Concours de Noël
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Cirno
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Oni-ni-Kanabō
8 participants
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Re: Concours de Noël
Theorem & Ishtar Mer 02 Jan 2013, 11:58
On a lancé le concours le premier décembre, Séléné, pas le 24 au soir :p
Theorem & Ishtar- Maison Bivoï
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Re: Concours de Noël
Invité Mer 02 Jan 2013, 12:33
.... Oui.... Et j'ai commencé mes partiels a ce moment la...>> c'est ce que je dis trop surchargé... J'ai eu le temps de commencer le concours pendant 2 jours.... c'est a dire après mes partiels (le 20) et avant que ma famille débarque (le 22) et quand elle est aprtie après les fetes le 27 ... et entre le 20 et 22 j'ai fait une page...
Invité- Invité
Re: Concours de Noël
Theorem & Ishtar Mer 02 Jan 2013, 12:44
Tu te rattraperas pour celui de février ;)
Theorem & Ishtar- Maison Bivoï
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Re: Concours de Noël
Invité Mer 02 Jan 2013, 13:21
Faut arrêter un peu : moi aussi j'avais la famille, moi aussi je devais préparer des trucs et pourtant j'ai fait un texte de 3 pages qui est arrivé premier alors que j'avais aussi les examens à côtés, le but était pas de faire un roman de 3 000 pages ^^" franchement une heure et c'était bon, tout le monde aurait pû le faire
Invité- Invité
Re: Concours de Noël
Invité Mer 02 Jan 2013, 14:03
Et si mon voeux, en tant que gagnant, serait d'accorder un délai supp à ceux qu'on pas pu poster, ça passerait ? (en remettant donc en jeux mon voeux si on trouve un autre premier bien entendu) au moins ce serait un beau geste >.<
Invité- Invité
Re: Concours de Noël
Ophyde Mar 08 Jan 2013, 23:35
Bravo aux participants ^^ Et câlin au gagnant. =)
Dites, il est possible de voir les textes de tout ce beau monde? Je suis curieuse ^^ Dommage que je n'avais ni le temps ni l'inspiration ces derniers mois...
Dites, il est possible de voir les textes de tout ce beau monde? Je suis curieuse ^^ Dommage que je n'avais ni le temps ni l'inspiration ces derniers mois...
Ophyde-
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Re: Concours de Noël
Oni-ni-Kanabō Jeu 10 Jan 2013, 11:18
OVERLORD
- Spoiler:
- Noël ? C'est quoi ce truc là ?
Le démon n'était pas vraiment au fait des choses qui attiraient tant les humains dans la fête qu'ils appelaient ''nöel" : chez lui, dans son petit coin d'enfer, on n'avait pas ça. D'ailleurs, on avait pas de neige non plus et c'était bien dommage : Overlord avait déjà vu de la neige pour sûr, il avait quand même passé un sacré bon bout de temps au milieu des humains et avait donc aperçut ce magnifique spectacle. Se remémorant en regardant par dessus les remparts du donjon Kanabo cette douce valse blanche, le démon essaya de faire remonter les souvenirs qu'il avait de cet événement. Ceux du petit village où il avait ''débarqué" étant plus jeunes s'imposèrent à lui : un flot de souvenirs doux-amer se disputèrent la première place dans son esprit avec en tête de liste le visage d'une jeune fille qui avait été... Plus qu'une amie pour le démon. Mais pourquoi se souvenait-il à peine d'elle ? Pourquoi à présent n'arrivait-il plus à se souvenir de sa voix, de ses rires et de ses rêves ? Avait-il perdu quelques souvenirs dans sa ''mort'' qui remontait à quelques temps déjà ? En plus il n'avait pas vu de trace d'elle ou de son passage lorsqu'il avait exploré les ruines de sa vieille tour au fin fond des terres chaotiques. Poussant un petit soupir, le colosse s'appuya sur le rempart en explorant l'horizon du regard avant de lever le nez au ciel : il était sombre, les nuages bas et lourds... Sans aucun doute chargés de neige. Rasséréné de pouvoir profiter du spectacle d'une belle chute de neige dans les temps prochains, le démon de guerre sourit et se redressa.. Qu'allait-il faire en vue de cette fête si agréable ? Que faisait-on simplement au donjon en vue de cette nuit ? Il n'avait remarqué aucune affichette ou bien quelque chose comme ça. Peut-être les gens se débrouillaient-ils tous pour gérer ça eux même mais bon, une fête collective aurait été mieux non ?
Distrait par du bruit proche de sa position, l'Overlord se retourna et regarda plus bas vers la cours. Deux jeunes enfants monstres jouaient à se poursuivre : une Beast chat et une autre petite dragonne très mignonne. Le duo semblait s'amuser sans retenue et cela fit sourire Daggon : il avait vraiment fait le bon choix en levant sa hache de guerre pour défendre ce lieu si paisible. Que ce serait-il passé si jamais ça n'avait pas été le cas ? Aurait-il supporté de voir cet endroit en flammes ? Non, il n'aurait jamais plus réussit à se regarder en face ça se serait produit. Sentant son vieux coeur de glace se réchauffer un peu, le démon réfléchit : en plus de défendre cet endroit, ne devrait-il pas aussi le rendre encore plus gai ? Oui c'était certain mais comment ? Une image de l'Overlord vêtu de rouge avec une fausse barbe et un bonnet rouge et blanc à la place du heaume traversa son esprit... Non mais là...
Eclatant de rire face à l'absurdité de cette idée, Daggon s'interrompit quand il prit finalement ct idée au sérieux : après tout, aucun véritable ''père noël" ne passerait au donjon, il savait de source sûre que cette idée était un petit mensonge qu'on racontait aux enfants pour expliquer comment les cadeaux arrivaient pendant la nuit. Et pourquoi l'Overlord ne ferrait-il pas revivre cette légende l'espace d'une nuit ? Pourquoi ne pourrait-il pas s'amuser en émerveillant les enfants du donjon Kanabo ? A vrai dire, l'idée gardait un certain côté ridicule mais après tout pourquoi pas ? Bondissant sur ses pieds, le colosse en armure se rua dans sa demeure et ordonna en s'enfermant dans la forge qu'on ne le dérange pas. Des tonnes de jurons, de coups de marteaux et d'autres bruits suspects retentirent dans toute l'habitation de l'Overlord et certains larbins plus curieux que la moyenne rassemblèrent leur courage pour aller voir. Le premier, le téméraire ''brumeux'' fut happé dans la forge par un bras puissant dés qu'il fut assez près et des cris retentirent accompagnés d'une nouvelle bordée de jurons. Plusieurs minutes s'écoulèrent sans bruits alors que tous les larbins, ainsi que Shilae qui les avaient rejoint entre temps, se tenaient à l'affut du moindre signe de vie. Les portes de la forge s'ouvrirent soudain à la volée, expédiant face contre terre un larbin... Habillé en farfadet ?! La surprise fut totale, cela va sans dire, surtout que derrière le larbin qui regarda incrédule son déguisement sous les rires de ses congénères, se tenait une silhouette massive. Quand l'Overlord apparut à la lumière, les rires s'arrêtèrent instantanément pour être remplacés par... Un silence ébahit, faute de meilleur terme.
Il fallait dire que de voir le colosse normalement vêtu d'une armure de combat déguisé en père noël avait de quoi surprendre. Finit l'armure à pointes et les gantelets menaçants, finit le heaume terrifiant qui inspirait la crainte, tout avait été remplacé par du rouge et du blanc ! A présent habillé avec un grand manteau rouge et blanc, un bonnet à pompons, des bottes noires, un écharpe qui lui dissimulait le visage et des petits gants tout simple, le démon... Etait méconnaissable. Shilae regardait avec des grands yeux ronds son maître ainsi déguisé et ce dernier s'exclama :
-Shilae mon fier bras droit, j'ai besoin de toi ! On va faire vivre à ce donjon une nuit mémorable et tu vas m'y aider ! Si je me souviens bien, le père noël a toujours un lieutenant pour l'aider ! Tu prendras ce rôle et voilà tes vêtements !
Lui tendant un tenue similaire à la sienne mais plus féminine, le colosse s'en alla en criant très fort qu'il lui fallait se construire un traîneau et fissa ! Le regard incrédule, la démone alla se changer dans un coin et revient sous les sifflements admiratifs des larbins qui s'étaient tous vêtus comme des farfadets, obéissant comme d'habitude sans se poser de questions à leur maître. Entendant encore un vacarme sans nom, la jeune femme se retourna et avisa le démon guerrier qui construisait un traîneau... Là, c'était vraiment pousser loin. Etouffant ses gloussements, la jeune femme fixa son oeil unique sur l'ouvrage qui prit finalement une forme plutôt convenable bien qu'un peu rude et vit avec étonnement que le démon avait invoquer quelques unes de ses bêtes qu'il appelait ''smilodon'' pour servir de chiens de traîneau, de rênes ou enfin soit. Prenant place sur le véhicule modifié pour pouvoir rouler dans le donjon malgré la qualité du sol, l'Overlord invita sa seconde à venir s'installer, prit quelques larbins avec lui avant de finalement ouvrir les portes.
Se tenant si fort au véhicule que ses phalanges en blanchissaient, Shilae haussa la voix alors que le traineau transformé en bolide sous la force des smilodons s'élançait dans les couloirs, la démone aux cheveux d'argent dit :
-Mon seigneur ! Je me vois dans l'obligation de vous dire que c'est de la folie ! Cet engin ne vole pas et nous n'avons pas de cadeaux ! Comment allons nous faire ?
Pas dérangé le moins du monde par ces révélations, le démon désigna son gros sac de tout à l'heure, celui qui faisait partie de son déguisement et cria en tenant les rennes d'une main :
- Ce sac là est bien pratique ! Il me permet de faire un lien entre ma salle au trésor et ma position actuelle ! En gros je plonge la main dedans et hop, surprise !
Assez intéressée, Shilae hocha la tête et se calma progressivement même si la conduite d'Over n'était pas pour l'aider. La course s'acheva brutalement devant une forge et Overlord y entra pour y déposer sur le comptoir un paquet cadeaux contenant divers article de musculations dans une grande boîte. C'était assez particulier mais premièrement le démon n'était pas doué et deuxièmement, la femme qui tenait cet établissement était assez spéciale donc elle ne s'en formaliserait sans doute pas. La "tournée" continua ainsi pendant un long moment : une elfe des neiges reçus une boule à neige représentant un petit village dans les bois, un autre eut comme cadeau une bande dessinées, un opossum se vit offrir sans qu'il voie son bienfaiteur un set pour entretenir son armure ect ect.
