La bataille de la porte
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Kumie Astara
Focus Naviento
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Re: La bataille de la porte
... Durant les instants qui suivirent la mort du démon blanc je me sentis comme étranger au monde qui m’entourait, à la douleur, à la souffrance, à la violence qui nous entourait... Toutes mes pensées étaient pour une poignée de secondes dédiées à mon aimée que je toisais avec un léger sourire, tendre et sincère. Elle paraissait un peu inquiète, c'était normal, un peu dégoûtée par la vision du corps du démon, aussi, mais cela... C’était malheureusement des choses avec lesquelles elle vivrait plus que de raison à mes cotés, pour autant je me jurais de l'en protéger, mieux que je ne l’avais fait jusqu'alors. bien qu'à vrai dire, pour l’instant, c'était elle qui prenait soin de moi, car une fois à ma hauteur elle commença à user d'une magie de soin. J’ignorais quelle était à même de l'utiliser, ce qui trahissait encore une fois mon ignorance à son sujet. Pourtant il me fallut faire de grands effort pour ne pas l'embrasser pendant les soins, tant son visage, ainsi que la douceur de sa voix, éveillait en moi de tendres pulsions. Je parvins néanmoins à me contenir, puis à me ressaisir pour reprendre conscience de la situation présente tandis que je sentais mes plaies se refermer... Je demeurais mutiler au niveau de la main et la douleur persistait, amis au moins mes hémorragies étaient pleinement endigués, ce qui valait mieux que les bandages de fortune que j’avais constitué avec mon aura. De nouveau ma conscience de ce qui advenait se faisait aiguë, mais cela ne m’empêcha pas de donner une marque d’affection à mon aimée, juste quelques mots tandis que ma main indemne effleurait doucement son visage.
"J'aurai aimé être à même de te protéger de moi même et de mon démon... Ce qu'il t'as fait je... Même si je ne l'ai pas laissé paraître j'ai eu peur pour toi, et encore maintenant, que cela t'ait laissé des traces, à toi, mais aussi.. à l'enfant... Mais quoi qu'il en soit, soit certaine d'une chose. Je t'aime."
Après ces quelques phrases mi douces mi amères je me retournais ensuite vers les autres combattants, tous étions dans un sale état, mais oui nous étions tous en vie. Cela pouvait paraître un peu idiot d'y trouver soulagement alors qu'on ressusciterait de toute manière... Mais pour l’avoir expérimenté par deux fois je savais que ce n'était pas une chose agréable...
"Oui c'est cela.. Un excellent bilan compte tenu du coup infligé aux forces ennemis..."
Je finissais à peine mon commentaire que Kumie se dirigea justement vers les blessés pour éviter qu'ils ne succombent à leurs plaies, une excellente initiative, et je ne la dérangeai pas plus longtemps. Les soins prendraient quelques minutes, mais il était raisonnable d'espérer que les forces de Naviento ne s'aventurent pas dans ce couloir alors qu'un de leurs meneurs était sensé l'avoir nettoyé, pour autant je souhaitais tout de même que mon aimée fasse aussi vite que possible. Je mis ce temps à profit pour récupérer mes deux doigts, baignant dans le sang qui commençait déjà à coaguler.. Au moins la césure avait été nette et je n'eus pas besoin de retrouver plus d'un morceau pour chacun de mes doigts, dont la possession faciliterait grandement la régénération si elle était possible... Je connaissais bien la théorie sur ce genre de blessure, mais c'était la première fois que j'étais ainsi mutilé ce qui n’était pas sans me perturber quelque peu, et surtout aimer des criantes. Dans notre onde emplie de magie les gens imaginait toujours qu'il y avait des sortilèges de soins qui pouvaient guérir n'importe quoi, ce n’était qu'à moitié. Vrai... A ma connaissance les guérisseurs que j’avais rencontré étaient incapables pour la plupart de régénérer un membre entier et ce d’autant plus quand ce dernier avait été victime de cautérisation, d'infection ou de corruption de sources diverses. Enfin ceci dit il était vrai qu'il ne s'agissait pas non plus d'un bras, que les plaies étaient saines et que j’avais récupéré les morceau découpés, ce qui faciliterait la guérison, mais bon... La perspective de me battre avec une main ne possédant plus que trois doigt ne m'enchantait guère, car cela se traduirait forcément par une baisse de mon efficacité... Néanmoins je gardais ces peurs pour moi, glissant les doigts dans une de mes besaces pour ensuite ramasser la corne du démon, avec laquelle j’avais tué ce dernier, et la glisse également dans un sac... J'observais justement le corps du démon, car un détail me chiffonnait, quand Kumie s'assit contre un mur et qu'un flot de créature étranges jaillit du couloir.
Je les reconnaissais comme étant des familiers d'Overlord, que j’avais croisé plusieurs fois, individuellement ils étaient peu dangereux, mais en groupe... Ils poseraient sans doute de nombreuses difficultés aux hommes de Focus, mais à vrai dire... Je me demandais surtout pourquoi ils n'intervenaient que maintenant ! Encore un soucis de coordination dû à l'incapacité des stratèges du donjon, ce qui m'arrache un soupir méprisant alors que je me redressais. Puis... Je fus perturbé, la vision de ce créatures me rappela quelque chose , je fus troublé un instant, incapable de me repérer correctement dans l’espace. de l'extérieur ça se manifesta par un simple geste de ma main vers ma tête, comme si j’avais une migraine, mais intérieurement je ressentais un grand flou...Comme s'il manquait quelque chose. Cette impression ne dura pas longtemps, en tout cas pas assez pour que je n'entende pas les exclamations du rôdeur qui achevèrent de me remettre les pieds sur terre.
* Démon...Tu sais ce que c'était ?*
Pas de réponse, évidemment... C’était un autre mystère qu'il me faudrait résoudre plus tard... Pour l’instant il s'agissait encore de survivre en dépit de la légère accalmie dont nous avions bénéficié.
"Si on doit se mettre à l'abri, il vaut mieux partir au premier étage...Vu comment le rez de chaussée est vaste on risque de se faire assaillir sur plusieurs flancs où qu'on soit, le premier étage sera plus facilement défendable, si'l est encore sous notre contrôle, de par des accès réduits...Et puisque nous parlons de soin nous devrions nous diriger en priorité vers l’hôpital, par ailleurs si'l reste un endroit défendu au premier étage ce sera celui là à coups sûr..."
Je me dirigeais alors vers Felina, toujours inconsciente. Demeurée sous sa forme de panthère, elle était la plus pesante des deux grand blessées, d'autant plus que le rôdeur-golem s’était un peu réveillé et en dépit de mon état pathétique je crois que musculairement je demeurais le plus fort d'entre eux et puis... C'était ma soeur, je me devais d'en prendre soin. Ainsi ce fut avec d'infini précaution que je m'accroupissais pour saisir ses pattes arrières d'une main et ses pattes avant de l'autre afin de la porter sur mon échine... elle pesait son poids l'animal et la pression qu’elle exerçait ravivé ma douleur, qui fut traduit par un léger gémissement, mais je parvenais à me tenir debout et à avancer, c’était donc suffisant... Par contre un détail me rendait confus, Le rôdeur demandait à Kumie d’ouvrir la marche... Mais son arme, son katana, s'était brisée, à ma connaissance il ne lui ratait plus que son arc, inadaptée pour un combat au corps à corps si'l devait avoir lieu et puis...elle portait notre enfant... Néanmoins, j'étais forcé d’admettre que c’était plus judicieux, elle était celle d'entre nous dans le meilleur état et pouvant nous défendre au mieux... Pour la première fois de ma vie j'en venais à souhait à ne pas avoir à mener combat... mais pourtant j’acquiesçais.
"Ouvre la marche Kumie... Mais... hm..Si t'as besoin d'une arme pour remplacer la tienne n'hésite pas à prendre mes épées"
J'avais voulu lu dire une fois encore d’être prudente... Mais c'était stupide, je savais qu’elle n’était pas sotte au point de ne pas faire attention au vu de son état, mais au vu des circonstances... C'était tout simplement obligé qu'elle court des risques... Ce fut ainsi en me mordant les lèvres que je continuais à m’avancer d'un pas, puis m’arrêta brièvement, pour me tourner vers le corps du démon blanc... J’avais enfermé son âme mais rien n'empêcherait ses alliés de s’approprier son corps et de tenter de le réanimer en tant que mort vivant, qui serait dès lors bien plus dangereux même que Ferliost que moi, Kumie, Felina et Shkeil avion affronté lors de l'incident des zombies... Nous ne pouvions laisser cela se faire et ainsi pour le transporter en plus de ma soeur je déployais mon aura de manière à ce qu'il s'enroule autour des pieds de l'infernal et le traîné derrière moi...Cela me demandais une certaine concentration et serait sans doute quelque peu ardues une fois que nous serions dans le escaliers, mais cela ne me demandais pas de réel efforts physiques... Et bien entendu le cadavre de l'infernal serait encore plus endommagé, mais je n'en avais pas grand chose à faire.
"On peut pas le le laisser là..."
Et sur ces mots, suffisant à mes yeux pour me justifier, je commençais à avancer vers l'escalier le plus proche en portant ma "soeur" et triant le cadavre de mon dernier ennemi au sol, bien qu'à vrai dire j'ignorais s'ils étaient d'accord avec mon plan de se rendre au premier étage... Mais avant cela je m'étais avancé vers Kumie, me tant à sa hauteur afin de lui chuchoter d'une voix un peu inquiète.
"Pardonne moi Kumie pour cette question douloureuse...Mais... Le démon... Es tu sûr qu'il n'a pas fiat de mal à l'enfant ou même que...Que Ce ne serait pas le sien ?"
... J’avais honte de ma question, honte de rappeler ce souvenir à mon aimée, mais une part de moi que j'ignorais, celle dépendante de l'instinct paternel, ne pouvait demeurer sans réponse à cette question..Que je poursuivais néanmoins ainsi, pour la réconforter un peu...
"Juste... Quoi qu'il en soit je t’aimerai et si tu l’aimes, je l'aimerai aussi..."
"J'aurai aimé être à même de te protéger de moi même et de mon démon... Ce qu'il t'as fait je... Même si je ne l'ai pas laissé paraître j'ai eu peur pour toi, et encore maintenant, que cela t'ait laissé des traces, à toi, mais aussi.. à l'enfant... Mais quoi qu'il en soit, soit certaine d'une chose. Je t'aime."
Après ces quelques phrases mi douces mi amères je me retournais ensuite vers les autres combattants, tous étions dans un sale état, mais oui nous étions tous en vie. Cela pouvait paraître un peu idiot d'y trouver soulagement alors qu'on ressusciterait de toute manière... Mais pour l’avoir expérimenté par deux fois je savais que ce n'était pas une chose agréable...
"Oui c'est cela.. Un excellent bilan compte tenu du coup infligé aux forces ennemis..."
Je finissais à peine mon commentaire que Kumie se dirigea justement vers les blessés pour éviter qu'ils ne succombent à leurs plaies, une excellente initiative, et je ne la dérangeai pas plus longtemps. Les soins prendraient quelques minutes, mais il était raisonnable d'espérer que les forces de Naviento ne s'aventurent pas dans ce couloir alors qu'un de leurs meneurs était sensé l'avoir nettoyé, pour autant je souhaitais tout de même que mon aimée fasse aussi vite que possible. Je mis ce temps à profit pour récupérer mes deux doigts, baignant dans le sang qui commençait déjà à coaguler.. Au moins la césure avait été nette et je n'eus pas besoin de retrouver plus d'un morceau pour chacun de mes doigts, dont la possession faciliterait grandement la régénération si elle était possible... Je connaissais bien la théorie sur ce genre de blessure, mais c'était la première fois que j'étais ainsi mutilé ce qui n’était pas sans me perturber quelque peu, et surtout aimer des criantes. Dans notre onde emplie de magie les gens imaginait toujours qu'il y avait des sortilèges de soins qui pouvaient guérir n'importe quoi, ce n’était qu'à moitié. Vrai... A ma connaissance les guérisseurs que j’avais rencontré étaient incapables pour la plupart de régénérer un membre entier et ce d’autant plus quand ce dernier avait été victime de cautérisation, d'infection ou de corruption de sources diverses. Enfin ceci dit il était vrai qu'il ne s'agissait pas non plus d'un bras, que les plaies étaient saines et que j’avais récupéré les morceau découpés, ce qui faciliterait la guérison, mais bon... La perspective de me battre avec une main ne possédant plus que trois doigt ne m'enchantait guère, car cela se traduirait forcément par une baisse de mon efficacité... Néanmoins je gardais ces peurs pour moi, glissant les doigts dans une de mes besaces pour ensuite ramasser la corne du démon, avec laquelle j’avais tué ce dernier, et la glisse également dans un sac... J'observais justement le corps du démon, car un détail me chiffonnait, quand Kumie s'assit contre un mur et qu'un flot de créature étranges jaillit du couloir.
