. Les années avaient passés et autant l'humain que le golem avaient perfectionnés leurs styles de combat. Autant par les changements de mentalités que par l'expérience des combats. Si ce n'était pas ses ordres qui le forçait à agir ainsi, Karl aurait probablement assommer l'humain avant de quitter en toute discrétion. Mais même si le maître n'était pas présent, les gardes restaient et ils étaient nombreux... Peut-être qu'Engar désirait s'évader, au vu de ce qu'il a dit auparavant sur son ''non-désir d'être emprisonné'', il ne semblait pas désirer prendre d'autres mesures. Pas de ''libère-moi et je t'accorderais trois de tes souhaits'' comme les djinns ou bien ''il faut me faire sortir d'ici, j'ai une femme et trois enfants!'' comme d'autres.
Et puis, pour Karl, partager ce qu'il savait de sa capture n'avait pas trop d'importance. Peut-être que ça animerait le porte-haine d'un peu plus d'émotions visibles et compréhensibles pour un golem. Les émotions n'étaient pas son fort après tout. Et cette situation était des plus cocasse pour le golem, en y réfléchissant bien.
''Tu sais, c'est étrange quand même... Au début, je ne comprenais pas pourquoi les gens s'intéressaient à toi... Enfin, ne le prend pas mal, mais tu est qu'un organique tout ce qui a de plus banal. Enfin, à l'exception du démon et des autres choses que tu as modifier depuis. Mais pour moi, rien qui me paraissait important pour demander à mon maître de te capturer. Il est quand même bon dans le métier, il a un certain prestige et ne prend que les boulots importants. Mais maintenant, j'ai compris: c'est pas toi qu'ils veulent, mais ce que tu as en mémoire!
Qui aurait cru que tu aurait autant de runes que moi dans la tête! Pas que des petites runes de sécurités banale, quelque chose de tellement complexe! Ça pourrait prendre des années aux humains de comprendre un tel code!''
Le golem n'avait pas vraiment apprécié la présence d'Engar dans son esprit. Non seulement il avait eu un invité surprise dans sa conscience, mais maintenant il possédait deux versions d'un seul et même fait. Bien sûr, la deuxième version n'était pas véritable et lui-même comprenait plus de chose qu'il ne le pensait auparavant. Les batailles avec Sieg... La blessure à l'œil et son efficacité... Tout ça, il l'avait vécu sans jamais avoir d'explication. Ça ne servait pas à grand chose si ce n'était la simple curiosité personnelle à ce moment. La statue se savait piégée et n'hésitait pas à profiter de ses moments pour parler franchement. Bientôt, ce serait à nouveau le silence et la soumission la plus totale... Autant profiter des moments qui lui restait avant que son esprit ne soit effacer en entier! Karl n'était pas dupe, il savait très bien que son maître lui imposerait ça quand ils seront seuls. Sa conscience était trop dangereuse pour le moment, les faits vécus deviendraient une tentation pour le golem...
Le golem leva un sourcil en entendant l'idée de prendre sa revanche. Est-ce que le porte-haine considérait que la seule motivation du golem était de le tuer? C'était bien triste, se disait le golem... Ce n'était pas l'image qu'il avait voulu démontrer aux cours des affrontements. Bien qu'il y ai un plaisir de le combattre, il ne restait pas moins que sa mort n'apporte rien! Sinon, pourquoi le poussé le plus loin possible de l'explosions, quelques décennies auparavant? Il en serait probablement mort ou probablement handicapé de cette attaque. Il n'y avait pas eu un général ou quelque chose du genre qui avait perdu un bras avec des explosifs?
L'être de pierre s'avança près de la grille, mais sans pour autant être à une distance dite ''sécuritaire''. Après tout, c'est quand on relâche sa garde que l'on se prend les pires surprises! Ou bien quand on reste sur un rempart qui est bombardé, ça aussi c'est une cause de grande surprise désagréables... La statue regarda Engar avant d'ajouter:
''Même si j'aurais la possibilité de t'étrangler, je ne le ferais pas. Tu est peut-être un organique, mais tu as aussi été la seule personne qui m'a permis d'être un peu moi-même sans contredire les ordres ou sans me faire effacer des traits de personnalité. Te combattre est plutôt un ''pêché mignon'' qu'un désire de tuer. Savoir qui est le plus fort entre le golem humanisé et l'humain démonisé... Que de souvenir, je me souviens encore de cette explosion au sommet de la tour... C'était marrant! ''
C'était triste quand même qu'ils ne puissent jamais terminé ce combat pour savoir qui gagnerait à présent. Les années avaient passés et autant l'humain que le golem avaient perfectionnés leurs styles de combat. Autant par les changements de mentalités que par l'expérience des combats. Si ce n'était pas ses ordres qui le forçait à agir ainsi, Karl aurait probablement assommer l'humain avant de quitter en toute discrétion. Mais même si le maître n'était pas présent, les gardes restaient et ils étaient nombreux... Peut-être qu'Engar désirait s'évader, au vu de ce qu'il a dit auparavant sur son ''non-désir d'être emprisonné'', il ne semblait pas désirer prendre d'autres mesures. Pas de ''libère-moi et je t'accorderais trois de tes souhaits'' comme les djinns ou bien ''il faut me faire sortir d'ici, j'ai une femme et trois enfants!'' comme d'autres.