La nuit était bien avancée quand Daggon décida enfin de s'arrêter pour souffler un peu et le plus amusant c'est qu'il était revenu à son point de départ c'est à dire le mur d'enceinte du donjon. Shilae s'assit sur le mur et balança ses jambes dans le vide en regardant le ciel, semblant s'être perdue dans ses pensées. Le démon en tenue de père noël la regarda et lui passa un bras autour des épaules. Surprise, la jeune femme rougit puis regarda d'un oeil incrédule la peluche que lui tendait son maître. La peluche le représentait évidemment et Shilae ouvrit de grands yeux quand elle entendit son cadeau pousser un cri de guerre quand elle pressa son ventre. Souriant avec une larme à l'oeil, la démone voulut remercier son seigneur mais il l'interrompit en posant un doigt sur sa bouche avant de dire en regardant le ciel :
-C'est ça la magie de Noël je crois : faire plaisir à l'autre... Même moi je crois comprendre ça... Et en plus, c'est encore plus beau maintenant qu'il neige.
En effet, de petits flocons blancs commençaient à tournoyer dans les cieux en descendant vers la terre, dans ce si magnifique ballet que Daggon admirait. Se fichant pas mal d'être vu, le démon habillé en rouge enlaça sa seconde qui rougit encore et pressa sa peluche pour entendre une des répliques d'Over, ce Overlord si incroyable qu'il pouvait passer de seigneur de guerre à bienfaiteur quand l'envie lui prenait... C'était peut-être ça aussi... LA magie de Noël.Fin
- Spoiler:
- C’est une belle nuit que nous propose le réveillon de noël, la neige est au rendez-vous, l’air n’est pas trop frais, il est agréable d’être dehors… Oui ! J’suis bien dehors ! Qu’est-ce que je fous dehors alors que je pourrais être devant un bon feu tout en dégustant une pintade que j’ai réussie à dégoter pour quelques pièces ? Aller demander cela aux gens se trouvant en haut de la hiérarchie du donjon ! Depuis cette attaque contre le donjon, on demande à ceux pouvant se battre de faire des rondes en duo, l’équipe est faite sur le tas avec les gens qu’on demande. Là j’suis avec une espèce de minotaure qui doit passer le plus clair de son temps la mufle dans un livre qu’à l’extérieur pour faire des rondes. Astarax qu’il s’appelle. Donc, ce jour là, on m’avait « appelé » pour faire une ronde… Enfin le terme exact serait plutôt arraché à mon diner… Laisse la pintade à Glaive, ce qui est une très mauvaise idée, donc je devrais me contenter d’un sandwich fait à la vas vite avec les restes qui se trouve dans le frigo, et je n’aurais surement pas assez mangé pour pouvoir dormir sans que mon estomac ne réclame quelque chose à digérer…
Positionné à la l’orée de la forêt entourant le donjon, nous ne faisions qu’attendre. Calé contre un arbre, je commençais à m’endormir, le minotaure lisait. De toute façon même si quelque chose arrivait, on reviendrait à la vie étant assez proche, ce qui permettrait aussi de donner l’alarme. De plus, nous n’étions pas la seule patrouille, beaucoup d’autre était là. Vous allez dire que c’est cruel d’avoir pris des personnes qui se privent de leurs familles pour faire des rondes ? Mais ils ont tout bien pensé, ils ont choisit ceux qui sont seul !Bah, après tout, même s’il y a l’autre enfoiré masqué, je peux considéré comme étant seul. Mes yeux s’abaissaient de plus en plus. Ma tête commençait à devenir lourde. La neige qui se trouvait sur mes cheveux commençait à me frigorifier, me forçant à bouger et à donc réactiver mon corps. Passant une main dans les cheveux, j’enlevais d’un coup ce qu’il y avait en trop sur la tête. Après ceci, je m’étirais un coup. Je jetais un coup d’œil au minotaure, il n’avait pas bougé, hormis le fait qu’il tournait les pages pour continuer sa lecture.
Rien à faire, nous ne pouvions que rester là, je cherchais dans mes poches ma montre à gousset. Fouillant dans les poches, cela ne dura pas longtemps avant que je ne tombe sur ce que je cherchais. La sortant de son espace de stockage, je l’ouvris. Aucun son ne provenait de la montre, les aiguilles ne bougeaient pas, les mécanistes ne fonctionnaient pas. Voilà la chose qui, pour un horloger, est une chose frustrante. Relique de mon clan, je me demandais si le temps lui-même n’était pas la cause de son arrêt, j’avais déjà vérifié et changer des pièces, mais le mécanisme refusait toujours de fonctionner. Je gardais tout de même cette chose qui était pour moi comme un trésor.
La vache qui était à côté de moi avait commencé à bouger. Levant sa tête vers le ciel, je voyais ses narines respirer. Avait-il sentie quelque chose d’inhabituelle ? Quittant l’arbre qui me servait de dossier, je m’approchais de la bête, pour lui demander ce qu’il sentait. De sa voix grondante, il me répondait qu’il n’était pas sur, quelque chose approchait, une odeur inhabituelle. Je scrutais l’extérieur tentant de trouver d’où pouvait provenir ce qu’il sentait, juste du blanc et des arbres. Rien de plus, rien de moins. Je lui demandais s’il était sur de lui, il m’affirmât. Il préparât même son arbalète, quand à moi, n’étant pas sur, je serrais les doigts.
Rien ne venait, tapant du pied, impatient. Toujours rien ne venait. Soupirant, je pensais que cela aurait pus être un animal de la forêt, je me remis contre l’arbre puis regardais le ciel. Quelque chose attira mon regard, dans les cieux, une ombre se cachait parmi les nuages. J’attirais l’attention de mon ami, lui demandant s’il y avait un convoi de dragon ou quelque chose dans le genre. D’après lui non. Sans hésiter, je pris l’arbalète de mon ami et quelque secondes après un carreau partit direction le ciel, sur l’ombre.
Quelque chose semblait tomber sur ciel, Astarax et moi croyons qu’un dragon ou une autre créature volante tomberait, mais ce ne fut aucune des créatures cités, ce fut un traineau. Le visage blême, je regardais l’engin tomber. Aussitôt qu’il s’écrasa, moi et le minotaure courions au lieu du crash.
Zigzagant entre les arbres, nous approchions de la chose que j’avais touchée. Un cratère était présent, au milieu de la forêt, nous descendions ayant une petite idée sur quoi j’avais tiré. Un traineau, un homme assez large tout de rouge vêtu ayant en prime un bonnet rouge avec un pompon blanc, derrière lui, des sacs, un seul d’entre eux faisaient aussi moins lourd que mon ami le minotaure, alors imaginer le reste. Nous nous approchions un peu plus. Une voix d’homme mur se fit entendre.Qui est l’imbécile qui à osé me tirer une flèche ?! A moi ! Saint Nicolas ? Le Père noël ! Je vous voie jeunes hommes ! Mephisto et Astarax ! Venez aider une vielle homme !
Le fait qu’il sache qui nous sommes me confirme son identité. Blanc comme la neige, j’avançais. Au lieu d’aider à chercher à aider l’homme, j’allais fouiller dans les sacsNom d’une pipe en bois ! Qu’oses-tu faire ?Après m’être fait sermonner correctement, je remarquais qu’il manquait quelque chose au traineau : où se trouvait les rennes ? Je lui posais la question, il me répondu que ce n’était qu’une histoire de magie ! Les rennes ? Magie ? Ok… J’vais pas chercher plus loin… Nan, attendez ! Il vient briser le rêve d’un grand enfant ! RODOLF ! Je cherchais aussi où était le carreau. Il me répondit que le projectile avait détruit la projection des rennes. Tel un maestro devant son orchestre, avec de légers coups de mains dans le vide, les rennes réapparut. Il nous dit qu’il avait perdue beaucoup de temps. Qu’il va devoir surement sauter une étape. J’eu un tilt, oui j’ai réfléchis, étonnant non ? Bref, s’il venait par là c’était pour livrer le donjon et il y a presque rien d’autre par là ! Le seul village qui est proche est dans la direction d’où il vient. Il pesa son regard sur moi, un regard inquisiteur. Qu’ai-je fait ? A oui... C’est vrai. Soupirant à nouveau, je lui dit que j’acceptais. Souriant à présent, avec sa main droite, il cherchait un sac dans son dos pour me le lancer. En l’attrapant, j’ai eu l’impression qu’on m’avait lancé une enclume, j’activais ma force pour pouvoir soulever ce poids. Il me donna une liste, ainsi que d’un bonnet rouge comme le sien. Puis après un salut, il nous quitta avec un « HOHOHO », son traineau quitta le sol. D’ailleurs, je pense bien que se soit la dernière fois que je le voie… Tiens c’est étrange, je n’arrive déjà plus à me souvenir de son visage.
Bah ! Cela ne se voit pas ? J’cherche une machine à voyager dans le temps !
J’avais du mal à le croire quand même, j’allais jouer au père noël ? Non non… Pas le père noël ! Je suis Mephi de Noël ! Par contre, comment faire pour transporter ce sac ? Une idée germât dans mon esprit. Je tournais mon regard, qui était habitait d’une lueur de malice, vers le minotaure.Non non non !
Si si si !
Non ! Je refuse !
Pense aux petits monstres qui n’auront pas leurs cadeaux ! Que vont-ils devenir ?
Il me regardait. Son regard semblait loin tout d’un coup, se rappelait-il du passé ? Des noëls qu’il a vécus, de la joie en ouvrant les cadeaux. Puis, du lointain son regard passa au flamboiement. Il me dit qu’il était d’accord, dans sa voix on pouvait entendre de l’enjouement. Il était prêt. Je lui sortais mon sourire, qui pouvait être un mélange de folie et de joie. Il prit le sac d’une main, comme si ce n’était qu’un simple sac contenant… Du vide. J’aime bien leur race, ils peuvent être doux comme des agneaux, mais possède une force brute assez… Etonnante. Ensemble, nous partions en direction du donjon délaissant notre poste… Bah après tout, ci c’est pour une bonne cause, cela devrait passer.
Nous arrivions devant le donjon. Personne devant les portes vue qu’il y avait des patrouilles de partout dans les environs. Tel des ninjas allant assassiner le shogun, nous entrions dans la forteresse. Personne ne se trouvait dans les rues, normal le soir de noël, les gens fêtent en famille… Ce qui rend ma tache encore plus complexe ! Comment que je fais pour entrer incognito dans les maisons, déposer les cadeaux et repartir tel un voleur ayant volé son butin ! Bien que là je dépose des trésors au lieu d’en ramasser ! A moins qu’il n’est préparé des biscuits et du lait… Mouai, faut pas trop compter dessus. C’est pas avec juste ceci que ma faim sera assouvie !
Je tentais une première approche. Ouvrant le loquet doucement, je me mis à marcher le plus lentement et doucement possible, dans la pièce d’à côté des rires se faisaient entendre. Si quelqu’un voulait venir là, j’serais dans de beau drap ! Démasqué ! Faisant attention là où je marchais, je decidais de ne pas aller trop loin dans la maison de peur de me faire remarquer. J’utilisais ma télékinésie pour amener les objets un à un. Puis repartais.