Je les reconnaissais comme étant des familiers d'Overlord, que j’avais croisé plusieurs fois, individuellement ils étaient peu dangereux, mais en groupe... Ils poseraient sans doute de nombreuses difficultés aux hommes de Focus, mais à vrai dire... Je me demandais surtout pourquoi ils n'intervenaient que maintenant ! Encore un soucis de coordination dû à l'incapacité des stratèges du donjon, ce qui m'arrache un soupir méprisant alors que je me redressais. Puis... Je fus perturbé, la vision de ce créatures me rappela quelque chose , je fus troublé un instant, incapable de me repérer correctement dans l’espace. de l'extérieur ça se manifesta par un simple geste de ma main vers ma tête, comme si j’avais une migraine, mais intérieurement je ressentais un grand flou...Comme s'il manquait quelque chose. Cette impression ne dura pas longtemps, en tout cas pas assez pour que je n'entende pas les exclamations du rôdeur qui achevèrent de me remettre les pieds sur terre.
* Démon...Tu sais ce que c'était ?*
Pas de réponse, évidemment... C’était un autre mystère qu'il me faudrait résoudre plus tard... Pour l’instant il s'agissait encore de survivre en dépit de la légère accalmie dont nous avions bénéficié.
"Si on doit se mettre à l'abri, il vaut mieux partir au premier étage...Vu comment le rez de chaussée est vaste on risque de se faire assaillir sur plusieurs flancs où qu'on soit, le premier étage sera plus facilement défendable, si'l est encore sous notre contrôle, de par des accès réduits...Et puisque nous parlons de soin nous devrions nous diriger en priorité vers l’hôpital, par ailleurs si'l reste un endroit défendu au premier étage ce sera celui là à coups sûr..."
Je me dirigeais alors vers Felina, toujours inconsciente. Demeurée sous sa forme de panthère, elle était la plus pesante des deux grand blessées, d'autant plus que le rôdeur-golem s’était un peu réveillé et en dépit de mon état pathétique je crois que musculairement je demeurais le plus fort d'entre eux et puis... C'était ma soeur, je me devais d'en prendre soin. Ainsi ce fut avec d'infini précaution que je m'accroupissais pour saisir ses pattes arrières d'une main et ses pattes avant de l'autre afin de la porter sur mon échine... elle pesait son poids l'animal et la pression qu’elle exerçait ravivé ma douleur, qui fut traduit par un léger gémissement, mais je parvenais à me tenir debout et à avancer, c’était donc suffisant... Par contre un détail me rendait confus, Le rôdeur demandait à Kumie d’ouvrir la marche... Mais son arme, son katana, s'était brisée, à ma connaissance il ne lui ratait plus que son arc, inadaptée pour un combat au corps à corps si'l devait avoir lieu et puis...elle portait notre enfant... Néanmoins, j'étais forcé d’admettre que c’était plus judicieux, elle était celle d'entre nous dans le meilleur état et pouvant nous défendre au mieux... Pour la première fois de ma vie j'en venais à souhait à ne pas avoir à mener combat... mais pourtant j’acquiesçais.
"Ouvre la marche Kumie... Mais... hm..Si t'as besoin d'une arme pour remplacer la tienne n'hésite pas à prendre mes épées"
J'avais voulu lu dire une fois encore d’être prudente... Mais c'était stupide, je savais qu’elle n’était pas sotte au point de ne pas faire attention au vu de son état, mais au vu des circonstances... C'était tout simplement obligé qu'elle court des risques... Ce fut ainsi en me mordant les lèvres que je continuais à m’avancer d'un pas, puis m’arrêta brièvement, pour me tourner vers le corps du démon blanc... J’avais enfermé son âme mais rien n'empêcherait ses alliés de s’approprier son corps et de tenter de le réanimer en tant que mort vivant, qui serait dès lors bien plus dangereux même que Ferliost que moi, Kumie, Felina et Shkeil avion affronté lors de l'incident des zombies... Nous ne pouvions laisser cela se faire et ainsi pour le transporter en plus de ma soeur je déployais mon aura de manière à ce qu'il s'enroule autour des pieds de l'infernal et le traîné derrière moi...Cela me demandais une certaine concentration et serait sans doute quelque peu ardues une fois que nous serions dans le escaliers, mais cela ne me demandais pas de réel efforts physiques... Et bien entendu le cadavre de l'infernal serait encore plus endommagé, mais je n'en avais pas grand chose à faire.
"On peut pas le le laisser là..."
Et sur ces mots, suffisant à mes yeux pour me justifier, je commençais à avancer vers l'escalier le plus proche en portant ma "soeur" et triant le cadavre de mon dernier ennemi au sol, bien qu'à vrai dire j'ignorais s'ils étaient d'accord avec mon plan de se rendre au premier étage... Mais avant cela je m'étais avancé vers Kumie, me tant à sa hauteur afin de lui chuchoter d'une voix un peu inquiète.
"Pardonne moi Kumie pour cette question douloureuse...Mais... Le démon... Es tu sûr qu'il n'a pas fiat de mal à l'enfant ou même que...Que Ce ne serait pas le sien ?"
... J’avais honte de ma question, honte de rappeler ce souvenir à mon aimée, mais une part de moi que j'ignorais, celle dépendante de l'instinct paternel, ne pouvait demeurer sans réponse à cette question..Que je poursuivais néanmoins ainsi, pour la réconforter un peu...
"Juste... Quoi qu'il en soit je t’aimerai et si tu l’aimes, je l'aimerai aussi..."
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Messages : 1975
Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: La bataille de la porte
Les pirates mort-vivants, les sbires de Crocs noirs et maintenant cette horde de créatures... Autant d'atout que possédait le donjon mais qui ont été mal utilisés par la mauvaise coordination des défenseurs ou les dissensions internes. Pour autant, bien guère exploité à leur plein potentiel, ces différents renfort survenus presque l'un après l'autre avait brisé l'élan de l'armée de Focus en plusieurs points, Les pirates empêchant la « communication » entre le rez-de-chaussée et le premier étage, les forbans brisant l’avancée des forces de Focus et désormais les larbins qui, jaillissant des sous-sols, avaient pris à revers les troupes de Focus encore présent à l'entrée. Cette nouvelle intervention permettait aux forces de s'équilibrer numériquement et de rehausser la qualité des combattants du donjon en la personne des humains hors-la-loi et des flibustiers revenant. Cependant cela ne suffisait pas en pratique à venir à bas de l'armée de Focus.
Premièrement cette dernière avait déjà pris pleinement position au rez-de-chaussée et au sous-sol, ce qui les rendait presque impossible à déloger, même pour les larbins qui ne parvinrent à reprendre aucun des due x étages, subissant des pertes sévères, mais en infligeant néanmoins également aux ennemis, qui continuaient cependant à supplanter les forces de Kanabo. Secondement si les pirates parvenaient encore à tenir de manière honorable en dépit de la réaction de leurs opposants qui usèrent de magie sacrée les hors-la-loi en dépit de leurs artéfacts et par manque d'expérience de guerre, commençaient à subir de plus en plus de pertes dans leurs rangs, cédant petit à petit du terrain aux forces de Focus. Heureusement ils s'étaient organisés de manière à ce que chacun des artéfacts qu'ils manipulaient ne tombe pas entre les mains de l'ennemi, un d'entre eux risquant à chaque fois sa vie pour que cela n'advienne pas, ce qui marcha plutôt bien, sauf une fois, lorsqu'un ruffian fut acculé près d'un mur, non loin de l'entrée d'un escalier, et fut tué par trois monstres qui empêchèrent également l’intervention de ses camarades. L'objet magique qu'il tenait alors en main, une lame manipulant le givre, mais qu'il ne maitrisait nullement à son plein potentiel. Néanmoins, il parvint dans un dernier souffle à le préserver des assaillants en créant autour de son corps, et de la lame, une gangue de glace que se opposants ne pouvaient perdre de temps à détruire au vu de l’affrontement en cours.
La situation au premier étage était cependant moins dramatique qu'elle n'aurait pu paraître. Les force de Focus c'était certes accaparés la salle de torture et la grande d'arme, mais la salle d'arme et l'hôpital était encore farouchement défendus, quant à la zone inondée elle était restée sous la coupe du donjon, tout simplement parce que n‘ayant pas d’aquatiques dans leurs rangs il était impossible aux assaillants de la place sous leur hégémonie, quant à la salle piégée elle représentait un risque bien trop important pour les assaillants comparés à son intérêt stratégique. Ainsi les affrontements avaient surtout lieu près des salles encore occupés par les défenseurs… Cependant ces deniers commençaient à faiblir, mais le pire était qu’après les oups d’arrêts qu’avaient connu leur déferlement désorganisé les forces de Focus commençaient à se ressembler afin de mener une charge plus ordonnée, mais non pas moins brutale, juste bien plus redoutable.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Encore et toujours ce comportement infantile...Comment cela pouvait-il être possible chez un être vivant ? Il savait que les fées étaient connues pour leur gaminerie, mais celle-là battait des records ! Elle ne semblait même pas se rendre compte de la situation, du danger ! Non à ses yeux le lézard paraissait apparemment juste pour une personne voulant la punir pour une quelconque bêtise, ne se prêtant pas à ce que la fée voyait comme un jeu... Mais pourtant la haine qui naquit chez cette créature, car c'était cela aux yeux du saurien, lui permettait d'exploiter son pouvoir au mieux, plongeant la moitié de la pièce dans la glace comme Vartass l'avait fait, mais avec les flammes. Le sorcier exultait, trouvant dans cette confrontation bien plus encore qu'il ne l'espérait ! Lui qui n’avait vu en la jeun fée que cep potentiel mystérieux trouvait désormais en face de lui un être de l'élément opposé qui pouvait lui tenir un tant soit peu tête ce qui en soit avait quelque chose d'un peu excitant... Mais il fallait repousser la limite, encore, forcer la fée dans ses derniers retranchements... Mais à vrai dire ce fut elle qui prit l’initiative, envoyant un énorme projectile dans sa direction... il aurait pu le détruire en condensant les flammes ou quelque chose dans ce gout-là...mais dans le même temps la fée la chargeait lui offrait la solution pour un effort moindre. Ainsi au lieu de repousser l'attaque il l'esquiva, usant de son lien intime avec les flammes pour littéralement se téléporter dans une gerbe de flamme, rejoignant un autre brasier, qui lui ne se trouvait pas sur la trajectoire du pieu de glace et qui le plaçait dos à la fée.
"Le jeu est fini..."
Et sur un claquement de doigt il fit jaillir plusieurs anneaux enflammés, qui visaient à s'enrouler autour des membres et de la gorge de la fée des glaces, usant d'un sortilège similaire à celui dont il avait usé au début de leur affrontement, si ce n’était que celui-ci était bien plus intense, les flammes se resserreraient sur les zones concernées, les brûlant intensément et privant sa proie de sa respiration... Il était qui plus est peu probable qu'elle parvienne cette fois à les dissiper avec sa glace... Pour lui il fallait maintenant qu'elle montre son plein potentiel, ou bien qu'elle périsse.
Premièrement cette dernière avait déjà pris pleinement position au rez-de-chaussée et au sous-sol, ce qui les rendait presque impossible à déloger, même pour les larbins qui ne parvinrent à reprendre aucun des due x étages, subissant des pertes sévères, mais en infligeant néanmoins également aux ennemis, qui continuaient cependant à supplanter les forces de Kanabo. Secondement si les pirates parvenaient encore à tenir de manière honorable en dépit de la réaction de leurs opposants qui usèrent de magie sacrée les hors-la-loi en dépit de leurs artéfacts et par manque d'expérience de guerre, commençaient à subir de plus en plus de pertes dans leurs rangs, cédant petit à petit du terrain aux forces de Focus. Heureusement ils s'étaient organisés de manière à ce que chacun des artéfacts qu'ils manipulaient ne tombe pas entre les mains de l'ennemi, un d'entre eux risquant à chaque fois sa vie pour que cela n'advienne pas, ce qui marcha plutôt bien, sauf une fois, lorsqu'un ruffian fut acculé près d'un mur, non loin de l'entrée d'un escalier, et fut tué par trois monstres qui empêchèrent également l’intervention de ses camarades. L'objet magique qu'il tenait alors en main, une lame manipulant le givre, mais qu'il ne maitrisait nullement à son plein potentiel. Néanmoins, il parvint dans un dernier souffle à le préserver des assaillants en créant autour de son corps, et de la lame, une gangue de glace que se opposants ne pouvaient perdre de temps à détruire au vu de l’affrontement en cours.