Et puis, pour Karl, partager ce qu'il savait de sa capture n'avait pas trop d'importance. Peut-être que ça animerait le porte-haine d'un peu plus d'émotions visibles et compréhensibles pour un golem. Les émotions n'étaient pas son fort après tout. Et cette situation était des plus cocasse pour le golem, en y réfléchissant bien.
''Tu sais, c'est étrange quand même... Au début, je ne comprenais pas pourquoi les gens s'intéressaient à toi... Enfin, ne le prend pas mal, mais tu est qu'un organique tout ce qui a de plus banal. Enfin, à l'exception du démon et des autres choses que tu as modifier depuis. Mais pour moi, rien qui me paraissait important pour demander à mon maître de te capturer. Il est quand même bon dans le métier, il a un certain prestige et ne prend que les boulots importants. Mais maintenant, j'ai compris: c'est pas toi qu'ils veulent, mais ce que tu as en mémoire!
Qui aurait cru que tu aurait autant de runes que moi dans la tête! Pas que des petites runes de sécurités banale, quelque chose de tellement complexe! Ça pourrait prendre des années aux humains de comprendre un tel code!''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
Bon... Visiblement il n'avait pas compris à mon grand dam le sous-entendu que j'avais fait quant à m'étrangler. Certes, c'était déjà mieux que le fait qu’il le fasse vraiment, mais tout de même ! Enfin, pour autant, la chose n'était pas entièrement inintéressante. Tout d'abord, il était un fait au vu de ses premiers propos qu'il ignorait visiblement ce qu'avait bien pu me dire le maître concernant mon corps... Qui plus est je voulais bien qu'il soit un mage de génie, mais extraire ma conscience de mon corps ne serait pas une chose aisée tout d'abord, du moins si elle devait être éloignée de mon corps, et cela parce que l’Église s'en rendrait rapidement compte et demanderait des comptes, et que tout puissant qu'il soit, le clergé n'avait peut être pas les moyens de le tuer, peut être, mais ceux pour le ralentir à jamais ? Sans aucun doute !
Enfin concernant la façon dont il envisageait notre relation... Eh bien je devais avouer que je devais lui donner raison. Après tout, Balmor était de toute façon tombé, Karl Grim ne dissimulait pas l'âme d'un démon en lui et de fait je n'avais aucun motif de l'éliminer. La frustration de savoir un ancien adversaire encore en vie ? Cela avait été mon excuse, mais en vérité c'était simplement par envie, par plaisir de pouvoir me battre contre lui, de voir à quel point j'avais progressé... Et si pour être honnête je m'étais attendu à un combat facile de par la nature "fixe" des golems, je ne m’étais que davantage amusé avec la résistance qu'il m'avait opposé, et ce en dépit du piège qui m'avait été tendu... Me remémorant cette scène qu'il évoquait, en pleine salle du conseil de Balmor je ris doucement, puis mon regard s'attarda davantage sur lui. Il s'était approché, mais assez loin pour pouvoir se préparer à toute action agressive de ma part, des réflexes de combattants, pas d'un être inanimé sans personnalité. Dans le même temps je lâchais d'une voix étrangement joyeuse vu les circonstances.
"Je me souviens... J'étais jeune, et sot. Prêt à mourir pour emporter mon adversaire avec moi. Heureusement que tu m'en as empêché ! Ça m'a laissé le temps de comprendre à quelle point la chose était stupide. On peut toujours se rattraper plus tard pour éliminer son adversaire, alors qu'une fois qu'on était mort... C'en est fini !"
Riant, je me demandais alors si c'était une chose si difficile que d'effacer sa personnalité, pour que la liche ne l'ait pas faite dès que Karl était retombée entre ses main ? Je peinais à le croire. Il état bien plus aisé de détruire que de construire, et ce d'autant plus quand on détruisait une chose qu'on avait créer et si le golem lui obéissait désormais il ne faisait nulle doute qu'il possédait toujours sa conscience. Je ne pouvais m’empêcher de penser à un éventuel piège... Mais en même temps il ne semblait pas particulièrement intéressé par mon sort, ce dernier lui apparaissant surtout comme étant être une distraction... Mais alors que j'y songeais, le sculpteur évoqua alors un curieux détail. J'ignorais exactement ce que l’Église me voulait, j'avais pensé à bien des choses, que ce soit pour se venger de ce que j'avais pu infliger à certains de leurs membres, étudier plus avant le lien entre mon esprit et celui de mon démon dans le cadre de leur expérience, mais ce fut avec incompréhension que je fixais le golem suite à ses propos. Ma mémoire ? Des runes ? J'avais vu bien des choses certes, ainsi que pas mal de secret, mais de là à faire appel à un tel être pour m'enlever, comme lui même le soulignait ? D'autant plus qu'il fallait qu'ils soient au courant des dits secrets ! Quant aux runes... Eh bien oui j'en avais vu en nombre, mais rien d'aussi complexes que ce qu'évoquait Karl Grim, les plus étranges que j'avais vu étaient d'origines démoniaques, et ce n'était là rien qui ne pourraient pas être traduit par des érudits en quelques jours.
Décroisant alors les bras, je m'avançais lentement vers lui, parlant alors d'une voix plus basse. S'il était probable que le maître par l'intermédiaire de sa création, entende tout nos propos, je préférais que l’Église soit également au courant de ce que j'allais dire et, surtout, de ce qu'allait me répondre le golem.