Ainsi, je fis plusieurs maisons, toute celle que je devais faire était marquée sur la liste, qui m’indiquait où trouver les logements. Exécutant à la lettre tout ce qui était écris, j’arrivais presque à la fin de la tournée. Mais là ce fut le drame… Un enfant troll m’avait remarqué… UN TROLL ! Vous savez les choses qui sont assez stupide pour vous courir après tout en vous confondant avec un jambon sur patte ? J’eu la peur de ma vie. Courant dans toute la maison, je me demandais tout de même comment je faisais pour ne pas réveiller les parents. Je regardais à nouveaux la liste. Jeune troll, son cadeau : une photo. Je sortais l’espèce d’emballage que j’avais dans ma poche. J’ouvris le paquet et découvrit qu’il s’agissait d’une photo avec le petit plus deux autres trolls, des adultes. Je m’arrêtais. Je n’avais pas compris. Il ne me coursait pas pour me bouffer… Mais pour ceci. Je me tournais vers lui, bien que sa face n’était pas très… Esthétique, les larmes qui coulaient me faisait craquer. Je lui tendis cette photo. Il l’a pris, me remerciant. Il m’appellais le père noel, je lui répondit en souriant qu’il avait tord.Petit ! En face de toi, ce n’est point le Père Noël ! Mais Mephisto de Noël ! Si tu à des problèmes, viens au Time Travel, je t’aiderais du mieux que je peux !
Je le quittais pour retourner dans la rue. Le minotaure était toujours là. Je lui racontais ce qu’il c’était passé. Il était touché lui aussi. Il sortait de sa poche le livre qu’il lisait jusqu’à présent. Nota un mot à la première page avec un stylo sortit de… On ne sait pas trop où. Après ceci, il glissa le livre sous la porte. Nous partions après, dans le même sens. Nous trouvions une auberge encore ouverte. Peu de personne était encore là. Notre soirée se terminait ensemble et avec les gens qui était présent. Riant, buvant, chantant et blaguant. Voilà la fin de notre soirée. Bien que personne ne se connaisse, nous formions des liens, un cadeau de noël qui est plus précieux qu’un jouet… Mais moins que le dernier cadeau livré.
- Spoiler:
- … La fin de l'année. Pour certain c'était la signification d'un renouveau, pour le meilleur et pour le pire. Pour d'autre c'était la symbolique du fait qu'il leur restait un peu moins de temps à vivre. Du moins c'était le cas chez les hommes, au donjon les créatures semblaient être toutes rendues joyeuses par cet événement. Donc plus proche de la première catégorie que de la seconde, et je soupçonnais le fait qu'ils vivent pour la plupart bien plus longtemps que les hommes n'y soit pas indifférent. Pour ma part c''était tout simplement l'approches des fêtes et des ennuis qui allaient avec. Oh non pas que je n'appréciais pas l'ambiance festive qui accompagnait les fêtes, au contraire ! Dans le Nord nous étions toujours confrontés au froid et les meilleurs moyen de le combattre était le combat et la fête, d'où le fait que nous étions toujours les premiers à y participer... Et même si j’étais plus un guerrier qu'un fêtard je ne faisais pas exception à cette règle. Mais il fallait être honnête, c'était aussi la période de tout les excès, d'où le fait que chaque fois il y avait des soucis, une bande d'ivrognes éméchées et agressif qu'il fallait maîtrise, un incendie causé par une bougie mal surveillée, une intoxication générale ou encore, ce que je redoutais le plus, la décoration des lieux et pour mon plus grand malheur le donjon était, suite à une initiative commune, en train d'être «paré » par ses habitants...
Mater des ivrognes ? Rien de plus simple pour moi. Circonscrire un incendie ? Je savais comment y contribuer. Résister aux dégâts que pouvaient causées des huîtres avariées ? Une formalité au vu de ce que j'avais déjà pu manger. Faire preuve de sens esthétique ? … C'était au dessus de mes capacités. Bien entendu on ne voulut rien entendre et devant montrer l'exemple en tant que garde on me contraignit à participer activement à cette effervescence générale. Comme je l'avais prévu le résultat était catastrophique, mes mélanges de rouges et de gris, les couleurs qui j’appréhendais le mieux, furent hideux ou tout du moins juraient avec les œuvres des autres habitants. Shrivei, qui avait toujours autorité sur moi malgré les circonstances et voyant mon travail eut la bonne idée d’arrêter là les dégâts, mais pour mon plus grand malheur elle persistait dans son désir à ne pas me laisser dans l'indifférence totale de l’événement et me confia une autre tâche, bien plus inattendue, et tout aussi déplaisante.
Voici comment je me retrouvais en chien de faïence face à une dizaine de rejeton monstrueux qui me fixaient avec hargne, ce que je leur rendais... Non que je n'aimais pas les enfants de manière générale. Tout simplement je les jugeais comment n'importe quels autres individus, je les aimais quand ils le méritaient, je les tuais quand c'était nécessaire et je les haïssais quand ils me donnaient des raisons pour. Or ma supérieure m'avait contraint à changer de tenue, troquant mon armure, jugée trop effrayant, contre une tunique rouge à bordure blanche qui limitait mes mouvements, avant de m'amener à une pièce, où des enfants avaient été réunis en attendant que leurs parents finissent de leur préparer des surprises pour l'occasion et c'était mon devoir de veiller sur eux et, d'en plus, leur raconter une histoire comme le voulait la tradition, enfin du moins c'est ce que m'avait dit Shrivei, car je n'avais aucun souvenir de pareil chose ;.. Enfin même si j’avais réussi à échapper à une séance de maquillage, je pense que les faits de me retrouver enfermé dans une pièce avec des marmots qui ne m'aimaient pas, vêtu d'une tunique grotesque, à devoir faire une tâche qui me pesait et me retrouvant assis au coin d'un feu crépitant qui me faisait presque suffoquer, justifiaient amplement le ressentiment que j'éprouvais leur égard.... Comment avais je pu accepter cela dans de pareilles conditions me demandais je ? La réponse fut évidente, quant on entendait dire qu'en cas de refus direct mes intestins serviraient de guirlande et qu'on veillerait particulièrement à ce que je n'en meurt pas, ce qui me permettrait de rejoindre « sain et sauf » le cercle d'invocation, avait suffit à me convaincre, je savais pertinemment que Shrivei en était capable...
Mais il est vrai que j'aurai apprécier que la rapide présentation qu'elle fit de moi aux enfants, me présentant soit un bon jour, parviennent à convaincre les enfants, élevés dans le mépris et la haine des humains, qu'ils n'avaient aucune raison de s'en prendre à moi. Enfin je supposais qu'il était déjà heureux qu'aucun d'entre eux ne se soit encore jeté sur moi afin de me terrasser, notre situation demeurant un statut quo d'échange agressif de regard... Cependant il était impossible seul de soutenir autant de paires d'yeux et je finissais, au terme d'une poignée de minute,s par rendre les armes, détournant le visage dans un soupir agacé tout à m'affalant un peu plus sur mon fauteuil... Le pire était que je ne faisais pas preuve uniquement de mauvaise volonté ! Même si ça m'ennuyait je voulais bien leur raconter une histoire à ces enfants, mais quoi donc ? Les seules que je connaissais faisaient état de batailles sanglantes ou de beuveries... Nul doute que ça plairait aux gosses, mais beaucoup moins à ma supérieurs, auquel cas je ne donnais pas cher de ma peau... Puis mon regard se posa sur une fenêtre au travers de laquelle on pouvait apercevoir de légers flocons d'un blanc immaculé tombée au ralenti, ce qui me rappela quelques souvenirs... Oui... Peut être que ce récit conviendrait et puis après tout... Il était de circonstance. Un léger sourire naquit sur mes lèvres et que je me redressais pour m'adresser aux enfants, capter leur attention n’était pas difficile puisqu'ils ne cessaient de me fixer méchamment, le tout était justement de parvenir à adoucir cela, que je tentais de faire en commençant mon récit d'une voix aussi douce et posée que je n'était capable.
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Cette histoire s'est passé presque le même jour qu’aujourd’hui, mais juste d’une année différente. Cependant cela se passant dans le grand nord le temps était complètement différent,les flocons, le pays était recouvert de neige, mais au lieu de simple flocons tombant des cieux c'étaient de véritable tempêtes qui balayaient ce pays. Les habitants de ce dernier s'était habitué à ces phénomènes et les habitants du village ou s'est produit cette histoire n'y faisaient pas exception, se réfugiant dans leur demeure au premier signe de tempête, mais parmi il y avait un jeune garçon fasciné par ce phénomène et qui l'observait tant bien que mal au travers de la fenêtre de sa maison, pendant que ses parents préparaient les préparatifs de la fête qui allait avoir lieu en cette période. Tous participaient à une décoration sommaire visant à honorer les héros et les ancêtres ainsi qu'à la préparation d’un véritable festin qui seraient consommés par tout les habitants du village dans la plus grand bâtisse de ce dernier. Cependant cette année l'effervescence était un peu différente dans la famille du jeune homme, à chaque fois un des hommes du village devait se rendre dans un grotte non loin et allumé un brasero dans une caverne dotée d'une cheminée naturelle de telle sorte que la fumée du feu se verrait de loin quelque soit le temps et jamais depuis des siècles cette tradition n'avait été omise. Or cette fois c’était au père du garçon de s'y rendre, cependant chacun avait peur, car même les anciens n'avaient jamais vu pareille tempêtes et tous craignaient pour la vie de cet homme, ainsi que des autres qui devraient prendre sa place s'il devait échouer... Certains par mi les plus lâches disaient même qu'il valait mieux reporter la cérémonie. Néanmoins l'élu fit fi de ces commentaires et le jour dit il quitta la demeure à l'aube levé, déposant une dernière fois un baiser sur les fronts de sa femme et de son fils, encore endormis avant de s'engager dans sa quête, vêtu de fourrures et traînant un chariot avec de quoi allumer dignement le brasier.
Bien entendu à son réveil l'enfant, qui avait été maintenu dans le secret, se rendit compte de la disparition de son père ainsi que de la peur qui marquait les traits de sa mère qui tout en continuant à préparer le festin, fixait avec inquiétude le feu. Il l'interrogea alors d'une voix presqu'innocente sur où était son père et en des termes enfantins sa mère lui répondit, sans pour autant le berner. Cela n’inquiéta pas outre mesure l'enfant qui, voyant son père comme une figure idéal qui ne pouvait que réussir sa mission et revenir rapidement. Mais les heures s'écoulèrent et la nuit tomba sans que le père ne soit revenu, au grand dam de sa famille ainsi que des autres habitants qui déjà se préparait à devoir choisir un autre d'entre eux et à préparer des funérailles. Mais l'enfant refusa d'y croire, son père ne pouvait avoir périt dans une tempête de neige ! Il décida donc de partir à sa recherche, une fois la nuit tombée, sortant à la faveur de la nuit et profitant du sommeil de sa mère rendu d'autant plus lourd par la tristesse. La tempête faisait toujours rage et par conséquent, malgré ses chauds vêtement à peine sortit il que le froid glacial le saisit, mais ce ne fut pas suffisant pour qu'il abandonne et, tremblant, il s'avança dans la neige sortant des limites du village. Le vent fouettait son visage et la neige s'infiltrait dans ses habits, mais il tint, bon, continuant de marcher avec détermination vers la caverne...
