My Life as a Dungeon Keeper
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Dans la gueule du loup... Pv Séléné

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Dans la gueule du loup... Pv Séléné Empty Dans la gueule du loup... Pv Séléné

Message  Invité Dim 11 Déc 2011, 20:18

Etant nouveau venu dans le donjon, je n'avais pas encore l'envie de s'y prélasser comme la plupart des autres pensionnaires des lieux : avide de grand espaces,je me trouvais sans cesse à l'extérieur du donjon malgré les grands risques que cela comportait. Conscient de ma propre vulnérabilité, je faissais profil bas jusqu'à présent et avait évité de me mêler des affaires d’autrui. Il y avait bien eu cette altercation avec un soudard particulièrement idiot qui en voulait à mes maigres possessions terrestre mais un bras brisé et la mâchoire fracturée avait eu vite fait de calmer l'être à la colère bouillonnante. Parcourant une fois de plus, les rues sinueuse du village où se mêlaient les monstres de plusieurs espèces, je le quittai vite pour entrer dans un autre situé à plusieurs kilomètres de là : un village humain ! Rabattant mon capuchon qui lui servait à dissimuler ses attributs de monstre (la queue blanche et les oreilles de la même couleur) j'arrivai jusqu'à un poste de garde où je tendis la croix en or qui ornait mon cou : le garde se raidit et me laissa passer en disant un ''bienvenue mon frère'' qui me fis sourire ironiquement... J'étais bien loin d'être ton frère pauvre imbécile. Chassant ces pensées agressives, je continuais mon chemin en répondant poliment et silencieusement aux nombreux salut que les religieux du coin semblait recevoir. Au bout d'un moment, les rues se firent plus étroites et plus polluées par des déchets : les bas quartiers ? Possible et ce n'est pas une bonne nouvelle car ces lieux sont toujours emplit de brigands !


Comme pour confirmer mes dires, un cri féminin retentit sur ma droite au détour d'une énième petite rue qui finissait dans un cul-de-sac un peu plus large. Progressant à pas de loup, je me glissai sans mal derrière les quatre formes humaines réunies en un cercle étouffant autour d'une cinquième : celle d'une beastwoman chat ! Bien que d'une race naturellement opposée à la mienne, il ne me fallut pas longtemps pour décider d'aider cette inconnue malgré que ma discrétion était ce qui me sauvais toujours des ennuis habituellement. Pressant un peu le pas, je me plaçai derrière le plus gros guerrier, le chef sans doute... Et lui assénai un grand coup de pied dans l'entre-jambes ! Tombant à genoux, un coup de talon sur le sommet de son crâne chauve réussit à faire tomber le géant dans l'inconscience. Le second prit une manchette à la gorge et s'effondra momentanément en suffocant... Me laissant deux autres adversaires à présent alerte et armés de couteaux. Heureusement pour moi, les deux hommes étaient très mal entraîné et me bondirent dessus à l’unissons pour se gêner comme deux abrutis ! Profitant que l'un pille sur ses pieds pour ne pas rentrer dans son collègue, je bondis les deux pieds en avant pour frapper la poitrine du brigand le plus proche et le balancer sur son collègue : les deux tombèrent au sol et l'un des deux hurla alors que la lame de son camarade lui rentrait dans les reins. Satisfait quand au déroulement de l'escarmouche, je saisis sans ménagement le bras de l'être acculée par les humains et tentai de l'entraîner à l'écart... N'avais-je pas oublié deux hommes : celui suffocant qui a bien pu se remettre du choc et le camarade du blessé ?

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Message  Invité Dim 11 Déc 2011, 22:43

Cela faisait 3 jours que je marchais en direction de l'est. D'après ce que m'avais dit mon sauveur, le donjon ne devrait plus être loin. J'avais mal aux coussinets à force de faire tant de kilomètres. Je n'avais pas trouver à manger sur le chemin. Heureusement qu'il avait plu, sinon je serais complétement déshydraté. Mais je tenais bon, je savais qu'au donjon j'aurai ce qu'il me fallait. Je n'étais pas faite pour vivre seule, il me fallait une nouvelle famille, un nouveau chez moi. C'est donc avec cette espoir que j’avançais. Le paysages changeait autour de moi. Des champs cultivés...j'arrivais vers un village. Et qui dit village dit nourriture.Je bondis de joie avant de me demander si ce village était comme mon village natal ou comme celui de mon sauveur. Il fallait que je sache avant de me balader dedans. Au début d'après midi, je me transformais en chat pour rentrer dans la ville. A ma grande déception, je ne vit aucun monstre, aucun beats dans les environs. Il valait mieux que je ne m'attarde pas trop et que je continue mon chemin. Mais la faim me tenaillait les entrailles. Je déambulais tranquillement repérant une bonne poubelle pour pouvoir manger quelque chose de correcte. Je n'avais pas envie de rat ou de souris.
A la tombé de la nuit, je repris forme humaine dans les bas quartier et m'habilla maladroitement de vielle guenille que j'avais trouvé plutôt dans la journée, me cachant à peine la peau. Des poubelles bien remplis d'un bar allaient m'offrir mon repas. Vérifiant qu'il n'ai personne, je soulevais les couvercles pour faire mon menus dans la plus grande discrétion. Malheureusement, un des couvercles tomba au sol et 4 hommes dans la rue voisine accoururent dans l'impasse ou je me trouvais.


- Oups..


Je ne bougeais plus, me demandant si je devais fuir ou si avec une explication ils me laisseraient finir mon repas. Je couchais mes oreilles et baissa ma queue. Apeuré, je n'étais pas faite pour me battre ainsi, je réussis à murmurer quelques mots.

- Je veux juste manger quelque chose. Je ne veux rien d'autre.
- Mais c'est qu'elle parle la bestiole.

Ils se resserraient autour de moi. Mon instinct me dit de fuir. Mais j'avais tellement faim et je ne savais pas si je retrouverai à manger avant le donjon. Indécise, je gardais dans une main ma prise, un morceaux de pain dur mais pas moisis, et mes pieds étaient prêt a fuir. Grimper au mur pour me retrouver derrière. Mais je ne savais pas si j'avais le temps d’effectuer ma manœuvre sans recevoir un coup. Couteaux sortis, ils riaient à l'idée de combattre. Me voila dans le pétrin. Il faut dire que je ne faisait pas peur, pas du tout. Dans cette situation j'étais une proie facile et je n'avais pas d'allier sur qui compter. L'un d'eux lança un couteau dans ma direction. Par réflexe je criais et je lâchais mon diner. Je l'évitais de justesse, me décalant vers la gauche. Le couteaux ricocha sur le mur de pierre derrière moi. Le combat était lancé. J'élaborais un plan pour m’échapper quand le chef tomba à genoux se tenant l'entre jambe. Étonnée, je redressais les oreilles, attentive à ce qui s'était passé. Un homme était venue a mon secours. Il enchaina les 3 autres bandits sans trop de mal. Tout de suite je pensais que mon sauveur m'avait suivit. Il me pris par le bras, me tirant dans la ruelle. Je ne voyais pas son visage, caché sous une capuche. Je me tordais donc pour le voir mais je n'ai pas pu.
En passant à côté des deux hommes à terre encore valide, l'un deux m'attrapa une cheville. Le contacte tiède de sa main me fit un déclic. Il était hors de question qu'un humain comme lui ne me touche. Et me retournant, je vit l'autre se relever également, arme en main, prêt à se jeter sur leur agresseur. Dans un geste et un hurlement félin, je pris appuis sur l'épaule du jeune homme en cape noire pour faire une pirouette, donnant au passage un violent coup de pied dans la tête de l'homme à terre qui me retenait. Il lâcha mon bras, puisqu'il n'était plus dans l'axe de sa main. Quand mes pieds se reposèrent au sol, ma deuxième main accrocha l'autre épaule de l'homme et je le tirais en arrière pour qu'il évite l'assaut du deuxième bandit.



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Message  Invité Dim 11 Déc 2011, 23:55

*imbécile Artyom, tu es un imbécile ! Que ce qui t'as pris d'intervenir ? Qui sait ce qui a été perturbé dans l'équilibre à présent ?*

Assourdissant en un instant mes considérations stupide à un tel moment, je continuai d'esquiver et de contrer les attaques des trois humains encore en course : l'un étant à terre et les autres encore en état de le surprendre par un coup ou deux. Une fois ces balourds hors de combat (ou du moins le croyait il !) je tira à moi la beastwoman chat pour la faire sortir de ce piège à rat. Sauf que les deux humains les plus proche en décidèrent autrement : l'un deux agrippa la cheville de la créature que j'essayais de protéger. Cette dernière hurla presque assez fort pour faire des dégâts à mes oreilles très sensible de loup ! Sans comprendre pourquoi, je sentis une pression sur mon épaule et réalisa en retard que c'était la Beast Woman qui venait de me sauver la vie ! Deux des types s'étaient déjà relevé et semblaient bien chaud pour se battre ! La jeune chatte les éloigna un moment grâce à une audacieuse pirouette mais les voilà déjà revenu ! Un couteau lancé vers moi passa à deux doigts de mon visage, m'arrachant une mèche de cheveux noir. Croyant sans doute m'avoir touché, son propriétaire déjà remit du coup de pied de la féline se prit cette fois un coup du couteau recourbé qui plongea la scène dans un grand silence : le camarade du lanceur regardant, complètement abasourdit, son camarade s’effondrer en arrière en se tenant la poitrine d'où s'écoulait un sang sombre. Poussant le corps du pied, je ne réalisais pas tout de suite la portée de mes actes : l'équilibre, envolé ! Il ne restait plus que sang qui manqua de réveiller mes plus bas instincts ! Sifflant entre mes dents, j'empoignai une nouvelle fois la beast pour courir dans les rues où commençait à poindre une certaine agitation. Plus d'une fois, j'entendis des gens hurler " un monstre, un monstre" et me forer à changer de direction en tirant toujours la femme derrière moi. Un fois arrivé dans l'ombre d'un entrepôt abandonné, je retirai ma capuche pour qu'elle puisse voir mes oreilles de loup blanc et mes yeux bleus qui brillaient d'une colère contenue dirigée surtout contre moi même... Pourquoi l’avais-je aidé ? Pourquoi avais-je perturbé l'équilibre de toute vie en tuant cette humain avant son heure ? Me tournant vers celle que j'avais sauvée, je remarqua directement son affolante maigreur et son apparence débraillée... Une vagabonde ? La prenant par les épaules, je lui dis :

- Bon on va faire court, je me nommes Artyom Krenstky et toi ? Tu ne m'as pas l'air d'être une habitante du donjon, je vais t'y emmener dés qu'on aura quitté ce village ! En attendant, mange ça ! Tu es effrayante tellement tu es maigre !

je lui tendis une grosse pomme bien juteuse, ce n'était pas grand chose mais mieux valait lui octroyer un surplus d'énergie pour sortir d'ici. Alors que je prévoyais déjà les nombreux itinéraire de fuite, une grande clameur enragée retentit dans toute la ville : une milice venait de se former... Pour nous traquer !

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Message  Invité Lun 12 Déc 2011, 01:44

Dans un geste, il finis mes agresseurs. Plutôt doué pour un humain. Mais si c'était mon sauveur, se n'était pas étonnant. Il ne m'aurait pas lancé mourir ici. Enfin je l’espérai. Une gerbe de sang tacha ma soyeuse fourrure sur mon bras. Une chose attira mon attention, un bruit, peu humain a vrai dire sortie de la bouche de l'homme a la cape. Étrange, se son m'était famillé, mais c'était peut être le fruit de mon imagination. Par contre, il se raidit légèrement a la vue du sang...Les canidé de mon village et les beast guerrier en générale réagissait ainsi a la moindre goutte. J'étais derrière un des leurs alors? Non, je me refusais de croire ca. C'était le sorcier qui était la! Une fois cette besogne finis, où il faut avoué, je n'avais pas servis à grand chose, il me repris le bras pour m'entrainer plus loin. Nous devions détaller. Lancé a toute jambes, il courrait vite, trop vite pour un simple humain...surement un sortilège de vitesse. En temps normal, je n'aurai pas eut du mal a le suivre, mais la fatigue accumulé par ma marche de plusieurs jour m’interdisait une telle vitesse. Je me laissai trainé, trébuchant des fois mais heureusement mes réflexes me relevaient avant que je n'atteigne le sol.

Les hommes du village s'agitaient. J'avais compris que les montres n'étaient pas accepté ici. Mon apparence, oreilles, queue et fourrure apparente ne laissaient aucun doute sur ma race. µJe n'avais pas trouvé d'habits cachant ses petits détails. J'avais l'air d'une jeune fille des rue, maigre et sale avec mes vêtements de misère. Monstre qu'ils hurlaient. Le monstre...c'était moi. Cette nomination me fendit le cœur. Jamais je n'avait été traité ainsi... Dans mon village...
Nous arrivions enfin dans un endroit plus calme, à l'ombre d'un grand bâtiment de bois abandonné . Je tenais mes cotes à cause de la course, je n'avais pas assez d’énergie pour refaire un tel parcours une seconde fois, ca c'était sur. Après quelque instant l'homme se décapuchonna.

Un chat! Un chat! Heureuse, je relevais mes oreilles jusqu’à ce que je me rendit compte que ce n'était pas un félin. Ses oreilles étaient plus grande que les miennes. Mes précédentes déductions s'avéraient donc juste. S'il avait réagit à l'odeur du sang - d’ailleurs j’espérai que la si petite quantité de sang ayant atterrit sur mon bras pendant l'altercation ne le gênerai pas - c'est qu'il n'était pas comme moi. Un loup... un peu déçue je baissais la tête. Ses mains puissantes m'attrapèrent les épaules, si bien que je cru un instant qu'il allait m'attaquer et briser mes os. Un chat n'avait pas la force d'un canidé c'est sur. Il allait me punir de l'avoir mis dans cette galère. Peut être vivait il ici, caché parmi les hommes et maintenant sa couverture était brisée par ma faute. Une paria comme moi venait de rentrer sur son territoire sans autorisation et en plus avait ameuter la foule. Je savais comment pouvait être ces guerriers. Nous félins n'était pas attirer par l'odeur du sang. Si bien que généralement nous nous transformons a souhait. Pas sous la colère ou la lune ou même les pulsion les plus bestiale des bêtes. Juste quand nous le désirons. N'étant pas des chevaliers, nous assurons un autre rôle plus mystique, plus singulier. C'est pourquoi nous avions une place dans notre village, mon ancien village. Alors que les canidés et les félins lourds étaient dès la plus tendre enfance éduquaient à chasser, ma famille elle ... enfin c'est du passé. J'étais a présent à la merci du loup blanc qui venait de me sauver, n'ayant pas la force d'un duel contre lui ni même de m'enfuir de son étreinte.

Mais contre toute attente, il se présenta et m'offrir à manger.
C'est à ce moment que je relevais enfin la tête pour voir la pomme bien rouge, appétissante à souhait qu'il me donner gracieusement. Ma vision était accaparé par ce fruit miraculeux. Oubliant les bonnes manières et l'éducation de mes parents, je saisis le met entre mes griffes, omettant de me présenter à mon tour. Ces jours de diète et de sport intense m'avait bien affaiblit et surtout avait fait fondre les quelques graisses que j'avais réussis à reformer après mon drame hivernal. Mes petites dents mordirent la chair de la pomme sans attente. La torture interne prenait fin. Même si ce n'était pas beaucoup je pouvais enfin mettre quelques choses dans mon estomac. Après la première bouchée bienfaitrice, j'osais enfin le regarder.

Ce n'était pas mon sauveur d'avant. J'étais déçue certes mais encore en vie. Je pensais que la déception même était visible sur mon visage. Alors qu'il y avait une seconde, j'étais au paradis avec ma nourriture, je venais de me fracasser contre le sol dur et froid de la réalité. Non ce n'était pas mon sorcier humain. Simplement un beast. Juste un beast. Comme j'en avais vue tant d'autre depuis mon enfance. Je n'avais pas sentis son odeur lors de notre course freinée, celle ci se mêlant aux autres odeurs de la ville. Je repris une bouchée pour éviter de pleurer de tristesse, trouvant se tableau top pathétique à mon gout.Oui, j'étais vraiment fatigué pour me laissais aller ainsi Je déglutis lentement puis le regardais enfin dans les yeux pour lui répondre, retenant les larmes que je sentais dans mes yeux. Des yeux bleus intense qui me coupais la paroles sans même avoir commencé. Déconcerté au plus au point par leur couleur mais aussi par leur expression. S'ils avaient été doux, sans doute j'aurai craqué, mais la ils était aussi dur que le diamant. Je ne connaissait que trop bien cette expression, ce que cela signifié. Une colère débordante le rongé. Aucun doute que c'était contre moi. Depuis quelques minutes j'étais devenue un monstre pour les villageois comme pour le loup que je venais de condamné dans ma fuite.