"Je... Je ne connais nulle rune qui soit si complexe. Je ne suis pas un mage ! Je me souviens des faits, mais de formules et de glyphes ? Hormis ceux des démons, cela n'est guère dans mes aptitudes. Que peux tu me dire sur ces runes que j'aurai dans ma tête et qui pourraient intéresser le clergé ?"
Assez prêt de lui maintenant, pour qu'il puisse m'entendre malgré ma voix basse, je revenais ensuite à des sujet plus pratique, désignant la grille d'un bref hochement de tête.
"Dis moi... Par hasard, quels sont tes ordres exacts ? Bien sûr ils doivent te dire de veiller sur moi, mais... T'empêchent ils explicitement de défoncer cette grille et de rester à mes côtés, en somme de partir avec moi et ainsi toujours me surveiller ? Ou bien de m'empêcher de le faire ? Enfin, une chose est sure me concernant, je ne vais pas rester ici à attendre tel un mouton."
Je n'avais aucune doute quant à l'aptitude du golem à défoncer la porte, et puisque la subtilité ne marchait pas avec lui autant employer une stratégie plus directe. Quant à moi même... Eh bien, l'Eglise semblait m'avoir jeté dans un cachot adaptés aux humains et depuis que j'étais arrivé au donjon j'avais tout fait pour dissimuler mes aptitudes surhumaines, même à Auran, et les témoins de cela étaient soit des alliés soit des des cadavres désormais, alors la chose était assurément dans mes cordes !
Enfin à condition bien sûr que je n'ai pas avant à vaincre à mains nues un golem comme Karl Grim, car l'entreprise serait pour le moins périlleuse !
Enfin concernant la façon dont il envisageait notre relation... Eh bien je devais avouer que je devais lui donner raison. Après tout, Balmor était de toute façon tombé, Karl Grim ne dissimulait pas l'âme d'un démon en lui et de fait je n'avais aucun motif de l'éliminer. La frustration de savoir un ancien adversaire encore en vie ? Cela avait été mon excuse, mais en vérité c'était simplement par envie, par plaisir de pouvoir me battre contre lui, de voir à quel point j'avais progressé... Et si pour être honnête je m'étais attendu à un combat facile de par la nature "fixe" des golems, je ne m’étais que davantage amusé avec la résistance qu'il m'avait opposé, et ce en dépit du piège qui m'avait été tendu... Me remémorant cette scène qu'il évoquait, en pleine salle du conseil de Balmor je ris doucement, puis mon regard s'attarda davantage sur lui. Il s'était approché, mais assez loin pour pouvoir se préparer à toute action agressive de ma part, des réflexes de combattants, pas d'un être inanimé sans personnalité. Dans le même temps je lâchais d'une voix étrangement joyeuse vu les circonstances.
"Je me souviens... J'étais jeune, et sot. Prêt à mourir pour emporter mon adversaire avec moi. Heureusement que tu m'en as empêché ! Ça m'a laissé le temps de comprendre à quelle point la chose était stupide. On peut toujours se rattraper plus tard pour éliminer son adversaire, alors qu'une fois qu'on était mort... C'en est fini !"
Riant, je me demandais alors si c'était une chose si difficile que d'effacer sa personnalité, pour que la liche ne l'ait pas faite dès que Karl était retombée entre ses main ? Je peinais à le croire. Il état bien plus aisé de détruire que de construire, et ce d'autant plus quand on détruisait une chose qu'on avait créer et si le golem lui obéissait désormais il ne faisait nulle doute qu'il possédait toujours sa conscience. Je ne pouvais m’empêcher de penser à un éventuel piège... Mais en même temps il ne semblait pas particulièrement intéressé par mon sort, ce dernier lui apparaissant surtout comme étant être une distraction... Mais alors que j'y songeais, le sculpteur évoqua alors un curieux détail. J'ignorais exactement ce que l’Église me voulait, j'avais pensé à bien des choses, que ce soit pour se venger de ce que j'avais pu infliger à certains de leurs membres, étudier plus avant le lien entre mon esprit et celui de mon démon dans le cadre de leur expérience, mais ce fut avec incompréhension que je fixais le golem suite à ses propos. Ma mémoire ? Des runes ? J'avais vu bien des choses certes, ainsi que pas mal de secret, mais de là à faire appel à un tel être pour m'enlever, comme lui même le soulignait ? D'autant plus qu'il fallait qu'ils soient au courant des dits secrets ! Quant aux runes... Eh bien oui j'en avais vu en nombre, mais rien d'aussi complexes que ce qu'évoquait Karl Grim, les plus étranges que j'avais vu étaient d'origines démoniaques, et ce n'était là rien qui ne pourraient pas être traduit par des érudits en quelques jours.
Décroisant alors les bras, je m'avançais lentement vers lui, parlant alors d'une voix plus basse. S'il était probable que le maître par l'intermédiaire de sa création, entende tout nos propos, je préférais que l’Église soit également au courant de ce que j'allais dire et, surtout, de ce qu'allait me répondre le golem.
"Je... Je ne connais nulle rune qui soit si complexe. Je ne suis pas un mage ! Je me souviens des faits, mais de formules et de glyphes ? Hormis ceux des démons, cela n'est guère dans mes aptitudes. Que peux tu me dire sur ces runes que j'aurai dans ma tête et qui pourraient intéresser le clergé ?"