Cependant cela faisait à peine quelques minutes qu'il marchait qu'au travers de la tempête il perçut une chose caractéristique. Une colonne de fumée ! Son père avait réussi ! Cependant au lieu de retourner au village annoncé la nouvelle il continua d'avancer vers la caverne afin de pouvoir serrer son père dans ses bras. Mais rapidement il entendit des grognements autour de lui ainsi que des mouvements furtifs, il s'agissait de loup que la rigueur de l'hiver rendait plus agressifs. A cet instant l’enfant comprit l'ampleur de sa bêtise, mais ce ne fut pas pour autant qu'il baissa les bras, saisissant un bâton pour tenter de faire face. Ce fut vain, car alors qu'un des loup hurlait pour donner le signal de l'assaut un cri encore plus bestial couvrit cet appel et une ombre fondit sur les bêtes, maniant avec habilité un lourd marteau de guerre, qui eu tôt fait de mettre les loups en déroute. L’enfant était terrifié par cette imposante silhouette, non pas parce qu'il craignait qu'elle lui fasse du mal, mais parce qu'il s'agissait de son père et qu'il était certain d'être puni... Il n'en fut rien, le colosse se contenta, sans un mot de caler son arme sur son épaule,et de sa main libre de prendre l'enfant contre son torse pour le ramener au village. Ce dernier s’était déjà animé d'une vive effervescence, un guetteur ayant aperçu la fumée il fallait désormais mettre en place le festin, ce qui n’empêcha pas le père d'être accueillit comme un héros et son fils de recevoir quelques compliments pour sa bravoure, malis aussi des admonestations pour avoir désobéi. Mais cela ne dura pas et après une scène de retrouvailles familiale tous se retrouvèrent dans la grande salle pour festoyer et s'échanger des cadeaux comme c'était la tradition. L’enfant ne fut pas en reste, son père lui offrant une dent arraché à la mâchoire d'un des loup, il avait prévu à la base un autre cadeau, mais celui là convenait à ses yeux bien mieux à l’enfant qui en fut ravi et vécut ce jour à la plus belle fête de sa vie.
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"... Et qui correspond à cette fête que vous appelez Noël si je ne m'abuse...D'ailleurs c'est à votre tour de recevoir vos cadeaux."
Le résultat allait au delà de mes espérances, dès le début les enfants avaient commencé à paraître moins agressif et désormais il m'écoutait avec attention. Bien sur j’avais conscience que je le devais uniquement à la qualité du récit et non à une éventuelle capacité d'orateur, mais cela suffisait pour me contenter. Cependant peu importe combien leur ait plu mon histoire ça ne les empêcha pas de se relever brusquement en comprenant que leurs parents étaient arrivés et de se précipiter dans les bras de ces derniers. Ils me lancèrent des regards un peu inquiétait au début, mais parurent rassurés en voyant que leurs enfants n'avaient rien et à quel point ils étaient excités en racontant confusément l'histoire. Quoi qu'il en soit ils ne tardèrent pas à s'en aller, me laissant, mais guère longtemps, Shrivei attendant, adossé au chambranle de la porte pour entrer avec un grand sourire.
"Je vois que t'as fait du bon boulot, t'aurais pu être... Skald comme on dit chez toi non ?"
Je haussais les épaule,résonante d'une voix un peu amusé, alors que mon regard se tournait vers la fenêtre.
"Tu te fourvoies j'ai juste eu la chance de me souvenir d'une bonne anecdote..."
"Ouais quoiqu'il en soit... Mission accomplie ! Allez maintenant ramène toi, les autres membres de la garde se sont réunir à la taverne pour fêter cela, on n'attend plus que toi !"
"Depuis quand on attend un humain ?"
"Dit pas de bêtises..."
Je fus étonné qu'elle ne me frappe pas pour mon allusion un peu perfide.
"Vas y, j'arrive, laisse moi quelques instants et je te jure que je vais tous vous amener à rouler sous la table alors que continuai à boire gaillardement."
Et je tins ma parole, il avait juste que je regarde la neige tomber, encore quelques instants...
"Elle était superbe l'histoire ! Mais … Il a pas dit de quelle race était l'enfant et sa famille !"
"Sans doute des elfes des neiges pour vivre dans un froid pareil !"
"C'est pas possible Dit pas de bêtises ! Un elfe aurait pas pu manier comme ça un marteau pour tuer les loups ! Ça devait être des orcs."
"Et toi t'en dis quoi Emy ? Tu dis rien !"
"Oh je sais pas... Je suis juste pensive... Il m'a semblé à la fin que le conteur pleurait..."
"Allons dit pas de bêtises, mon père me l'a bien dit, ça ne pleur pas un humain !"
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Re: Concours de Noël
Oni-ni-Kanabō Jeu 10 Jan 2013, 11:21
YEAGER
- Spoiler:
- Le village. Situé à une distance raisonnable du donjon Kanabo, ce petit attroupement de maisons humaines était un havre de paix et de pacifisme. Jamais il n'avait prit partie que ce soit pour le donjon ou pour la cause humaine. Un village neutre. Et pour Noël, il s'était vêtu de blanc. Les toits des maisons étaient couverts de neige avec laquelle jouait les familles chaudement habillées. Au cours de cette période de fête, de douces odeurs des chocolat chaud flottaient dans les ruelles. Mais c'est aussi pendant cette période que les vendeurs font leurs affaires. Même les plus étranges comme les alchimistes, qui vendaient à moitié prix leurs prélèvements et récoltes dont l'utilité ne sautait aux yeux que des connaisseurs. Et le meilleur dans tout ça, c'était que monstres et humains pouvaient passer en ces endroits sans craindre de se faire attaquer. Les deux camps n'avaient en effet aucuns intérêt à se battre aujourd'hui, tout deux ne souhaitant pas que les marchands remballent ni même de risquer de massacrer cette journée par un afflux de sang. Pour dire la vérité, c'était mon tout premier Noël... Ça vous étonne? Je peux comprendre, mais je vais vous expliquer.
Je m'appelle Yeager Léviathan. Successeur de Léviathan et dernier membre du clan qui lui est affilé. Je suis un démon en effet alors c'est à peu près normal que ce genre de fête ne nous atteignent pas dans les Enfers. Pour dire la vérité, le concept était plutôt obscur à mes yeux. D'après ce que j'avais compris, c'était une fête familiale dans laquelle nous devions tous offrir des cadeaux à nos proches en se souhaitant un Joyeux Noël. Il y avait aussi une sombre histoire de gui comme quoi on devait s'embrasser quand on passait en dessous avec une autre personne. C'était étrange mais chacun sa culture après tout. Le plus important, ce qui me dérangeait, c'était surtout la fête en soit. Je n'avais pas de famille moi... J'avais pas envie de cette fête. Mais après tout, c'était le premier pour moi et je ne savais pas trop quoi faire. Offrir des cadeaux à mes amis, ça comptait peut être comme un cadeau de Noël? Mais peut être que ce n'était pas bon pour la fête vu que je n'était pas membre de leurs familles. Mais dans un sens, on en était non? Après tout, Jubei et Némésis n'avaient pas de liens de sang avec moi et pourtant je comptais bien leur offrir quelque chose. Hésitant donc, je sortit de chez l'alchimiste avec environ onze fois plus que ce qu'il me fallait. La boutique littéralement dévalisé, il n'avait à vendre plus que les quelques herbes de fêtes dont j'avais bien entamé le stock et qui, pour dire la vérité, ne m'était pas plus utile que ça sauf pour un petit quelque chose. Vous comprendrez plus tard.
Némésis dehors, il était toujours dans son éternelle tenue de cuise renforcée. Le seul facteur de paix et rassurant qu'il montrait était ce truc que Jubei lui avait mit sur la tête. Un bonnet d'une icône nommée 'Père Noël'. Pour mon pauvre golem de chair, on ne parlait même plus de ridicule mais de hilarant à ce stade. Malgré son aspect de monstre imposant, le bonnet avait fait que des gamins étaient venu lui courir autour lors de leurs jeu du loup sans avoir peur. Impassible tout du moins, ma création avait cette expression figée ne traduisant rien. Pour ce qui était de mon autre camarade et meilleur ami... Disons que son enthousiaste était diablement désespérant. Déjà, le port obligatoire du bonnet qu'il avait fait subir à Némésis s'était soldé après une attaque sournoise dans le dos! Dans un bond habile, il avait enfilé le bonnet à son camarade et s'était tiré aussi vite qu'il était passé. Pour rester dans le vestimentaire, on peut parler aussi de sa tenue qu'il avait changée... Au lieu de sa tenue habituelle orange aux contours d'un gris sombre, il avait opté pour un rouge aux bordures blanches. Parfaitement en accord avec la fête, je me disais au passage que ce serait sympa de savoir où il était pour lui demander de venir afin de partir.
Mon regard azuré sonde les lieux et je vois son aura située à un point stratégique qui, pour dire la vérité... Ne m'étonnais même pas. Prêt des châteaux forts de neige fais par les gosses, les enfants dedans tire leurs boules de neige sur Jubei qui, amusé, esquive les projectiles avec sa légendaire vitesse. Ses pieds tapants le sol pour exécuter des bonds vifs et puissants, il rigolait avec sa joie et son enthousiasme naturelle, répondant aux tirs des gosses par des lancés habiles. Habitué à me lancer des flacons, il s'en sortait très bien lors de cet assaut face aux gamins. Je l'observais sans rien dire, pas pressé. Je me permets aussi de dire à Némésis que si il veut aller aider Jubei, il peut. Et le colosse prépare une boule de neige de la taille d'un boulet de canon, la lançant sur le château. La construction des gamin était pourtant particulièrement bien faite, résistant au tir surpuissant. Le monstre préparait déjà un nouveau boulet, Jubei tentant de distraire les forces humaines. Une stratégie en duo vraiment bien improvisée. Un sourire se dessine sur mon visage quand je vois mes camarades jouer et, ayant encore du temps, je décide de l'utilise utilement. Je vais faire le tour des autres magasins! Ce qui était, je l'assure, rare... Je ne faisais pas grand chose dans ces boutiques sauf quand c'était mêlé à mes travaux ce qui, je l'assure une fois de plus, était encore plus rare.