Je ne savais que dire, craignant que la moindre de mes paroles réveille en lui ses instincts de bête et que ainsi je fus obligé de fuir et les villageois et lui, ce qui me paraissais plus que compliqué. Des bruits de métal, des cris, des hurlements me parvenais enfin a mes oreilles aplatis contre ma chevelure. On s'amassait dehors. Pas étonnant vue la débâcle que je venais de créer. Pour m’ôter de la créature devant moi et pour savoir ce qu'il se passait tout prêt je reculais prudemment, d'un pas lent, ne quittant pas le canidé des yeux. Je mis ma pomme en bouche pour ne pas la perdre et me plaquait contre le bois rude de l’entrepôt. Puis je jeta un coup d’œil sur la rue a coté de nous avant de refixer mon attention sur le loup. Je sentais mes poils hérissaient. Mes jambes tremblaient par moment discontinue, de peur, de froid ou de simple fatigue? Dans un murmure je lui soufflait d'une voix blanche.

- Ils arrivent.

Combattre autant d'homme a la fois n'était pas possible pour ma personne et cela me rappelait un mauvais souvenir. Je n'avais pas assez visité la ville pour avoir un plan précis dans la tête et je n'avais donc aucune échappatoire. Partir, détalant de rues en rues me mènerait a ma perte. Aucune idée d’où se situait le donjon non plus, ma seule porte de sortie a première vue. Peut être qu'en chat, j'avais une chance, même si mon pelage était spécifique et vraiment reconnaissable. Peut être qu'ils n'avaient pas remarqué ce détail. Quoi qu'il en soit, la traque au matou, au monstre était ouverte. Reprenant mes esprits, je fixais a nouveau le loup afin de savoir s'il allait m’abandonner à mon sort, ce qui serait légitime vue ma position de proie, soit s'il allait encore une fois m'aider.


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Message  Invité Lun 12 Déc 2011, 19:40

Fuir dans une ville n'était déjà pas une chose aisée en soit mais alors en vous traînant un boulet à fourrure je ne vous dis pas ! Probablement épuisée par les privations en tout genre, la chatte apeurée ne cessait de trébucher et je faillis bien la porter sur mon dos tant cela me ralentissais ! Usant et abusant de ma chance, je finis par semer momentanément les humains enragés et à m'isoler avec la créature féline dans les ruelles entourant un entrepôt. L'idée n'était en réalité pas si bonne car je ne connaissais pas du tout le coin et il serait donc facile de se perdre dans ce dédale de ruelle où un humain pouvait s’embusquer à chaque coin de rue, dans chaque cour ou croisement : ils étaient fait comme des rats ! Mais au moins, il faudrait du temps pour nous forcer à bouger et réunir des hommes assez compétent pour nous affronter... La milice formée plutôt n'étant composée que de citadins gras et stupides, ils ne constituaient pas vraiment une menace surtout si ils n'étaient équipés que de bâtons ou de fourches. Non, le vrai problème serait les unités de la garde civiles : ils étaient toujours équipées de longues Hallebardes ou d'épées aiguisées qui me transperceraient en deux comme pour rien ! Repoussant ses pensées peu amusante dans un coin de mon esprit, je requinquai la petite chatte avec un fruit qu’elle dévora avec une expression soucieuse avant de dresser l'oreille : avait-elle entendue comme moi la clameur sanguinaire des êtres humains ? Bien possible mais l'écho que produisait les allées étroites et les hauts murs de briques ou de bois rendait toute localisation précise fort difficile. Soupirant à l'idée d'avoir encore à combattre les humains, je me demandai l'espace du court instant si il ne serait pas bon de juste remettre mon capuchon et de m'en aller en imitant un prêtre humain. Seulement, la vision de cette pauvre créature abandonnée au milieu de cet environnement hostile fut de trop : je pris donc une résolution qui allait sans doute me coûter la vie... Aider ce chaton mal léché à s'enfuir d'ici. Sortant mon couteau de lancé pour le placer dans ma manche (au cas où il faudrait se débarrasser vite fait d'une sentinelle !) Je pris avec plus de douceur qu'auparavant la beast par la main et la conduisit la plus vite possible vers la grand rue. Ne voyant aucun humain en vue, j'en déduisit dans un premier temps qu'ils s'étaient dispersés dans les ruelles ou que la garde les avaient fermement dispersés. N'en revenant pas de ma chance, j'arrachais la vielle tenture mitée d'un étal de fruits pour en recouvrir ma nouvelle compagne puis rabattre mon capuchon noir. De loin, nous devions ressembler à un moine en pèlerinage accompagnée d'une pauvre hère affamée (la tenture étant longe et épaisse, elle dissimulait facilement les caractéristiques non humaines de l'inconnue). Parvenant jusqu'à une rue un peu plus fréquentée, je me surpris à suer abondamment : seul je m'en serais sortit sans problème mais avec ce fardeau en plus... Qui savait ce qui pouvait se produire ? Arrivant à la grande porte, j'observai les alentours avec méfiance, trouvant étrange que seuls une poignée de garde (six pour être précis) défende la porte : ne considéraient-ils pas l'intrusion d'un monstre dans l'entourage comme une menace grave ? La réponse me vint quand un rayon de lumière accrocha la pointe d'acier d'une flèche qui filait droit dans ma direction ! Les humains de la garde connaissait mon signalement ! Esquivant de peu le projectile mortel, je vis les renforts de la garde débouler en masse des rues adjacentes à l'entrée : une bonne trentaine d'humain en armure légère nous fonçaient dessus ! Je poussai l'humaine dans une maison non verrouillée dés que je me rendis compte qu'en plus des soldats, les miliciens enragés nous avaient retrouvés ! Bloquant l'entrée de la pièce sans fenêtre avec un lourd meuble, je me retournais vers la responsable de tous mes malheurs pour la houspiller d'une voix pourtant calme comme une lac en l'absence de vent :


- Bon sang, pour la première fois où je décide de me mêler de ce qui ne me regardais pas, voilà comment ça finit ! Je devrais te... Non, pardonnes moi Beast, je ne devrais pas m'emporter sur toi. Espérons juste que ta vie coûte plus que celles de tout ceux qui risquent de mourir aujourd'hui dans la balance de l’équilibre. Bon, il leur faudra du temps pour casser cette porte... Aides moi à trouver une sortie !


En effet, la maison ressemblait à une boutique de préteur sur gage pas net et il ne serait pas surprenant qu'elle possède une sortie cachée donc autant tenter notre chance ici !

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Message  Invité Lun 12 Déc 2011, 22:55

Finalement, notre petite course continua. Il me prit plus délicatement la main cette fois et ralentit quelque peu l'allure. Il avait donc décidé de ne pas me laissé tomber. J'avoue que cela m'arrangeais. J'étais en plus mauvaise posture que lui. Mais il avait décidé de me soutenir. Je lui avait laissé le choix, et il l'avait fait en âme et conscience. Au détour d'une rue, il me recouvrit d'un vieux tissus épais...Pas très élégant certes, en même temps je n'étais pas mieux, mais cela avait le mérite de cacher ma race. De me cacher tout court en faite. Il n'y avait que nous dehors. Vraiment étrange. Je pensais que la foule nous aurez suivit mais la chance nous souris. Mon heure n'était pas encore arrivé il faut croire. 6 soldat montait encore la garde a la porte de la ville nous bloquant le passage. Je me raidit, quelque chose arrivait. Pas le temps de le prévenir que la première attaque fila droit sur nous. Par réflexe, il m’emmena dans une maison abandonnée. Ils ne lâcheraient pas l'affaire comme ca. Reprenant mon souffle, il bloqua la porte avant de me sermonner d'un ton froid. C'est ça qui fit lâcher mes nerfs déjà usé de mon mini périple et de mes frayeurs nocturnes.

- Tu sais ce que tu peux en faire de ta balance? Si elle était équilibrée je ne serais pas la et j'aurai encore ma famille, chez moi! Alors va donc te fondre avec eux et me jeter des pierres. Je m'en sortirai toute seule!

Lui rejetant le reste de ma pomme à la figure, je tournais les talons, fière et en colère. Qu'est ce qu'il avait avec sa foutue balance? Son équilibre? Le monde était injuste. Je le savait depuis longtemps, moi qui avait ces pouvoirs...inutile à mon gout. Malgré tout les efforts des miens, il ne restait que moi. C'était une malédiction. Après tout, on dit souvent que les chats portent malheureux. Que ce sont des animaux juste bon à noyer. Félin maléfique aux pouvoir sournois. Tout ceci n'était pas faux, mais ce n'était pas forcement le cas pour tous! Je pouvait apercevoir certaine bride du futur mais ne pouvait en changer les fils. La toile du destin était scellé, il fallait croire.
Le laissant à côté de la porte, je laissais tomber au sol ma tunique pour me retrouver à nouveau en guenille, plus a l'aise quand je n'avait rien sur ma peau ou ma fourrure. D'une patte de velours et ce malgré l'intense fatigue et faim qui me tiraillaient, je montais les escaliers. C'est alors qu'avec surprise je vis à travers la vitre sale la horde de paysans et autre bourgeois s’amasser devant le bâtiment. Un bélier avait même été cherché pour enfoncer la porte gardé par le meuble. Ils étaient plus nombreux que je ne le pensais. Me mordant la langue, je me tira de ma rêverie quand un projectile non identifié heurta la vitre, la brisant presque. Dans un bruit cristallin, le verre se fissura sous mes yeux de braise, déformant mon reflet.Je détala a l'étage à toute jambe, le nez vers le plafond. Après seulement quelques secondes je trouvais ce que je cherchais; la trappe qui menait au toit. Les maisons de la ville était assez proches pour sauter de gouttières en gouttières pour peut d'avoir un minimum d'agilité. Pour un chat cet exercice semblait simple voir naturel, pour un loup...
Tant pis, je ne pouvais pas le laisser seul. Je dévalais les escaliers dans l'autre sens pour me retrouver devant le canidé. Un instant, je baissa la queue pour montrer mon remord mais bien vite je me ressaisis. Sans le regardais dans les yeux, je lui demanda:

- Tu peux grimper? On peut passer par les toits.

Puis, je me pencha vers la cheminée pour prendre du charbon et m'en enduire tout le corps. Ainsi, je serais quasiment invisible dans le couché du soleil. Les hommes n'avaient pas encore allumé beaucoup de torches. Ca devrait aller. Puis je préférais me salir plutôt que de remettre du tissus. Pour faire l'exercice que je m’apprêtais a faire, il fallait être libre de ses mouvements. Ne lésinant pas sur la quantité de suie, j'allais jusqu’à salir ma belle fourrure chatoyante en temps normal. Pour un chat, c'était presque un crime. Mais la la situation l'exigé.

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Message  Invité Mar 13 Déc 2011, 19:31

*La discussion n'a jamais été mon fort certes mais là j'ai encore fait des efforts énormes pour me montrer aimable il me semble... Je devrais peut-être m'excusez.*

A peine ces gentilles pensées m'avaient elle effleurés l'esprit qu'une série de coups puissants mirent la porte à rude épreuve : les humains étaient bien enragés, de vrais animaux ! La comparaison le fit sourire un instant jusqu'à ce que la féline ne déverse toute sa colère sur moi. Manquant de répliquer, je fus voilement interrompit par le reste du fruit que j'avais gracieusement offert à la chatte : quel odieux gaspillage ! Manquant d'attraper le vilain matou par la peau du coup, je stoppai net mon mouvement lorsque je me repassai le message tout récent dans mon esprit : un massacre ? Celui de sa famille... Je peux bien comprendre alors et puis c'était moi qui avais liquidé les brigands dans l’allée, pas elle. Me frottant le visage avec un regard toujours aussi froid , je restai un moment seul dans la pièce principale avant qu'un caillou atteigne la vitre à l'étage. Sentant la clameur de l'extérieur enfler, je compris sans peine que quasiment tout le village s'était réuni pour lyncher deux misérables monstre. Sentant un rictus colérique déformer un court instant mes lèvres, je grinçais des dents jusqu'à ce que la féline descende quatre à quatre les marches de l'escalier pour m'annoncer avoir trouvé une sortie ! Enfin une bonne nouvelle dans cette journée pourrie ! Mon enthousiasme fut néanmoins vite douché quand elle m’annonça qu'on devrait filer de toit en toit tout en se faisant discret. J'avais confiance en ma propre agilité et sur mes vêtements d'un noir mat pour me dissimuler naturellement mais pour elle ? Elle répondit sans un mot à ma question en s'enduisant le corps tout entier de suie... Intelligent le chaton, très intelligent. Montant sans trop me presser les marches, j'aperçus la vitre fendillée et la trappe représentant notre voie de sortie. Posant la main sur la poignée, je fus avertit à la dernière seconde d'un danger et m'en écartait au moment où elle se brisait suite à un coup de marteau ! Bondissant en arrière, je sourit en intérieurement quand je vis qu'il s’agissait d'un seul homme qui avait grimpé tel une araignée le long de la façade jusqu'au toit. Entrant avec peine par la trappe, le gros homme resta juste assez de temps distrait par ma présence pour que je lui assène un uppercut dans le menton digne d'un champion de boxe ! Définitivement débarrassé de la menace humaine, je m'abaissai l'espace d'une seconde pour saisir les allumette de l'ouvrier sanguinaire et allumai un feu derrière nous, dans le salon de la maison. Grimpant à la suite de la Beast, je soufflais à voix basse à ma camarade :


-le feu va nous couvrir, la fumé noire va bientôt envahir tout le quartier et nous laisser une chance de fuir.

Le seul problème restait les toits : étrangement glissant à cause d'une pluie récente, ils constituaient un piège mortel pour tout non initié...

- On peut pas vraiment trouver un autre moyen ? Pas que j'aie peur mais ils m'ont l'air bien glissant ces trucs !

HJ : je te laisse me faire agir : pour me gameler comme un empoté, sauter à ta suite ou faire apparaître des autres ennemis. Désolé si c'est un peu court

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Dans la gueule du loup... Pv Séléné Empty Re: Dans la gueule du loup... Pv Séléné

Message  Invité Mer 14 Déc 2011, 00:20

En face de la cheminé, je terminais mon déguisement improvisé. Je n'étais pas aussi noir que la nuit, mais déjà moins reconnaissable et visible. Le loup n'avait pas besoin de ca; ses cheveux et ses vêtements étaient déjà sombres. Comment faisait-il pour supporter autant de chose sur lui? Il était peut être plus proche des autres beast de mon ancien village que de moi. Il est vrai que certain guerrier se comportaient très bien avec des couches de vêtement. Quoi qu'il en soit, mes fins cheveux d'or étant tout noir, je pouvais à présent sortir dans l'obscurité. Lorsque je me relevait d'un bond, il n'était plus dans mon dos, dans le salon. Un peu paniqué, je balayai la pièce du regard. Pas de signe. Je ne l'avais pas entendu partir! Peut être était il résolue a m’abandonnai après ce que je venais de lui balancer a la figure. C'était légitime, enfin non pas pour moi mais surement pour lui. En plus, il m'avait enfermé dans la maison.

Tant pis, je grimpais les marches, laissant tomber des miettes de suie un peu partout. C'est alors que, n'étant pas encore arrivé tout en haut, j'entendis un bruit. La trappe! Elle venait de s'ouvrir et quelque chose venait de tomber au sol. Le canidé qui essayait de s'enfuir sans moi mais qui s'était lamentablement loupé? Et zut! Je terminai mon ascension, passant devant la vitre brisé. La foule était bien la crier au scandale. Ils étaient de plus en plus nombreux ou c'est moi qui me faisait des idées? Le village ne m'était pas apparus aussi peuplé... quoi qu'il en sois, quand je reconcentra mon sur la trappe, le loup aux yeux blond turquoise me tourner le dos. Devant lui un homme avait réussis a rentrer. Il était grimpé jusqu'ici? Comment par la façade ou le toit voisin? Si c'était la cas d'autre pourraient suivre. Mais pas le temps de me poser d'autre question, le canidé lui balança un coup de poing en pleine mâchoire le faisant tombé dans l'inconscience ou plus encore. Il avait de la force a revendre on dirait. Même s'il n'était pas encore au niveau des guerriers que j'avais connus, c'est sur qu'il y avait une grande différence entre lui et moi. Mais chacun a ses armes...

Après mon admiration fugace, d'un saut, je me retrouvais sur le cadavre endormis de l'homme. J’atterris, jambes plier comme une grenouille, et les détendant d'un coup, je m'accrochais au bois plus haut. Dans le même mouvement, avec une gracieuse manœuvre montrant toute les capacité de ma race, je me retrouvais sur les tuiles mouillé du bâtiment. D’instinct je me décalais pour ne pas gêner le suivant. Je me penchais vers le trous pour voir s'il suivait alors que lui était penchais sur l'homme qu'il venait d’assommer. Il récupéra une petite boite et descendit a grande vitesse au rez de chaussé. Je voulais lui dire de se dépêcher, mais il était plus rapide que moi a réagir. Et surtout, vue le vacarme incessant de la rue en contre bas, si je lui criai pour qu'il puisse m'entendre, je me ferai repérer de suite.