Assez prêt de lui maintenant, pour qu'il puisse m'entendre malgré ma voix basse, je revenais ensuite à des sujet plus pratique, désignant la grille d'un bref hochement de tête.
"Dis moi... Par hasard, quels sont tes ordres exacts ? Bien sûr ils doivent te dire de veiller sur moi, mais... T'empêchent ils explicitement de défoncer cette grille et de rester à mes côtés, en somme de partir avec moi et ainsi toujours me surveiller ? Ou bien de m'empêcher de le faire ? Enfin, une chose est sure me concernant, je ne vais pas rester ici à attendre tel un mouton."
Je n'avais aucune doute quant à l'aptitude du golem à défoncer la porte, et puisque la subtilité ne marchait pas avec lui autant employer une stratégie plus directe. Quant à moi même... Eh bien, l'Eglise semblait m'avoir jeté dans un cachot adaptés aux humains et depuis que j'étais arrivé au donjon j'avais tout fait pour dissimuler mes aptitudes surhumaines, même à Auran, et les témoins de cela étaient soit des alliés soit des des cadavres désormais, alors la chose était assurément dans mes cordes !
Enfin à condition bien sûr que je n'ai pas avant à vaincre à mains nues un golem comme Karl Grim, car l'entreprise serait pour le moins périlleuse !
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Re: Un passé gardé en mémoire
''Vivre pour combattre un autre jour... J'ai toujours apprécier ce trait d'esprit. Je ne l'ai jamais vraiment compris puisque je n'ai jamais été de chair et de sang... Mais c'est ce qui rend les organiques un peu plus intéressant.''
Le golem savait que les raisons de combattre des organiques étaient variés. Le pouvoir, l'argent, le plaisir de combattre ou simplement être au mauvais endroit au mauvais moment. Mais la volonté du vrai soldat, ou de celui qui désir vraiment survivre, est de combattre pour vivre. Karl ne savait pas vraiment ce qu'était la vie, ne l'ayant expérimenté que pendant quelques jours... Mais il savait aussi ce qui arrivait aux organiques s'ils survivaient. Une sorte de détachement de leur passé pour se tourner vers l'avenir. Laissé l'épée rouillé sur la cheminée pendant que l'on élève sa propre famille. À ce propos, la statue se demandait si Engar avait réussi à avoir une famille entre-temps. Après tout, il s'agissait de plusieurs années depuis leur dernière rencontre... Cette idée lui semblait logique: après tout, pourquoi habiter dans un lieu protéger si ce n'était pas pour fondé sa propre famille? Quoi qu'il ne devait pas y avoir beaucoup d'humaines au donjon. Peut-être que c'est son démon qui a fondé une famille? Ce serait assez cocasse si c'était le cas.
Tiré de sa réflexion par les nouveaux propos de l'humain, le golem de guerre se mit à marcher pendant quelques secondes. Tout en restant à une bonne distance de cette prison, il marchait de gauche à droite en face de la porte. Avait-il vraiment le droit de révéler ceci? Il n'avait pas eu d'ordres à ce sujet. Le maître pensait vraiment contrôler sa création et, par conséquent, que sa création lui serait fidèle au point de rester muet? Peu probable, son plan était peut-être même que Karl lui révèle tout. Après quelques secondes, en continuant de marcher, il ajouta:
''Les runes en elles-mêmes sont admirables. Un mélange de deux écoles runiques contraires qui ne font plus qu'une. Autant je possède des runes venant de nombreuses races, autant la majorité sont isolés de leurs contraires. Je ne sais pas comment un magicien ou un sorcier t'a poser des runes angéliques et démoniques... Mais quelqu'un l'as fait! Et puis, je ne pense pas que ce soit les runes qui les intéressent, mais possiblement un souvenir que toi ou ton démon possède.''
L'étude de telles runes pourrait garder l'intérêt de nombreux mages pendant plusieurs années selon la créature artificielle. Mais le résultat serait le suivant: s'intéresser à un coffre ne révèle pas ce qu'il contient. Une seule chose pouvait être constater: il y avait des puissances à l'œuvre qui dépassaient amplement l'intellect du golem. Et il le sait très bien... Mais tous pensent qu'il est au service entier de son maître et qu'il ne peut pas réfléchir par lui-même. C'était un avantage qu'il possédait: l'art d'être invisible et blanchit de toute suspicions possible. Il restait le maître dans une cage doré... Mais une cage avait ses limites, il ne pouvait agir sans risquer beaucoup. Quand Engar lui demanda ce qu'était ses ordres, Karl savait qu'il s'enfuirait, avec ou sans son aide. Il n'était pas du genre à laisser la puissance d'un autre le défier. Ça, il le savait très bien depuis les affrontements de Balmore. Mais les ordres étaient rigides, Engar ne trouverait pas une faille à ce niveau:
''Mes ordres sont simple... Te garder ici. Aucune échappatoire, aucun moyen d'user d'un ordre mal formuler. Les ordres les plus simples sont ceux les plus difficiles à mettre en échec. Je pourrais toujours tenter de lutter contre mes ordres, mais ça demeure que je n'aurais que peu de temps avant que je ne sois subjuguer. Et puis, risquer mes derniers moments d'indépendance, il me faudrait une très bonne raison!''