En face, une boutique de tissu. Plus loin, une bijouterie. De ci de là, diverses boutiques plus ou moins concernées par la fêtes font leurs affaires et je me décide enfin à choisir: La boutique de tissu en première. Mais avant d'aller en ces lieux, je devais poser mes sacs. Un chariot m'attendais. Je l'avais pris au donjon et, à l'arrière, j'avais poser les imposants sacs que j'avais rempli des fournitures alchimiques. Dans un soupir d'effort, je dépose mes achats et sort ensuite de mon véhicule pour retourner dans la boutique que j'avais en ligne de mire: Ce magasin de vêtements. Une fois entré, je retire la neige de mon long manteau gris foncé en la balayant d'une main gantée, observant ce qui pourrait bien plaire à la divine lamia qui me servait de femme. Connaissant sa personnalité sur le bout des doigts, je savais que c'était un amour ultra protecteur mais... Je savais aussi dans certaines situations qu'elle pouvait être d'une fougue intense qui pouvait me faire trembler de passion et jubiler de bonheur~ C'est pourquoi j'optais pour un ensemble affriolant complet. Je savais qu'elle aimait se balader avec quelque chose de léger... D'une couleur sombre au possible, la dentelle de ces derniers cachait les parties qui ne devraient pas être vues, le reste étant transparent. Le noir sombre dansait sur le tissu en des serpents et connaissant les goûts de ma bien aimée, j'étais sûr de lui faire plaisir. J'ajoute à ça un collier de soubrette en tissu assortit aux couleurs de la lingerie, accompagné d'un porte jarretelle et des bas qui vont avec. Fier de mes idées sournois, je rigole un peu tout seul et me dis qu'un cadeau pareil la ferait sûrement sourire. Ceci prit, mon regard se perd de ci de là avant que je ne repère un objet qui pourrait plaire à une personne que je connais. Deux foulard aux motifs des deux tenues de mon beastman favori: Jubei. Je me disais que si il mettait ça avec ses capes, ça ferait de lui un parfait assassin~ Pour Némésis? C'était à l'armurerie que je lui prit son cadeau. Une arme en effet, spécialement pour lui, que j'avais rapidement cachée dans le chariot pour éviter qu'il ne tombe dessus. Sifflant mes camarades, Némésis lâcha la boule de neige qu'il avait préparé, Jubei miaulant de surprise lorsque la sphère olympique lui tomba dessus. Il ressortit par le sommet de l'objet en éternuant, son museau frétillant et faisant remuer ses moustaches. Il nous rejoignit en bondissant à l'avant, se mettant en boule sur le côté passager. Je m'assois à ma place de conducteur et siffle une nouvelle fois, l'animal tirant le chariot se mettant à calmement avancer. Némésis, puissant comme tout et ne ressentant pas la fatigue, il préférait marcher à côté. Son pas puissant créait un son imposant que se mêlait aux bruit des sabots du cheval sur le sol. Ce silence n'est pas désagréable mais je le trouve dommage en cette période de fête. Clarifiant ma voix, je me met à chantonner un peu
« The more I see, the less I know. The more I like to get into~
-Heyyyyyyy oh, maoOoOoooow~ »
Jubei... éternel joyeux, s'était mit à chanter malgré ses défauts de langue et le fait qu'il soit en train de, comme son côté félin l'exige, somnoler. Dans un petit ricanement, j'affiche un air radieux, les yeux fermé et un beau demi-cercle formant un sourire sur mon visage. Je me sens particulièrement calme mais en même temps, la journée s'annonce ainsi. Je conduit jusqu'à arriver au donjon et je me rend compte qu'une fête est en préparation. Intrigué mais voulant participer, je demande à mes deux camarade d'aller les aider avant de me dépêcher d'aller ranger les cadeaux pendant qu'ils sont partis. Retirant mon manteau, je reste en chemise blanche et retrousse mes manches pour aller aider, mettant mes lunettes pour ne pas trop ramer au cours de mon assistance.
J'arrive dans la plus grande salle du donjon et, devant un tel spectacle, mes yeux s'illuminent. La salle est décorée de guirlandes splendides et de lumières aveuglantes. Sûrement mises en place par Mephisto que je connaissais bien et qui, en plus de cela, était un génie en mécanique malgré les doutes, je contemplais le reste de la salle. Des lucioles, des fées virevoltaient dans les air, donnaient de belles teintes à la salle avec les illuminations mécaniques et magiques. Au centre, une gigantesque place pour danser et des tables de ci de là pour y manger avec nos camarades du donjon. Certaines des tables commençaient à se remplir de divers choses dont du punch, diverses boissons plus ou moins alcoolisées, des bûches en tout genre... C'était tout simplement géant. Observant les foules qui installaient le tout, je peux reconnaître plusieurs visages. Le premier fut une ombre rouge. Jubei... Toujours aussi vif! Le regarder est presque épuisant tant il a d'énergie. Je peux aussi discerner l'imposant Némésis qui déplace plusieurs tables et chaises avec une facilité déconcertante. Deux autres personnes sont reconnues par mon regard: Deux splendides lamias! D'un côté, la belle Ophyde qui n'était autre qu'une de mes amantes mais surtout la plus proche d'entre elles. Celle qui l'accompagnait, c'était ma Shemhazai. La femme de ma vie en effet~ Celle qui m'offrait tant de bonheur et de liberté et qui, pourtant, restait protectrice au point que j'en était devenu follement amoureux. Voilà plusieurs siècles que nous étions ensemble et pourtant, l'amour que j'éprouvais pour elle n'allait pas en chutant.
Clairement pas décidé à rester inactif, je me décide à les aider! M'avançant tranquillement, je voit soudainement quelqu'un pousser un petit cri en sursautant, lâchant un objet. Un grand récipient de punch et un corps chutent. D'une main habile, je rattrape le corps au niveau du dos et d'un regard sur le récipient, je le fais rattraper le liquide et se mette à la vertical. Yeager saves the day comme on dit~ En regardant la personne concernée, je remarque que c'est une de mes amies: Felina! Amusé, je lui offre un beau sourire en la redressant, me permettant de rire un peu de ses jolies rougeurs timides sur le visage. D'un geste de doigt délicat, je fais revenir le récipient vers nous et le met dans les mains de l'hybride
« Plus d'équilibre, de la concentration et la volonté de rattraper un objet. Clés de la réussite beauté~ »
Et alors qu'elle hoche la tête dans un petit sourire, je viens continue ma marche et use de ma télékinésie afin d'aider mes camarades. Les heures passent, les rires résonnent... Et l'organisation se termine. Dans un long soupire, je riait avec tout mes amis qui avaient contribué à ce travail, finissant par me laisser tomber sur une des chaises. Soupirant d'effort, je m'étais apprêté à partir pour me changer lorsque je fut retenu par mes chers amis. En effet, une queue de serpent m'avait enroulé la jambe lorsque j'avais tenté de fuir et ce ne fut autre que ma délicieuse femme qui m'invita à danser. Ne pouvant refuser la chose, j'entame alors une joyeuse dans avec ma compagne, la fête commençant à s'animer tandis que la joie régnait.
Sur une table était mit foule de cadeaux. Je ne le remarque qu'après un moment passé ici en effet mais que voulez vous? On est attentif ou on ne l'est pas et sur le coup, je ne l'étais pas. Quoi qu'il en soit, je viens m'en approcher et mes cadeaux étaient dessus... Je les avaient emmené ici? Sans m'en rendre compte? Assez épatant... Mais quoi qu'il en soit, c'est minuit. La fête bat son plein et le calme s'installe un petit moment pour cette distribution annuelle. Prenant les présents, je les offrent.
Les vêtements sont offerts à Jubei et il sourit gaiement, mettant le petit foulard en se tirant pour courir partout dans la salle. Tellement dynamique... Je souris et soupire en haussant un sourcil, clairement désespéré par une motivation telle. La hache de titan revient à Némésis. Pas très causant pour sa part, je vois en revanche qu'il la serre avec une possessivité qui me fais sourire, son corps gigantesque s’inclinant lentement devant moi. Et les autres cadeaux? Alors vous allez être étonnés... J'avais trouvé une bague pour Felina que je lui mit au doigt dans un sourire, lui faisant un clin d’œil au passage. Cet objet en effet avait été enchanté pour que son esprit puisse être plus facilement vide, lui permettant ainsi une meilleure concentration. Elle pourrait mieux maîtriser la télékinésie ainsi. Un autre cadeau? Un symbiote animus. À son air béat et débile, je finis par lui expliquer que c'était une substance qui s'attaquait aux particules mécaniques et ainsi, pas besoin de mécanismes. Du moins, c'était un grand boost. Et puis ça permettait le développement d'une intelligence partielle artificielle. Ce truc l'avait fait sauter de joie et il me serra la main, laissant un truc dedans. En haussant un sourcil, je regarde ma main et voit un pendentif en losange. Dedans? Une photo. Une photo de Shemhazai en moi en train de nous embrasser. Aux vues de nos airs proches et mi-réveillés, j'en déduis qu'elle avait été prit à un réveil, particulièrement tôt. Je ne cherche pas à savoir comment il a fait pour avoir ça, plissant juste les yeux. Je m'apprête à lui demander et en relevant la tête... Plus rien! Il est partit! Enfin, partit... Il s'est juste évadé de mon champ de vision... Le dernier cadeau que j’offris fut celui de Ophyde. Un sac pour tout dire, en cuir, contenant des petites créatures diverses sous sédatifs. En somme, de quoi permettre à Ophyde de travailler un peu et surtout, une formule avec laquelle elle allait pouvoir s'amuser! Elle me remercie et m'offre pour cadeau un doux baiser accompagner d'un chuchotement à l'oreille qui me fais frémir délicatement, un sourire niais au coin de mon visage. Lorsque je me tourne vers ma femme, elle fait une petite moue et vient s'approcher de moi. Mes bras viennent l'enlacer pour serrer son corps contre le mien, nos chaleurs se partageant. Un frisson de plaisir parcourant mon dos, mes lèvres se posent délicatement dans son cou avant d'arriver à son oreille et tendrement, je lui annonce
« Ton cadeau est sur notre lit ma chérie~ »
Et soudainement, une arrivée surprise. Notre protectrice, Oni-ni-Kanabō était là! Elle était venue pour un discours et profiter de la fête. Épaté comme jamais, j'ouvrais de grands yeux et observait cette personne je ne n'avais encore jamais vu. Mon cœur battait la chamade et je le sentais incroyablement serré face à une présence aussi charismatique. Par automatisme, je me tenais droit et écoutait chacune de ses paroles avant de trinquer. Dans un sourire, les verres de tout les habitants du donjon se soulèvent pour souhaitant un Joyeux Noël et lorsque nous buvons... Plusieurs sons résonnent. En finalité, après vérification, tout ceux qui ont bu... On eut des effets secondaires plutôt inattendues.