La situation au premier étage était cependant moins dramatique qu'elle n'aurait pu paraître. Les force de Focus c'était certes accaparés la salle de torture et la grande d'arme, mais la salle d'arme et l'hôpital était encore farouchement défendus, quant à la zone inondée elle était restée sous la coupe du donjon, tout simplement parce que n‘ayant pas d’aquatiques dans leurs rangs il était impossible aux assaillants de la place sous leur hégémonie, quant à la salle piégée elle représentait un risque bien trop important pour les assaillants comparés à son intérêt stratégique. Ainsi les affrontements avaient surtout lieu près des salles encore occupés par les défenseurs… Cependant ces deniers commençaient à faiblir, mais le pire était qu’après les oups d’arrêts qu’avaient connu leur déferlement désorganisé les forces de Focus commençaient à se ressembler afin de mener une charge plus ordonnée, mais non pas moins brutale, juste bien plus redoutable.
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Encore et toujours ce comportement infantile...Comment cela pouvait-il être possible chez un être vivant ? Il savait que les fées étaient connues pour leur gaminerie, mais celle-là battait des records ! Elle ne semblait même pas se rendre compte de la situation, du danger ! Non à ses yeux le lézard paraissait apparemment juste pour une personne voulant la punir pour une quelconque bêtise, ne se prêtant pas à ce que la fée voyait comme un jeu... Mais pourtant la haine qui naquit chez cette créature, car c'était cela aux yeux du saurien, lui permettait d'exploiter son pouvoir au mieux, plongeant la moitié de la pièce dans la glace comme Vartass l'avait fait, mais avec les flammes. Le sorcier exultait, trouvant dans cette confrontation bien plus encore qu'il ne l'espérait ! Lui qui n’avait vu en la jeun fée que cep potentiel mystérieux trouvait désormais en face de lui un être de l'élément opposé qui pouvait lui tenir un tant soit peu tête ce qui en soit avait quelque chose d'un peu excitant... Mais il fallait repousser la limite, encore, forcer la fée dans ses derniers retranchements... Mais à vrai dire ce fut elle qui prit l’initiative, envoyant un énorme projectile dans sa direction... il aurait pu le détruire en condensant les flammes ou quelque chose dans ce gout-là...mais dans le même temps la fée la chargeait lui offrait la solution pour un effort moindre. Ainsi au lieu de repousser l'attaque il l'esquiva, usant de son lien intime avec les flammes pour littéralement se téléporter dans une gerbe de flamme, rejoignant un autre brasier, qui lui ne se trouvait pas sur la trajectoire du pieu de glace et qui le plaçait dos à la fée.
"Le jeu est fini..."
Et sur un claquement de doigt il fit jaillir plusieurs anneaux enflammés, qui visaient à s'enrouler autour des membres et de la gorge de la fée des glaces, usant d'un sortilège similaire à celui dont il avait usé au début de leur affrontement, si ce n’était que celui-ci était bien plus intense, les flammes se resserreraient sur les zones concernées, les brûlant intensément et privant sa proie de sa respiration... Il était qui plus est peu probable qu'elle parvienne cette fois à les dissiper avec sa glace... Pour lui il fallait maintenant qu'elle montre son plein potentiel, ou bien qu'elle périsse.
Focus Naviento-
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Capacités:
Re: La bataille de la porte
[HJ : Kumie ayant passé son tour, je rep dés à présent]
La bataille engagée déjà depuis au moins deux heures à présent commençait à se stabiliser dans une position plus ou moins avantageuse pour les défenseurs. Cela n'allait peut-être pas durer mais les diverses interventions extérieures avaient bien aidé Artyom et ses rares compagnons d'armes encore debout. Mais cela ne les empêchaient pas d'être en besoin urgent de trouver un abri car les blessés ne pouvaient êtres soignés à même le champ de bataille. Les troupes défensives avaient peut-être quelques mages guérisseurs dans leurs rangs mais de là à arriver à suivre la cadence... Il y avait une marge ! Surtout que les mages avaient une faiblesse, la mana : cette énergie n'était pas inépuisable et même si certains mages avaient de grosses réserves, ce n'était pas le cas de tous. De plus, la médecine primitive qu'on appliquait parfois aux blessés sur le front était loin de correspondre aux standards ici : personne n'avait l'habitude de comprimer une plaie ou savait quoi faire quand le sang giclait d'une artère en montant très haut dans les airs. Lui avait déjà vu une scène de ce genre une fois et à vrai dire il n'avait aucune envie de la voir une seconde fois ! Cachant rapidement son air dégoûté en voyant l'état assez grave d'Engar, Artyom resta en arrière et frappa de la lame de son poignard un ennemi plus rapide que la moyenne : d'autres se serraient derrière lui pour combattre et il ne serait jamais assez fort pour les retenir tous.
Mourir ici ne lui faisait pas peur mais c'était surtout le fait que sa mort entrainerait peut-être celle de tous les autres qui se tenaient derrière lui : c'était peut-être de la vantardise de se nommer pilier défensif mais il n'y avait personne d'autre pour assumer ce rôle. Toujours sur ce point, Artyom trouva rapidement nécessaire de se trouver une autre arme : son poignard remplissait certes bien son office contre un ennemi ou un autre mais dés que ce chiffre se verrait augmenté ou qu'un adversaire viendrait à lui en armure complète, ce serait plus difficile de s'en sortir. Comme si le destin avait entendu ses paroles, un énorme minotaure armé d'une masse rudimentaire mais aux proportions gargantuesques se présenta à lui : nul doute qu'un seul coup de cette chose le tuerait net ! Réduit à esquiver sans cesse les attaques lourdes et imprécises du mastodonte, le loup fut rapidement aculé contre un mur avec peu d'option d'échappatoire. Déjà certain d'avoir gagné, le monstre énorme leva sa masse et frappa de haut en bas mais il sous-estima un peu les capacités du jeune homme et surtout sa faculté de téléportation qui lui le déporta assez sur le côté pour rester indemne. Cependant, le coup du géant ne fut pas vide d'utilité : frappant maladroitement, la bête brisa la gangue de glace du rufian en milles morceaux et libéra comme miraculeusement la lame de sa prison. La voyant rebondir non loin, le ranger bondit dessus et s'en saisit : aussitôt, il sentit un froid mordant lui déchirer les mains mais Arty réussit quand même à porter un seul et unique coup qui mit le minotaure à terre en répandant au passage son estomac et ses tripes au sol. Gardant un visage crispé, le ranger se replia rapidement puis, trouvant le contact de la lame de glace insupportable, la donna à Kumie en passant à côté d'elle. Pour seule explication, Artyom marmonna ce qui suit :
-Cette lame est magique, elle est trop froide pour que je puisse la tenir moi-même et tu es une elfe des neiges... Elle te conviendra mieux.
Cela le laissait donc à nouveau sans arme mais il semblerait bien que ce ne soit pas si grave vu qu'ils arrivaient tout près de l'hôpital. Enfin, les blessés furent bien déçut quand ils virent que la zone était envahie par un groupe d'attaquants de Focus. Qu'à cela ne tienne, le groupe devrait fournir un dernier effort pour être en sécurité et cet effort ne serait pas des moindres. Les assaillants étaient assez peu nombreux mais sans le soutien des larbins du démon de guerre ou des pirates, le petit groupe allait sans doute avoir du mal à franchir les ennemis en présence. Désignant la masse compacte d'adversaires non loin, Artyom dit à voix assez basse :
-L'hôpital est attaqué mais nous devons y aller pour soigner les blessés. Le mieux est de profiter de l'effet de surprise pour faire pencher la balance en notre faveur... C'est risque mais encore faisable, vous en êtes ?
Mieux valait d'abord chercher l'avis du groupe : Artyom n'était pas le chef ici donc il ne prenait pas les décisions pour tous.
La bataille engagée déjà depuis au moins deux heures à présent commençait à se stabiliser dans une position plus ou moins avantageuse pour les défenseurs. Cela n'allait peut-être pas durer mais les diverses interventions extérieures avaient bien aidé Artyom et ses rares compagnons d'armes encore debout. Mais cela ne les empêchaient pas d'être en besoin urgent de trouver un abri car les blessés ne pouvaient êtres soignés à même le champ de bataille. Les troupes défensives avaient peut-être quelques mages guérisseurs dans leurs rangs mais de là à arriver à suivre la cadence... Il y avait une marge ! Surtout que les mages avaient une faiblesse, la mana : cette énergie n'était pas inépuisable et même si certains mages avaient de grosses réserves, ce n'était pas le cas de tous. De plus, la médecine primitive qu'on appliquait parfois aux blessés sur le front était loin de correspondre aux standards ici : personne n'avait l'habitude de comprimer une plaie ou savait quoi faire quand le sang giclait d'une artère en montant très haut dans les airs. Lui avait déjà vu une scène de ce genre une fois et à vrai dire il n'avait aucune envie de la voir une seconde fois ! Cachant rapidement son air dégoûté en voyant l'état assez grave d'Engar, Artyom resta en arrière et frappa de la lame de son poignard un ennemi plus rapide que la moyenne : d'autres se serraient derrière lui pour combattre et il ne serait jamais assez fort pour les retenir tous.
Mourir ici ne lui faisait pas peur mais c'était surtout le fait que sa mort entrainerait peut-être celle de tous les autres qui se tenaient derrière lui : c'était peut-être de la vantardise de se nommer pilier défensif mais il n'y avait personne d'autre pour assumer ce rôle. Toujours sur ce point, Artyom trouva rapidement nécessaire de se trouver une autre arme : son poignard remplissait certes bien son office contre un ennemi ou un autre mais dés que ce chiffre se verrait augmenté ou qu'un adversaire viendrait à lui en armure complète, ce serait plus difficile de s'en sortir. Comme si le destin avait entendu ses paroles, un énorme minotaure armé d'une masse rudimentaire mais aux proportions gargantuesques se présenta à lui : nul doute qu'un seul coup de cette chose le tuerait net ! Réduit à esquiver sans cesse les attaques lourdes et imprécises du mastodonte, le loup fut rapidement aculé contre un mur avec peu d'option d'échappatoire. Déjà certain d'avoir gagné, le monstre énorme leva sa masse et frappa de haut en bas mais il sous-estima un peu les capacités du jeune homme et surtout sa faculté de téléportation qui lui le déporta assez sur le côté pour rester indemne. Cependant, le coup du géant ne fut pas vide d'utilité : frappant maladroitement, la bête brisa la gangue de glace du rufian en milles morceaux et libéra comme miraculeusement la lame de sa prison. La voyant rebondir non loin, le ranger bondit dessus et s'en saisit : aussitôt, il sentit un froid mordant lui déchirer les mains mais Arty réussit quand même à porter un seul et unique coup qui mit le minotaure à terre en répandant au passage son estomac et ses tripes au sol. Gardant un visage crispé, le ranger se replia rapidement puis, trouvant le contact de la lame de glace insupportable, la donna à Kumie en passant à côté d'elle. Pour seule explication, Artyom marmonna ce qui suit :
-Cette lame est magique, elle est trop froide pour que je puisse la tenir moi-même et tu es une elfe des neiges... Elle te conviendra mieux.
Cela le laissait donc à nouveau sans arme mais il semblerait bien que ce ne soit pas si grave vu qu'ils arrivaient tout près de l'hôpital. Enfin, les blessés furent bien déçut quand ils virent que la zone était envahie par un groupe d'attaquants de Focus. Qu'à cela ne tienne, le groupe devrait fournir un dernier effort pour être en sécurité et cet effort ne serait pas des moindres. Les assaillants étaient assez peu nombreux mais sans le soutien des larbins du démon de guerre ou des pirates, le petit groupe allait sans doute avoir du mal à franchir les ennemis en présence. Désignant la masse compacte d'adversaires non loin, Artyom dit à voix assez basse :
-L'hôpital est attaqué mais nous devons y aller pour soigner les blessés. Le mieux est de profiter de l'effet de surprise pour faire pencher la balance en notre faveur... C'est risque mais encore faisable, vous en êtes ?
Mieux valait d'abord chercher l'avis du groupe : Artyom n'était pas le chef ici donc il ne prenait pas les décisions pour tous.
Invité- Invité
Re: La bataille de la porte
Pas de contestations quant à mon plan, ce qui m'allait parfaitement.cependant, bien que c’était moi qui l’avait exposé, ce fut le rôdeur, qui mena notre bande, s'imposant comme le meneur. Choix qui me convenait encore mieux car il était tout simplement le plus à même à s'acquitter de cette tâche et à ouvrir la voix. Moi je ne serait guère dans mon piteux état, le semi-golem et Felina étaient hors-d'état de combattre... Quant à Kumie, en dehors même de mes considérations personnels et de son état physiologique, c’était un fait qu'il s'agissait du'ne archère et non d'une combattante au corps à corps, bien qu’elle ait fait preuve de quelques habilités dans ce domaine. Qui plus est il ne fallait pas oublier que le démon avait brisé son arme et que de fait son efficacité s'en trouvait grandement réduite. déjà parce que l'arme était bien évidemment moins efficace, d'autant plus au vu de la finesse propre au katana, mais aussi parce que par habitude il était peu probable que mon aimée parvienne à s’adapter à sa "nouvelle" portée. Qui plus est les membre de son groupe avait plus que fait leur preuves, en particulier dans les premiers temps du combat. Il n'y avait donc aucune raison pour que je ne lui fasse pas confiance... Enfin... hormis le fait que ça me rassurait pas vraiment de ne pas avoir mes armes en main et, surtout d'avoir les bras et même mon aura occupé. Ce qui m’empêchait de fait de me défendre par moi même si le lupin n’était pas à même de repousser tout les assauts.