Lors de ses expériences passés, il savait que, lorsqu'il montrait un signe ouvert de rébellion, son esprit était altéré automatiquement. Les comportements qu'il pouvait posséder étaient souvent causé par des souvenirs, des expériences personnels. Donc, pour rectifier tout ça, le maître pouvait manipuler les runes pour effacer les parties de sa mémoires. Le golem le savait, il y avait des trous dans ses souvenirs qui finissaient toujours par revenir tôt ou tard. Mais sur le court terme, sa mémoire s'effacerait, ses actions sans motivations... Sans motivations, aucun désir... Sans désir, rien ne se produirait... Mais il restait une échappatoire, un fait très important qui pourrait l'aider à convaincre le golem. Il ne désirait pas redevenir un esclave, mais si ses souvenirs étaient manipulés, il perdrait tout... Alors, il devait obliger son maître à conserver son esprit tel qu'il était à présent...
''Cependant... Tu as peut-être un moyen de me convaincre... Si j'ai dans ma mémoire une information assez importante, je pourrais l'utiliser pour rester en possession de ma personnalité. Alors dis moi... Que sais-tu sur un certain Kalet? Tout ce que tu peut me dire me permettra de rester moi et, par conséquent, une raison valable pour moi d'aider. C'est honnête comme marché, non? ''
Le golem savait que les raisons de combattre des organiques étaient variés. Le pouvoir, l'argent, le plaisir de combattre ou simplement être au mauvais endroit au mauvais moment. Mais la volonté du vrai soldat, ou de celui qui désir vraiment survivre, est de combattre pour vivre. Karl ne savait pas vraiment ce qu'était la vie, ne l'ayant expérimenté que pendant quelques jours... Mais il savait aussi ce qui arrivait aux organiques s'ils survivaient. Une sorte de détachement de leur passé pour se tourner vers l'avenir. Laissé l'épée rouillé sur la cheminée pendant que l'on élève sa propre famille. À ce propos, la statue se demandait si Engar avait réussi à avoir une famille entre-temps. Après tout, il s'agissait de plusieurs années depuis leur dernière rencontre... Cette idée lui semblait logique: après tout, pourquoi habiter dans un lieu protéger si ce n'était pas pour fondé sa propre famille? Quoi qu'il ne devait pas y avoir beaucoup d'humaines au donjon. Peut-être que c'est son démon qui a fondé une famille? Ce serait assez cocasse si c'était le cas.
Tiré de sa réflexion par les nouveaux propos de l'humain, le golem de guerre se mit à marcher pendant quelques secondes. Tout en restant à une bonne distance de cette prison, il marchait de gauche à droite en face de la porte. Avait-il vraiment le droit de révéler ceci? Il n'avait pas eu d'ordres à ce sujet. Le maître pensait vraiment contrôler sa création et, par conséquent, que sa création lui serait fidèle au point de rester muet? Peu probable, son plan était peut-être même que Karl lui révèle tout. Après quelques secondes, en continuant de marcher, il ajouta:
''Les runes en elles-mêmes sont admirables. Un mélange de deux écoles runiques contraires qui ne font plus qu'une. Autant je possède des runes venant de nombreuses races, autant la majorité sont isolés de leurs contraires. Je ne sais pas comment un magicien ou un sorcier t'a poser des runes angéliques et démoniques... Mais quelqu'un l'as fait! Et puis, je ne pense pas que ce soit les runes qui les intéressent, mais possiblement un souvenir que toi ou ton démon possède.''
L'étude de telles runes pourrait garder l'intérêt de nombreux mages pendant plusieurs années selon la créature artificielle. Mais le résultat serait le suivant: s'intéresser à un coffre ne révèle pas ce qu'il contient. Une seule chose pouvait être constater: il y avait des puissances à l'œuvre qui dépassaient amplement l'intellect du golem. Et il le sait très bien... Mais tous pensent qu'il est au service entier de son maître et qu'il ne peut pas réfléchir par lui-même. C'était un avantage qu'il possédait: l'art d'être invisible et blanchit de toute suspicions possible. Il restait le maître dans une cage doré... Mais une cage avait ses limites, il ne pouvait agir sans risquer beaucoup. Quand Engar lui demanda ce qu'était ses ordres, Karl savait qu'il s'enfuirait, avec ou sans son aide. Il n'était pas du genre à laisser la puissance d'un autre le défier. Ça, il le savait très bien depuis les affrontements de Balmore. Mais les ordres étaient rigides, Engar ne trouverait pas une faille à ce niveau:
''Mes ordres sont simple... Te garder ici. Aucune échappatoire, aucun moyen d'user d'un ordre mal formuler. Les ordres les plus simples sont ceux les plus difficiles à mettre en échec. Je pourrais toujours tenter de lutter contre mes ordres, mais ça demeure que je n'aurais que peu de temps avant que je ne sois subjuguer. Et puis, risquer mes derniers moments d'indépendance, il me faudrait une très bonne raison!''