A genoux, et non allongé pour ne pas effacer mon maquillage sur les tuiles humides, je regardais nos agresseurs. Que des hommes remplis de haine, comme les ravisseurs de mon village. J'aurai voulu leur craché a la figure et les griffer jusqu'au sang mais je me retiens, pas sur de gagner dans cette bataille. Puis il y avait Artyom Krenstky, mon miracle sauveur de ce jour... A croire que je n'étais bonne qu'a être sauver... A côté de moi, une main ganté agrippa la corniche de la trappe. Le loup avais finis son affaire. Mettre le feu a la maison? Oui c'était une bonne idée. En plus si nous nous sauvions par les toits, nous pouvions mettre aisément beaucoup de distance entre nous et nos tueurs désignés. Je me relevais, me plaçant a coté de lui pour prendre mon élan. La toiture en face de nous n'était pas la plus près mais c'était celle qui se situé dans l'axe de la légère brise, donc celle qui serait la plus vite couverte par la fumée. Si nous allions assez vite même, la fumée ne nous gênerais peut être pas pour respirer.


Sans plus attendre alors que je prenais mon élan pour atteindre la gouttière en face. Je ne faillit pas entendre l’aveu du canidé noir. Visiblement cet exercice semblais plus difficile pour lui. Évidant, sa race n'était pas prédisposé à ce genre d’acrobatie. Je m’arrêtais réfléchissant à un plan, les yeux aux alentours. Nous pourrions essayé de trouver un passage secret ou une issue dérobé...Malheureusement, faire chemin arrière était devenu impossible je me retournais vers lui.



- Bien joué, mais à moins que ta fourrure ne résiste aux flammes, je pense que nous

L'expression de son visage et de ses yeux m’arrêtèrent net dans ma phrase. Ce n'est pas que les tuiles étaient glissante. C'était la peur du vide pure et simple... Ce n'était pas naturel pour un loup de se balader ainsi. Crispé et tendu, ses traits ne bougeait plus. Mais évidement, avec son orgueil, il n'admettra jamais qu'il était effrayé. Je crois que c'est commun a beaucoup de race.
Il me rappelait moi, lors de mon premier saut. J'étais aussi tétanisée. Pas forcément par le vide en bas de moi, mais par la distance qui séparer les 2 murets. Je doutais de mes forces, de mes jambes, de mon allonge. J'étais plus petite que la normal. Si mes frères y arrivé ça ne voulais pas forcément dire que je pouvais le faire aussi.
Doucement, je lui pris la main pour l'entrainer avec moi.


- Allez. Je te rattrape si tu tombes. Puis avec tes solides jambes, tu devrais y arriver. Allez...

Toujours essayer la manière douce, c'est ce que je me disais. Je l’encourageait avec ma plus belle voie, le tirant légèrement en avant. Mais rien a faire. Il ne bougeait pas d'un pouce. Je tirais un peu plus. Rien. Un soupire m’échappa. La chaleur commençait a bien monter, même sur le toi. Et le dit toi avait une charpente en bois... Le temps nous était compter.


- Hey! Il faut sauter en face! Le toit va s’effondrer!

Je me mis derrière lui et le poussa de toute mes forces. Mais bon dieu, il était collé aux tuile? Il avait plus que de solide jambe a se stade la! Ne voyant pas d'autre solution, je le laissa pour me diriger vers la trappe, pris une grande inspiration. Je disparu une seconde a l'intérieur de la maison, juste le temps de chercher une torche improvisé, en espérant que nous étions assez bien situé pour que personne ne remarque la lumière sur le toit. Je savais que les loup avait une peur bleu du feu. Des leur plus tendre enfance, les grands prédateur de chez nous essayer de vaincre cette peur mais peut d'entre eux y arrivé.

Je croisais les doigts pour qu'il ne me prenne pas comme une ennemis a cette vue, mais qu'il fasse comme la plus parts des loups, c'est a dire fuir. La réponse ne se fit pas attendre. Dàs que l'image des flamme avait percuter son esprit tétanisé, il se décloua. Et heureusement, il courut et sauta sur le toit d'enf ace, a croire qu'il avait réussis a imprimer mes instructions précédentes. Je relançais ma torche dans le bâtiment avant de le rejoindre. Le bouara des villageois avait caché le bruit lourd et maladroit de sa chute sur les tuiles d'en face. Alors que moi même j'avais atterris a ses côté et qu'il se relever péniblement, je le pris par le bars et continua nôtre course sur le toit d'en face. Il ne fallait pas perdre l'adrénaline qui l'avait poussé dans les airs. Tenant aussi fermement que possible ma prise, je ne lui laissais pas le temps de réfléchir a la distance a parcourir. Je modifier notre itinéraire selon l'écartement des toit, choisissant le plus simple a chaque fois, même si cela nous obliger a faire certain détour inutile a mon gout, mais vitale pour lui. Et puis, vue ma fatigue actuelle, il valait mieux ne pas tenter le diable aussi. Qui sais ce qu'ils nous restaient a traverser et combien de force j'avais encore en moi.

Plusieurs fois il faillit tomber, loupant la gouttière, m'emportant avec lui. Mais ses réflexes et les miens eurent raison de la gravité, nous remontons toujours sur les toitures. Je ne le lâchais pas lui servant de guide. On ne s’habitue pas a ce genre de chose en quelques sauts, c'est sur. Alors que nous nous éloignons de la foule enragée, ne savant ou je nous entrainais, je profitait, quand nos pattes touchaient le "sol" pour le rassurer, l'encourager et surtout pour lui demander le chemin de la sortie. Il ne servait a rien de courir ainsi sans un but. Nous ne faisons que ralentir le moment ou ils comprendront notre fuite.





HJ: Et désolée pour la longeure du texte ^^'

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Message  Invité Jeu 15 Déc 2011, 16:47

*malin, très malin Krensky... Mettre le feu à la maison sur laquelle tu te ballades en ce moment même, ça te rappelles pas quelque chose ? Genre : il faut pas scier la branche sur laquelle on est assise ? BEN C'EST CE QUE TU VIENS DE FAIRE CRÉTIN !!!*

L'insulte pourtant virulente ne servit à rien, hypnotisé par le vide qui s'ouvrait sous mes jambes, il n'y aurait pas moyen de me faire bouger aisément : la peur du vide était bien plus forte, bien plus puissante qu'un simple discourt mental pour me faire revenir à la réalité. Malgré mes efforts inutiles pour redonner vie et confiance aux muscles de mes jambes, rien ne changea : j'étais toujours paralysé et tremblant comme un chiot face à une rivière ou à un maître en colère... Pathétique pour quelqu'un qui se prétend un gardien de l'équilibre ! Mais quel blague que cet ''équilibre'' que je prétends défendre vu que je viens de le transgresser à ma guise pour sauver ma camarade animale ! De plus, j'ai tué sans remords plusieurs êtres humains aujourd'hui toujours pour protéger ce matou que je ne connaissais pas. L'équili... Attendez, ça sent pas un peu le cramé ? Oui je sais que j'ai mit le feu à la maison mais je veux dire : est ce que ça ne sent pas le brûlé juste sous mon nez ? C'est pas une putain de torche là ? MEEEERDE !

Sans réfléchir, mes jambes se détendirent en même temps qu'autre chose qui relâcha un liquide assez... Humide et chaud le long de ma jambe. Je vais la tuer pour m'avoir fait ça, c'est sur, elle ne sortira pas d'ici vivante ! Atterrissant lourdement et sans aucune grace sur le toit suivant. La suite semblant être similaire à ce saut mortel, je commençai à protester mais le chat m'entraîna dans un saut similaire au premier et où je poussai un cri effrayé : si elle repart pour un troisième maintenant je lui casse le cou... Et merde, elle ressaute ! Après plusieurs sauts plus terrifiant les uns que les autres, nous voilà enfin revenu au sol... Pas trop tôt ! Baissant les yeux sur mon pantalon que j'avais souillé au court d'un des sauts, je jeta un regard brûlant de haine vers la chatte au cas où cette dernière serait en train de rire... Elle se serait mangé une beigne assurément ! Ma rage fut redirigée par un seul homme, un jeune archet probablement un pauvre bougre qui jouait au héros, déboula juste en face de nous ! Me jetant sur lui alors qu'il regardait mon pantalon, je lui déchirai la trachée avec mon couteau de combat en me retenant à grande peine de lui arracher les yeux avec mes doigts. Sans prendre la peine d'essuyer le sang qui maculait mon visage pour m'emparer du petit arc du jeune garçon : tant pis pour le pacifisme et l'équilibre aujourd'hui... J'suis pas de bonne humeur à présent, merci la chatte dont j'ignore toujours le nom et ses sauts de spider-man ! Repartant dans les ruelles qui commençaient à être envahie par la fumée, j’espérais à la fois tomber sur un autre humain pour noyer ma colère et ma honte dans son sang et j’espérais en même temps ne pas croiser une âme qui vive pour ne pas avoir à revivre le spectacle d'un regard moqueur qui s’abaissait sur son entre jambe avant de rire...

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Message  Invité Ven 16 Déc 2011, 00:17

Il suivait la cadence. Et heureusement, il ne m'avait pas encore attaquer pour l'épreuve sans nom que je lui faisait faire. Si seulement il n'avait pas mis le feu et m'avais dit qu'il avait peur du vide, nous aurions trouvé une autre solution. Enfin, après une petite dizaine de toits, nous étions un peu a l'écart de la foule. La fumée avait couvert une partie de notre fuite comme prévue. Quand celle ci cessa de nous caché, je décidais qu'il était temps de mettre a terme a son calvaire. De toute façon je crois qu'il m'aurait tortue le coup si j'avais continué trop longtemps.
Nous étions a présent dans une petit ruelle comme tant d'autre dans les bas quartiers toujours. Néanmoins, nous nous étions considérablement rapproché du centre depuis mon agression. Le canidé souffla un peu de ce périple aérien. J'hésitais entre le félicité pour cet exploit qu'il venait d'accomplir ou alors me taire. J'ouvris la bouche quand aperçue son pantalon. Effectivement, il avait eu peur, voir trop peur. Il faut dire que je ne le ménager pas. Peut-être comprendra t il l'inutilité des vêtements maintenant. Quoi qu'il semblait plus âgé que moi. Son choix devait être fait. Un sourire s’esquissa sur mon visage et je m’apprêtais a rire quand je croisa ses yeux. Après la peur, c'était la colère celle que j'avais vue avant dans le salon, et l’humiliation qui se lisais dans ses yeux. Le pauvre canidé n'était pas content, et voulais bien me faire la peau. Un jeune homme déboucha du croisement,a quelque pas de nous et c'est lui sur qui le loup reporta sa colère. Une rage rapide et sans appel puisqu'il coupa gorge du pauvre homme. Il continua a avancer comme si de rien n'étais, muait par une violence sans non. je mis quelque seconde avant de me remettre de la scène. Je ne sais pas pourquoi, voir ce si beau loup, posé et calme s'énerver ainsi m'avait fait peur. Secouant la tête, je lui colla a nouveau les talon, restant discrète.
Un nouveau héros se présenta! Un peu plus âgé que le précédent et armé d'une épée. A sa vue, le canidé réagit vivement a lui assenant le même sort qu'au jeune archet, ne lui laissant même pas le temps de sonner l'alerte. Il perdait les pédales c'est sur. L'image d'un loup dévorant tout sur son passage cogna dans mon crane. Il ne fallait pas qu'il se transforme. Pas maintenant, il n'aurait pas de chance de s'en sortir. C'était mon sauveur. Je ne pouvais le laisser aller comme ca. Je lui pris le bras et le tira violemment, enfin tout est relatif avec ma force, pour qu'il se tourne vers moi.


- Hey! Tu ne vas pas tous les tuer! Faut qu'on sorte d'ici.


Mais il s'emporta et m'asséna un coup de coude dans la mâchoire. Pas le temps d'esquiver. Il faut dire que je ne m'y attendais pas. D’instinct, je m'accrochais a ce que je pouvais, c'est a dire son bras que je tenais. Mais griffes lui lacérèrent la chaire quand mon corps vola quelques mètres plus loin. Vue la puissance du coup, je n'étais pas assez clair pour me réceptionner sur mes pattes et mon postérieur heurta le sol dans un bruit sourd. Bizarrement, le sol était plus dur que je ne le pensé. Je secouer la tête pour reprendre mes esprits et me préparé en qu'a de conflit. Je posais les mains au sol pour me relever. Ce n'étais pas de la terre sous mes paumes mais du métal. J'avais atterri sur un égout. Voilà notre porte de sortie.


- Pas par les toits...


Sans me préoccuper du loup enragé en face de moi, je soulevait la grille. Elle était assez grande pour que je puisse passé. Lui aurait un peu plus de mal mais cela devrait allé. Il me regarda perplexe, avec un air de dégout. Après les toits, je voulais le faire passer par les égouts. Un endroit mal odorant, même moi a cette distance je pouvais sentir le doux parfum qu'ils dégageaient mais encore une fois, j’improvisais au fur et à mesure. Il regrettait déjà de m'avoir sauvé, ça je le savais. Je me relevais pour me dirigeait vers l'homme qui venait d'être abattu sauvagement. Une goutte tomba sur ma fourrure. Puis une deuxième. La pluie. Et zut! Mon déguisement ne tiendrais pas! La suie s'en irai forcement. Finalement les égouts étaient peut être une bonne solution. Alors que la foule au loin se dispersait pour mieux nous traquer, j'entendais les grognement du loup dans mon dos qui essayait tant bien que mal de rentré par la grille. J'examinais le cadavre fumant a mes pieds. Il était de la même taille que mon camarade, ca devrait faire l'affaire.
Sans ménagement, je lui retirais ses bottes puantes,- infecte l'odeur des humains pour mon nez délicat- et son pantalons noir. Avant de partir, je lui ota également sa cape, pour moi et tira la dépouille dans un coin un peu plus loin. Puis au pas de course, je reviens près de notre échappatoire. Dans un saut, je me jetais dans le trou, et replaça la grille derrière moi, pour ne pas être repéré. Le plafond était assez pas, si bien que Artyom devait, par endroit se baisser. J'étais contente d'être plus petite a ce moment. Hormis l'odeur presque insupportable pour des beast comme nous, des l'eau croupie et de la moisissure trainais un peu partout. Un dédale crasseux s'offrait à nous, avec ses habitants local. D'ailleurs, a la vue d'un gros rat, ma faim se réveilla...Mais plus tard. Je mangerais plus tard. Un peu gêné, honteuse de ce que je venais de faire et de ce que j'avais fait subir au loup, je lui tendait le pantalon sombre, la queue basse, détournant le regard.


- Tiens...

J'attendis qu'il le pris pour m’éclipser a la poursuite de mon repas, ne voulant pas le gêner encore plus qu'a présent pour se changer. Même si je n'étais pas sur mon terrain, le rat ne fit pas long feu. Il faut dire que quand un chat a faim, il sait s'adapter. Je me transformais dons en chat, abandonnant mes guenilles trouvaient en surface. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, ma proie était entre mes dents pointues. Je ne jouait pas avec pour deux raisons, la première, la faim, la deuxième, je voulait évité ce spectacle au loup s'il revenait a ce moment la. Une fois mon repas finis, je me rapprocha du lieu ou je l'avait laisser et me retransforma en humaine, me couvrant juste de la cape assez longue que j'avais chapardé. Je profité du temps qu'il ne se change pour me reposer un peu. Me laissant tombé au sol, emmitouflé dans mon vêtement, je m'adossait sur une partie du mur "propre" . Espéreront qu'il ne m'arrache pas la tête a son retour...


HJ: Je t'ai fais bouger pour qu'on avance. Si cela ne te vas pas, je change sans soucis, désolée!

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Message  Invité Sam 17 Déc 2011, 13:43

Les instincts d'un animal sont presque impossibles à étouffer totalement, vous pouvez le briser, vous pouvez l'éduquer, le câlinez jusqu'à ce qu'il devienne une espèce de peluche docile... Il arrivera toujours un moment ou sous le coup de la peur, de la colère ou de la faim, votre animal si gentil ou si obéissant redeviendra ce qu'il était autrefois : une bête habitée par l’instinct la rage et la soif de sang. Était-ce qui m'arrivais ? Pas encore mais je pouvais sentir en moi même la pulsion sanguinaire commune à certaines races de Beast dont les loups faisait partie. De plus, de part mes ancêtres sauvages, il n'était pas rare pour moi d'être encore plus proche d'un véritable monstre incontrôlable uniquement muée par l'instinct qu'une autre créature mutante. Cela dit, les fois où je perdais à ce point le contrôle était rares et de très courte durée en général. Cette ''crise existentielle'' faisait partie d'une exception ou tout du moins l’espérais-je car je ne voulais pas que ma compagne ne fut-ce trop effrayée ! Cette dernière ayant tout juste subit une fraction du chaos qui commanda à mon corps de la repousser. Malgré les nombreux problèmes qu'elle m'avait apporté, elle n'en restait pas moins une créature innocente qui avait été ballottée brutalement par le destin et par la folie des hommes. L'envie de m'excusez et de la serrer dans mes bras se fit à nouveau ressentir et faillit d’ailleurs se faire si forte que je l'aurais touchée si jamais un autre humain se présenta dans toute sa stupide arrogance dans notre petite retraite avec pour seule défense une épée ridiculement rouillée : je lui sauta dessus et le poignarda à la manière d'un sauvage revenu à l'état primal en poussant plusieurs grognement. L'envie de planter mes crocs dans sa chair faillit me faire perdre la tête. La jeune chatte choisit ce moment pour tenter de me résonner et je lui décocha un coup puissant qui lui aurait déchaussé la mâchoire si je n'avais pas retenu à la dernière seconde mon point dans un élan ''d'humanité''. Prenant sur moi, des excuses étaient sur le point de franchir mes lèvres retroussées quand de la pluie commença à tomber et que ma compagne féline trouvait une nouvelle sortie presque aussi désagréable que la précédente... Les égouts de la ville.