Crainte qui s'avéra infondé dans un premier temps puisque nous parvînmes à atteindre les escaliers sans grande difficulté, premièrement parce que la voie était déjà quelque peu ouverte par le fait que les escaliers étaient en core défendu par quelques habitants du donjon, mais également par l'habilité du rôdeur qui se défit de nos quelques agresseurs sans trop de mal, tirant habilement parti de ses atouts... Bien sûr quand vint le moment de monter l'escalier il me fut difficile de traîner le corps du démon avec mon aura, comme je l’avais pensé, mais cela s'avéra faisable... Bien que le fait d'entendre à répétition son crâne taper contre le bord des marches à chaque fois use j'en montais une n’avait rien de rassurant, car bien que les bruits inhérents aux batailles qui avaient lieu recouvraient ce faible son ce dernier pouvait très bien couvrir l'arrivée d'un assaillant dans notre dos. D'où l'empressement dont je fis preuve, encourageant les autres à avancer aussi vite que possible, d'autant plus que c’était moi qui fermait la marche... Bien que ma demande était quelque peu ironique et mal placé puisqu'avec mon fardeau j'étais celui des trois qui était le plus lent. Pour autant ce fut un soulagement d'enfin atteindre le premier étage. Soulagement bien vite balayé par la fureur des combats qui y avaient lieu, des hommes que je reconnaissais comme des sbires de Crocs -noirs usant d'objets puissants, mais commençaient à refluer, cédant petit à petit du terrain aux assaillants, qui désormais étaient tout proche du passage sur lequel débouchait l'escalier que nous avions emprunté. Ce qui suivit fut un peu confus. une imposante créature nous prit d'assaut et le rôdeur peina à la tuer. Je tentais un instant de me défaire de mes fardeaux pour lui prêter main forte, mais alors que je commençais à déposer Felina il en finit, parvenant par un heureux coup du sort à saisir une arme, plus conséquente que son couteau, et à tuer son opposant. Fermant la file je n’avais pas aperçu la totalité de l'action et je ne compris pas sur le coup pourquoi le ranger confiait ensuite cette lame à Kumie...
Cependant, un rapide coup d'oeil me permit de mieux comprendre la situation. Premièrement l'apparence de l'arme s'apparentait en de nombreux point à l'ancien katana de Kumie ,ce qui en faisait déjà une arme des plus convenable pour elle, mais la couleur de sa lame évoquait aussi le froid, chose qui fut confirmé par les éclats de glace non loin. Une lame de givre... L'épée parfaite pour une elfe des neiges comme Kumie... J’étais content pour elle, mais pourtant de manière sans doute déplacée je ne pus m'empêcher d’éprouver une certaine... Jalousie à l'égard du rôdeur. C'était la première fois que je ressentais cela, la crainte qu'un autre homme lui plaise plus que moi, bien sûr les présents ne faisaient pas tout...Mais il n'en demeurerait pas moins le fait que cette lame en était un des plus conséquents. Bien sûr je fantasias confiance à Kumie quant à sa fidélité et ce genre de chose, mais pourtant... Je n'en restais pas moins un humain éphémère, et celui qui abritait l'âme de son violeur. Qui plus est le fait qu'elle n'ait pas répondu à mon inquiétude concernant l'enfant n’était pas fait pour me rassurer. L'amour n'apportait pas que de bonnes choses décidément... Le moment était bien mal choisi ceci dit et je m'efforçais de fait à chasser ces pensées de mon esprit, lm'efforçant juste de m'avancer vers l’hôpital, profitant de l'ouverture donnée par le rôdeur.
C’était une opportunité...Qui s'avéra bien amère, les forces de Focus étant parvenu à pénétrer dans l’hôpital... Oh ils n'avaient pas encore atteint la zone des blessés, mais il fallait les chasser au plus vite pour que Felina, ma soeur...Bénéficie au plus vite de soins... Le lupin n'eut donc pas à se répéter deux fois. Il fallait agir ! Je m'avançais ainsi vers l’hôpital, toujours ma soeur sur le épaules et traînant le corps du démon blanc et portant ma soeur sur les épaules jusqu'à atteindre la barricade. Heureusement ce n’était pas la majorité de assaillants qui étaient parvenus à franchir la limite de l’hôpital, encore heureux sinon à trois nous n'avions aucune chance de faire pencher la balance en notre faveur. Je profitais également de ce fait, pour me permettre de laisse le cadavre du démon blanc et ma petite soeur juste derrière la barricade... Les assaillants allaient avoir d'autres chats à fouetter qu'une panthère inconsciente et un cadavre, fut ce celui de leur chef. Le temps que m'avait pris cette légère opération avait déjà permis aux autres d’agir et bien que je ne pus voir le résultat précis de leurs actions il ne faisait aucun doute que les assaillants présents dans l’hôpital commençaient à paniquer. Il ne me restait plus qu'à entre en scène !
Malgré la douleur causée par mes plaies je parvenais à dégainer mes lames et à agir. Cependant par prudence, pour ne pas laisser mes ennemis profiter de mon état, j'agissais à distance, me servant des fragments de chaines toujours accrochés à mes armes pour m'en servir à distance. Ainsi en dépit de la gêne que représentait ma main mutilée je les abattais méthodiquement, tel de froids éclairs d'acier sur des ennemis qui ne comprenaient pas toujours d'où venaient al menace. Nos efforts conjoints parvinrent à les faire refluer, accordant un nouveau répit aux soigneurs, aux blessés et à leurs défenseurs. Cependant quelque chose que je n’avais pas prévu advint. Un des assaillants, particulièrement rapide, emporta dans a fuite ma soeur , toujours inconsciente. Je m'étais un peu éloignée d'elle pour agir et quand je m'en rendis compte il était trop loin pour que je l'intercepte avec mes lames. A côté de moi je vis un nain le mettre en joue avec une arbalète... non ce n’était pas la bonne chose à faire, il était trop loin...Si on l'abattait maintenant ses camarades risquaient de récupérer Felina et cela ne servirait à rien... J'arrachais de fait l'arbalète des mains du nain, qui protesta sans que je n'y prête attention. Il ne restait qu'une chose à faire. Abattre Felina. Cela la ferait revenir au cercle d'invocation, l'empêcherait de mourir définitivement, de subit même le pires sévices. Abatte un prisonnier pour éviter qu'il ne livre des informations ou même tout simplement souffre sous la torture, je l'avais déjà ait, ce fut donc sans difficulté que j'ajustais le crâne de la panthère... Les armes à distances n’étaient pas mon fort, mais l'arbalète était déjà armée et l’arme elle même était fiable, je ne pouvais manquer mon tir. ce denier état déjà ajusté, il ne me restait plus qu'à appuyer... Il résonna alors un claquement sec, suivi d'un rapide sifflement et enfin de ma voix.
"...Merde... Couvrez moi !"
Mes paroles s'adressaient principalement aux tireurs, et plus particulièrement à Kumie et au rôdeur... J'avais tiré oui, mais j’avais été incapable de tirer sur ma soeur et j'avais dévié ma visée, abattant le monstre, un énième homme-bête je crois, à sa place. Le corps de ma soeur était alors tombé au sol avec brutalité, sans la réveiller, ce qui me fit m'inquiéter d'autant plus pour son état... Mais quoi qu'il en soit je n'avais tout simplement pas le choix. il fallait que je ramène son corps ! C'était suicidaire oui. je risquais de perdre la vie, voir d'être capturé ce qui serait bien pire, mais je ne pouvais laissé ma soeur subir pareil sort, d’autant plus que c'était à cause d'une forme de négligence de ma part. oui j'avais fait au mieux du'n point de vue global, mais je n’avais pas agi au mieux pour elle ! Une des seules choses qui comptait à mes yeux ! Il fallait que je me rattrape et ainsi faisant fi de la douleur que je ressentais encore au flanc, faisant fi de la souffrance que je ressentais à ma main mutilée je m'élançais dans un grognement un peu bestial vers le corps de ma soeur, afin de la ramener, afin qu'elle soit soignée, afin qu'elle soi sauvée...
En dépit de mes plaies je semblait plus rapide que la plupart des autres assaillants, néanmoins ils étaient plus proche de Felina, plus nombreux, et n’hésiteraient pas à user d'armes à distance... Ma seule chance résidait dans l'espoir que la couverture que j’avais demandé se montre particulièrement efficace et si ce n’était pas le cas...Et bien je pensais que je serai à même d'en emporter encore un ou deux avec moi.
Crainte qui s'avéra infondé dans un premier temps puisque nous parvînmes à atteindre les escaliers sans grande difficulté, premièrement parce que la voie était déjà quelque peu ouverte par le fait que les escaliers étaient en core défendu par quelques habitants du donjon, mais également par l'habilité du rôdeur qui se défit de nos quelques agresseurs sans trop de mal, tirant habilement parti de ses atouts... Bien sûr quand vint le moment de monter l'escalier il me fut difficile de traîner le corps du démon avec mon aura, comme je l’avais pensé, mais cela s'avéra faisable... Bien que le fait d'entendre à répétition son crâne taper contre le bord des marches à chaque fois use j'en montais une n’avait rien de rassurant, car bien que les bruits inhérents aux batailles qui avaient lieu recouvraient ce faible son ce dernier pouvait très bien couvrir l'arrivée d'un assaillant dans notre dos. D'où l'empressement dont je fis preuve, encourageant les autres à avancer aussi vite que possible, d'autant plus que c’était moi qui fermait la marche... Bien que ma demande était quelque peu ironique et mal placé puisqu'avec mon fardeau j'étais celui des trois qui était le plus lent. Pour autant ce fut un soulagement d'enfin atteindre le premier étage. Soulagement bien vite balayé par la fureur des combats qui y avaient lieu, des hommes que je reconnaissais comme des sbires de Crocs -noirs usant d'objets puissants, mais commençaient à refluer, cédant petit à petit du terrain aux assaillants, qui désormais étaient tout proche du passage sur lequel débouchait l'escalier que nous avions emprunté. Ce qui suivit fut un peu confus. une imposante créature nous prit d'assaut et le rôdeur peina à la tuer. Je tentais un instant de me défaire de mes fardeaux pour lui prêter main forte, mais alors que je commençais à déposer Felina il en finit, parvenant par un heureux coup du sort à saisir une arme, plus conséquente que son couteau, et à tuer son opposant. Fermant la file je n’avais pas aperçu la totalité de l'action et je ne compris pas sur le coup pourquoi le ranger confiait ensuite cette lame à Kumie...
Cependant, un rapide coup d'oeil me permit de mieux comprendre la situation. Premièrement l'apparence de l'arme s'apparentait en de nombreux point à l'ancien katana de Kumie ,ce qui en faisait déjà une arme des plus convenable pour elle, mais la couleur de sa lame évoquait aussi le froid, chose qui fut confirmé par les éclats de glace non loin. Une lame de givre... L'épée parfaite pour une elfe des neiges comme Kumie... J’étais content pour elle, mais pourtant de manière sans doute déplacée je ne pus m'empêcher d’éprouver une certaine... Jalousie à l'égard du rôdeur. C'était la première fois que je ressentais cela, la crainte qu'un autre homme lui plaise plus que moi, bien sûr les présents ne faisaient pas tout...Mais il n'en demeurerait pas moins le fait que cette lame en était un des plus conséquents. Bien sûr je fantasias confiance à Kumie quant à sa fidélité et ce genre de chose, mais pourtant... Je n'en restais pas moins un humain éphémère, et celui qui abritait l'âme de son violeur. Qui plus est le fait qu'elle n'ait pas répondu à mon inquiétude concernant l'enfant n’était pas fait pour me rassurer. L'amour n'apportait pas que de bonnes choses décidément... Le moment était bien mal choisi ceci dit et je m'efforçais de fait à chasser ces pensées de mon esprit, lm'efforçant juste de m'avancer vers l’hôpital, profitant de l'ouverture donnée par le rôdeur.