Lors de ses expériences passés, il savait que, lorsqu'il montrait un signe ouvert de rébellion, son esprit était altéré automatiquement. Les comportements qu'il pouvait posséder étaient souvent causé par des souvenirs, des expériences personnels. Donc, pour rectifier tout ça, le maître pouvait manipuler les runes pour effacer les parties de sa mémoires. Le golem le savait, il y avait des trous dans ses souvenirs qui finissaient toujours par revenir tôt ou tard. Mais sur le court terme, sa mémoire s'effacerait, ses actions sans motivations... Sans motivations, aucun désir... Sans désir, rien ne se produirait... Mais il restait une échappatoire, un fait très important qui pourrait l'aider à convaincre le golem. Il ne désirait pas redevenir un esclave, mais si ses souvenirs étaient manipulés, il perdrait tout... Alors, il devait obliger son maître à conserver son esprit tel qu'il était à présent...
''Cependant... Tu as peut-être un moyen de me convaincre... Si j'ai dans ma mémoire une information assez importante, je pourrais l'utiliser pour rester en possession de ma personnalité. Alors dis moi... Que sais-tu sur un certain Kalet? Tout ce que tu peut me dire me permettra de rester moi et, par conséquent, une raison valable pour moi d'aider. C'est honnête comme marché, non? ''
Invité- Invité
Re: Un passé gardé en mémoire
"Quelle importance que l'on soit de chair et de sang ? Des esprits, des élémentaires et d'autres partagent ce trait d'esprit. Toit même, il te marque, il suffit de voir avec quel plaisir tu m'as affronté dans ton propre atelier."
Telle fut ma réponse au sujet de vivre pour combattre. en effet la façon qu'avait Karl de voir la chose me troublait quelque peu, car lui même étant animé de sentiment il devait comprendre par lui même ce que c'était, et pas seulement l'observer comme un spectateur comme il semblait le faire. D'ailleurs, je le regardait justement marche, comme sil se dégourdissait les jambes pendant qu'un silence commençait à s'installer... Mais je n'entreprenais rien pour le rompre, car à moins qu'il ait reçu expressément l'ordre de ne pas m'adresser la parole sur certains sujets il lui restait encore à répondre à certaines de mes remarques, et le brusquer ne mènerait à rien.
Ma patience fut d'ailleurs récompensé...Mais ce fut tout d'abord par de nouvelles questions qui surgissaient dans mon esprit alors qu'il m’expliquait plus en détail ces runes qu'il avait évoqué. Des runes mêlant le démoniaque et l'angélique ? Voilà qui était tout bonnement improbable ! Je connaissais très bien la magie des infernaux et elle entrait en conflit par défaut avec celle des anges, rien ne pouvait les unir, si ce n'était une puissance qui dépassait de loin ma compréhension qui aurait réussi à forcer ces deux éléments contraire à cohabiter. La chose était déjà source de moult interrogations... Mais je me souvenais alors où j'avais déjà vu des signes étranges. Je n'avais pas reconnu la glyphe angélique, et peut être me fourvoyai je, mais il était une rune démoniaque que j'avais trouvé mêlé à un autre signe que je n'avais pu identifier, à un moment bien précis. Un moment qui pourrait bien intéresser l'Eglise, en cela Karl avait raison, mais en même temps qu'en ferait elle ? Celle ci, ainsi que tant d'autres m'interloquaient.
Mais je n'oubliais pas un détail, qui lui par contre était clair comme de l'eau de roche, ce qu'il m’avait dit sur lui même. Ses runes étaient nombreuses, cela je le savais déjà, mais en plus issues de différentes races, ce qui était logique au vu du premier souvenir que j'avais visité ,et toutes isolées. Autrement dit il fallait soit toutes les détruire pour l'éliminer définitivement...Soit il fallait trouver celle qui, au même titre que des organes chez un organiques, remplaçaient les fonctions vitales. Cela ne m'avançait guère en soit, mais c'était toujours une information bonne à prendre... Et peut être qui serait à exploiter plus rapidement que prévu au vu de la mauvaise nouvelle qu'il m'annonça en suite. Bien sûr son maître n'était pas un sot, et même si j'aurai pu essayer de jouer sur les mots en demandant à Karl qu'est ce qui était exactement désigné par "ici" je doutais que ce soit des plus efficaces. De fait ça ne me laissait pas beaucoup de possibilité au vu de ses dires, la plus évidente étant celle que je grommelai alors.
"Le plus simple semble encore que je te passe sur le corps...Et sans arme ça va dejà être compliqué."
Même si ses ordres n'impliquaient pas explicitement qu'il ne me rende pas mes arme, il était probable que dans l'optique de me garder ici il s'en abstienne. Cependant, ma meilleure chacune restait encore cette once d'indépendance qu'il possédait encore... Et ainsi ce fut avec une grande attention que j'écoutais la suite de ses propos, sa proposition... Qui néanmoins me fit grimacer. Je comprenais ce qu'il voulait dire, de la même façon que lorsque l'esprit tendait vers un but précis il était plus aisé de lutter face à diverses difficultés pour l'attendre une telle information l'aiderait à rester conscient. Le sujet quant à lui était délicat en soit certes, mais ce genre de considération ne m'arrêtait pas... Seulement je me doutais bien que le maître devait pouvoir écouter ce qu'entendait ou disait sa création et si en ce cas le fait qu'il ne soit pas déjà intervenu était surprenant, je demeurais sur mes gardes, d'autant plus que l’Église pouvait aussi bien guetter de même pour obtenir les informations qu'elle souhaitait.
Cependant rejeter cette offre aurait été me compromettre de toute façon...Alors, pensif, je passais ma main sur ma barbe en détaillant le golem, réfléchissant à ses propos...Avant de finalement prendre la parole.