Acceptant avec un sourire pincé le fait de devoir aller sous terre, je ne dis mot quand le petit matou me tendis les effets du chevalier humain qui au moins contenait un pantalon noir encore propre. Je l'enfila en tentant d'ignorer à la fois l'odeur du mort et des eaux polluées qui m’assaillaient les narines. Me changeant en peu de temps, mon ouïe me renseigna sur le fait que madame la chatte était en chasse probablement après un pauvre rat et j'attendis donc en nettoyant mon couteau avec un mouchoir que contenais ma veste. Regrettant de devoir abandonné mon pantalon de cuir, je notai mentalement d'aller voir l'étrange vendeuse araignée qui apparemment faisait des vêtements d'une remarquable qualité. Une fois la jeune Beast revenue, je lui souris d'une manière plus détendue qu'avant et l'invita à s'approcher. Malgré que ce que j'allais faire me semble très étrange vu nos races distinctes, je l’enlaçai et lui souffla un ''désolé" à l'oreille avant de partir en avant. Parcourant les égouts, je vis ce qui semblait être un passage plus ''ancien'', pas fait par les humains et décidai de l'emprunter sans même penser à demander l'accord de celle à cause de qui tous ces tracas me tombaient dessus. Le passage était vraiment étrange car sa construction n'avait pas le style grossier des humains... Une construction naine ? Peut-être...


Au moment où j'avançais encore dans l'étrange ''couloir'', une nuée de chauve-souris grosse comme mon poing apparut en poussant des cris : le coin semblait vraiment abandonné mais on ne sait jamais... Mieux vaut repartir tenter notre chance dans les égouts. L'instant suivant, je sentis mon pied s'enfoncer sur une dalle différente des autres et une herse tomba derrière nous, nous bloquant la sortie ! Piégés dans ce ''labyrinthe naturel'' il ne nous restait plus qu'à espérer trouver une sortie et vite !



{ HJ : j'ai aussi fait avancer l'histoire et je ne sais pas si ça va te plaire ^^" en tous cas, voilà une image du lieu où nous sommes :
Spoiler:
}

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Message  Invité Sam 17 Déc 2011, 20:58

La puanteur des égouts se sentait même dans le gout de mon diner. Le rat noir était aussi infâme que de la nourriture avarié. Je ne faisais pas la différence entre nourriture humaine et féline. Me sentant plus chat qu'humain, j'acceptais les deux. Mais là il faut dire que ça rat avait particulièrement mauvais gout. Pas la peine de faire la fine bouche. J'avais faim, trop faim. Il fallait que je rassemble mes forces. Ma fuite, enfin notre fuite n'était visiblement pas finis. Assise sur la pierre moisie, mes yeux se perdaient dans le vide en face de moi. L'obscurité se faisait plus noire, doucement je sombrais vers les bras de Morphée. 4 Jours maintenant de marche sans répits. 4 Jours que j'avais quitté mon foyer temporaire avec mon délicieux sauveur et plus d'un mois que j'étais orpheline... Le temps n'était pas juste, ou c'était mes calculs? Mon esprit s'embrouillait tout seul. Je me ressaisis, ouvrant grand mes yeux et me relevant d'un coup. Il ne fallait pas que je dors maintenant, je me reposerais au donjon.
Je flânais un peu pour retrouver Artyom. Il m'attendait visiblement. Je n'avais pas vue le temps passé. Zut. Non j'étais sûr que je n'avais pas dormi. Je regardais son pantalon. Il s'était changé. Nous pouvions donc continuer d'explorer les égouts afin de retrouver la sortie. Il me fit signe de passer devant. Peut être croyait il que je connaissais mieux les égouts que lui. Après tout, j'étais un chat. J'étais plus apte a trainer dans ce genre d'endroit que lui. Mais je n'avais jamais mis les pieds ici. Enfin, j'avançais pour passer devant quand il m'attrapa au passage. Une nouvelle attaque? Décidément, j'étais vraiment fatiguée. Mes membres n'avaient même pas réagi. Mais à ma grande surprise, ce n'était pas une attaque. Le loup me pris simplement dans ses bras. Je me raidis instantanément. J'aurai été aux anges si c'était mon sauveur ou même un de mes frères qui étaient à sa place. Mais la non, c'était un loup. Un canidé. Même si nous nous entendions plutôt bien dans mon ancien chez moi, une barrière naturelle nous empêchez la plupart du temps ce genre de contact. Mon père néanmoins avait un partenaire chien pour la bataille. Les chats n'étaient pas conçus pour ça, mais il avait réussi à bien percer et à trouver sa propre technique. Fonctionnant par duo, un chien avait bien voulue de lui et il faut dire qu'ils n'étaient pas mauvais du tout ensemble, faisant de grand ravage dans les rangs ennemis. C'est pourquoi mes frères avaient commencé l'entrainement de combat. Moi aussi mais depuis peu, je en savais que quelques tours. Je me destinais à un avenir plus pacifique. Mais là, j'étais dans des bras puissants d'un canidé. Je m'interdisais tout mouvement et était contente que la cape sombre recouvre une bonne partie de ma peau sale de suie. Je n'en revenais toujours pas, si bien que j'ai failli ne pas entendre son désolé à mon oreille. Je ne pensais pas cela possible. Surtout que je ne voyais pas pourquoi il s'excusait. C'était moi qui l'avait emmené dans cette galère. Il me lâcha comme si de rien n'était et continua devant nous avant même que je lui demandais pourquoi... Je secouais la tête pour me dire que ce passage n'était pas ...pas quoi d’abord? Bref, je décidais d'oublier ce moment d'égarement de sa part pour le rattraper.

Les égouts étaient long et d'un ennuie mortel. Et surtout grouillait de nourriture sur pattes. Je me léchais les babines par moment mais le gout affame qui me revenait en bouche, m’empêcha de me jeter sur un rat. Je tenais ma cape autour de moi, bien serré pour me faire une prison virtuelle. Mais la faim me tiraillait le ventre et la fatigue mes pattes. Râler ne servait a rien, il fallait sortir de ses égouts. Égouts qui n'en étaient plus d'ailleurs. Après une bonne heure de marche, la roche était taillée à présent. Je me mis sur la pointe des pieds pour voir par dessus l'épaule du loup devant moi. Une armée de chauve souris bruyantes nous attaqua. J'en choppais une au passage entre mes griffes. Elle aurai meilleur gout que les rats. Je la cachais dans ma main, elle me mordait la paume mais je ne la laisserai pas filer. Artyom se retourna me faisant signe qu'on rebroussait chemin. Je me retournais et un clic se fit entendre...Ca n’annonçait rien de bon. Devant mon nez, me frôlant les moustaches une herse de métal s'abbati. Effrayée, je fis un bon vertigineux en arrière comme tout bon chat qui se respecte et je laissais fila ma proie. J'attérit à quelque centimètre du loup, heureusement pas sur lui.


Je pris quelque secondes pour respirer avant de me transformer en chat, passant à travers la barrière. Je regardais autour de moi. Rien au sol. Je m'accrochais aux parois pour voir si un mécanisme pouvait actionner la herse pour la relever. Rien non plus. Je miaulais dans sa direction, mais vue sa tete il ne me comprenait pas. J'avais oublié que j'étais chat. Agile, je repassais de l'autre côté et me fourra dans ma cape pour éviter de me retrouvais nue devant lui sous forme humaine.



- Je ne trouve pas de mécanisme de l'autre côté... Il va falloir tenter notre chance dans cette ancienne citée.

Je passais devant pour explorer la cité sans son avis également. Les murs étaient en piteux état. A croire qu'il n'y avait plus ames qui vivent ici. Des toiles d'araignée recouvraient la plus part des objets. J'avancais lentement pour toujours avoir le loup sur mes talons. Une grande place se dessina devant moi avec en son centre une grande cloche dorée. Des étales de marchands étaient disposés tout autour. C'était une place de marché. Peut être la place centrale? Je fouillais entre les débris. De la pousière me piqua le nez et me fit éternuer. Oui la place avait été abandonné depuis longtemps. Dépité, je chuchotais pour moi même:

- Mais pourquoi? Tout ça parce que j'ai fais tombé un couvercle par terre et que des humains m'ont repérés...Tsssss.

Et je me laissais tomber sur la pierre taillé, relançant ma blessure sur mon postérieur faite plutôt. Je n'en pouvais plus. J'étais aussi furieuse contre moi même pour avoir eut l'idée de venir ici. Nous aurions pu rester en surface et nous transformer pour fuir... Ou mieux, j'aurai pu rester chez mon sauveur. Même si je devais rester en chat, ca ne m'aurais pas dérangé. Pas du tout. J'aurai eu tout ce qui me fallait, je n'en doutais pas. Mes nerfs lâchaient.


- J'en ai marre! 4 Jours que je marche sans repos, sans manger ni boire! Je ne sens même plus mes pieds. Je ne suis fatiguée et j'ai faim! J'en ai marre, marre, marre, je ne bouge plus d'ici.

Je sentais presque les larmes couler sur mes joues. Pourquoi n'avais-je pas vue cela en rêve?


- HJ: tu as carte blanche pour la suite ^^

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Dans la gueule du loup... Pv Séléné Empty Re: Dans la gueule du loup... Pv Séléné

Message  Invité Dim 18 Déc 2011, 22:51

*Après une escapade sur les toits et celle dans ses égouts puant qui me laissent une désagréable odeur dans les narines, nous voilà partis pour une nouvelle expédition dans des catacombes ! Et après quoi, un tour sur la lune ? Et vous voulez pas non plus que je vous fasse un café ?*

Fulminant silencieusement contre un peu tout : le destin, les lieux, ma compagne, moi même, la... Fiente de chauve-sourit dans la quelle... Je viens de marcher, il en faudrait peu pour que je cède à toute cette colère bouillant te qui habitait mon torse depuis quelques heures. Un monstre utilisant l'infra vision n'aurait sans doute aucun mal à me repérer au vu de la chaleur que je devais dégager actuellement : mes mains moites et mon pouls rapide me trahissaient sans problèmes. Forçant mon souffle à diminuer et mes mains à se calmer, je médita durant plusieurs minutes pendant lesquelles ma compagne tentait de rouvrir la porte close. Même moi j'avais deviné que cela était peine perdue car le mécanisme pouvait se trouver n'importe où à moins qu'il ne soit carrément détruit ! Il n'y avait que peu de chance qu'on puisse repasser par là d'où nous venions. Laissant libre court à mon imagination alors que je parcourais la place, je me questionnai sur les origines de ces constructions délabrées ainsi que sur la signification des diverses écritures gravées à même la roche. Plusieurs caractères faisaient penser à un dialecte nain assez répandu mais d'autres semblaient beaucoup plus anciens et totalement indéchirables en partie à cause de toute la poussière collée dessus. Ne trouvant rien d’intéressant à propos des textes inscrit, je repartis en direction de Séléné qui venait d'hurler de rage face au destin et à ses problèmes : je faillis lui apporter du réconfort quand je vis ce que je croyais être une statue de pierre s'animer ! De la taille d'un hominidé et devant être bien battit de son vivant, la ''chose'' était aujourd'hui un amas de chair grises et de muscles décharnés qui portait une armure et une hache rouillée. En plus, même de là où j'étais je pouvais sentir sa puanteur de cadavre que j'avais confondu plus tôt avec l'odeur persistante des égouts. La féline désespérée n'avait sans doute pas vu le mort vivant s'animer et lever son arme mais la flèche que je tira grace à l'arc de l'humain décédé et le bruit causé par sa pénétration dans la chair marbrée fit son effet : elle roula inextrémis sur le côté et se redressa face à la créature qui n'avait pas bronché même suite à un second tir qui percuta son armure délabrée. Pestant contre le sort, je sortis et tirai une troisième flèche qui se planta à la base de sa nuque : le squelette étrange s’effondra et je repris enfin ma respiration que j’avais retenue... Y en avait-il d'autres dans le coin ? Ignorant toute prudence, je fonçais jusqu'à la féline jusqu'à ce que mon pied s'enfonce dans une drôle de dalle... Un piège ? Sur une place ? La réponse ne se fit pas attendre et une série de pointe d'acier jaillirent du sol à l'unisson pour m'empaler ! Esquivant de justesse, je ne pu empêcher une de ces pointe de m'entailler profondément la cuisse droite : du sang gicla et je jura dans ma langue natale. Je débutai à peine un bandage de fortune avec un vieux chiffon moisit qu'une série de raclement métallique retenti : d'autres de ces créatures ? C'est vraiment pas le moment ! M'emparant de mon arc noir, je tendis la corde et attendit...

HJ : le monstre pourrait être aussi bien amical qu’agressif je te laisse carte blanche pour la suite



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Message  Invité Lun 19 Déc 2011, 16:16

Je fulminais mon malheur. Le destin était bien trop pesant à ce moment précis. Je voulais juste retrouver une famille et un refuge, et me voilà avec un loup, dans une ancienne cité a plusieurs mêtres sous terre. Mais qu'est ce que j'ai fais pour en arriver à? Ma mère m'aurait pris dans mes bras en disant que la toile de la destinée ne peut être brisé. Mais elle n'était plus de ce monde. Il n'y avait qu'un canidé aux yeux bleu. Je relevais la tête pour voir ce qu'il trafiquait.
C'est alors que je vis une ombre géante s'avancer vers moi. Sans réfléchir je fis une roulade sur le côté évitant de peu la hache qui s'abattait la où j'étais assise. Une autre flèche partis directement dans sa nuque et le monstre en armure tomba au sol, en poussière. Je ne pouvais plus bouger. Trop de choses m'empêchait le moindre geste. La fatigue, la faim, car le rat n'était qu'un amuse bouche, et maintenant la peur. Je pensais que nous serions en sécurité dans ces ruines, qu'il n'y avait plus personne, même pas de monstres. Mais j'étais encore trop naïve. J'entendis le loup courir vers moi et criai. C'est ce qui me fit tourner la tête, détacher le regard du tas de poussière en face de moi. Il venait encore de déclencher un piège. Décidément, c'était lui le boulet. J'oubliais un instant que c'était grâce à lui si j'étais encore en vie et je m'énervais.


- Tu ne peux pas faire attention!! Tu vas finir par nous faire

Mais, alors qu'il m'avait rejoint et jurai dans une langue inconnue, des bruits étranges me parvenaient. Ils étaient sourds certes, pas très distinct et ca se rapprochait. Je ne finissais pas ma phrase pour essayer de repérer la source. Le canidé, encore, énervé par sa blessure ne les avaient pas entendu et continuait à jurer. Je lui posais ma main sur sa bouche.


- Chut!


Il avait compris et tendit son arc. Je me plaçais dans son dos, pour couvrir tout angles de vue. Je tenais bien ma cape noir autour de moi pour cacher ma race. Si jamais c'était des humains, ils ne verraient pas mes oreilles et ma queue. J'avais encore assez de suie, je l’espérais pour qu'on ne puisse pas distinguer ma fourrure sur mes jambes.

- Ils nous encerclent...

Les bruits, plus clairs maintenant, m'informaiens qu'ils étaient plusieurs et armés. Ça n’annonçait rien de bon. Nous étions deux et seulement un était un combattant. Je regrettais de ne pas mettre entrainé plutôt avec mes frères et aussi que ce ne soit pas un chat avec moi mais un loup. Sinon nous aurions pu passer la herse. Enfin...
Des petits êtres, pas plus d'un mètre vingt a vu de nez déboulaiens, hache à la main, de toutes les rues adjacentes a la place. Je n'arrivais pas encore a bien voir ce qu'il était vraiment, mais une odeur de décomposition me retourna le cœur, désavantage à avoir un odorat sur développé, et je dut lutter pour ne pas tomber dans les pommes tellement la puanteur était forte. Je titubais néanmoins, ma tête tournait. Et plus les choses avançaient plus l'odeur était insoutenable. Je ne savais pas comment le loup pouvait rester net. Je préférais encore respirer la sueur de l'homme a qui appartenait cette cape. Nous menacant avec leurs haches pointées sur nous, ils avançaient sans rien dire. Une fois leur armes a quelques centimètres de nos vêtements, ils s’arrêtèrent et la je ne respirais presque plus.
Un des cadavres, car maintenant qu'ils étaient assez proches on pouvait distinguer leur chaire en décomposition, tombant a certain endroit ou inexistante a d'autre, pris la parole juste devant moi. D'instinct, je me raidi, tendant encore plus mes muscles, jusqu’à m'en faire mal. J'étais prête a m'enfuir. Une petite partie de mon cerveau m'informa que le loup lui n'avait visiblement pas la même chose en tête. Son arc était toujours dirigé vers les créatures.
Le silence se fit. Je n'avais même pas fait attention a ce qu'avait dit le cadavre, son haleine présidentielle m’empêchant de réfléchir correctement. Il repris son discours, mais je n'avais pas compris un traitre mot. Nos agresseurs ne bougeaient pas non plus, toujours avec leurs armes en avant. Aucune fuite n'était possible, du moins en humain c'est sur. Je chuchotais a travers ma cape:


- Est ce que tu comprends ce qu'il dit?