C’était une opportunité...Qui s'avéra bien amère, les forces de Focus étant parvenu à pénétrer dans l’hôpital... Oh ils n'avaient pas encore atteint la zone des blessés, mais il fallait les chasser au plus vite pour que Felina, ma soeur...Bénéficie au plus vite de soins... Le lupin n'eut donc pas à se répéter deux fois. Il fallait agir ! Je m'avançais ainsi vers l’hôpital, toujours ma soeur sur le épaules et traînant le corps du démon blanc et portant ma soeur sur les épaules jusqu'à atteindre la barricade. Heureusement ce n’était pas la majorité de assaillants qui étaient parvenus à franchir la limite de l’hôpital, encore heureux sinon à trois nous n'avions aucune chance de faire pencher la balance en notre faveur. Je profitais également de ce fait, pour me permettre de laisse le cadavre du démon blanc et ma petite soeur juste derrière la barricade... Les assaillants allaient avoir d'autres chats à fouetter qu'une panthère inconsciente et un cadavre, fut ce celui de leur chef. Le temps que m'avait pris cette légère opération avait déjà permis aux autres d’agir et bien que je ne pus voir le résultat précis de leurs actions il ne faisait aucun doute que les assaillants présents dans l’hôpital commençaient à paniquer. Il ne me restait plus qu'à entre en scène !
Malgré la douleur causée par mes plaies je parvenais à dégainer mes lames et à agir. Cependant par prudence, pour ne pas laisser mes ennemis profiter de mon état, j'agissais à distance, me servant des fragments de chaines toujours accrochés à mes armes pour m'en servir à distance. Ainsi en dépit de la gêne que représentait ma main mutilée je les abattais méthodiquement, tel de froids éclairs d'acier sur des ennemis qui ne comprenaient pas toujours d'où venaient al menace. Nos efforts conjoints parvinrent à les faire refluer, accordant un nouveau répit aux soigneurs, aux blessés et à leurs défenseurs. Cependant quelque chose que je n’avais pas prévu advint. Un des assaillants, particulièrement rapide, emporta dans a fuite ma soeur , toujours inconsciente. Je m'étais un peu éloignée d'elle pour agir et quand je m'en rendis compte il était trop loin pour que je l'intercepte avec mes lames. A côté de moi je vis un nain le mettre en joue avec une arbalète... non ce n’était pas la bonne chose à faire, il était trop loin...Si on l'abattait maintenant ses camarades risquaient de récupérer Felina et cela ne servirait à rien... J'arrachais de fait l'arbalète des mains du nain, qui protesta sans que je n'y prête attention. Il ne restait qu'une chose à faire. Abattre Felina. Cela la ferait revenir au cercle d'invocation, l'empêcherait de mourir définitivement, de subit même le pires sévices. Abatte un prisonnier pour éviter qu'il ne livre des informations ou même tout simplement souffre sous la torture, je l'avais déjà ait, ce fut donc sans difficulté que j'ajustais le crâne de la panthère... Les armes à distances n’étaient pas mon fort, mais l'arbalète était déjà armée et l’arme elle même était fiable, je ne pouvais manquer mon tir. ce denier état déjà ajusté, il ne me restait plus qu'à appuyer... Il résonna alors un claquement sec, suivi d'un rapide sifflement et enfin de ma voix.
"...Merde... Couvrez moi !"
Mes paroles s'adressaient principalement aux tireurs, et plus particulièrement à Kumie et au rôdeur... J'avais tiré oui, mais j’avais été incapable de tirer sur ma soeur et j'avais dévié ma visée, abattant le monstre, un énième homme-bête je crois, à sa place. Le corps de ma soeur était alors tombé au sol avec brutalité, sans la réveiller, ce qui me fit m'inquiéter d'autant plus pour son état... Mais quoi qu'il en soit je n'avais tout simplement pas le choix. il fallait que je ramène son corps ! C'était suicidaire oui. je risquais de perdre la vie, voir d'être capturé ce qui serait bien pire, mais je ne pouvais laissé ma soeur subir pareil sort, d’autant plus que c'était à cause d'une forme de négligence de ma part. oui j'avais fait au mieux du'n point de vue global, mais je n’avais pas agi au mieux pour elle ! Une des seules choses qui comptait à mes yeux ! Il fallait que je me rattrape et ainsi faisant fi de la douleur que je ressentais encore au flanc, faisant fi de la souffrance que je ressentais à ma main mutilée je m'élançais dans un grognement un peu bestial vers le corps de ma soeur, afin de la ramener, afin qu'elle soit soignée, afin qu'elle soi sauvée...
En dépit de mes plaies je semblait plus rapide que la plupart des autres assaillants, néanmoins ils étaient plus proche de Felina, plus nombreux, et n’hésiteraient pas à user d'armes à distance... Ma seule chance résidait dans l'espoir que la couverture que j’avais demandé se montre particulièrement efficace et si ce n’était pas le cas...Et bien je pensais que je serai à même d'en emporter encore un ou deux avec moi.
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Messages : 1975
Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: La bataille de la porte
Au premier étage les forces de Naviento avaient fini de se rassembler, prêt à lancer une charge sur l’hôpital, dont les défenseurs étaient déjà aux prises avec quelques uns d'entre eux qui avaient réussi à percer les rangs des sbires de Crocs noirs, dont les survivants, les bras encombrés d’artefacts profites de cette accalmie pour battre en retraite à pas lent vers l’hôpital. La situation paraissait idéal pour mener la charge, profiter de la confusion que semaient déjà certains d'entre eux en continuant de combattre dans les linges ennemis... Pourtant ils attendirent, une folie, une erreur, mais motivée par une raison des plus valables. Les larbins et les pirates morts-vivants causaient déjà bien des difficultés à leurs pairs, mais qui plus est un des psychiques demeurait au rez-de chaussée était entré en contact avec eux pour les prévenir de l'intervention de l'Overlord, qui ne s’était pas manifesté depuis le début des combats, en compagnie d’aberrations mort-vivantes et de nombreux golems qui les mettaient à mal. Si cela continuait ainsi le rez-de-chaussé allait retomber entre les mais des forces de Kanabo, d'autant plus qu'on leur apprenait la disparition du démon blanc et de Vartass ! La situation était ainsi suffisamment critique pour que les plus puissants des combattants présents au premier étage se concertent afin de savoir s'ils devaient prêter main-forte à ceux resté en bas ou bien mener leur charge comme convenue.
La décision fut finalement prise quand une autre voix résonna dans leurs têtes, un autre des psychiques de leurs rangs, qui les informais que le seigneur Focus avait rejoint le troisième étage et affrontait présentement Kanabao, la victoire n’était plus qu'une question d temps et les ordres était de fait de tenir la position ou bien de continuer le combat en cours sans autre manœuvre. Nul n'osant contester les ordres prononcés au nom du dragon, bien qu'il en s'agissait nullement des siens, la décision fut donc prise d'agir comme convenue. Néanmoins, suffisamment de temps fut perdue pour permettre aux défenseur de repousser ceux d'entre eux qui avaient atteint l’hôpital, ces derniers refluant dans une certaine panique, sous les traits des tireurs ennemis, ainsi que des mages qui avaient encore un tant soit peu d'énergie. Deux choses n'échappèrent nullement aux assaillants restants, la première fut la nouvelle du trépas du démon blanc, dont on avait aperçu le cadavre traîné par un humain dégageant une forme d’énergie démoniaque, un démon. La seconde fut le fait qu'un d'entre eux revenaient avec un prisonnier... Mais fut abattu après avoir traversé les deux tiers du chemin, laissant tomber brutalement son fardeau au sol. L'humain portant le cadavre du démon blanc jaillit alors de la barricade, vraisemblablement pour tenter de récupérer le corps de la panthère, à moins que pris de folie il ait l'intention de les affronter à lui seul. Dans les deux cas c'était suicidaire...Car les assaillants n'attendirent pas plus longtemps avant de lancer l'assaut ! Ainsi plusieurs flèches furent tirés en direction de la barricade, dont certains visant l'humain tandis que de nombreuses créatures entamaient leur charge. De manière ordonnée. Seul trois d'entre eux s’élancèrent au devant afin d'intercepter l'humain, qui plus rapide qu'on ne pouvait l'escompter, avait déjà franchi la moitié de la distance qui le séparait du grand félin et qui à cette vitesse l’atteindrait avant eux !
Cependant, il dégageait une odeur de sang importante, qui trahissait de nombreuses blessures, il ne pourrait tenir tête à eux trois s'ils l'atteignaient, et il le ferait sans doute, car le temps qu'il récupère le corps et retourne à la barricade il s l'auraient rejoint et ce serait la fin du combat pour lui. Pour autant il ne sous-estimèrent pas cet individu, pour la même raison qu'ils devinaient ses blessures. L'odeur de sang qu'il dégageait était presqu'omniprésente et c'était un fait qui ne pouvait être ignoré que celui qu'il n'y avait pas seulement le sien qui le recouvrait. C'était un vrai crève-cœur pour ces monstres que de reconnaître un humain comme une menace concrète...
Enfin en dépit des efforts particuliers déployés pour abattre cet humain, il n’était dans le fond qu'un piètre objectif annexe, car de toute manière si l’hôpital tombait il le suivrait sans doute dans sa chute . Son interception serait juste au final une anecdote de guerre une petite gloriole qu’on raconterait lors de la beuverie qui suivrait la victoire avant qu'elle ne soit oubliée. Par contre avant la beuverie il fallait l’emporter cette victoire et de fait rien ne ferait reculer à nouveau les forces de Naviento qui chargeait en masse les défenseurs meurtris de Kanabo, qui tout en observant l'action courageuse et démente de l'humain fixait avec anxiété la véritable déferlante que constituait la charge des forces de Naviento. Leurs mains se crispaient sur leurs armes alors que de manière un peu ridicule ils se montraient effrayés face à la mort qui les attendaient... Mais pourtant aucun d’entre eux ne fléchiraient, tout simplement parce qu'il n'y avait plus aucune échappatoire, mais aussi parce qu'au delà du fiat que de toute manière il ressusciterait ils craignaient d'être asservis par leurs propres pairs, une peur telle qui d'ordinaire était une faille, mais qui à l'image de ce qu'elle devenait chez les animaux acculés devenait une force à même de renverser une situation désespérée...
La décision fut finalement prise quand une autre voix résonna dans leurs têtes, un autre des psychiques de leurs rangs, qui les informais que le seigneur Focus avait rejoint le troisième étage et affrontait présentement Kanabao, la victoire n’était plus qu'une question d temps et les ordres était de fait de tenir la position ou bien de continuer le combat en cours sans autre manœuvre. Nul n'osant contester les ordres prononcés au nom du dragon, bien qu'il en s'agissait nullement des siens, la décision fut donc prise d'agir comme convenue. Néanmoins, suffisamment de temps fut perdue pour permettre aux défenseur de repousser ceux d'entre eux qui avaient atteint l’hôpital, ces derniers refluant dans une certaine panique, sous les traits des tireurs ennemis, ainsi que des mages qui avaient encore un tant soit peu d'énergie. Deux choses n'échappèrent nullement aux assaillants restants, la première fut la nouvelle du trépas du démon blanc, dont on avait aperçu le cadavre traîné par un humain dégageant une forme d’énergie démoniaque, un démon. La seconde fut le fait qu'un d'entre eux revenaient avec un prisonnier... Mais fut abattu après avoir traversé les deux tiers du chemin, laissant tomber brutalement son fardeau au sol. L'humain portant le cadavre du démon blanc jaillit alors de la barricade, vraisemblablement pour tenter de récupérer le corps de la panthère, à moins que pris de folie il ait l'intention de les affronter à lui seul. Dans les deux cas c'était suicidaire...Car les assaillants n'attendirent pas plus longtemps avant de lancer l'assaut ! Ainsi plusieurs flèches furent tirés en direction de la barricade, dont certains visant l'humain tandis que de nombreuses créatures entamaient leur charge. De manière ordonnée. Seul trois d'entre eux s’élancèrent au devant afin d'intercepter l'humain, qui plus rapide qu'on ne pouvait l'escompter, avait déjà franchi la moitié de la distance qui le séparait du grand félin et qui à cette vitesse l’atteindrait avant eux !
Cependant, il dégageait une odeur de sang importante, qui trahissait de nombreuses blessures, il ne pourrait tenir tête à eux trois s'ils l'atteignaient, et il le ferait sans doute, car le temps qu'il récupère le corps et retourne à la barricade il s l'auraient rejoint et ce serait la fin du combat pour lui. Pour autant il ne sous-estimèrent pas cet individu, pour la même raison qu'ils devinaient ses blessures. L'odeur de sang qu'il dégageait était presqu'omniprésente et c'était un fait qui ne pouvait être ignoré que celui qu'il n'y avait pas seulement le sien qui le recouvrait. C'était un vrai crève-cœur pour ces monstres que de reconnaître un humain comme une menace concrète...