"Marché conclu... J'ignore d'où tu connais ce nom, mais je vais te dire ce que tu souhaites. Par contre avise toi de me tromper et je t'assure que la conservation de tes souvenirs sera le dernier de tes soucis."
Une menace bien ridicule...Mais sincère, car si cela venait à advenir je me vengerai, tôt ou tard, si la mort ne me fauchait pas avant. Sur ces mots, je lui donnais finalement ce qu'il voulait, parlant d'une voix assez morne alors que je me remémorais ces sombres souvenirs.
"Kalet... C'était le fils cadet d'une petite noblesse, et le seul individu que j'ai un jour considéré comme un vrai héros. Prêt à se salir les mains, mais jamais vainement, épargnant toujours les vies quand cela était possible, bien plus indulgent, patient et bienveillant que je ne suis, je l'ai d’abord pris pour un simple noblaillon imbu de lui même qui à défaut de terre chercher la gloire par l'épée, mais je me suis rapidement ravisé. Après notre première rencontre, je l'ai suivi durant... Un an et demi dans ses aventures. Nous sommes devenus amis rapidement. Mais un jour il fut appelé pour une quête avec trois autres héros, une quête dont je fis partie pour les guider à travers les enfers, et à l'issue de laquelle je l'ai assassiné par effroi et pour compromettre la mission, ne pas risquer davantage ma vie."
Je grondais alors faiblement, visiblement tendu et énervé... Avant de sourire d'un air un peu carnassier, et d'ajouter, d'un ton moqueur et courroucé. Cela me remémorait de bien sombre souvenirs, mais plutôt que de me laisser abattre j'en tirais une nouvelle force
"Du moins c'est la version officielle. La vérité c'est qu'il s'est suicidé alors qu'on avait atteint notre but, car quelque chose n'allait pas dans cet objectif. Quoi donc ? Pourquoi s'être tué plutôt que de fuir ? Je l'ignore, mais toujours est il que ça a suffit pour faire échouer la quête et que depuis je suis accusé de son meurtre et suis de fait recherché dans une bonne demi douzaine de comtés rien que pour ce crime."
Le poing serré sous l'effet de la hargne, repensant à ce que j'avais dit... J'avais fais le bon choix, de toute façon l’Église connaissait déjà toute cette histoire, seule la fin différait un peu et encore je ne l'avais jamais caché. Quant à l'objectif...Eh bien j'avais un peu menti, car même sans savoir n qui il consistait exactement je l'avais entraperçu, mais c'était le meilleur compromis entre ma franchise envers Karl et les informations que je pouvais donner à ceux nous observant éventuellement, qui là n'avait rien appris de plus que ce qui se savait déjà et mon point de vue personnel, que je n'avais pas caché, en vain, à l'époque. Je finissais finalement par désigner le golem du doigt d'un geste fluide, avant de demander un peu sèchement.
"Je pense que cette information est assez exceptionnelle pour te permettre de rester conscient, non ? Si oui...Qu'est ce qu'on attend ?!"
J'étais déjà désireux de partir d'ici...mais me remémorer ces souvenirs avait ravivé ma hargne et ce serait avec grand plaisir que je saisirai l'occasion de la déverser sur qui que ce soit !
Telle fut ma réponse au sujet de vivre pour combattre. en effet la façon qu'avait Karl de voir la chose me troublait quelque peu, car lui même étant animé de sentiment il devait comprendre par lui même ce que c'était, et pas seulement l'observer comme un spectateur comme il semblait le faire. D'ailleurs, je le regardait justement marche, comme sil se dégourdissait les jambes pendant qu'un silence commençait à s'installer... Mais je n'entreprenais rien pour le rompre, car à moins qu'il ait reçu expressément l'ordre de ne pas m'adresser la parole sur certains sujets il lui restait encore à répondre à certaines de mes remarques, et le brusquer ne mènerait à rien.
Ma patience fut d'ailleurs récompensé...Mais ce fut tout d'abord par de nouvelles questions qui surgissaient dans mon esprit alors qu'il m’expliquait plus en détail ces runes qu'il avait évoqué. Des runes mêlant le démoniaque et l'angélique ? Voilà qui était tout bonnement improbable ! Je connaissais très bien la magie des infernaux et elle entrait en conflit par défaut avec celle des anges, rien ne pouvait les unir, si ce n'était une puissance qui dépassait de loin ma compréhension qui aurait réussi à forcer ces deux éléments contraire à cohabiter. La chose était déjà source de moult interrogations... Mais je me souvenais alors où j'avais déjà vu des signes étranges. Je n'avais pas reconnu la glyphe angélique, et peut être me fourvoyai je, mais il était une rune démoniaque que j'avais trouvé mêlé à un autre signe que je n'avais pu identifier, à un moment bien précis. Un moment qui pourrait bien intéresser l'Eglise, en cela Karl avait raison, mais en même temps qu'en ferait elle ? Celle ci, ainsi que tant d'autres m'interloquaient.