Observant autour de moi, je chute soudainement en avant dans un petit gémissement de douleur et prend appui au sol pour me relever, gêné de ce mouvement. Étonné, je me demandais d'où était venu ce déséquilibre. En baissant ma tête, je cherche à voir ce qui m'a fait tomber... Je remarque alors que j'ai une paire de seins et fait une moue... En me levant, je voit ça et remarque que des cheveux sont devant mes yeux. Je les remets en place... J'ai les cheveux longs! Oooh seigneur. Je me redresse et remarque je ne suis pas le seul dans ce cas. Mephisto aussi est dans cette situation et s'amuse à sautiller sur place en répétant le mot 'Boïng'. Son mental étant déplorable, je ne cherchais vraiment pas à comprendre la chose. Je me contente de soupirer et jette des regards à tout ceux ayant un verre. On est assez peut à avoir bu... Mais je vois Jubei avec un verre en main... Et lorsque nos regards se croisent, un silence s'en suit avant que le chat ne me dise
« … N'y pense pas Big Boss, je ne soulèverai pas ma cape! »
Le changement ne se voyait en effet peut être pas, mais pourtant Jubei avait bu l'étrange chose. Et c'est dans cette anarchie la plus totale que la fête se termina. Fête au cours de la fin de laquelle j'avais élaboré un sérum remède, épuisé par de telles réflexions. Si j'avais sur que Franken Fran avait fait un breuvage artisanal jamais, Ô GRAND JAMAIS je n'aurais bu! La population calmée, ma normalité démoniaque retrouvée, je soupire longuement en me frottant le visage, clairement claqué par tout ces événements. Pour ma première fête, tout ça avait été bien mouvementé... Mes mains sur mon visage, ma fatigue s'exprime par mon soupir alors que des bruits de pas se rapprochent de moi. Les pas de ma femme sous forme humaine. Ses mains fines se posent sur mes épaules et viennent glisser sur mon torse pour arriver à mon ventre plat qu'elle caresse un peu. Dans mon dos, je sens un contact particulier. Le contact chaud de la chair couverte par une couche que trop fine de tissu... Je devine qu'elle à trouvé mon cadeau et glisse mon regard en coin pour voir ses son expression. Un sourire. Un sourire délicat et amoureux accentué par ses cicatrices qu'elle a depuis si longtemps. Elle embrasse mon cou délicatement et prend le lobe de mon oreille, finissant par me dire à l'oreille d'une voix suave au possible qui me fais presque rougir
« Tu viens profiter de ton cadeau ♥? »
Mon cœur se réchauffant d'un seul coup, je souris. Elle s'évade dans la chambre et je me tourne pour observer son déhanché naturel si délicieux. Je finis par afficher un sourire particulier. Ce sourire radieux qui traduit ma joie puis je me lève, retirant ma chemise. Je la fais tomber au sol et au fil de mon avancée, le reste suit.
Finalement... Même si je ne respectais pas toutes les règles de la fête... Noël c'était vraiment bien~
- Spoiler:
- Vous savez ce conte de Noël que l'on raconte à tout les enfants? Vous savez, celui de l'homme habillé en rouge qui, chaque année, traverse le monde entier pour apporter le bonheur et la joie dans le monde? Avec son traîneau rempli de jouet et qui est tiré par plusieurs cerfs-volants? Et si vous appreniez que ce n'est qu'une parcelle de vérité et, en fait, représente un secret beaucoup plus grand? Après tout, pensiez-vous véritablement qu'un seul être pouvait, à lui seul, donner des cadeaux dans le monde entier?
Le véritable père Noël existe, croyez mes paroles. Cependant, il n'est que la face visible de l'iceberg, une figure auquel les gens du monde entier peuvent regarder et espérer. Après tout, même les monstres croient au père Noël et il est, probablement, un des seuls êtres humains qu'ils seraient ravis de laisser entrer dans leur demeure! Mais dans les endroits lourdement surveillés, comment est-ce que cet homme pourrait réussir cet exploit? La réponse est simple... Il ne le fait pas...-----
C'était par un beau Noël blanc, très typique des contes de la période des fêtes, que l'histoire prenait lieu. C'est à l'intérieur de son atelier que l'on retrouvait la statue moqueuse, travaillant sur un projet de dernière minute pour un client. Réparant ainsi un jouet de bois pour ce dernier, il remercia chaleureusement le golem lorsqu'il eu terminé. Tout en regardant le gobelin sortir de son atelier, marchant dans la neige, il pouvait lire son bonheur dans son visage. En s'appuyant dans le cadre de la porte, Karl ne pouvait s'empêcher un sourire montrant à quel point il était satisfait de l'aide qu'il avait procuré.
''Ah, ce n'est pas beau la magie des fêtes? N'est-ce pas Tornade?''
Tout en caressant la tête de son compagnon, ce dernier laissa le golem satisfaire son désir de montrer ce moment de tendresse envers son compagnon. Ceci dit, après que le gobelin ai disparu, le corbeau croisa trois fois tout en regardant de droite à gauche. Après avoir imiter son compagnon à plume, la statue moqueuse ferma la porte après que la pancarte ''Désolé, nous sommes actuellement fermé pour cause de Noël imminent''. Une fois à l'intérieur, le golem se dirigea vers sa bibliothèque. Choisissant le seul livre de sa bibliothèque qui était immobile, livre philosophique qui affirmaient que les elfes du père Noël était en fait des nains, cette dernière révéla un passage secret qui menait à la cave de son échoppe.
''Il est presque minuit et nous avons beaucoup de travail à faire, n'est-ce pas Alastar? ''
Le golem ne désirait pas que son secret soit révéler, il y avait des secrets qui devaient le rester pour ne pas mettre en danger l'équilibre du monde. Bien que Karl n'aimait pas les humains, cette tâche était beaucoup plus importante à ses yeux. Appuyant sur une pierre, il laissa la mana activer le mur, dévoilant ses costumes. À côté de son costume jaune de super héros (qu'il n'utilisait que très peu malheureusement), il y avait le costume rouge de père Noël, léguer par l'ancien propriétaire de l'atelier. Tout était prêt... Il ne restait plus qu'à distribué les cadeaux que, tout l'année durant, lui et ses golems avaient créer pour cette unique raison.-----
Courant sur les toits avec une agilité que personnes pourrait soupçonner d'un golem, son costume qui lui donnait quelques rondeurs au niveau du ventre ainsi que sa barbe blanche qui arrivait presque au niveau des pieds, Karl distribuait les cadeaux avec efficacité. Le corbeau de Karl, ayant bien évidement un nez rouge pour l'occasion, déposait les paquets sous les sapins ou bien sur la table de la cuisine, bien à vue pour les monstres du donjon. Évitant les gardes, la statue moqueuse savait que ses derniers ne l'empêcheraient pas de faire la distribution de cadeau : ils étaient pour la majorité des initiés de Noël. Bien qu'il n'en avait aucune preuve, le golem se doutait que les hauts placés du donjon connaissaient également le secret...
''Aller Rudolph! Plus de la moitié des maisons ont été faite!''
Commençant à lancer quelques ''ho ho ho'' avec une voix de vieux monsieur, le golem ne pouvait penser à une meilleure façon de passer le temps des fêtes. Il pouvait voir les maisons des monstres qu'il connaissait ou non, offrant les cadeaux qu'il pensait rendre les enfants bien heureux. Il était triste de ne pas donner de cadeaux pour les adultes, mais c'était dans la description d'emploi, il n'avait pas le droit d'interférer... Enfin, en théorie... La vérité était qu'il laissait toujours un petit quelque chose, même aux adultes. Si on lui aurait demandé pourquoi, il aurait simplement dit que, durant Noël, chacun retrouvait son cœur d'enfant...
Mais la nuit portait à sa fin et ce n'est que quelques minutes avant l'aube que le golem retrouva son antre, espérant ne pas être repéré. Quoiqu'on puisse en dire, il était bien heureux de retrouver son logis. Cependant, alors qu'il remontait de sa cave après s'être changer de vêtement, il replaça le livre dans l'étagère, le cachant à la vue de tous pour toute une année. Cependant, si on pouvait lui faire une surprise, c'était le fait qu'il ne devinait jamais qui avait mis, sur sa table de travail, son propre cadeau de Noël...-----
''Alors, c'est comme ça que se passe la majorité de mes Noëls... N'est-ce pas Blitzen? Ceci dit, tu va bien tenir le secret petit?''
''Oui oui! C'est important! Et puis, si c'est le père Noël qui demande de l'aide, c'est n'est qu.un petit coup de pouce!''
''À la bonne heure! Par contre, si ce n'est pas indiscret, comment as-tu deviné? J'étais discret après tout et personne ne m'a reconnu auparavant...''
''Ah, en fait s'est simple! Tout tes cadeaux sont gravés avec tes initiales!
...
- Spoiler:
- Une fois de plus, la fée des glaces se réveillait tranquillement dans la caverne Sub-Zero, lieu où elle a élu domicile sans que personne ne vienne la déranger. En effet la température ambiante de la caverne ne… « Convenait » pas à tout le monde, et en plus, elle était assez grande pour y accueillir plusieurs personnes sans que celles-ci ne se croisent réellement, et comme ses horaires étaient assez étrange, elle ne croisait pour ainsi dire personne… En même temps son rythme était d’aller se coucher sur les coups d’une heure du matin pour se lever aux alentours de midi… Comprenez qu’il est amusant de geler des personnes le soir tandis qu’ils font les courses, elle n’a pas les employeurs sur le dos à ces heures là, ce qui est bien pratique pour continuer son activité ludique…
Une fois levée, aux alentours de 14 heures cette fois, la veille d’un grand événement pour le donjon… Appelé : « Noël »… Elle n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire, mais elle s’était rendue compte que pour ça les habitants se couchaient plus tard, d’où plus de gens à congeler à heure tardive, d’où le décalage constatable. Elle s’apprêtait à sortir lorsqu’elle entendit une voix semblant provenir du fin fond de la caverne. Curieuse, elle décida de se diriger vers ce qu’il semblait en être son origine. Plus profondément dans la caverne, elle vit une sorte de trou lumineux depuis lequel on pouvait entendre des demande d’aide, mais pas dans le genre « AU SECOURS », mais plutôt comme une sorte de prière… Sans crier garde, le trou aspira la fée qui, sous la surprise, parti sans même essayer de résister.
Quelques instant plus tard, après un passage dans le noir complet, Cirno atterrit et se retrouva la tête dans de la neige…
-Mais il n’y a pas de neige dans la caverne de glace !?
Merci cap’tain obvious. Après cette réflexion aussi profonde qu’un verre de 2cl, la fée regarda autour d’elle, et put constater qu’elle n’était plus dans sa grotte. En effet le ciel était bien visible, nuageux, mais il neigeait, donnant un coté féérique à cette plaine couverte par 10 bons centimètres de neige. Les quelques sapins qui étaient présents étaient blanc, aussi pur qu’une neige non souillé tel que l’était l’intégralité de la plaine. La différence aurait pu faire paniquer la fée, mais comme au final elle se retrouvait dans un lieu qui respirait le froid, elle ne pu que le trouver chaleureux, et, gamine et curieuse comme pas deux, voulu explorer ce nouveau lieu, sans même essayer de retourner à son chez elle.
Elle survola tranquillement la plaine enneigée, en regardant de droite à gauche si jamais elle pouvait apercevoir quelqu’un, ou quelque chose… Par ailleurs, elle n’espérait ne pas tomber sur des méchants humains, car le paysage était trop beau pour qu’elle puisse réellement se battre… Enfin elle aimerait éviter dans la mesure du possible.