Un des nains, avança sa hache vers moi, me découpant une partie de la cape et de ma chaire. Surement a t-il cru que je manigançais contre lui. J'aurai du me taire. Mes muscles de ma cuisse raidit par la peur lâchèrent sous la plaie et je vacilla un moment. Je ne m'attendais pas a une attaque aussi fourbe. Heureusement que le chef, visiblement, celui qui nous avait parlé arrêta les autres prêts a se jeter sur nous. Ils attendaient, nerveux. C'était les habitants de cette citée morte et nous étions les intrus.



- HJ- Je ne sais pas si tu parles le nnain^^. Sinon soit c'est l'attaque et la je ne serais pas d'un grande aide a part la fuite et pour taider a monter sur les toits en ruine pour se mettre a l'abris, soit on négocie d'une facon ou d'une autre.

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Message  Invité Mar 20 Déc 2011, 17:39

*Un loup, ce n'est vraiment pas fait pour traîner sous terre mon pauvre Artyom : c'est une bête amoureuse des grand espaces des jolies étendues vertes... Et de bon moutons bien gras mais c'est un peu optionnel. Que ce qu'elle ne peut pas me manquer la forêt noire d'Ulkozin : cette étendue boisée avait toujours été réputée hantée par les morts d'une bataille s'étant déroulée non loin mais après plusieurs mois passé dedans je peux vous dire qu'il n'y a pas le moindre fantôme qui s'y ballade !*


Mes souvenirs furent vite dissipés lors de l'exploration de la cité souterraine sans doute d'origine nanique et de ses merveilles architecturales délabrées. Je distinguai aussi, et ce à mon grand déplaisir, que des combats avaient sans doute eu lieu ici bas. Les traces étaient anciennes et beaucoup de poussière les recouvraient comme un fin linceul mais les traces causée par les pointes de flèches qui se brisaient au sol ne trompaient pas. Certains murs prouvaient aussi ce sinistre constat : des longues zébrures causées par des projectiles ou des armes s'alignaient un peu partout pour attester de la violences des affrontement. Parcourant le mur, je vis un petit éclat métallique figé dans un des murs et tirai un coup sec dessus : une flèche et de fabrication naine assurément au vu de la pointe triangulaire extrêmement plate mais tranchante. Ce projectile était fait pour percer même la plus efficace des armures ou la plus épaisse des peaux de monstres que rencontraient souvent les petits hommes au détour de leurs galeries souterraines. J'aurais vraiment aimer observer l'arme de belle facture mais un mouvement attira soudain mon attention : une grande créature que j'avais prit pour une statue s'anima et attaqua mon alliée à bout de nerf. Se débarrasser d'elle fut plus ardu que ce que je n'aurais pensé mais j'y parvint grace à mon nouvel arc. Voulant me rassurer sur l'état de ma source de poisse quotidienne, je fus imprudent et j'en pailla le prix : un piège me prit par surprise et je ne pu éviter qu'une lame s'enfonce dans ma cuisse ! Je la soignai sommairement en jurant quand une horde de petites créatures bien équipées nous encerclèrent ! Vu le nombre, mon arc ne servirait à rien surtout vu ma blessure et de leurs proximité. Plusieurs parlèrent en même temps ainis que le féline qui me parlais à l'orreille. L'un des adversaires qui ressemblait à s'y méprendre à un nain gris ou ''druegars'' s’exclama quelque chose avant de plonger sur la chatte :

- Ke'sush ! (littéralement attention)

Le chef (celui avec l'armure la plus décorée et à l'arme la plus ouvragée) siffla entre ses dents et rabroua son soldat trop prompt à frapper. Ils discutèrent encore entre eux mais ils n'étaient pas à l'aise ici cela ne faisait aucun doute. Après d'intenses seconde de concentration, je reconnus un ancien dialecte nain mais oublié depuis des lustres ! Ces êtres devaient être des nains du clan BattleWard qui avaient péri lorsque les drows avaient lancé un assaut d'envergure pour étendre leurs territoire. L'histoire racontait pourtant qu'il n'y avait eu aucun survivant dans les deux camps à cause d'une ancienne magie impie qui avait tout balayé sur son passage... Ceux la avaient survécu ? Enfin pas vraiment à voir leurs tronches pourries ! Espérant attirer l'attention du chef, je m'éclairci la gorge et dit en essayant d'imiter le ton guttural des nains gris :

- Mhi nyé Briikasak ! (littéralement : nous n'envahissons pas)

Ma prononciation était un peu bancale mais les nains se rassemblèrent autour de moi et m'assaillirent de question, je répétai une ou deux fois les mots qui semblaient nous épargner la mort puis ajouta d'un ton plus incertain :

-Ni copaani buy'ce gal (littéralement : j'aimerais une pinte de bière)

Les êtres se regardèrent avec les yeux ronds puis éclatèrent de rire en me donnant des bourrades amicales... Les nains, d'où qu'ils soient et quel que soit leur état, dés qu'on parle de bière ils sont content ! Nous voyant soudain comme des amis, les nains nous aidèrent et nous conduisirent à une grande salle protégée par de grandes portes en acier nain non sans nous faire marcher pendant au moins une heure et on ne sait combien de kilomètres sous terre : la salle bruissait d'activité et contenait en son centre une énorme table de pierre blanche avec un trône au bout. Le dit siège royal était occupé par un autre nain avec une longue barbe et une armure blanche brillante sans doute faite de mithril. L'être barbu nous invita à nous asseoir puis le chef de la patrouille vint lui dire quelque mots à l'oreille : son regard s'illumina et son sourire s'élargit au fur et à mesure du récit. Une fois l'homme congédié, le ''roi'' se leva et s'écria :

- Bienvenu à vous visiteurs du monde d'en haut ! Moi, Buldegard Battleward vous accueille dans mon modeste domaine !

Haussant un sourcil, je me retins de remarquer qu'un domaine envahie par des monstres avide de chair, c'était pas génial ! Comme si le chef de petite taille venait de lire dans mon esprit, il prit une moue peinée et poursuivit :

- Je suis extrêmement désolé du comportement de mes hommes, ils vous ont prit pour des Draughts nos pires ennemis. Ces sales créatures sont d’anciens drows ou d'anciens humains qui sont mort au moment du grand cataclysme magique qui a frappé mon domaine en proie à la guerre. Mais ne vous inquiétez pas, une fois que vous vous serez restaurer comme il se doit, nous vous escorterons hors de mes terres jusqu'à la surface ! Mais trêve de discours, mangeons !

Plusieurs nains, dont un de la patrouille apportèrent de nombreux plats contenant viande et volaille. J'haussai un sourcil mais le nain agressif de tout à l'heure m'indiqua avec enthousiasme de goûter à la fois à la viande et à la bière... Qui se révélèrent tous deux vierges de poison ou de pourriture. Le roi Druegar sourit en dévorant une belle brochette d'animaux étranges puis dit d'une voix un peu étouffée par la nourriture coincée entre ses dents :

- Nous avons beau être morts, cela ne nous empêche pas de nous accrocher à nos ''privilèges mortels : un bon vin, de la bonne bière brasée, un feu doux et de belles pièces de viande.

La ''fête'' battait son plein et je m'autorisai enfin à relâcher ma garde alors que le nombre de chopines vides s’alignaient devant moi et mon nouveau ''camarade'' nain qui semblait vouloir me faire oublier son geste agressif de tout à l'heure... La bière réuni les hommes à ce qu'il parait.


HRp : j'utilise un peu de Mandalorien pour faire parler les nains parce que j'avais pas d'idées ^^" j'espère que ça te plairas ^^

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Message  Invité Mer 21 Déc 2011, 20:15

A ma plus grande surprise, le loup comprenait ce qu'ils se disaient. D'ailleurs je ne sais pas ce qui m'as le plus surprise: leur langue ou le fait que Artyom la parle. Je n'osais pas bouger pour le regardais, je n'avais pas vraiment envie d'avoir une autre blessure inutile. Et les petits êtres ne bougeaient pas non plus. Qu'est ce qu'il avait pu dire? Surement les nains étaient ils aussi étonnés que moi. Il dit une seconde phrase. D'abord j'ai cru que les squelettes allaient nous attaquer, vue leur tête, mais non. Ils éclatèrent de rire. Je me retournais vers le loup avec une regard d'incompréhension totale.En moins d'une minute il avait changé la situation en notre faveur a première vue.

Puis le chef, enfin surement, s'exclama haut et fort...et dans notre langage. De suite, je tuer des yeux le nains qui m'avait blessé a la cuisse plutôt. Il m'avait compris alors. Je l'aurai bien giflé mais ce n'étais pas le moment. Voilà que nous étions convié a un diner festif. C'était le monde a l'envers. Vraiment je n'y comprenais plus rien. Je me laisser portais, un des nain m'avais pris la main, voyant que je n’avançais pas. Un frisson me parcourut le corps quand sa paume décharnée toucha la mienne, une frisson d'horreur et d'angoisse. Nous arrivions dans ce qui devait être une salle de banquet autre fois. Mais a présent, le mobilier était recouvert de poussière comme l'argenterie. D'ailleurs, les tables était a leur taille. Je dut me contorsionné pour mettre mes longues jambes en dessous. Un autre nains me tira ma capuche, et mes oreilles, partiellement recouvertes de suie attira beaucoup l'attention. Je me retrouver avec une dizaine de créatures autour de moi ce qui ne me rassurais guère. Déjà que je trouvais ca louche qu'ils soient si chaleureux, voilà maintenant que j'étais un centre d'attention bien soudain. Comme un animal de cirque, il touchais les uns après les autres ma fourure. Je faillit tomber plusieurs fois dans les pommes autant pour l'odeur qu'a cause du simple fait que leur main ou du moins ce qu'il en reste me touche. Je ne savais pas comment le loup pouvait tenir. ma fois, il semblait bien s'amuser.

Il goutais les différents plats et boissons qu'on lui proposé de bon cœur. A vrai dire, je me serai jetté dessus aussi, mais savoir que cette nourriture avait été préparé par eux...me dégouté assez. Je suis plus fine bouche que le canidé. Des chansons inconnues commençaient un peu partout autour de la table et les nains me tendais a chaque fois d'autre plats pour que je mange. Je n'en n'avais pas envie. Un squelette me mis une choppe sous le nez, je la repoussais gentillement mais il insista. Me disant que je n'était pas polis, je l'a pris a contre cœur et trinqua avec lui.


- Euh...oui, merci.


Je jetais un coup d’œil a mon coéquipier d'un soir quand la tête me tourna soudainement dès la première gorgé. D'accord je n'étais pas habitué a boire mais la c'était abusé, on ne devient pas sous si rapidement. Je reniflais alors la boisson et grimaçais. Je lâchais ma pinte qui s'étala sur la table. Cette bière n'était pas innocente. Mais je n'ait pas eut le temps de prévenir Artyom qu'une énorme douleur a l'arrière de la tête me fis sombrais dans le sommeil. La dernière image que je vis était le loup, affalé sur la table...surement pris au piège aussi.
Tout étais flou. Mes sensations étaient fausse, le temps s'était arrêtais ou allait trop vite. Je sentis qu'on me soulevais puis qu'on me tirait au sol. Je voulais me réveillé, j'ordonnais a mes yeux de s'ouvrir, mais rien....

Doucement je m'étirais. Mon rêve étai finis. Et , alors que j'ouvrais les yeux, ma tête ne tenais pas en place. Elle me faisait un mal de chien. Je passais ma main dans mes cheveux et je sentis une bosse. D'instinct, je poussais un cris félin.


- Ma tête...

Je clignais des paupière, il faisait sombre, bien sombre. J'étais assise contre un mur froid et une chose toute aussi glacé m’entravais la gorge. c'est alors que je compris que je n'étais plus libre de mes mouvements, un énorme collier de métal relié au mur m'emperchais de m'éloigner. Je cherchais le loup des yeux. Il étais a côté de moi, mais impossible de l'atteindre avec ce truc au tour du coup. Je me débattais, m'écorchant la chaire.


- Hey Artyom! Debout! Ils nous ont enfermé! Artyom! Lèves toi!

Je savais qu'il ne fallait pas leur faire confiance. La prochaine fois j'écouterais mon instinct. Nous voila dans de beau drap maintenant. Impossible pour moi de faire plier un seul maillon de la grosse chaine m'attachant au mur. Mais un chat ca ne s'enchaine pas...comme un loup d'ailleurs. Et si ce dernier se transformais, la j'étais vraiment mal barré... fuir avec un beast était une chose...avec un loup...

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Message  Invité Jeu 22 Déc 2011, 13:47

J'avais vraiment l'impression de se me retrouver dans un rêve des plus loufoques et incohérent à présent que nous nous étions fait accueillir dans l'étrange demeure des nains. En temps normal, je n'aurais jamais fait confiance à ces êtres dégageant une douce odeur de pourriture mais la fatigue et les blessures m'affaiblissaient et brouillaient mon jugement. Ravi de voir enfin une source de réconfort dans ce souterrain mortel où chaque pierre semble vouloir ma mort, il était logique que je baisse un peu ma garde malgré le caractère hautement risqué de cela : je le payerais sans doute très cher si jamais les nains n'étaient pas aussi ''propres sur eux'' qu'ils le disaient (je ne parle pas ici de leur aspect physique car il laisse bien à désirer !). Profitant d'un festin étonnement nourrissant et propre malgré l'état de nos hôtes, je n'y sentit aucun poison particulier dont il aurait fallut me méfier. L'alcool par contre resta un mystère pour mon odorat et mes papilles à cause de sa forte odeur qui brouillait tout et de son gout amer très prononcé. Choisissant d'ignorer mon inquiétude, la mettant sur le compte de ma blessure encore bien à vif, je bus et mangeai à ma guise en tentant de m’intéresser à ce qui se disait autour de moi mais je découvris plutôt avec effroi que seul un bourdonnement allant crescendo parvenait à mes oreilles. Secouant le tête, le son disparut un instant pour revenir encore plus fort : la tête me faisait très mal et pourtant je savais bien que l'excès d'alcool n'en était pas la cause... Avais-je été dupé par les druegars ? Et pourquoi donc ? Sentant que je cédais à la paranoïa, je me levai ou tentai de le faire pour m’effondrer à moitié sur ma chaise en tentant mollement de jeter un oeil sur la féline. Cette dernière était paniquée elle aussi mais je n'eu pas le temps de savoir pourquoi avant que ma joue heurte la table de pierre et que je sombre dans l'inconscience.