Mais je n'oubliais pas un détail, qui lui par contre était clair comme de l'eau de roche, ce qu'il m’avait dit sur lui même. Ses runes étaient nombreuses, cela je le savais déjà, mais en plus issues de différentes races, ce qui était logique au vu du premier souvenir que j'avais visité ,et toutes isolées. Autrement dit il fallait soit toutes les détruire pour l'éliminer définitivement...Soit il fallait trouver celle qui, au même titre que des organes chez un organiques, remplaçaient les fonctions vitales. Cela ne m'avançait guère en soit, mais c'était toujours une information bonne à prendre... Et peut être qui serait à exploiter plus rapidement que prévu au vu de la mauvaise nouvelle qu'il m'annonça en suite. Bien sûr son maître n'était pas un sot, et même si j'aurai pu essayer de jouer sur les mots en demandant à Karl qu'est ce qui était exactement désigné par "ici" je doutais que ce soit des plus efficaces. De fait ça ne me laissait pas beaucoup de possibilité au vu de ses dires, la plus évidente étant celle que je grommelai alors.
"Le plus simple semble encore que je te passe sur le corps...Et sans arme ça va dejà être compliqué."
Même si ses ordres n'impliquaient pas explicitement qu'il ne me rende pas mes arme, il était probable que dans l'optique de me garder ici il s'en abstienne. Cependant, ma meilleure chacune restait encore cette once d'indépendance qu'il possédait encore... Et ainsi ce fut avec une grande attention que j'écoutais la suite de ses propos, sa proposition... Qui néanmoins me fit grimacer. Je comprenais ce qu'il voulait dire, de la même façon que lorsque l'esprit tendait vers un but précis il était plus aisé de lutter face à diverses difficultés pour l'attendre une telle information l'aiderait à rester conscient. Le sujet quant à lui était délicat en soit certes, mais ce genre de considération ne m'arrêtait pas... Seulement je me doutais bien que le maître devait pouvoir écouter ce qu'entendait ou disait sa création et si en ce cas le fait qu'il ne soit pas déjà intervenu était surprenant, je demeurais sur mes gardes, d'autant plus que l’Église pouvait aussi bien guetter de même pour obtenir les informations qu'elle souhaitait.
Cependant rejeter cette offre aurait été me compromettre de toute façon...Alors, pensif, je passais ma main sur ma barbe en détaillant le golem, réfléchissant à ses propos...Avant de finalement prendre la parole.
"Marché conclu... J'ignore d'où tu connais ce nom, mais je vais te dire ce que tu souhaites. Par contre avise toi de me tromper et je t'assure que la conservation de tes souvenirs sera le dernier de tes soucis."
Une menace bien ridicule...Mais sincère, car si cela venait à advenir je me vengerai, tôt ou tard, si la mort ne me fauchait pas avant. Sur ces mots, je lui donnais finalement ce qu'il voulait, parlant d'une voix assez morne alors que je me remémorais ces sombres souvenirs.
"Kalet... C'était le fils cadet d'une petite noblesse, et le seul individu que j'ai un jour considéré comme un vrai héros. Prêt à se salir les mains, mais jamais vainement, épargnant toujours les vies quand cela était possible, bien plus indulgent, patient et bienveillant que je ne suis, je l'ai d’abord pris pour un simple noblaillon imbu de lui même qui à défaut de terre chercher la gloire par l'épée, mais je me suis rapidement ravisé. Après notre première rencontre, je l'ai suivi durant... Un an et demi dans ses aventures. Nous sommes devenus amis rapidement. Mais un jour il fut appelé pour une quête avec trois autres héros, une quête dont je fis partie pour les guider à travers les enfers, et à l'issue de laquelle je l'ai assassiné par effroi et pour compromettre la mission, ne pas risquer davantage ma vie."
Je grondais alors faiblement, visiblement tendu et énervé... Avant de sourire d'un air un peu carnassier, et d'ajouter, d'un ton moqueur et courroucé. Cela me remémorait de bien sombre souvenirs, mais plutôt que de me laisser abattre j'en tirais une nouvelle force
"Du moins c'est la version officielle. La vérité c'est qu'il s'est suicidé alors qu'on avait atteint notre but, car quelque chose n'allait pas dans cet objectif. Quoi donc ? Pourquoi s'être tué plutôt que de fuir ? Je l'ignore, mais toujours est il que ça a suffit pour faire échouer la quête et que depuis je suis accusé de son meurtre et suis de fait recherché dans une bonne demi douzaine de comtés rien que pour ce crime."
Le poing serré sous l'effet de la hargne, repensant à ce que j'avais dit... J'avais fais le bon choix, de toute façon l’Église connaissait déjà toute cette histoire, seule la fin différait un peu et encore je ne l'avais jamais caché. Quant à l'objectif...Eh bien j'avais un peu menti, car même sans savoir n qui il consistait exactement je l'avais entraperçu, mais c'était le meilleur compromis entre ma franchise envers Karl et les informations que je pouvais donner à ceux nous observant éventuellement, qui là n'avait rien appris de plus que ce qui se savait déjà et mon point de vue personnel, que je n'avais pas caché, en vain, à l'époque. Je finissais finalement par désigner le golem du doigt d'un geste fluide, avant de demander un peu sèchement.
"Je pense que cette information est assez exceptionnelle pour te permettre de rester conscient, non ? Si oui...Qu'est ce qu'on attend ?!"
J'étais déjà désireux de partir d'ici...mais me remémorer ces souvenirs avait ravivé ma hargne et ce serait avec grand plaisir que je saisirai l'occasion de la déverser sur qui que ce soit !
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Niveau:
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Capacités:
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