Elle avança ainsi, tout doucement, pendant une bonne demi-heure, sans qu’il ne s’arrête de neiger pour autant. Elle tournait plus ou moins en rond en ce lieu, en ne croisant que des ours polaires qui n’avait fait que de vouloir lui taper dessus. Et plutôt que de les refroidir, elle préférait prendre le large. Elle croisa aussi une sorte de chiot des glaces, qui semblait vouloir éviter de se rapprocher de la fée, et qui aboya lorsque cette dernière voulu le caresser. Mais il est bien connu que chien qui aboie ne mort pas, et celui ci ne fit pas exception à a règle, et une fois le premier « contact » établi, il changea d’attitude, sa méfiance se dissipa lorsqu’il comprit que la fée ne lui voulait aucun mal. Le chiot se révéla au final être très joueur et amical. La fée s’amusa donc en lui lançant un bâton de glace, mais elle n’avait pas prévu qu’à son retour le chiot lui saute dessus… Oui parce que même si c’était un chiot, au garrot il arrivait aux épaules de la fée… Et par conséquent quand ce dernier lui sauta dessus, elle s’enfonça dans la neige, ce qui n’empêcha pas le chiot de la lécher affectueusement. Elle resta bloquée ainsi pendant une bonne minute, toujours en rigolant et en s’amusant, et une fois que le chiot la laissa se lever, ils continuèrent à jouer ensemble pendant un bon moment. Après tout elle n’avait rien d’autre à faire… Peut être essayer de retourner chez elle, mais ça lui était sorti de l’esprit.
Elle était en train de faire du cheval sur le chien lorsque subitement et sans aucune raison, entendit quelqu’un crier au loin un petit truc du genre :
-LIGHTNING BOLT !!!
-Hein?
Elle n’eut pas le temps de dire autre chose avant de recevoir une sacrée décharge électrique, elle et le chiot. Après que la douleur soit passée, elle fit par de son mécontentement à qui voulait l’entendre…
-MAIS LA PERSONNE QUI A FAIT CA EST FOLLE ? SA FAIT SUPER MAL !
-C’est un peu le but en même temps, monstre ! J’allais pas te faire des…
Et c’est tout ce qu’il eut le temps de dire, avant de se retrouver congelé par la fée qui venait de le repérer. C’était un humain, un garçon avec une grande cape qui se tenait au beau milieu du glaçon sur la neige. Il devint alors difficile de retranscrire les paroles de la fée, qui étaient plus ou moins incohérente, mêlant à la fois insulte, moquerie, rigolade dans un ordre aléatoire et somme toute, bruyant car elle n’allait pas s’arrêter tout de suite de se moquer (il avait été vilain en l’attaquant… D’autant plus que cela avait été douloureux). Il fallut attendre une bonne minute d’insulte et de moquerie en tout genre avant que quelque chose d’autre ne se passe. En effet les bruits attirèrent 2 autres personne, et malgré le peu de connaissance qu’avait la fée, elle cru reconnaître une fille religieuse et un bonhomme qui portait les mêmes armures que certains gardes du donjon. Face à cette soudaine et inattendue infériorité numérique, la fée ne trouva rien de mieux à faire que de prendre la fuite… A tire d’aile. Elle ne s’arrêta qu’après une bonne minute de vol, suivi, du chiot, qui semblait lui aussi avoir envie de prendre des distances.
Après cette fuite, elle se retrouva en face d’un portail assez étrange, avec des poteaux ayant une forme de sucre d’orge et dont l’inscription indiquait Lutie, le tout sous une épaisse couche de neige. En son beau milieu trônait un énorme sapin extrêmement bien décoré, et dans divers endroit on pouvait y apercevoir des cadeaux emballés. Néanmoins, l’atmosphère globale de la ville semblait un peu lourd, voir triste, alors que les décorations voulaient indiquer le contraire. Elle s’avança un peu dans la ville, avant de constater que le chiot ne l’avait pas suivi, peut être était-il effrayé par les habitations ? Ne le voyant plus elle ne voulu pas aller le chercher, même si il était super mignon. Elle resta devant le sapin un moment, en en faisant le tour par moment. Il était beau, mais sa rêverie fut interrompue par quelqu’un qui parlait un peu fort.
-La revoilà ! elle veut attaquer le village !
[color:eb9c=#violet]-Tu es sur de ça ? Cela me surprend un peu… répliqua une voix féminine.
-Mais vous allez me croire à la fin ?
[color:eb9c=#blue]-Tout comme la fois où tu as cru qu’un poring menaçait la vie du roi…
Profitant de la pseudo dispute entre les combattant, la fée partit se cacher dans le sapin, laissant en plan les 3 humains dans leur conversation plutôt animée, le vilain mage cherchant visiblement à convaincre ses deux amis du bien fondé de sa pensée, même si il était un peu difficile de le croire… Au bout d’un moment, la fée qui en avait mare de se cacher décida d’intervenir. Par conséquent, le vilain se retrouva une nouvelle fois congelé devant ses amis, puis elle s’approcha.
-Il est méchant de me prendre pour une méchante, je suis gentille moi… et devant le regard un peu étrange de ses compagnons, rajouta, J’aime juste geler des gens, ce n’est pas un crime si ?
Ceci fut suivi d’un blanc assez merveilleux, la prêtresse et le chevalier ne sachant pas trop quoi répondre, et de toute manière le sage ne pouvait plus répondre…
-En plus c’est lui qui m’a tapé dessus le premier !
-De toute manière nous ne sommes pas là pour ça…
-Peut être qu’elle pourrait nous aider tu ne penses pas ? Elle sera déjà plus utile que l’autre tu ne penses pas ?
Comprenant qui visiblement on parlait de lui le sage explosa sa prison de glace et fulmina contre le chevalier, qui osait le traiter de personnage complètement inutile.
-Cela fait la 4e fois aujourd’hui, tu n’en as pas mare ? Epée rouillé ?
C’est tellement facile de te faire sortir de tes gons que cela en devient presque lassant…
La prêtresse, laissant là ses deux amis en train de se houspiller comme des bébés, prit la fée un peu à l’écart afin de lui poser quelques questions. Car il était vrai qu’elle n’avait jamais un des ses semblables auparavant. Même si au final questionner une fée n’était guère productif, elle réussi à comprendre que c’était une fée des glace qui aimait juste geler des gent, et qui avait vécu dans un lac mais qu’on l’avait délogé… Et à partir de ce moment Cirno (qui s’était présenté), était devenu pour elle complètement incompréhensible… Elle se présenta à son tour, ainsi que ses deux amis. Elle s’appelait Sélène, et indiqua que le sage s’appelait Glem et que le chevalier Josh. Elle précisa aussi qu’ils étaient venu afin d’aider le Père Noël à libérer son usine.
-C’est qui le père no… le père nove… le père nowel ?
-OhOhOh, c’est moi Cirno
La venue du personnage fut Presque providentielle, car elle permit aux 2 garçons d’arrêter de se chamailler afin de se concentrer sur pourquoi ils étaient venu ici : Chasser le Stormy Knight qui avait prit possession du deuxième étage de l’usine. Les trois humains partirent devant, tandis que le Père Noël retint un instant la fée afin de lui parler.
-Je sais que tu étais bien dans ta caverne, mais je pense qu’ils ont besoin de ton aide…
[color:eb9c=99FFFF]-Mais Glem il est méchant avec moi…
-Il n’est pas méchant, un peu imbu de lui même, et essai de se mettre en avant. Essai de lui pardonner et de les aider quand même… Tu aura le droit à un beau cadeau !
Et elle était déjà partie rejoindre les autres, au deuxième étage de l’usine de jouet du Père Noël. Le bâtiment était tout comme on pouvait l’attendre d’une fabrique de jouet : des cadeaux dans tout les sens, quelques monstres plutôt inoffensifs, des paquets cadeaux animés, une pile géante de cadeaux…
Heureusement qu’elle vit les autres en train de grimper sinon elle aurait tout ouvert… Pour se rendre compte que ce n’est qu’un escalier déguisé, mais passons. Ainsi elle retrouva les autres en train d’essayer de grimper au sommet de cet énorme tas de cadeaux. Glem se passa de commentaire, comprenant qu’il avait de fortes chances de se retrouver de nouveau congelé. Sans autre formalité elle indiqua qu’elle voulait bien les aider uniquement si on ne la tapait pas. Se sentant visé, le sage n’ajouta aucun commentaire ils continuèrent leur « ascension »
Quand ils arrivèrent à l’étage, ils n’eurent pas longtemps à chercher avant de trouver le dit Stormy Knight. Cette espèce de chevalier des glaces avec un nez rouge et des cornes de cerfs se baladait, lançant des éclairs et des blizzards dans tout les sens tout en découpant tout et n’importe quoi avec sa lance de glace. Oubliant qu’elle n’était pas dans le donjon, et que donc elle pouvait y rester pour de bon, elle fonça à l’attaque du monstre, appâtée par la possibilité de cadeaux. Elle ne fut retenue que de justesse par Josh, qui gardait un œil attentif sur la fée.
-Oulà doucement, on a besoin d’une stratégie, on n’a pas besoin d’un cadavre de fée sur les bras !
-Mais il faut arrêter le vilain, il embête le gentil !
Il s’ensuivit d’un dialogue de sourd. Au bout d’une petite minute, Sélène pensa qu’elle était la seule à pouvoir véritablement raisonner la fée et s’y risqua.
[color:eb9c=#violet]-Ecoute, on va aller arrêter le vilain, mais comme il est très fort, on a besoin de se préparer. Sinon les gentils ils vont devoir trouver d’autres personnes pour aller stopper le vilain
-Ah ? Bon d’accord, alors on fait comment ? On lui saute dessus ?
-Laisse nous réfléchir un peu, tu veux bien ?
Elle avait l’impression de parler à sa nièce de 5 ans, sauf que cette dernière ne disposait pas d’une puissance presque destructrice…
Après quelques minutes de réflexion, Josh proposa la stratégie suivante :
-Bon nous allons procéder ainsi, tout d’abord dans un objectif de voir ses capacités, j’attirerai son attention, soutenu par Sélène. Si j’arrive à le contenir suffisamment, alors Glem et… Sélène lui murmura son nom à l’oreille Cirno, vous allez commencer à l’attaquer, en espérant qu’il ne se retourne pas trop contre vous. J’aurai aimé développer un plan plus précis et plus sur, mais nous n’avons pas le temps de cogiter, alors on y va ! Et on va réussir !
Le sang froid du chevalier rassura un peu Glem, et la simplicité des taches à accomplir fut appréciée par la fée, qui n’aurait pas su appliquer quelque chose de beaucoup plus dur. Et c’est ainsi que le combat commença. Le Stormy Knight commença doucement en voulant de prime attaquer simplement avec sa lance de glace, sous estimant amplement le chevalier, ce qui lui permit de placer plusieurs coup d’épée sans aucun risques, et appela en conséquence Glem et Cirno. Même si il était constitué de glace, et que Cirno ne savait utiliser que des projectiles de glace, en utilisant des stalactites que Glem chargeait en électricité, leur adversaire semblait en souffrir quelques peu. Mais étant extrêmement endurant, il leur fallu une bonne minute avant que le monstre ne montre réellement des signes de blessures et de fatigue… Ce qui le mit dans une colère noire… Commençant à générer des blizzards de plus en plus violent et fréquent, Josh fini transi par le froid et se pris un vilain coup qui le repoussa violemment contre le mur et qui le sonna. Sélène se précipita pour l’aider, tandis que Glem avait déjà suffisamment de mal à ne pas à son tour être transi. Comprenant qu’elle était la seule à ne pas craindre l’attaque de son adversaire, Cirno se positionna devant le monstre et fit apparaître son épée de glace, même si elle ne l’avait quasiment jamais utilisé. Le Stormy Knight avait beau faire 4 fois la taille de la fée, elle n’en fit rien et fit front à la menace. Il n’y avait pas que l’appât du gain, mais le vilain était vraiment moche comparé au reste de l’usine.