*Course, chasse, traque... De qui, de moi ? D'une proie ? D'autre chose ? Forêt... Non plaine, des sous bois au final ? Où étais-je ? Pourquoi je m'enfuis... De quoi ? Suis-je en train de rêver ? Je sens mes pattes, mes coussinets qui effleurent le sol... C'est un rêve. Ombre, énorme, un cri : le mien ? Celui d'une autre créature ? Ou peut-être celui du monstre lancé sur mes traces ! Je fuis toujours et cette fois, j'arrive à ressentir quelque chose de froid sur mon chemin : de la neige sans doute. Le froid se fait plus fort, le sol plus rugueux et j'entends à présent une voix m'appeler. Que dit cette voix ? Mon non, mais quel est ce nom... Artyom, oui je m'en souviens. Où suis vraiment... Bon sang, les nains, le souterrain et le banquet !*


Me réveillant en sursaut, je fus cruellement replongé dans la réalité par le collier qui me reliait au mur. Grognant de douleur et de rage, je tirai dessus à plusieurs reprises avant que la voix de ma compagne ne me remette les idées en place. Comprenant rapidement que les nains morts-vivants nous avaient trahit, je faillis émettre un juron bien sentit avant de me calmer : préserver mes forces pour quand ils viendraient nous voir. Fouillant rapidement mes poches, je constate avec grand déplaisir que ces emmerdeurs m'ont confisqué mes armes... Qu'à cela ne tienne, je vous déchirerais à coup de crocs et de griffes. Quelques minutes plus tard, deux nains (qui portent mes armes comme des trophées !) Se présentent et semblent se moquer de nous dans leur langue : je crache un mollard qui touche le nain le plus proche en pleine barbe ! Ce dernier ulcéré ouvre comme un idiot la porte de la cellule en s'emparant d'un gourdin sans doute pour me frapper avec. Sentant une grande colère monter en moi, je sens ma silhouette se modifier telle une métamorphose magique : je rapetisse, mon manteau disparaît pour être remplacé de la fourrure sombre et je pose mes quatre pattes sur le sol... Me voilà revenu sous ma véritable apparence ancestrale, rejetant le manteau de chair humaine qui servait en quelque sorte d'illusion aux nôtres pour s'adapter au royaume des hommes. Le nain gris, complètement éberlue n'a le temps de pousser qu'un cri alors que la chaîne qui me retenait au mur se brise sous la force nouvelle d'une bête sauvage poussée par la colère et la soif de vengeance. Mes crocs se referment très vite sur son visage et je sens mes dents percer quelque chose de très désagréable, visqueux et à moitié liquéfié (ce qui reste de son cerveaux en somme !) Tandis que son camarade s'enfuit en laissant tomber l'arc noir qu'il tenait. Grognant avec la queue bien dressée, je finis par reprendre forme ''humaine'' après plusieurs minutes à attendre stérilement les renforts ennemis : je me serais fait embroché par la première lance venue mais la colère obscurcirait mon jugement... A présent, le fait de fuir apparaît à moi comme la chose la plus intelligente à faire en ce moment. Ramassant mon équipement et le rangeant aux endroits prévus pour, je chasse l'idée de rester sous forme animale encore un peu et revivre la sensation de la métamorphose qui opérait un peu comme un sortilège d'altération du corps. Soupirant en repensant à cette sensation exquise, je repassai dans la cellule pour abattre le chaîne retenant Séléné prise au piège grâce à la hache de guerre qui appartenait à l'imbécile de gardien. La prenant par la main, je la tirai hors d'ici puis la força à s'engager dans un des couloirs avant de courir pour fuir... Mais vers où ? Le chef avait parlé d'un passage vers la surface mais où se situait-il ? Disait-il la vérité ?

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Message  Invité Ven 23 Déc 2011, 13:19

Alors que je me débattais avec mon collier comme un lionne, le loup a côté de moi en faisait de même. Les nains nous avez bien eut, et je ne souhaitais pas vraiment savoir ce qu'ils comptaient faire de nous. Nous laisser la a pourrie ou pire encore... Non, non je refusai de penser à ca. Nos deux gardiens nous rendaient une visite de courtoisie. L'un d'eux n'en ressortit pas vivant, au sens littérale du terme. Artyom s'était métamorphoser en loup, laissant la bête le contrôler. Il n'était pas différent des autres loups de mon village. C'était un guerrier. D'un coup de mâchoire, il avait massacré ce qui restait de crane a une squelette. L'autre tas d'os s'était enfuit à toute jambe, surement pour ramener du renfort. Après cette interlude, je me remis à essayer de casser ma chaîne. Le loup était partis du cachot. Le fourbe il me laissait encore une fois. Décidément, j'avais une bien mauvaise opinion de lui ou plutôt j'en changeais selon les évènement et l'instant présent. Mes gênes de chats sans doute. Quoi qu'il en soit, il revint, habillé et sous forme humaine pour me délivrer a coup de hache. Nos forces n'avait pas de point commun.
Une nouvelle course commença alors contre des nains zombie. Le tableau était irréel. Mon parcours était plus qu’irréel à se stade la. Je voulais simplement rejoindre le donjon mais le destin en avait voulu autrement. J'ai été attaqué puis sauver par un ...canidé, moi un félin. Nous avions fuis des humains, puis grâce à mon idée de génie, nous étions dans des égouts et une citée naine, enfermé dans une cage après avoir été drogué et nous voilà a présent entrain de fuir des nains a moitié mort. Oui, c'était bien irréel. Enfin, au moins je ne m’ennuyais pas. Nous sortions du couloir pour arrivez dans une salle, surement la salle de garde. Il n'y avait personne. Pas le temps de posé la question que nous étions à nouveau dans la rue. Fuir, d'accord mais où? Courir sans but dans une citée qu'ils avaient construit ne nous avantagé pas. Au détour d'un croisement je m'arrêtai, tirant le loup dans son élan.


- Ca ne sert a rien de courir sans but. Il faut réfléchir.

Bon réfléchir en pleins milieu de la rue n'était pas forcement une bonne idée. Il me poussa contre un mur. C'est étrange, j'avais déjà l'impression d'avoir vécu cette situation. Cela ressemblait trop a ce qui c'était passer quelques heures en surface. Je fermais les yeux pour mieux réfléchir.


- Une ville entière souterraine...Ils ne peuvent pas se nourrir comme ça. Ils doivent avoir forcement un moyen de se ravitailler.


Immédiatement je pensais au chemin que nous avions fait pour venir ici. L'endroit était assez grand pour faire passer une charrette. Mais la herse bloqué le passage a présent, pour lui pas pour moi. Je soupirai en le regardant. L'idée de l'abandonner ici, maintenant et de me sauver en chat m'effleura l'esprit. Mais je retenais cette pulsion avec beaucoup de mal. La fuite était plus simple seule. Fermer les yeux n'était peut être pas la bonne solution. Je les ré-ouvris pour le voir et me concentré à une fuite ensemble.

- Je vois mal une ville avec une seule entrée... Il faut une sortie de secours au cas ou la première est inaccessible. Après vue que se sont des nains, ça doit être truffé de galeries piégées. Autant dire qu'on mourra de faim avant même d'avoir trouvé la sortie. Mais le village c'est fais attaqué une fois. Il y a surement des survivants qui ont emprunter le passage. Hum, il faut qu'on trouve un endroit avec des traces donc.

C'est ce qui me paraissait le plus possible sur le moment. Je regardais l'état du bâtiment auquel j’étais adossé. Il tombait en ruine mais devait supporter mon poids de chat. je ne préférais pas tenter cette escalade en humaine vue l'age de la citée.

- Tu restes en bas.

Je me transformais en félin a ses pieds, ne laissant que ma cape sombre au sol. Puis j'entamais, le plus vite possible mon ascension. Il me fallait de la hauteur pour avoir un plan d'ensemble et trouver ce que je cherchais. Avec un peu de chance, je trouverais un indice. Je me baladais de ruine en ruine, inspectant les alentours lointains. Ma quête fut fructueuse. Je redescendis pour me transformer en humaine dans la cape.

- Je n'ai pas vue d'escalier. En même temps ça m'aurait étonné. Par contre, il y a une entrée la bas. Autant tenter...

Je lui indiquai du doigt la direction a suivre. Il nous fallait traverser une bonne partis de la ville avant d'atteindre le trou que j'avais vue au mur. Et tout ca avec des zombis a nos trousses...



HJ: On sort de suite? on combat avant? On se perd encore une fois? ... a toi de voir^^

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Message  Invité Sam 24 Déc 2011, 14:07

Reprendre ma forme animale était toujours une chose étrange pour moi : un tas d'émotions diverse et variées ainsi que des sensations peu adaptées à ma mentalité d'humains. De tels changement de physionomie et de mentalité aurait laissé des traces sur mon être ou dans mon esprit mais j'avais apprit comment contrôler le loup que j'étais, comment parvenir à museler mon instinct pour ne pas que ce dernier ne me pousse à tuer, à manger. L'entraînement et les études que j'avais suivi m'vait apporté la sagesse nécessaire pour empêcher un gros débordement irréversible mais je n'étais pas encore assez doué pour entièrement maîtriser ce que je faisais sous ma forme véritable. La mort violente du gardien en avait été la preuve : j'aurais juste pu découper ses tendons à coups de crocs, le paralysant momentanément, mais à la place je l'avais sauvagement attaqué à la tête et tué. Sa mort ne me laissait certes pas un goût amer dans la bouche mais au moins nous étions libre alors pourquoi chipoter sur ce que j'aurais dû faire ou ne pas faire ? Reprenant forme humains, je réunis mes effets personnels puis libéra l'autre captive qui semblait être bien malchanceuse. Je disais elle car, si j'avais été seul pour sortir de ce trou à rats barbus, je m'en serait sorti bien plus facilement : se glisser dans l'ombre et tirer une flèche ou deux sur les gardes gênant et hop on me voit plus ! Tandis qu'avec elle, j'étais obligé de ralentir et elle aussi car on devait progresser ensemble. Je savais pertinemment bien que la féline aurait pu s'en sortir seule avec un peu d’efforts et de chance mais vu qu'on se retrouvait coincé l'un avec l'autre, on devait obligatoirement s'entre aider.



Sortant sans autre problème des cellules, nous courûmes ensuite, moi et la féline, complètement au hasard ce qui comportait de nombreux danger : cul de sac, pièges, patrouilles naines... Le jeune Beast le comprit et m’arrêta : je la dissimula du mieux que je pu avec mon manteau et l'écouta. elle repartit ensuite explorer le coin : je me surpris à envier une seconde son insolente agilité de félin alors que le voyais grimper au milieu des ruines. Elle revint quelques instant plus tard et se re métamorphosa en humaine en dissimulant son corps sous la cape. Je me retins de la complimenter sur son corps plutôt bien proportionné que j'avais quand même aperçus un instant puis prit la tête en encochant une flèche dans mon arc. Malgré l'absence de verdure, d'étendue de forêts sombres où les nains zombis n'aurait pas eu la moindre chance contre moi, les lieux étaient encore propice à mes tactiques d’assassinat et de guérilla. Profiant qu'un nain s'éloigne de son groupe, je me glissai dans son dos avec un petit sourire aux lèvres : ''l'équilibre'' que je respectais ne s’embarrassait pas de créatures telles que les morts-vivants qui étaient contre nature et puis... Au vu des squelettes habités par les araignées que j'avais aperçus dans les autres cellules, nous n'étions pas les seuls à être tombé dans le piège ! Plantant mon couteau recourbé à hauteur du cervelet du nain, je tournai la lame deux fois pour bien trancher dans le vif puis amenai le corps raide du garde dans l'ombre d'une ruelle. Son groupe n'était sans doute pas en état d'alerte car il ne remarqua même pas l'absence d'un de leurs membres et continuèrent leurs progression. Profitant de l'absence de guetteurs, j'entraînai la jeune chatte dans une bâtisse vide : elle sentait le moisit mais au moins il n'y avait personne à l’intérieur. Sentant ma tête tourner violemment, je m'appuyai sur un mur : ma blessure à la cuisse s'était rouverte et du sang en coulait abondamment ! Je sortis une petite fiole de mon manteau et remercia le ciel que les nains ne les aient pas prise : décapsulant la petite fiole de cristal, je la portais à mes lèvres et ressentit immédiatement le sang de l'étrange monstre faire son effet. Le liquide rougeâtre épaissit les veines de mon coup et d'autres parties de mon corps, formant une toile d'araignée écarlate sur mon visage, mon cou, mes mains... Son effet régénérateur soignant et améliorant mon corps. Je sentis sans trop de plaisir que mon corps avait subit plus de dégâts que je le croyais : une côté fêlée, un tibia endommagé et quelques autres contusions internes. M'allongeant dos au mur, je dis d'une voix rauque à la Féline :


-Ce serait du suicide de sortir maintenant, on est trop fatigué et la drogue doit encore faire son effet chez toi non ? En plus ça se voit que tu es épuisée... Reposons nous au moins une petite minute, ce lieu à l'air abandonné vu la poussière qui a envahit le coin...


0 ces mots, je sentis l'élixir fait à base de sang de monstre continuer son travail de régénération : bientôt, le picotement glacé de l'adrénaline allait s'ajouter à son état actuel et là ils pourraient foncer jusqu'à la sortie du souterrain... Enfin si jamais ils ne se faisaient pas tuer avant !

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Message  Invité Dim 25 Déc 2011, 14:47

Finalement les nains étaient bien parti à notre recherche. Artyom venait d'en égorger un encore une fois. S'il faisait ca à tout ceux qu'on rencontrait en chemin, notre fuite allait entre facilité. Bien que je doute qu'il puisse battre une cité de mort vivant à lui tout seul. Nous avancions au hasard des rues, restant sur nos gardes. Tomber sur une troupes de ses créatures malodorantes ne m’enchantai pas vraiment. Pas que j'ai peur d'eux, le loup semblait bien décider à toutes les assassiner, ce qui n'était pas pour me déplaire, mais je pense que mon odorat allait mourir si je sentais encore une fois la puanteur qu'ils dégageaient. Mon nez fin et délicat ne supportait pas ces ignobles choses. D'ailleurs se flaire était bien utile. Même si la citée entière était morte et empestait la mort, les cadavres en bougeant déplaçaient avec eux les particules puantes et ainsi nous savions leur position. Ajoutez a ca le bruit qu'ils faisaient, et les éviter relevait du simple jeu.

Agiles et furtifs, notre présence passait inaperçue. Il entra dans un vieux, enfin a ce stade la, tout était relatif, bâtiment. Décidément, j'avais vraiment l'impression de revivre ce qu'il s'était passé en surface. Dans notre fuite, il s'était également arrêté dans une vieille maison, nous pensant à l’abri. Seulement, cela avais finis sur les toits au grand damn du loup. Espérons qu'ici, il ne pense pas a enflammer la maison. A peine avais je fermé la porte derrière nous, qu'il se mis a tituber. Je pensais a une attaque surprise et me raidis, attendant de voir un squelette débarquer juste devant moi, le couteau qui avait poignardé Artyom a la main. Mais ce n'était rien de tout ca ou presque. Je n'avais pas toute ma tête surement à cause de la pauvre petite gorgée que j'avais but plutôt... Sa blessure à la cuisse venait de se réouvrir. Il était peut être plus fragile que je ne l'imaginai. A vrai dire, il n'avait pas autant de muscles que les loups qu je connaissais. Ce n'était pas alors un vrai guerrier.
Je voulu l'aider mais il sortit quelque chose de son manteau. Chose qu'il porta a ses lèvre pour le boire. La fiole contenait un liquide rougeâtre et un reniflement m'informa que c'était du sang. Ou bien est ce que mon odorat n'avait que sentit le sang de sa blessure à la cuisse? Possible. Après tout mes sens n'était pas encore au point. Je m'approchais de lui quand il s'adossa au mur et se laissa glisser. C'est alors que je vis son visage, sa peau. Parsemée d'une toile rouge, ses veines, elles remplissaient quasiment toute la surface visible de son corps. Je m'arrêtai, surprise par cette découverte! Le rouge de ses veines tranchait avec le bleu de ses yeux. Ce n'était pas naturel. L'homme qui était assis a mes pieds a ce moment n'était pas naturel. J'avais vue certaines choses étranges déjà dans ma courte existence, mais aucune semblable a ça. Je du devenir très pale a ce moment la. Mon cerveau s’arrêta de fonctionner une seconde. Un petit black out qui me remis les idées en place du coup. En réalité, oui j'étais fatiguée. Qui ne l'était pas après 4 jours, maintenant 5 de marche sans presque rien manger. Oui j'étais épuisée de devoir fuir des êtres divers sans autre raison que la survie. Et oui, plus a cause du coup que j'avais reçu sur la tête plus que la petit dose de poison dans mon corps, je fonctionnais au ralentit. C'est pour ça que même si le loup ne l'avait pas vue, sur les toits de la citée j'étais presque tomber. Et dégringoler sans tout ses réflexes aurais fait mal, très mal.

J'aurai pu cracher toute cette réflexion intérieur au canidé. Mais non. Pourquoi? Je n'en avait pas envie? La force? Ou tout simplement mon attention était sur autre chose. Oui c'était ca. La toile d'araignée commençait maintenant a disparaitre, mais mes poils de ma fourrure étaient toujours dressés. Je n'osais pas tellement m'approcher pour m’adosser au mur et me reposer comme il l'avait suggérer. Je préférais rester à distance de lui maintenant. Doucement, je m'éloignais contre la porte d'entrée et je l'imitais, collant mon dos sur la porte et étalant mes jambes devant moi.
Le silence s'était installé. Il avait surement vue ma réaction mais qu'importe. Mon instinct me disais que ce n'était pas naturel. Je tenais ma cape contre ma peau, comme pour me protéger. Sans répondre a ses questions qu'il m'avait posé précédemment, je lui en posais une a mon tour, dans un souffle pour que les éventuelles créatures dehors ne m'entendent pas.



- Qu'est ce que c'est?