Enfin en dépit des efforts particuliers déployés pour abattre cet humain, il n’était dans le fond qu'un piètre objectif annexe, car de toute manière si l’hôpital tombait il le suivrait sans doute dans sa chute . Son interception serait juste au final une anecdote de guerre une petite gloriole qu’on raconterait lors de la beuverie qui suivrait la victoire avant qu'elle ne soit oubliée. Par contre avant la beuverie il fallait l’emporter cette victoire et de fait rien ne ferait reculer à nouveau les forces de Naviento qui chargeait en masse les défenseurs meurtris de Kanabo, qui tout en observant l'action courageuse et démente de l'humain fixait avec anxiété la véritable déferlante que constituait la charge des forces de Naviento. Leurs mains se crispaient sur leurs armes alors que de manière un peu ridicule ils se montraient effrayés face à la mort qui les attendaient... Mais pourtant aucun d’entre eux ne fléchiraient, tout simplement parce qu'il n'y avait plus aucune échappatoire, mais aussi parce qu'au delà du fiat que de toute manière il ressusciterait ils craignaient d'être asservis par leurs propres pairs, une peur telle qui d'ordinaire était une faille, mais qui à l'image de ce qu'elle devenait chez les animaux acculés devenait une force à même de renverser une situation désespérée...
Focus Naviento-
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Re: La bataille de la porte
Marchant devant le groupe car elle était la seule a être dans un état assez convenable, Kumie serait en mesure de prévenir ses compagnons si jamais il devait y'avoir du danger, les bruits de combat semblaient résonner partout dans le donjon, que ce soit du sous-sol au dernier étage on pouvait être sûr d'entendre les cris d'agonie et les armes s'entrechoquant mais il fallait continuer à se battre pour assurer la survie du donjon malgré les faibles chances de survie du groupe face à une attaque groupée d'ennemis et ce fut donc silencieusement que l'ascension vers l’hôpital se fit car tout le groupe était attentif à d'éventuels bruits trahissant une embuscade ou bien une brutale rencontre...
Mais heureusement rien de tout cela n'arriva et le groupe pû arriver à l'étage de l'hôpital...Malheureusement les ennemis étaient déjà là mais ils n'avaient pas encore un total contrôle sur l'étage médical car des barricades avaient été montées et quelques résistants étaient en train de...Résister...(Qui a écrit ça ?!)
Et donc tout le groupe se dirigea vers les barricades pour aider les survivants a repousser l'envahisseur mais Kumie n'avait pas vu que Arty était resté en arrière, coincé aux mains d'un colosse qui finit par trépasser après une attaque du ranger et après avoir éliminé les quelques ennemis qui bloquaient le passage et tandis que Kumie terminait de soigner les blessés qui en avaient le plus besoin, elle eue vent comme quoi Felina était en train de se faire emmener par un soldat ennemi et qu'Engar était déjà à sa poursuite et alors que Kumie s'apprêtait à partir à sa poursuite afin d'aider l'humain Artyom la stoppa et lui présenta l'arme qui lui avait permis de terrasser le colosse qui voulait attenter à sa vie, quand Kumie posa ses yeux sur cette arme elle put ressentir quelque chose d'anormal provenant de cette lame, une sorte d'énergie que seuls les êtres ayant une affinité avec la glace peuvent voir, d'abord impressionnée Kumie décide ensuite prendre la lame qui lui était présentée et ce fut à ce moment qu'une sorte d'énergie vint prendre possession d'elle, une énergie aussi froide que les toundras glacées dont est originaire l'elfe des neiges mais cette même énergie n'était pas négative...
Je savais bien qu'un jour une personne comme toi me trouverais...
Une voix...Une voix venait de parler dans son crâne ?! C'était plus que certain mais Kumie put en déterminer la provenance et cela venait de l'arme qu'elle tenait en main ! L'elfe fut confuse mais ce sentiment fut balayé par une sorte d'impression, quelque chose d'indescriptible...Comme si c'était normal tout ça, après tout nous sommes dans un monde empli de magie et de créatures mythiques donc après tout les armes qui peuvent parler peuvent être une hypothèse...
Q...Qui es-tu ?
Le temps s'était comme figé tout autour de Kumie, une conversation venait de se mettre en place entre l'elfe des neiges et la lame de glace...
Pardonne mon impolitesse, pour des personnes qui ne peuvent m'entendre je ne suis qu'une simple lame de glace, simple arme voire artefact pour les connaisseurs mais pour toi Kumie Astara je me nomme Yukianesa, artefact oublié...
Kumie déglutit en entendant son nom, comment "Yukianesa" pouvait il/elle connaître son nom ?! Cette arme était décidément pleine de surprise...Intriguée Kumie regarda l'arme sous tout ses angles, ne trouvant rien de particulier hormis cette lame faite en glace pure que même un nain forgeron ne pourrait refaire...Cependant la question n'était pas là, il fallait sauver Engar et Felina !
Et l'espace-temps dans lequel Kumie et Yukianesa se trouvaient vola en éclat, ramenant l'elfe à la réalité Kumie regarda Artyom et le remercia d'un mouvement de tête avant de lui murmurer doucement.
Couvre-nous, on va ramener Felina et on s'en sortira tous, essaie de ne pas mourir !
Sur ces derniers mots l'elfe sauta par dessus la barricade, transportée par une sorte de sensation de ne pas être seule, comme si sa peur de mourir avait disparue et qu'une autre personne avait prise sa place...
Soudain environ une dizaine d'ennemis barrent le chemin de l'elfe, ressemblant plus à des barbares que des soldats, ils n'avaient aucune connaissance du combat hormis la force brute...Heureusement cela faisait moins de poursuivant pour Engar...
Par pur réflexe Kumie posa une main sur la garde de sa lame et se concentra, puis elle fit un rapide pas en avant en dégainant sa lame rapidement...Puis quand elle rengaina, les dix ennemis tombèrent au sol alors que Kumie ouvrit les yeux...Murmurant le nom de son attaque...
Et elle se remit à courir vers sa cible : Engar et Felina, désormais elle pouvait les protéger et les sauver...
Jeune elfe...Tu es très prometteuse...Savoir utiliser mon pouvoir sans même le réaliser...Intéressant~
Mais heureusement rien de tout cela n'arriva et le groupe pû arriver à l'étage de l'hôpital...Malheureusement les ennemis étaient déjà là mais ils n'avaient pas encore un total contrôle sur l'étage médical car des barricades avaient été montées et quelques résistants étaient en train de...Résister...
Et donc tout le groupe se dirigea vers les barricades pour aider les survivants a repousser l'envahisseur mais Kumie n'avait pas vu que Arty était resté en arrière, coincé aux mains d'un colosse qui finit par trépasser après une attaque du ranger et après avoir éliminé les quelques ennemis qui bloquaient le passage et tandis que Kumie terminait de soigner les blessés qui en avaient le plus besoin, elle eue vent comme quoi Felina était en train de se faire emmener par un soldat ennemi et qu'Engar était déjà à sa poursuite et alors que Kumie s'apprêtait à partir à sa poursuite afin d'aider l'humain Artyom la stoppa et lui présenta l'arme qui lui avait permis de terrasser le colosse qui voulait attenter à sa vie, quand Kumie posa ses yeux sur cette arme elle put ressentir quelque chose d'anormal provenant de cette lame, une sorte d'énergie que seuls les êtres ayant une affinité avec la glace peuvent voir, d'abord impressionnée Kumie décide ensuite prendre la lame qui lui était présentée et ce fut à ce moment qu'une sorte d'énergie vint prendre possession d'elle, une énergie aussi froide que les toundras glacées dont est originaire l'elfe des neiges mais cette même énergie n'était pas négative...
Je savais bien qu'un jour une personne comme toi me trouverais...
Une voix...Une voix venait de parler dans son crâne ?! C'était plus que certain mais Kumie put en déterminer la provenance et cela venait de l'arme qu'elle tenait en main ! L'elfe fut confuse mais ce sentiment fut balayé par une sorte d'impression, quelque chose d'indescriptible...Comme si c'était normal tout ça, après tout nous sommes dans un monde empli de magie et de créatures mythiques donc après tout les armes qui peuvent parler peuvent être une hypothèse...
Q...Qui es-tu ?
Le temps s'était comme figé tout autour de Kumie, une conversation venait de se mettre en place entre l'elfe des neiges et la lame de glace...
Pardonne mon impolitesse, pour des personnes qui ne peuvent m'entendre je ne suis qu'une simple lame de glace, simple arme voire artefact pour les connaisseurs mais pour toi Kumie Astara je me nomme Yukianesa, artefact oublié...
Kumie déglutit en entendant son nom, comment "Yukianesa" pouvait il/elle connaître son nom ?! Cette arme était décidément pleine de surprise...Intriguée Kumie regarda l'arme sous tout ses angles, ne trouvant rien de particulier hormis cette lame faite en glace pure que même un nain forgeron ne pourrait refaire...Cependant la question n'était pas là, il fallait sauver Engar et Felina !
Et l'espace-temps dans lequel Kumie et Yukianesa se trouvaient vola en éclat, ramenant l'elfe à la réalité Kumie regarda Artyom et le remercia d'un mouvement de tête avant de lui murmurer doucement.
Couvre-nous, on va ramener Felina et on s'en sortira tous, essaie de ne pas mourir !
Sur ces derniers mots l'elfe sauta par dessus la barricade, transportée par une sorte de sensation de ne pas être seule, comme si sa peur de mourir avait disparue et qu'une autre personne avait prise sa place...
Soudain environ une dizaine d'ennemis barrent le chemin de l'elfe, ressemblant plus à des barbares que des soldats, ils n'avaient aucune connaissance du combat hormis la force brute...Heureusement cela faisait moins de poursuivant pour Engar...
Par pur réflexe Kumie posa une main sur la garde de sa lame et se concentra, puis elle fit un rapide pas en avant en dégainant sa lame rapidement...Puis quand elle rengaina, les dix ennemis tombèrent au sol alors que Kumie ouvrit les yeux...Murmurant le nom de son attaque...
Et elle se remit à courir vers sa cible : Engar et Felina, désormais elle pouvait les protéger et les sauver...
Jeune elfe...Tu es très prometteuse...Savoir utiliser mon pouvoir sans même le réaliser...Intéressant~
Kumie Astara-
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Re: La bataille de la porte
Artyom était surprit du peu de changement concernant le cours de la bataille qu’il avait pu voir : les guerriers des Navientos s’étaient vantés de pouvoir fondre sur le donjon et le prendre sans coup férir en un tour de main… Et bien soit ils prenaient leur temps soit les envahisseurs avaient rencontrés des ennuis encore plus important que prévu. Dans un sens, une telle nouvelle plaisait beaucoup à Artyom car il aurait été peiné de voir qu’eux seuls auraient été capables d’opposer une farouche résistance aux monstres du donjon adverse dans tout le château ! Enfin… cette résistance… Avait coûté beaucoup au donjon pour sûr : il suffisait de se remémorer les visages de tous les rangers morts au combat… eux, ils ne reviendraient jamais. Ces hommes et femmes (qui étaient tous des humains en passant) s’étaient sacrifiés pour une cause qui n’était pas la leur sur la demande du Khan.
Le loup frissonna intérieurement en se rappelant ce point : même si on ne pouvait pas facilement le deviner, Artyom voyait clairement que cela pesait déjà sur l’âme de son ancien mentor : les épaules voûtées et la raideur des pas du vieux loup suffisaient à faire comprendre à qui savait lire les signes qu’il s’en voulait. Après tout, même si chacun savait les risques encourus en venant défendre le donjon assiégé, la mort de tous ces êtres pouvait rapidement obscurcir l’âme d’une personne… Artyom se sentit lui aussi conquit par ce mal être mais le chassa rapidement : d’abord survivre, les dilemmes moraux après ! Surtout que malgré le manque d’ennemi à leurs trousses, la situation du groupe n’était pas superbe pour autant : séparé par une intervention ennemie et une tentative de sauvetage ainsi que la mort de Shinon, prise par surprise par un groupe d’ennemi (certes, elle s’était isolée du groupe donc s’était exposée mais quand bien même la rapidité de l’assaut fut monstrueux et la ranger fut vite enlevée aux yeux d’Artyom… Sans doute était-elle morte, piétinée à mort par le petit groupe de monstres ou alors elle allait vite rejoindre les prisonniers en dehors du donjon… Pour être exécutée. Il ne fallait pas se leurrer, les Navientos n’étaient pas connus pour leur délicatesse envers les prisonniers de guerre et même envers les femelles ! Une armée ‘’classique’’ capturerait sans aucun doute un ou deux jolis lots pour s’amuser avec ou les revendre mais rien de tout ça ici, Focus ne voulait laisser que des cendres et des cadavres !
Tiré de ses amères pensées par la voix de Kumie, le jeune loup la vit s’élancer au combat… Encore ? Elle était vraiment cinglée ma parole ! Et elle espérait que lui se contente de rester sur le côté à ne rien faire ? En tous cas, l’action rapide de Kumie le laissa confus et il s’arrêta net au beau milieu de la folie des combats. Khan lui jeta un regard compréhensif et hocha soudain la tête… Il s’imaginait quoi le vieux ? Qu’il… Oh et puis merde !
-Cette fille veut ma mort... Si jamais elle se fait tuer, c’est Engar qui me tuera à coup sûr !