Profitant que leur adversaire était occupé et affaibli, Josh demanda à Glem de lancer un sort de foudre sur son arme, avant de tenter de le couper en deux. La manœuvre fut un succès partiel, car même si il survécu à cet assaut, il en fut extrêmement affaibli, et il peina à repousser le chevalier. Dans un dernier excès de rage, il repoussa extrêmement violemment la fée contre un mur d’un coup de lance, avant de s’effondrer sur le sol.
Malgré l’euphorie du succès de leur mission, Sélène, Josh et Glem ne purent se réjouir longtemps avant de constater que la fée saignait. La prêtresse se précipita à son chevet, mais elle semblait peu sensible à ses sorts de soin. Ils commencèrent à paniquer lorsque le Père Noël arriva, remercia la fée, et la fit disparaître sous les yeux ahuri du groupe.
-Elle vient de très loin, mais étrangement, j’ai capté son energie même ici. Ce n’est encore qu’une enfant qui n’eut pas eut une enfance très heureuse, et qui avait besoin de croire en quelque chose…
-Et qu’est-elle devenue ?
-Je l’ai simplement renvoyé d’où elle venait, et on devrait s’occuper d’elle… Avec une petite surprise… OhOhOh
Le groupe fut soulagé, et put faire tranquillement la fête, invité par le Père Noël.
Le soir du matin où elle avait disparue, la fée réapparue dans la caverne déserte, avec un énorme pansement sur la tête. Elle se réveilla quelques minutes plus tard avec une sacrée migraine, et les souvenirs un peu embrouillé. Elle sursauta lorsqu’elle se souvint qu’elle devait affronter un monstre, et se calma lorsqu’elle vit le paquet cadeau, qu’elle déballa avec enthousiasme. A l’intérieur elle y trouva un petit message, ainsi qu’un costume rouge et blanc.
« Je te remercie pour ton aide, et j’espère que ce costume de noël te plaira, signé, Le Père Noël »
Elle enfila le costume, et vola à travers le donjon pour l’exhiber, et congeler tout ceux qui en ferrait une remarque négative.
N’est pas fée farfelue des glaces qui veut.
- Spoiler:
- Sous ce grand, cet immense ciel, il y a des milliers, des millions de personnes. Pourtant, il y a encore plus de rencontres et d'adieux que ça.
C'est l'histoire d'un petit incident et d'une rencontre…
Nous nous sommes croisés pour la première fois au printemps, alors que nous n'avions que douze ans. C'était une petite rencontre, mais elle m'est précieuse.
Le début de notre histoire, l'histoire de notre commencement.
- Magical ★ Love Love Banshee Amaliah -Comment vous parler de la première fois que je l'ai vue? Je suppose que de dire que ça ne s'est pas très bien passé serait un certain euphémisme… après tout, il est plutôt rare qu'une rencontre se terminant par un coup d'épée soit qualifiée de réussite.
Pourquoi une fille comme moi en aurait rencontré une autre qui l'aurait attaquée avec une arme pareille? Oh, pour ça, je suppose qu'il faudrait que je retourne encore un peu plus en arrière.
Si quelque mois avant cette rencontre on m'avait demandé de me présenter, j'aurais répondu que j'étais une simple écolière de Kanabo Gakuen, un peu maladroite et sans points particuliers. Mais tout ça a changé le jour ou j'ai croisé un chat blessé en rentrant chez moi.
Quelle surprise j'ai eu quand, une fois soignée (oui, c'était une femelle), elle m'a remercié et expliqué ce qui lui était arrivé.
Et pour ceux qui ne sont pas sûrs, non, ce n'est pas normal pour une chatte de parler.
Donc d'après ce qu'elle m'avait dit, elle se nommait Séléné Némésis et n'était en fait pas un simple animal (le fait qu'elle parlait m'avait déjà mis la puce à l'oreille, à vrai dire) mais une Beast, et qu'elle était à la recherche de dangereux artefacts qui avaient été éparpillés durant un accident alors qu'elle les transportait jusqu'à un endroit où ils seraient en sécurité : les Dungeon Hearts. A vrai dire, elle-même ne savait pas exactement ce qu'ils pouvaient faire entre les mauvaises outre le fait que ce ne serait vraiment pas bon.
Etant trop blessée pour s'en charger, elle me demanda donc de l'aider et réveilla en moi le pouvoir nécessaire pour le faire. C'est à ce moment que ma vie changea. Moi, une fille normale et sans qualités, pouvait enfin être utile, faire une différence.
Plus tard, elle s'était excusée de m'emmener dans tout ça. Mais pour moi, elle n'avait pas de raisons de le faire; malgré les dangers et la peur, c'était grâce à elle que j'avais trouvé un but dans ma vie.
Mais bref, je m'égare. Toujours était-il que je finis par découvrir que je n'étais pas la seule à la recherche de ces artefacts, et c'est là que le coup d'épée entre en jeu.
C'était durant ma recherche de mon troisième Dungeon Heart que je la vis pour la première fois. Une jeune fille de mon âge, un peu plus petite que moi aux cheveux blancs et avec de magnifiques yeux gris qui m'avaient sembles si tristes.
Durant cette première rencontre, je n'obtins même pas son nom. Contrairement à moi, elle me considéra immédiatement comme une ennemie et se débarrassa de moi sans aucune pitié. Pendant ce court combat, tellement bref que je n'étais pas sûre qu'on puisse l'appeler ainsi, la chose qui me marqua le plus ne fut pas les arcs meurtriers de son arme ou le fait qu'on venait de prendre un Dungeon Heart sous mon nez, mais l'éclat de son magnifique regard.
Même les jours suivants, ses yeux restaient gravés dans ma mémoire, plus longtemps que les blessures qu'elle m'avait infligé (vive les sorts de soin), mes pensées gravitaient autour de cette mystérieuse fille qui semblait avoir des buts semblables aux miens.
Avec le recul, je pense que c'est à partir de ce moment que j'ai décidé de devenir plus puissante. Pas pour un but noble comme sauver le monde ou protéger les innocents, mais juste pour pouvoir lui parler, pour au moins apprendre son nom.
Nous nous sommes affrontées de nombreuses fois après ça, et petit à petit, je m'approchais de son niveau, mais elle finissait toujours par me vaincre, étant donné que ça ne faisait que quelques mois que j'étais devenue une Magical Girl.
Cependant, il y a bien eu une fois où elle perdit. Notez bien que j'ai dit "elle perdit" et non pas "je gagnai", car le véritable vainqueur de ce combat était une simple fièvre, bien que très élevée.
Avec le recul, c'était prévisible. Je n'avais pas l'impression qu'elle se reposait ou qu'elle prenait soin d'elle et nous étions en plein hiver, vers la fin de Décembre.
Laissez moi vous raconter l'histoire de notre premier noël ensemble, et du plus beau cadeau que j'y ai reçu et que je garde encore aujourd'hui.★
Je me souviens encore de la panique qui m'avait habitée lorsque je l'avais vue au sol, légèrement fumante après l'attaque qui l'avait atteinte alors que la fièvre lui faisait perdre conscience. Je veux dire, oui, je comptais la battre, mais je ne voulais pas la blesser. Le fait que pour une fois les positions étaient inversées et que c'était moi qui était encore debout était un changement assez soudain pour moi.
Je m'approchai d'elle et demandai bêtement si elle allait bien. Ma panique redoubla lorsqu'aucune réponse ne me parvenu et j'abandonnai ma transformation avant de m'agenouiller à ses côtés pour voir si elle respirait encore. La main que je posai sur son visage me confirma que c'était le cas, mais elle me montra également que ma rivale était brûlante.
Non, littéralement brûlante, je retirai ma main avec précipitation, en me demandant comment elle pouvait encore être consciente avec une fièvre aussi élevée… Oh. Oui. Elle ne l'était plus, c'est vrai.
C'était à ce moment là que sa transformation s'arrêta. Contrairement à moi, qui portait l'uniforme de mon école, qui était de bonne qualité et raisonnablement chaud, sans compter la veste que j'avais mise par dessus, elle était à peine habillée. Et ce n'était pas tout. Contrairement au manteau écarlate renforcé de pièces d'armure çà et là qui était la seule tenue sous laquelle je l'avais jamais vue, ses vêtements étaient abimés et en aucun cas adaptés à la saison. De plus, là où on voyait sa peau, on comprenait pourquoi elle était plus petite que moi et aussi mince; elle était clairement mal nourrie.
C'est à ce moment que je pris la décision de la ramener chez moi pour la soigner. En plus, son visage, à présent qu'il était débarrassé de l'expression qu'elle portait durant tous nos combats était paisible et mignon, comme celui d'un chaton.
Et bon, j'avais clairement l'habitude de ramener les félins blessés comme moi, sinon je ne serai pas dans cette situation.★
Heureusement, ma famille était absente durant les fêtes, ou plutôt, j'avais refusé de partir avec eux, donc je n'eus pas à expliquer pourquoi je ramenais une jeune fille inconsciente à la maison au milieu de la nuit.
Mon dieu, ça sonnait vraiment mal, mis comme ça.
Je la plaçai dans mon lit et parti chercher une lavette froide pour son front et une autre pour essuyer la transpiration omniprésente sur son corps. Au passage, je tentai de réveiller Séléné, qui était celle qui s'occupait de mes blessures d'ordinaire, mais elle était roulée en boule à côté de la cheminée et, fidèle à sa chatitude, fut impossible à tirer de son sommeil.
J'essuyai le visage de ma rivale, toujours inconsciente ainsi que ses bras, mais n'osai pas vraiment m'occuper du reste; on avait beau toute deux être des filles, je ne pouvais pas vraiment lui enlever ses vêtement comme ça, même avec une bonne raison.
Je préparai également une carafe d'eau et des médicaments si elle se réveillait, mais tant qu'elle ne reprenait pas ses esprits, je ne pouvais pas faire grand chose d'autre que rester à ses côtés en étant inquiète.
Au bout d'une dizaine de minutes, je pris sa main et continuai d'attendre au pied de mon lit.
Visiblement, j'avais fini par m'endormir car je rouvris les yeux alors que le soleil commençait à se lever, mes mains toujours fermées sur la sienne. Mon regard remonta ses bras et je vis qu'elle avait repris conscience et s'était redressée.
Il y eut un instant de silence gêné, ses magnifique yeux gris plongés dans les miens alors qu'elle avait une expression qui, chose rare, semblait hésitante.
Elle sembla arriver à une conclusion et un léger sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'elle lâchait un petit soupir résigné.
"Meredith. Je m'appelle Meredith. Contente?"
Je restai sans voix un instant, prise par surprise avant de dire la première chose qui me passa dans la tête avec un grand sourire.
"Joyeux noël, Meredith!"★
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