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Message  Invité Mer 28 Déc 2011, 17:47

L'idée de se planquer m'avais parue bonne mais à présent je me rendais compte à quel point je n'aurais pas du m'arrêter et souffrir beaucoup plus à cause de ma blessure plutôt que de rester ici et d'attendre. L'envie revint, comme une petite voix dans ma tête qui me soufflait d'en prendre une petite gorgée : le sang de ce monstre agissait un pue comme une drogue surtout quand mon esprit était troublé comme en ce moment. Je savais bien ce qui allais se passer si jamais j'en prenais : ma force physique et mon agilité allaient augmenté mais aux prix d'un certain manque de... Pudeur ? Enfin c'est assez difficile à expliquer mais on va dire que quand je prend un petit peu de sang, je ne maîtrise plus trop mes réactions et mes instincts sont libérés : je risque tout aussi bien de sortir de la maisonnette en hurlant que de me jeter sur la féline pour la violer ! Finissant par céder, je débouchai une fiole que j'engloutissais en une gorgée : le liquide écarlate fit vite son effet mais les effets secondaires se manifestèrent plus vite et plus intensément qu'à l'accoutumée... Avais-je prit cette dose trop tôt ? En tous cas, l'effet principal de régénération ne se produisit pas : j'eu beau attendre, je vis la palie se refermer mais elle ne cicatrisa pas ni ne disparut comme cela avait toujours été le cas de mes anciennes blessures. Grognant sous un nouvel assaut de la rage contenue dans le sang lui même, sans doute à cause de son origine vraisemblablement draconique, je me laissai glisser le long du mur en refoulant l'instinct qui me poussait à reluquer les courbes de la féline. Un des (nombreux !) Désavantage de cette drogue c'était qu'elle amplifiait tous vos sens de manière à vous rendre plus fort, plus rapide et plus attentif mais si une odeur particulièrement alléchante venait titiller mes narines et bien il ne serait pas étonnant que la dite odeur me rende fou. Posant mon regard sur les formes de la féline, je frissonnai sans pourvoir me retenir puis me rabattis in extrémis sur ses yeux quand elle me parla. Lui expliquer en détail aurait été trop long mais résumer ça en ''c'est rien, juste une drogue un peu bizarre '' ne m'aurait pas aidé du tout ! Sortant une seconde fiole emplie du liquide épais et d'un beau rouge sombre, je la lui donnai pour ensuite dire d'une voix un peu lasse et rauque :

- c'est un élixir un peu étrange : quand ça marche, c'est un puissant stimulant qui m'a même permis de récupérer d'un bras à moitié tranché et de plusieurs horribles blessures... Quand il est défectueux par contre, il y a de terribles effets secondaires mais c'est bon je ne vais rien faire de spécial pour le moment.

*Menteur, en t'approchant d'elle, son odeur de femelle a encore plus éveillé tes sens : tu la violerais biens mais tu as trop d'honneur pour ça pas vrai ?*

Dans un froufrou, je lui déposa mon manteau de cuir sur les épaules pour qu'elle n'aie pas si froid en lui exposant ainsi mes muscles qui paraissaient plus épais sous l'effet du contenu sanguin présent dans la petit fiole de verre toujours dans ma poche. Même si mon corps réclamait autre chose, je me forçai à m'éloigner d'elle malgré l'élancement presque continu de ma cuisse qui refusait de se guérir : un empoissonnement du sang était sans doute à prévoir et ce n'était pas bon du tout ! Tirant une chaise près du feu, j'essaya de le relancer le plus directement possible et y parvint à ma grande surprise... Peut-être que ce bâtiment avait servi plus récemment que prévu ! Et, comme pour confirmer mes dires, un bruit de pas lent retentit à l'étage en faisant tomber un peu de poussière régulièrement. Sortant mon poignard, je me postai face à l'escalier d'où déboula dans toute sa splendide lenteur un vieillard si fripé et crasseux qu'on aurait dit maître yoda ! Le vieillard me regarda de ses yeux pourtant voilés et je sentis son ''regard'' fouiller mon esprit : un télépathe ? Il prit ensuite la parole d'une voix toute caverneuse :

- Encore deux jeunes sots s'étant aventurés en ce lieu maudit ? Ecoute moi bien les jeunes, il vous faut partir d'ici et vite : les druegars ne sont pas le seul danger ici... Et les Draughts non plus. Ecoutez moi donc un peu...

L'être fripé nous expliqua ensuite le moyen le plus rapide de quitter les souterrains : il suffisait de courir toujours tout droit en sortant par la porte arrière de la maisonnette pour nous retrouver face à ce qui semblait être un mur alors qu'en fait il s'agissait d'un ancien passage secret. Il ajouta de trouver le ''gueule du dragon à la boucle d'argent'' de tirer dessus (sur une chaine donc ?) Puis de suivre le couloir jusqu'à l'air libre ! Rien ne nous forçait à croire ce vieux nain mais bon, la promesse d'une sortie rapide l'emporta aisément sur ma méfiance. Suivant les indications, nous débouchâmes sur l'arrière coure jonchée de vieux détritus et débris, seuls vu que le vieil ermite avait refermé la porte à double tour derrière nous. Une fois sur que le viellard ne pouvait nous entendre, je collai sans trop de douceur la jeune féline sur le sol en tendant l'oreille puis la rejoignis presque en rampant pour parvenir à sa hauteur :

- Tu crois qu'on peut lui faire un minimum confiance ? On s'est déjà fait avoir une fois mais il n'avait pas l'air de faire partie de nos adversaires...

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Message  Invité Mer 28 Déc 2011, 23:50

Ses veines n'étaient plus visible. Sa peau était à nouveau normal, mais son visage avait changé, je ne serai dire en quoi. Il ne me quittait pas du regard, ça me gênait. Je serrai un peu plus contre moi la cape et vérifiait tout ces mouvements. Le liquide rouge était un liquide miracle mais capricieux. Il s'approcha de moi et me donna une fiole. Je l'ouvris et renifla. C'était bien du sang, j'avais raison, mais du sang avec une odeur bizarre. Surement ca qui lui faisait avoir tant de propriété magique. Je rebouchai la fiole et la fit tourner entre mes doigts. Il me mis sa veste sur mes épaules. Je n'avais pourtant pas froid. Je le regardai, étonné. Je remarquai alors que sa carrure avait changer. Le liquide était vraiment un produit miracle. Lui qui n'avait pas les muscles d'un guerrier, comme je le pensais plus tôt, le voici avec une carrure moins chétive, plus athlétique mais toujours aussi séduisante. Je remis sa fiole dans une des poches de son manteau de cuir et redirigea mon regard vers lui. Il s'était mis sur une chaise pour se reposer et non a côté de moi. Enfin, fallait il encore qu'il se repose maintenant? Je le regardais ranimé le feu dans la cheminée....Le feu dans la cheminée?

L'endroit était censé être abandonné depuis longtemps! Pourquoi y avait il du feu ici? Je me redressais sur mes pieds pour rejoindre Artyom, mais je m'arrêtais à mi chemin. Quelqu'un était a l'étage, de la poussière tombait du plafond a chacun de ses pas. Alors que j'avais encore le nez en l'air a regarder les planches grinçantes, le loup était déjà devant les escaliers. Elle se plaça derrière lui. Un petit bonhomme descendait les marches, lentement et hésitant a chaque pas. Je me dressais sur mes pieds pour voir par dessus l'épaule du canidé qui me servait de bouclier. C'était un nain, un très vieux nains, mais celui ci a la différence des autres déjà rencontré était encore vivant. Mais pourquoi? Il dévisagea le loup, ne clignant pas des yeux. Ne savant trop que faire, j'attendais. La voix, faible et lente du vieux nous avertis du danger. Plusieurs créatures pas très amicales rôdaient dans le coin. Et, bonne nouvelle, un passage vers la sortie n'était pas trop loin d'ici.

Sur ces bonnes paroles, le nains nous mis a la porte et ferma la serrure a doubles tours. Visiblement, il ne voulais pas qu'on reste chez lui. Nous étions dans la cours arrière du bâtiments, remplis de débris en tout genre. Autant dire que ça ne changeait pas du reste de la citée. Je soupirai, légèrement dépité par les évènements. J’avançai d'un pas quand le loup me jeta au sol. Mes mains frapairent les dalles et je poussai un cri félin d'énervement qui du s'entendre a des kilomètre a la rondes. Je me retrounais vers le loup, furieuse. Il s'allongea près de moi et je me retenais de ne pas me jetais sur lui pour l'étripé. J'avais donné notre position a nos ennemis avec mon cris mais qu'importe. Il n'avait pas qu'a me poussais ainsi avec cette force de brute. Le liquide mystérieux lui donné beaucoup trop d'assurance. Je baissais les oreilles et lui répondit d'une voix sèche.



- Parce qu’on a le choix?

J'étais volontairement froide. C'était la seule façon que je trouvai pour lui montrais mon mécontentement. L'étripé était un mauvais choix avec sa force actuelle. Je lui lançai sa veste que j'avais gardais jusque la a la figure.

- J'en sais rien. Je suis fatiguée et si ça nous permet de remonter à la surface rapidement pour trouver un endroit où dormir, ça me convient. Si on ne trouve pas ce dragon on passera par le chemin que j'avais vu plus tôt. Mais qu'est ce que fait un vieux encore vivant ici?


Cette question me tracassait, mais après tout est ce que ca nous apporterait quelque chose de savoir la vérité. Je ne pense pas. Il fallait bouger et vite avant que les troupe n'arrivent. Je regardais le loup, un peu calmé. Je le jugeait également de la tête aux pieds comme il le faisait encore moi. Le regard étrange que j'avais remarqué dans la pièce ne s'était pas effacé. Tant pis, je n'avais pas le temps non plus de m'occuper de ca.

- Bon on y va en douce. Même si tu as un...boost, moi non. Quoi que, je pense que tu liquiderais les éventuels gêneurs si on en croise.

Je le jugeais encore une fois . Sa transformation était visible. Il était bien plus hargneux qu'avant ou autre chose... Nous nous redressions sur nos pieds et nous avancions en silence, doucement, le dos courbé pour passer inaperçue vers le mur a 3 rue de nous. Vers la fin, les nains zombis nous avait repéré. Pas le choix, il fallait courir droit dans le mur au sens littéral du terme. Je ne voyais pas de passage secret. Le vieux nous avez mentis. Dos contre la brique je regardais les squelettes tourner dans la même rue que nous. Nous étions cuit. Je me plaquais contre le mur mais celui ci n'était plus palpable. Je tombai me raccrochant à la seule chose possible, Artyom qui tomba sur moi, me faisant jeter l'air de mes poumons. Je ne pu m’empêcher de grogner encore une fois. Décidément ce n'était vraiment pas mon jour. Il m'aida a me relever...

Nous étions de l'autre côté du mur. Le passage magique c'était ouvert je ne sais comment. Tant mieux. J'attendais un peu pour voir si les nains aller nous suivre, mais rien. Peut être y avait il une malédiction que les retenais a leur citée? Je me retournai. Devant nous il faisons sombre, mais au fond a 10 mètres de nous il y avait une statue. Je m'approchait prudemment. C'était une énorme gueule de dragon. Surement le dragon du vieux. Mais a ma grande surprise il n'y avait pas de chaine. Juste un anneaux aussi large que mon bras qui passait dans les naseaux. Que se passerait il si nous tirons dessus? Un piège? Aucune idée et la seule façon de le savoir c'est d'essayer... Sans consulter l'avis du canidé, je me mis sur la pointe des pieds pour attrapé le métal, m'étirant tout les muscles du corps pour avoir une assez bonne prise. Mais visiblement je n'étais pas assez forte, même en me laissant pendre a l'anneau pour déclencher quoi que se soit. Le loup, dépité, tira avec moi sur l'anneau et là, la gueule du dragon s’ouvrir dans un nuage de poussière.

Un peu craintif, je reculais et remis ma cape en place. Un léger vent nous apporta une odeur fraiche, surement y avait il un lac ou un point d'eau pas loin d'ici. La sortie se trouvais au bout du couloir, vers la toute petite lueur la bas peut être a un kilomètre ou deux. Le nain ne nous avez pas mentit. Mais quelque chose me tracasser...les nains adorent piéger leur passage. Nous en avions eut la preuve. C'est pour ça que je n'osais pas trop avancer. Mais le loup en avait décidé autrement et s'engagea dans le couloir. Je le rattrapa par la main.


- Hey! Je passe devant! Tu vas encore être capable de déclencher un piège ou quelque chose du genre. Je n'ai pas envie de me retrouver empaler si tu permets.




HJ: Et voilà. Libre a toi de nous faire tombé dans une trappe ou déclencher un piège ou deux avant la sortie ^^


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Message  Invité Dim 01 Jan 2012, 17:37

le voyage dans la cité souterraine semblait enfin s'améliorer un tout petit peu : malgré que notre indic ne me semble pas vraiment fiable au vu de son appartenance à la race ennemie, il nous avait quand même offert une chance de sortir d'ici et cela manquait presque d'occulter ma méfiance. Fallait-il donc faire confiance à ce vieux nain en se basant sur le fait assez apparent qu'il ne fasse pas partie de la troupe principale assez agressive, à moins de conserver une attitude plus méfiante qui serait à mon avis justifiée ? Certains diraient : prends ta chance de te tirer et fissa, d'autres seraient plus méfiants et se demanderaient que fiche une petit chose fripée comme ça toute seule au milieu des ruines... Enfin je me posai la question aussi mais l'idée de revoir le soleil, les arbres et le donjon aveuglaient cet instinct qui pourtant m'avait tant de fois sauvé la vie. Mais comment faire confiance à quiconque quand le moindre pas pouvait vous mener vers la mort ? Prenant une grande inspiration qui se transforma bien vite en soupire déprimé, je sortis dans l'arrière cour du vieillard et attendit que la féline me rejoigne : toujours à cause de mes sens exacerbés, je ressentis une nouvelle pointe d’excitation en la voyant arriver mais la réprima : l'heure n'était pas aux pensées érotiques et de toute façon, sa camarade d'infortune ne l'accepterait surement pas ! oubliant bien vite cette pensée lorsqu'un bruit, qui aurait pu pourtant avoir sa source à quasiment un kilomètre d'ici, me mis sur mes gardes : les nains mort-vivants ? Il y avait quelque chances pour cela car notre ''sauveur'' pouvait tout aussi bien nous avoir dirigé droit dans un piège. Me reprenant au moment où je me rendis compte que j'avais plaqué la jeune Beast au sol, la force du remède modifiant ma propre force physique, il m'avait été impossible de prévoir la violence de ma réaction. Perdre mon temps en excuse aurait été totalement inutile et la laisser râler de manière complètement stérile aurait juste servi à nous faire repérer encore plus que grâce à son cri ma foi assez audible même pour un nain complètement bouché ! Poussant juste un grognement quand ma lourde veste de cuir me heurta le visage lors de la réaction froide de la femme-chat, je préférai rester silencieux et me concentrer sur le prochain pas, la prochaine étape que j’espérai être la dernière en vue de sortir de ce coin maudit ! Parcourir les rues n'avait rien de trop compliqué même avec les monceaux de débris les bloquant parfois en partie, non, le plus dur était bien de ne pas tomber sur une patrouille naine ou pire sur une de ses petites saletés qui se dissimulait si bien avec son environnement. Une de ses petites embuscades avait d’ailleurs bien faillit me coûter la vie alors que nous n'étions plus très loin de la soit disante sortie : l'un de nains gris, dissimulé en hauteur dans un bâtiment à moitié effondré, devait servir de guet car il hurla quelque chose puis ouvrit le feu sur nous avec une arbalète. Le premier tir faillis bien m'atteindre mais le destin sembla avoir enfin un peu pitié de moi car il fit rouler un caillou sous ma botte ce qui me fit chanceler et manquer le tir du petit vicieux caché dans son coin.



Jurant entre mes dents qui semblaient plutôt envieuses de se planter dans la chair de nos agresseurs pour les tuer le plus voilement possible, je me mis à courir en laissant un peu d'avance à la féline : ainsi, si il y avait une autre embuscade plus loin c'était elle qui se vautrerait dedans (cruel je sais mais au moins j'aurais plus de chance de la sauver qu'elle de le faire !) Et puis grâce à sa vue sans doute plus attentive que la mienne qui se recouvrait progressivement d'un voile rouge, elle ne manquerait pas de repérer la sortie de ce donjon emplit de danger. Sentant la rumeur d'une troupe en pleine course derrière moi, je jetai brusquement un coup d'oeil derrière moi pour voir presque autant de nains armés que d'humains furieux à la surface : si ce n'est la taille des fanatiques qui changeaient, l’atmosphère surchauffée quant à elle restait la même. Notre course folle finissant dans un cul de sac, je tirai mon arc de son carquois et balançai plusieurs traits d'une précision assez redoutable dans les rangs mais l'effet obtenu était comme celui de cracher dans la mer : pour chaque druegar tué, trois autres prenait sa place. Reculant pour finalement rejoindre la Beast qui palpait le mur avec un regard terrifié, je tirai une dernière flèche avant de me sentir partir en arrière : je tentai assez ridiculement de me rattraper en agitant les bras mais finit par retomber assez ironique sur la Féline : ne dit-on pas que les chats retombes sur leurs pattes ? Quoique si jamais elle serait retombée de l'autre côté, moi je lui serais retombé dessus dans une position bien amusante. Nous redressant et nous époussetant, nous regagnâmes un peu à la hâte la fin du couloir où une énorme tête de dragon se trouvait : celle dont parlait le vieux fou de la cité des nains ? M'attendant à un piège ou à une énigme à résoudre, j'étais sur le point de conseiller la prudence à ma compagne provisoire quand cette dernière tripota avec force grognements et mouvements comique le petit dispositif servant sans doute à l'ouverture d'une porte secrète ou au déclenchement d'un piège. Apercevant depuis l'entrée du passage secret une espèce de lumière distante et un peu blafarde, je faillis m'élancer sous forme de loup dans le passage quand la femme-chat me retins : manquant de pester contre une nouvelle perte de temps, je cédai la tête à la jeune femme en plaçant ma confiance dans ses sens.