Heureusement pour Artyom, une demi-douzaine de marins bagarreurs appartenant sans doute au capitaine Morgan et à son équipage de brigands choisit cet instant pour apparaître. Respectant cette intervention providentielle, le loup lança presque Khan sur les alliés fraichement arrivés. Deux le réceptionnèrent et le reste se joignit à Arty pour le combat mais ce dernier s’en fichait… Seul comptait Kumie. Contemplant les chemins possibles, le jeune homme grimaça… Et se transforma en plein saut. Poussant un grognement animal, Artyom laissa ses crocs s’enfoncer dans la gorge d’un ennemi avant de brutalement arracher le plus de chair possible… C’était dégeulasse mais efficace au moins. Reprenant forme humaine le temps de lancer un petit sort d’ombre qui aveugla un arbalétrier, le loup se rapprocha du dos de l’elfe qui se débrouillait plutôt bien. Le problème avec cela, c’était que l’elfe constituait forcément une cible tentante… Après tout, une femme seule qui attirait l’attention. Un petit malin essaya donc de prendre Kumie à revers mais le ranger se glissa dans le dos de l’ennemi pour l’égorger rapidement. Faisant parler son instinct, Artyom saisit le couteau qui était fixé à la hanche de son adversaire moribond et le lança vers un autre ennemi qui se le prit dans l’œil… Et bien, un lancé somme toute impressionnant. Ne restant pas là à regarder son œuvre, le loup se colla au dos de Kumie et lui dit d’un ton quelque peu crispé :
-Franchement tu n’espérais pas que je te laisse y aller seule ? Engar me tuerais pour ça ! Enfin bon, avec un peu de chance, les gars de ce capitaine pirate vont faire la différence !
Et il y avait intérêt car malgré le coup d’éclat de l’elfe des neiges, il restait encore un paquet d’ennemis avec lesquels s’amuser !... sauf qu’apparement, il y avait de l’agitation dans les rangs ennemis et ce n’était pas eux qui causaient tout cela… s’était-il passé quelque chose en haut lieux ?
Le loup frissonna intérieurement en se rappelant ce point : même si on ne pouvait pas facilement le deviner, Artyom voyait clairement que cela pesait déjà sur l’âme de son ancien mentor : les épaules voûtées et la raideur des pas du vieux loup suffisaient à faire comprendre à qui savait lire les signes qu’il s’en voulait. Après tout, même si chacun savait les risques encourus en venant défendre le donjon assiégé, la mort de tous ces êtres pouvait rapidement obscurcir l’âme d’une personne… Artyom se sentit lui aussi conquit par ce mal être mais le chassa rapidement : d’abord survivre, les dilemmes moraux après ! Surtout que malgré le manque d’ennemi à leurs trousses, la situation du groupe n’était pas superbe pour autant : séparé par une intervention ennemie et une tentative de sauvetage ainsi que la mort de Shinon, prise par surprise par un groupe d’ennemi (certes, elle s’était isolée du groupe donc s’était exposée mais quand bien même la rapidité de l’assaut fut monstrueux et la ranger fut vite enlevée aux yeux d’Artyom… Sans doute était-elle morte, piétinée à mort par le petit groupe de monstres ou alors elle allait vite rejoindre les prisonniers en dehors du donjon… Pour être exécutée. Il ne fallait pas se leurrer, les Navientos n’étaient pas connus pour leur délicatesse envers les prisonniers de guerre et même envers les femelles ! Une armée ‘’classique’’ capturerait sans aucun doute un ou deux jolis lots pour s’amuser avec ou les revendre mais rien de tout ça ici, Focus ne voulait laisser que des cendres et des cadavres !
Tiré de ses amères pensées par la voix de Kumie, le jeune loup la vit s’élancer au combat… Encore ? Elle était vraiment cinglée ma parole ! Et elle espérait que lui se contente de rester sur le côté à ne rien faire ? En tous cas, l’action rapide de Kumie le laissa confus et il s’arrêta net au beau milieu de la folie des combats. Khan lui jeta un regard compréhensif et hocha soudain la tête… Il s’imaginait quoi le vieux ? Qu’il… Oh et puis merde !
-Cette fille veut ma mort... Si jamais elle se fait tuer, c’est Engar qui me tuera à coup sûr !
Heureusement pour Artyom, une demi-douzaine de marins bagarreurs appartenant sans doute au capitaine Morgan et à son équipage de brigands choisit cet instant pour apparaître. Respectant cette intervention providentielle, le loup lança presque Khan sur les alliés fraichement arrivés. Deux le réceptionnèrent et le reste se joignit à Arty pour le combat mais ce dernier s’en fichait… Seul comptait Kumie. Contemplant les chemins possibles, le jeune homme grimaça… Et se transforma en plein saut. Poussant un grognement animal, Artyom laissa ses crocs s’enfoncer dans la gorge d’un ennemi avant de brutalement arracher le plus de chair possible… C’était dégeulasse mais efficace au moins. Reprenant forme humaine le temps de lancer un petit sort d’ombre qui aveugla un arbalétrier, le loup se rapprocha du dos de l’elfe qui se débrouillait plutôt bien. Le problème avec cela, c’était que l’elfe constituait forcément une cible tentante… Après tout, une femme seule qui attirait l’attention. Un petit malin essaya donc de prendre Kumie à revers mais le ranger se glissa dans le dos de l’ennemi pour l’égorger rapidement. Faisant parler son instinct, Artyom saisit le couteau qui était fixé à la hanche de son adversaire moribond et le lança vers un autre ennemi qui se le prit dans l’œil… Et bien, un lancé somme toute impressionnant. Ne restant pas là à regarder son œuvre, le loup se colla au dos de Kumie et lui dit d’un ton quelque peu crispé :
-Franchement tu n’espérais pas que je te laisse y aller seule ? Engar me tuerais pour ça ! Enfin bon, avec un peu de chance, les gars de ce capitaine pirate vont faire la différence !
Et il y avait intérêt car malgré le coup d’éclat de l’elfe des neiges, il restait encore un paquet d’ennemis avec lesquels s’amuser !... sauf qu’apparement, il y avait de l’agitation dans les rangs ennemis et ce n’était pas eux qui causaient tout cela… s’était-il passé quelque chose en haut lieux ?
Invité- Invité
Re: La bataille de la porte
... M'élançant aussi rapidement que possible vers le corps de ma sœur, je parvenais à atteindre cette dernière avant que la moindre de ces vermines à la botte du dragon noir ne pose la main dessus, j'avais même une avance de quelques secondes sur eux. Pourtant ce n'étaient pas les obstacles qui avaient fait défauts, principalement en la "personne" Des projectiles qui me visaient, et dont je n'étais parvenu à me protéger qu'avec l'aide de l'aura du démon et des indications bref et efficace de ce dernier dont l'esprit ne pâtissait pas de l'état de mon corps. Il y avait également la pression que provoquait habituellement chez une personne la vision d'une telle horde de créature le chargeant. Cependant, chez moi cela avait plutôt l'effet inverse, entretenant l'adrénaline qui était la seule chose qui me permettait de tenir debout... Mais au vu de mes plaies et de ma fatigue, même l'état de rage intense dans lequel j'étais, une chose courante chez moi qui m'étais devenu un atout, ne suffisait plus pour que je continue à faire fi de mon état. Alors que je commençais à saisir Felina avec ma main gauche, après avoir glissé à ma ceinture la lame qu'elle tenait, mes membres commencèrent à trembler, mon souffle se faisait saccadé et mon visage rougit par l'effort et le sang se mettait à blêmir. Mais plus que ces manifestations physiques ce furent les battements de mon cœur, qui me faisait mal au torse et dont j'entendais désormais chacun de ses mouvement, qui me tapaient les tempes à un rythme régulier et soutenu, y résonnant de telles manières que je peinais à entendre ce qui se passait autour de moi et même la voix du démon, dont je ne parvins à entendre qu'un seul mot."*Attention !*
Ce fut suffisant, mes instincts de survie prirent le relais de ma pensée, qui n'aurait pas été à même pour sa part de contraindre mes muscles gémissant à un nouvel effort aussi brusque, et forcèrent mon bras droit, qui n'avait pas encore saisit Felina et dont la main avait l'avantage de posséder encore tous ses doigts, de se tendre vivement. Mon épée décrivit un mouvement circulaire et dans ce dernier rencontra la gueule d'une créature qui s'était élancée vers moi, les mâchoires grandes ouvertes, probablement pour user de mes crocs pour assaillir ma gorge. Sa vitesse était telle que l'impact me fut douloureux, mais je parvenais à continuer de tenir mon arme, et que son corps sous le choc fut projeté un peu plus loin. J’ignorai s'il était mort. Mon arme avait certes tranché ses chairs, mais une blessure à la mâchoire n'était pas forcément mortel... Mais de toute manière je n'avais plus le temps de m'inquiéter de cela, s'i un d'entre eux m'avaient atteint, les autres ne tarderaient pas... Heureusement pour moi une volée de flèche en provenance de la barricade me donna un peu de répit... Du moins je le supposais. Le regard baissé sur Felina que je prenais dans mes bras, je ne voyais guère ce qui se passait autour de moi...
Raison de plus pour ne pas m'attarder, ainsi dans un léger gémissement d'effort et de douleur mêlés je parvenais à me relever en tenant Felina dans mes bras. Bon sang le fait qu'elle soit sous sa forme de panthère, et que de fait son poids soit accru, ne m'aidait guère ! Enfin cela aurait été plus aisé si au lieu de la porter à bout de bras j'aurai pu placer sa carcasse sur mon dos, non seulement parce qu'il aurait été plus facile de la porter parce que j'aurai pu la maintenir en partie avec mon aura, ce dernier n'étant cependant pas suffisamment consistant pour soutenir sa masse comme mes eux bras le faisaient maintenant, et ne pas me retrouver désarmé comme je l'étais maintenant. Seulement agir ainsi aurait induit le fait l'exposer aux tirs de mes poursuivants, ou alors de marcher à reculons, or aucune de ces deux solution ne me convenait et les bras ainsi occupés j'acceptais de me retrouver aussi vulnérable qu'un manchot à bout de force pour le bien être de la panthère. Une fois que je l'avais prise dans mes bras il ne fallait plus que je fasse volte-face et commence à courir, juste courir, tout droit, sans me soucier de rien d'autre... Il fallait bien cela pour que mes jambes flageolantes accepte de me porter, à une vitesse cependant qui n'était guère supérieur à celle dont j'étais à même en pleine forme, mais quand mes capacité était encore équivalentes à celles de mes congénères. A chaque instant je pouvais être rattrapé et mes derniers efforts auraient été réduits, mais cela ne sembla pas advenir, soit parce que ceux me couvrant faisaient de l'excellent travail, soit parce que les assaillants s'étaient désintéressés de moi, comprenant que dans mon état je ne représentais guère plus une menace. Chaque souffle était accompagné d'une pénible expiration, je fermais les yeux car regarder au travers d'une vision des plus brouillée m'était déjà trop éprouvant et j'avais honte... honte d'être dans un pareil état ! J'avais pourtant participé à des batailles qui avaient duré bien plus longtemps et n'atteindre cet état de fatigue extrême uniquement quand l'adrénaline avait chuté, or ce n'était pas le cas ici, l’adrénaline était toujours là mais j'atteignais mes limites...
Bien sûr j'avais des "excuses" tel le fait que les capacités physiques et l'habilité général de mes opposants rendaient les combats plus intenses qu'ils ne l'étaient contre les humains, ou encore que je n'avais que rarement essuyés de pareilles blessures... Mais surtout je me rendais compte que quand Franken Fran avait évoqué le fait que mon corps devaient s'adapter à ses nouvelles capacités cela ne signifiait pas de juste être à même d'effectuer des efforts intenses sans que mon organisme réagisse mal au point que j'en vomisse du sang, comme cela avait le cas lors de l'assaut des zombies, mais que les efforts que je fasse avec ne m'épuise guère plus que ceux que je faisais avant avec mes anciennes aptitudes... J'avais beau ne pas avoir fait des études en médecine je savais bien que plus d'aptitude physiques demandaient également plus d'efforts e la part du corps, ce que je savais car c'était ce qui justifiait le fait que les démons, et donc probablement la plupart de autres créatures, aient un appétit accrue comparé aux humains... Et il fallait encore que mon corps s'adapte à ces efforts avant de pouvoir tenir aussi longtemps qu'avant.