Malgré une bonne frayeur ou deux causée par un piège qui s'active à retardement (donc sans danger pour nous), nous réussîmes à sortir sans trop de mal du passage nanique et à regagner la surface : il faisait nuit noire et les bruits d'une forêt assaillit mes sens : l'odeur de la sève et les bruits de divers animaux titillèrent mon instinct sauvage et je du me retenir de ne pas abandonner la chatte ici pour aller gambader dans ces bois bien accueillant... Enfin bien plus que les souterrains sombres et oppressants ! Attirant la jeune femme par la mains (et avec douceur) vers l'orée des bois, je lui sourit gentiment pour la mettre à l'aise : certes, le monde d'en Haut n'était pas dénué de danger mais j'y étais bien plus à l'aise à présent. Trouvant un coin protégé du vent et assez confortable grâce à un épais tapis de feuilles mortes et de mousse. Lui cédant une nouvelle fois ma veste qui lui apporterait sans doute la chaleur nécessaire pour être à l'aise, je partis chasser quelque chose à manger et parvins sans trop de mal à trouver un biche et sa progéniture. Comptant trois faons, je choisis celui à l'aire le plus frêle et qui traînait la patte par rapport à ses frères et soeurs : une flèche empeignée de noir fila dans l'air nocturne et la courte vie de l'animal s'acheva sans douleur. Ramenant ma prise au petit camp, je fus surprit de voir qu'un feu y prenait déjà : la féline était donc pleine de surprises ! Posant ma proie sur une roche plate, je lui découpa plusieurs tranches de viandes que je fis cuire en surveillant le femme-félidé du coin de l'oeil : elle semblait épuisée et cet apport de protéines lui ferait du bien. Lui tendant une tranche bien cuite que j'avais posé sur une longue feuille, je lui souris puis dit à voix basse comme pour ne pas déranger l'ambiance nocturne :



- mangeons puis dormons, demain matin on rejoindra le donjon et on y sera en sécurité ça marche ? Je vais faire le guet donc tu peux pioncer tranquille...


Joignant le geste à la parole, je me hissai avec mon arc sur un autre rocher et me prépara à passer une longue nuit sans sommeil...



HRJ : voilà comme ça soit on peut continuer en surface (même si je crois que tu as eu assez ''d'émotions'' pour ce rp !) Ou bien tu postes la conclusion en racontant comment on est arrivé au donjon !

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Message  Invité Mer 04 Jan 2012, 15:07

Le loup me laissa passer devant, faisant le rôle d'éclaireur. Avec attention, j'examinai le moindre centimètre au sol. Il était hors de question que nous tombions dans un piège. Grâce à mon agilité féline, j'évitais les pierres douteuses et les indiquais à mon suivant avec précaution. Ainsi, nous n'avions déclenché qu'un seul artifice non mortelle pour nous. Heureusement car je plaidais coupable pour le déclic. Mon envie de sortir d'ici au plus vite avait pris le pas sur notre sécurité et mon pied trébucha sur une mauvaise dalle. Quoi qu'il en soit, après cette mini péripétie, nous retrouvions enfin la pale lumière du jour. J'avais l'impression que cela faisait des semaines que nous croupissions dans ce souterrain alors que la nuit se terminait à peine. Le soleil au loin commençait peu à peu sa course, caressant doucement nos visages de ses timides rayons. Je respirai un bon coup, remplissant mes poumons de l'air frais de la rosé du matin.

Je m'étirai les bras et les jambes, comme après une longue et éprouvante ballade. C'est ce que nous avions fait quand j'y repense. Une course contre la montre à travers la surface et les entrailles de la terre. C'était amusant. Voir un loup sauter comme un chat de toit en toit, visiter une ancienne citée naine autrefois sans doute magnifique...Je mettais le reste volontairement en sourdine. Je préférais ne garder que le meilleur en souvenir. Ma tête n'avait plus de place pour des événements malheureux, même si je savais il y en aurait. Je contemplai le paysage autours de nous, le nez dans les nuages. Il me tira par la main avec un sourire. Décidément, voir un canidé autant sourire me faisant une drôle d'impression. Couplé à ca le faite qu'il s'excusait plutôt...Étrange. Je n'avais pas rencontré un personnage aussi énigmatique depuis longtemps. Et pour qu'un chat qualifie quelqu'un d’énigmatique, il fallait que cette personne sorte de la norme, un chat étant énigmatique de nature...Enfin c'est ce que tout le monde me répétait.

Nous nous baladions ainsi un moment. J'étais trop contente de retrouver le ciel bleu pour penser a autre chose. Le loup visiblement partageait ce même état. Une seconde je me cru chez moi. Je me perdais souvent dans les bois quand j'étais petite et c'était toujours un de mes frères qui venait me chercher. Ça me manquais un peu. Ne plus les sentir, ou même les voir....Je baissais les yeux un instant. Repenser a eux n'était pas vraiment le bon moment. J'oubliai que nous n'étions pas encore sortie complètement d'affaire. Je regardais le loup devant moi. Il n'était pas mon frère, ni un membre de ma famille, encore moins de la même race que moi, mais j'étais quand même heureuse qu'il soit ici. Après tout, il était venu me sauver des hommes du village et ne m'avait pas abandonné en cours de route.

D'ailleurs notre route semblait se terminer ici. Un petit coin de verdure bien mousseux, encore humide de l'averse d'hier. Je ne savais pas pourquoi il s’arrêtait ici. Il m'abandonna juste sa veste et parti sans rien dire. Il allait revenir je le savait. Il n'aurait pas laissé sa veste sinon. Je m'assis confortablement en l'attendant. Mes yeux se fermaient tout seul. Je serrai ma cape contre moi pour avoir chaud. La veste n'était pas de trop. Je n'avais que la peau sur les os, il aurait fallu que je me transforme en chat pour avoir toute ma fourrure. Oui me transformer en chat, c'était une bonne idée. Comme ça je pourrai me rouler en boule et me fourrer dans sa veste pour éviter l'humidité de l'air. Sans pour autant me métamorphoser, je m'allongeais sur le côté pour effectivement me mettre en potion fœtal bien au chaud sous les vêtements de fortune que j'avais.

Les petites fioles de sang magique s'entrechoquèrent dans sa poche. Ça aussi, c'était assez énigmatique. Je glissai ma main pour en attraper une. Mais pas de fiole dans cette poche, juste la boîte d'allumette qu'il avait ramasser sur le cadavre d'un pseudo héros du jour dans la maison au village. Intéressant... Dans la l'obscurité de mon refuge, j’ouvris la boite. Il restait assez d'allumette pour tenter un feu. A vrai dire, je ne savais pas ce que je devais faire ici. L'attendre, oui mais jusqu'à quand ? Après tout, un petit feu ne me fera pas de mal. A lui aussi, même s'il n'aime cet élément, ca nous réchauffera .

J'eus le temps et surtout la chance infime de faire prendre quelque bouts de bois. Ce n'étais pas vraiment gagner avec la pluie de la veille. Mais le peu de connaissance que j'avais dans ce domaine m'avait suffit visiblement. Un petit feu timide crépitait devant moi, toujours dans la veste au chaud a moitié endormis, quand Artyom revint avec un faon. Il était donc partie chasser. Bonne initiative, mon ventre criait famine à la vue de la viande. Je l'observai la découper avec minutie et la faire cuire. Je ne savais pas trop quoi dire. Il n'était pas très bavard non plus. Et c'est donc dans un silence illusoire, la foret ne dormant jamais, que le repas se passa. Distraite j'observais un peu tout autour de nous. Mon esprit ne m'obéissais plus vraiment et n'avais qu'une seule idée en tête maintenant: dormir pour éviter de mourir d'épuisement.

Après avoir apaisé nos estomacs, il se posa sur une roche non loin de moi pour faire la sentinelle, toute la nuit, pendant que je récupère mes forces. Je pensais que les tours de garde se partageaient à deux. Enfin, cela m'arrangeait et je n'avais pas vraiment envie de protester son ordre. Je me remis en potion fœtal bien au chaud mais en gardant un œil sur le loup. J'avais peur qu'il en profite pour me laisser seule. Toutes les conditions étaient réunis pour en tout cas.


*Il faudra que je pense à le remercier aussi. Pour m'avoir sauver et pour le manteau. La pomme aussi non? Il m'en avait donné une au début. Et il s'est excusé aussi...je ne sais toujours pas pourquoi... Il faudra que je lui demande et que je m'excuse aussi...*

Je sombrais dans l'inconscience, perdue dans mes pensées. On ne peut pas échapper à un tel sommeil réparateur. Même si j'avais ordonné a mes yeux de ne pas se fermer, mon corps avait eu le dessus. Je laissais donc le loup pour Morphée, enfin.


-----


J'inspirai profondément. Un petit cocon s'était formé. J'étais bien, reposée, bercée par l'odeur d'Artyom et de la forêt dans laquelle je me trouvais. Le soleil réchauffait le cuir de la veste m’entourant. J'avais dormi comme une masse, sans m'en rendre compte. Je m’étirai de tout mon long, comme les animaux de ma race avant de me retourner et d’ouvrir un œil de moitié. La lumière m'aveugla un instant. L’après midi était déjà bien entamé. Les alentours étaient bien plus clair maintenant et je pouvais mieux apprécier le paysage: des arbres géants a perte de vue, des buissons de toutes les couleurs, des feuilles mortes recouvrant le sol. L’automne était vraiment une belle saison. Refermant mon œil, je m'étirai encore une fois pour m’enfuir à nouveau dans ma cape et sa veste. L'odeur du loup saupoudré d'une pointe puante d'égout, me remplit les narines.

Mais, il avait passé la nuit, enfin tout le matin à m'attendre sans dormir. D'un geste, je sortie ma tête complètement pour voir le rocher où il avait élu domicile. Rien. Je me frottais les yeux pour mieux voir. Impossible de le repérer. Il était parti! Mes soupçons étaient justes. Le loup m'avait abandonner dans cette forêt. La colère me monta à la tête et furax, je jetai mes vêtements dans un arbre. Je n'aurai pas du dormir ainsi. Ce fourbe voulait me laisser derrière? Très bien!

Il était temps de mettre en pratique mes instincts de chasseur. Même si nous ne jouions pas dans la même catégorie, je savais traquer une proie. Je me métamorphosai en chat et grimpai dans l'arbre qui servait de porte manteau. Je reniflai encore son odeur pour me l'imprégner une bonne fois pour toute et partis en chasse. Avec la boue au sol, je repérai le début de ses pas. Ils menaient sur un autre rocher. Peut importe, je le retrouverai au flaire. Oui je le traquerai...La scène était plutôt comique. Un chat chassant un loup. Il allait avoir une bonne surprise quand je lui sauterai dessus, sans crier gare.

J’avançai le nez collé par terre pour ne pas perdre sa piste. Il avait de l'avance, plusieurs heures peut être. Le temps m'était donc compter. Doucement, furtivement, je progressais sans bruit. Ma vengeance se dessinait dans ma tête. Il me tardait presque que sa blanche peau soit sous mes doigts et que ses yeux bleus me supplient de le laisser partir.



HJ: c'est beau de rêver XD



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Message  Invité Ven 06 Jan 2012, 14:10

*j'ai une de ces envies de courir...*

Alors que mes yeux blues restaient grands ouverts pour surveiller les environs qui m'appelaient de leurs verte luxuriance et avec un étrange confort sauvage, cette petite pensée traversa mon esprit : je ne ressentis pourtant nulle envie de fuir ou de danger qui aurait expliquer mon envie de course mais il n'y avait plutôt qu'un besoin, une pulsion. Sentir mes pieds effleurer le sol en cadence pour voir le paysage devant mes yeux et pourquoi pas... Finir à quatre pattes fines de loup. Sentir ma fourrure ondoyer sous l'effet du vent qui la parcourait alors que je gagnais en vitesse dans les bois à la recherche d'une proie ou d'un autre loup. Soupirant en me frottant les yeux, je calmai avec quelques difficultés les tremblements de mon échine qui ne désirait que muter pour me permettre de m'élancer sans être ralentie par mon enveloppe charnelle si imparfaite. Pourtant, dés que mon regard se posa sur la jeune Beast qui s'était calmement assoupie sous ma lourde veste en cuir, mon envie s’atténua sans disparaître : après tout ce qu'elle avait vécue je ne pouvais sérieusement pas envisager de l'abandonner au milieu de cette zone qui lui était inconnue. Pourtant, méritait-elle tout le mal et toutes les vies qui avaient été prises pour elle ? Serrant mon poing en un geste rageur, je formulai une réponse positive à cette mauvaise partie de mon esprit qui voyait le mal partout et récitai quelques paroles que j'avais apprit étant plus jeune sur la valeur de la vie d'un ''semblable''. Même si toute vie est précieuse, celles des monstres, qu'ils soient des tiens ou non, valait plus que la vie de ceux qui te traques et te tues malgré tout tes efforts de paix et de cohabitation. Les humains ne veulent que notre mort sans se soucier de ce que nous voulons pour eux ? Très bien mais alors sois impitoyable et mortel quand il le faut mais saches aussi qu'il te faudra parfois faire preuve de pitié et d'acceptation en quelques occasions : une main tendue, même envers un ennemi pourrait t'apporter plus que ce que tu ne le crois. Faisant donc la paix avec moi même à propos des vies que j'avais sauvagement prise même si ce n'était qu'en légitime défense, je me permis à sourire en me rentrant dans le crâne que j'avais bien agit.



L'observant toujours dormir pelotonnée sous ma veste, je faillis manquer un furtif mouvement sur ma droite, bandant mon arc dans un mouvement souple, j’effrayai la créature qui se replia mais sans fuir. Plissant mes yeux azurs, je fouillai le cercle d'arbre qui était tout proche et croisai un regard doré : il s'agissait d'une louve, cette dernière m'observant posément mais son corps tendu trahissait sa nervosité. La bête devait être confuse face à cet être qui avait la même odeur qu'elle mais pas du tout la même apparence alors je posai mon arc et me fit le plus immobile possible et regardai la louve de la façon le plus docile et calme possible. Se tapissant encore un instant dans l'ombre, l'animal au pelage sombre finit par sortir à la lumière du feu qu'elle regardait toujours de travers en avançant à pas lents. Bougeant doucement les mains sous le regard inquiet de la bête, je lui tendis une tranche de viande que je n'avais pas mangé : la bête vint la renifler puis s'en empara d'un coup sec avant de me tourner le dos et de bondir en un instant derrière un arbre. Poussant une exclamation de surprise et de déception, je me levai ce qui eu pour effet de faire fuir la louve au pelage foncé. Oubliant complètement ma compagne d'infortune pour courir sous forme humaine et sans autre arme que mon poignard à sa poursuite mais sous cette forme si lente et manquant de grâce, j'eu tôt fait de perdre la trace de ma ''compagne de race''... Ainsi que le camp qui était bien loin derrière moi ! Comprenant que continuer la poursuite avec mon corps humain serait impossible, je me laissai envahir progressivement par mon envie de gambader à quatre pattes dans la forêt. Inspirant profondément et calmement, je m'imprégnais de chaque senteur, chaque bruit, chaque sensation jusqu'à ce que je les sente devenir plus précise et plus agréable. Rouvrant mes yeux que j'avais tenu fermés, je constatai aussitôt que ma métamorphose s'était bien déroulée. Étendant mes pattes devant moi comme si je m'étirais d'un long sommeil, je flairai l'odeur de la louve plus loin devant moi. Fonçant en esquivant les pièges naturels du terrain tels que les creux ou les branches, je rattrapai vite la femelle qui s'était arrêtée devant un grand arbre creux : plusieurs petits loups s'y recroquevillaient et réclamaient à manger. Me faisant plus prudent, je me glissai à proximité de la mère qui grogna à mon approche mais finit par reconnaître mon odeur et donc se détendre un tout petit peu. Grâce au langage secret des animaux, je compris que son concubin avait été tué lors d'une chasse et qu'elle avait été rejetée par le reste de sa meute malgré qu'elle soit pleine. Depuis, elle survivait en tentant d'élever ses petits malgré l'adversité. Baissant la tête à la mention de la situation difficile de l'animal, je vins me frotter contre elle et la mère apprécia un moment avant de me repousser, ne désirant nullement d'un autre mâle ne désirant que s'accoupler. Partant sans un mot, je revins un peu plus tard avec un lièvre qui avait commis l'imprudence de sortir son nez de son trou et l'offrit à la portée sous le regard reconnaissant de la mère louve. M'asseyant sur mon arrière train avec ce qui aurait pu passer pour un sourire, je contemplai un moment l'étrange famille avant qu'une odeur familière ne parvienne à mes narines... La jeune chatte avait-elle réussi à pister mon odeur ?

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