Evidemment ces pensées ne me vinrent pas à l'esprit formulés de manière aussi clair, plus par réaction, instinct, et brève réflexion, car à cet instant j'étais bien en peine de réfléchir convenablement. Pour autant je ne fus pas insensible au froid qui frappa mon corps un bref instant, apaisant la chaleur qui me rongeait et me rappelant sur le coup mon pays natal. Ce rafraichissement imprévu me donna alors suffisamment de force pour regarder ce qui en été la cause... Et je dus m'avouer surpris en voyant pas moins d'une dizaine des assaillants, un peu en arrière, bloqués dans un bloc de glace et devant eux une silhouette que je percevait quelque peu brouillés, mais qui ne me laissai aucun doute sur la nature de la responsable de cela. Kumie, c'était d'autant plus logique au vu de son affiliation à la neige et au froid, bien que je lui ignorais pareil capacité... Mais à vrai dire sur le coup j'éprouvais surtout de la peur, elle s'était avancé au-devant de moi, sans doute pour me protéger, et s'exposait ainsi à nos ennemis. A cet instant je ne pus m'empêcher d’imaginer alors ce que le démon lui avait infligé, de voir ces êtres abjects lui faire subir encore ce sort, ou même tout simplement lui faire connaitre la mort et ôter ainsi également la vie à l'enfant qu'elle portait. Pendant un bref instant je fus submergé par l'effroi, le temps d'une second mes pieds pivotèrent pour me tourner vers elle, au terme d'un souffle je reprenais conscience et raison... Dans mon état je ne pouvais pas la soutenir, un bon combattant devait se battre tant qu'il pouvait, mais également savoir quand il n'était plus en état de le faire, sans quoi il serait une gêne pour les autres, or c'était mon cas. Je n'étais plus qu’une proie facile et m'avancer à ses côtés ne feraient que nous exposer tous les deux...Qui plus est-il fallait encore que je mette Felina à l'abri... Alors ma vision alla un peu mieux et je pus entrapercevoir une autre silhouette, celle du rodeur, aux côtés de Kumie. A nouveau j'éprouvais cette espèce de jalousie mal placée, et pourtant je souris. Au vu de ce que j'avais pu en juger mon aimée était en de bonnes mains, cela suffisait pour ma rasséréner un peu, et me donner la force de finir ma course, chose possible uniquement de par les efforts de l'elfe et du loup pour me couvrir, bien que je ne saurai dire exactement dans quelle mesure.
Je parvenais ainsi à la barricade à bout de souffle et alors que toutes mes plaies, ainsi que mes côtes, me lançaient, où une créature, un satyre de ce que je pus en juger, s'était apprêté à prendre de mes bras le corps de Felina, une sage initiative car je n'aurai pu franchir la barricade avec un tel poids sur les bras et au vu de mon état. Toujours haletant je m'arrêtais alors dans ma course pour lui tendre la panthère inconsciente qu'il prit dans ses bras pour ensuite l'apporter à l'hôpital. Je le remerciais, d'une voix ténue et faible, n'ayant plus le moindre et souffle, puis je passais par-dessus la barricade... Et je dus avouer qu'il fut agréable de voir que deux créatures démunies d'armes à distance et ne pouvant rien faire contre les assaillants à ce moment, m'aidèrent en cette entreprise, périlleuse au vu de mon état, et m'accueillirent avec un sourire. Il n'y eut pas un mot d'échangés, mais j'avais déjà fait suffisamment d'action qu'on qualifie parfois à tort d'héroïque pour reconnaitre les mimiques qu'elles provoquaient chez les gens, et ici ils reconnaissaient tout simplement la justesse de mon acte... Si ce n'était de mes proches c'était la première fois que je surprenais un tel regard e la part d'une créature du donjon et je dus avouer que cela me toucha alors que je titubais en direction de l'hôpital. Même si j'étais capable de m'en passer j'appréciais la reconnaissance et après le déni qu'il y avait eu quat à ma participation à la mort de Ferliost il était agréable de voir qu'il n'en serait pas de même pour tous mes actes.
Mais il en allait des bons comme des mauvais, même si je n'étais pas forcément responsable de ceux qu'on m'imputait.
"PART DANS LES LIMBES ET N'EN REVIENT PAS ENFOIRE DE VIOLEUR."
... Dans un premier temps je pris cela pour une injure à l'égard des assaillant, une provocation comme on en entendait des milliers lors d'une bataille, mais ce ne e fut qu'en entendant le mot violeur que je compris, trop tard. Mon démon me chuchota de nouveau attention, trop tard également. Je n'avais même pas eu le temps de me retourner et de fait je ne vis pas qui était le responsable de cette injure, que je m'effondrais au sol sous l'impact du projectile qui me frappa à l'épaule. Un carreau sans doute, au vu de ce que je ressentis à l'impact et du claquement que j'avais entendu. L'arbalète était une arme redoutable, précise et puissante, capable de perforer une armure de plaque avec aisance, même au mieux de ma forme encaisser un de ses projectiles m'aurait mis à terre. Cependant aussi redoutable qu'ait une arme, elle n'est que ce qu'on en fait, aussi bien dans sa "morale" que dans son efficacité... Et jamais avant je n'aurai cru être heureux des piètres capacités martiales de la plupart des habitants du donjon, car pour m'avoir atteint à l'épaule ave un tel outil et à une faible distance, probablement au vu de la taille des barricades, ainsi que l'envie de me tuer le responsable devait être un bien piètre tireur... Pour autant cela acheva de me vider de mes forces. Oh je savais que la plaie n'était pas mortelle, et même si j'avais déjà perdu beaucoup de sang il serait surprenant que même l'hémorragie parvienne à me tuer avant que le personnel de l'hôpital ne prenne soin de moi. Pour autant je ne me sentais plus la force de bouger, même de tout simplement me retourner sur le dos au lieu d'avoir le visage plaqué contre la pierre froide... Je ne sus quels furent les réactions quant à cette acte, tout juste sentis je des personnes me soulever et me déposer dans un lit... Puis alors que j'allais sombrer dans l'inconscience dans un tourbillon de pensées confuses et de sentiments brouillés j'entendis une clameur familière, que j'avais aussi bien entendu parmi des alliés que des ennemis, mais au vu des voix je comprenais que c'était les habitants qui l'exprimaient... Cette douce clameur qui me permit de m'endormir l'âme en paix, avec un sourire et sans culpabilisé de ne plus être en état de me battre.
Tout simplement parce qu'il n'y avait plus lieu que je lutte...
Tout simplement parce que cette si douce clameur était celle de la victoire
Ce fut suffisant, mes instincts de survie prirent le relais de ma pensée, qui n'aurait pas été à même pour sa part de contraindre mes muscles gémissant à un nouvel effort aussi brusque, et forcèrent mon bras droit, qui n'avait pas encore saisit Felina et dont la main avait l'avantage de posséder encore tous ses doigts, de se tendre vivement. Mon épée décrivit un mouvement circulaire et dans ce dernier rencontra la gueule d'une créature qui s'était élancée vers moi, les mâchoires grandes ouvertes, probablement pour user de mes crocs pour assaillir ma gorge. Sa vitesse était telle que l'impact me fut douloureux, mais je parvenais à continuer de tenir mon arme, et que son corps sous le choc fut projeté un peu plus loin. J’ignorai s'il était mort. Mon arme avait certes tranché ses chairs, mais une blessure à la mâchoire n'était pas forcément mortel... Mais de toute manière je n'avais plus le temps de m'inquiéter de cela, s'i un d'entre eux m'avaient atteint, les autres ne tarderaient pas... Heureusement pour moi une volée de flèche en provenance de la barricade me donna un peu de répit... Du moins je le supposais. Le regard baissé sur Felina que je prenais dans mes bras, je ne voyais guère ce qui se passait autour de moi...
Raison de plus pour ne pas m'attarder, ainsi dans un léger gémissement d'effort et de douleur mêlés je parvenais à me relever en tenant Felina dans mes bras. Bon sang le fait qu'elle soit sous sa forme de panthère, et que de fait son poids soit accru, ne m'aidait guère ! Enfin cela aurait été plus aisé si au lieu de la porter à bout de bras j'aurai pu placer sa carcasse sur mon dos, non seulement parce qu'il aurait été plus facile de la porter parce que j'aurai pu la maintenir en partie avec mon aura, ce dernier n'étant cependant pas suffisamment consistant pour soutenir sa masse comme mes eux bras le faisaient maintenant, et ne pas me retrouver désarmé comme je l'étais maintenant. Seulement agir ainsi aurait induit le fait l'exposer aux tirs de mes poursuivants, ou alors de marcher à reculons, or aucune de ces deux solution ne me convenait et les bras ainsi occupés j'acceptais de me retrouver aussi vulnérable qu'un manchot à bout de force pour le bien être de la panthère. Une fois que je l'avais prise dans mes bras il ne fallait plus que je fasse volte-face et commence à courir, juste courir, tout droit, sans me soucier de rien d'autre... Il fallait bien cela pour que mes jambes flageolantes accepte de me porter, à une vitesse cependant qui n'était guère supérieur à celle dont j'étais à même en pleine forme, mais quand mes capacité était encore équivalentes à celles de mes congénères. A chaque instant je pouvais être rattrapé et mes derniers efforts auraient été réduits, mais cela ne sembla pas advenir, soit parce que ceux me couvrant faisaient de l'excellent travail, soit parce que les assaillants s'étaient désintéressés de moi, comprenant que dans mon état je ne représentais guère plus une menace. Chaque souffle était accompagné d'une pénible expiration, je fermais les yeux car regarder au travers d'une vision des plus brouillée m'était déjà trop éprouvant et j'avais honte... honte d'être dans un pareil état ! J'avais pourtant participé à des batailles qui avaient duré bien plus longtemps et n'atteindre cet état de fatigue extrême uniquement quand l'adrénaline avait chuté, or ce n'était pas le cas ici, l’adrénaline était toujours là mais j'atteignais mes limites...
Bien sûr j'avais des "excuses" tel le fait que les capacités physiques et l'habilité général de mes opposants rendaient les combats plus intenses qu'ils ne l'étaient contre les humains, ou encore que je n'avais que rarement essuyés de pareilles blessures... Mais surtout je me rendais compte que quand Franken Fran avait évoqué le fait que mon corps devaient s'adapter à ses nouvelles capacités cela ne signifiait pas de juste être à même d'effectuer des efforts intenses sans que mon organisme réagisse mal au point que j'en vomisse du sang, comme cela avait le cas lors de l'assaut des zombies, mais que les efforts que je fasse avec ne m'épuise guère plus que ceux que je faisais avant avec mes anciennes aptitudes... J'avais beau ne pas avoir fait des études en médecine je savais bien que plus d'aptitude physiques demandaient également plus d'efforts e la part du corps, ce que je savais car c'était ce qui justifiait le fait que les démons, et donc probablement la plupart de autres créatures, aient un appétit accrue comparé aux humains... Et il fallait encore que mon corps s'adapte à ces efforts avant de pouvoir tenir aussi longtemps qu'avant.
Evidemment ces pensées ne me vinrent pas à l'esprit formulés de manière aussi clair, plus par réaction, instinct, et brève réflexion, car à cet instant j'étais bien en peine de réfléchir convenablement. Pour autant je ne fus pas insensible au froid qui frappa mon corps un bref instant, apaisant la chaleur qui me rongeait et me rappelant sur le coup mon pays natal. Ce rafraichissement imprévu me donna alors suffisamment de force pour regarder ce qui en été la cause... Et je dus m'avouer surpris en voyant pas moins d'une dizaine des assaillants, un peu en arrière, bloqués dans un bloc de glace et devant eux une silhouette que je percevait quelque peu brouillés, mais qui ne me laissai aucun doute sur la nature de la responsable de cela. Kumie, c'était d'autant plus logique au vu de son affiliation à la neige et au froid, bien que je lui ignorais pareil capacité... Mais à vrai dire sur le coup j'éprouvais surtout de la peur, elle s'était avancé au-devant de moi, sans doute pour me protéger, et s'exposait ainsi à nos ennemis. A cet instant je ne pus m'empêcher d’imaginer alors ce que le démon lui avait infligé, de voir ces êtres abjects lui faire subir encore ce sort, ou même tout simplement lui faire connaitre la mort et ôter ainsi également la vie à l'enfant qu'elle portait. Pendant un bref instant je fus submergé par l'effroi, le temps d'une second mes pieds pivotèrent pour me tourner vers elle, au terme d'un souffle je reprenais conscience et raison... Dans mon état je ne pouvais pas la soutenir, un bon combattant devait se battre tant qu'il pouvait, mais également savoir quand il n'était plus en état de le faire, sans quoi il serait une gêne pour les autres, or c'était mon cas. Je n'étais plus qu’une proie facile et m'avancer à ses côtés ne feraient que nous exposer tous les deux...Qui plus est-il fallait encore que je mette Felina à l'abri... Alors ma vision alla un peu mieux et je pus entrapercevoir une autre silhouette, celle du rodeur, aux côtés de Kumie. A nouveau j'éprouvais cette espèce de jalousie mal placée, et pourtant je souris. Au vu de ce que j'avais pu en juger mon aimée était en de bonnes mains, cela suffisait pour ma rasséréner un peu, et me donner la force de finir ma course, chose possible uniquement de par les efforts de l'elfe et du loup pour me couvrir, bien que je ne saurai dire exactement dans quelle mesure.
Je parvenais ainsi à la barricade à bout de souffle et alors que toutes mes plaies, ainsi que mes côtes, me lançaient, où une créature, un satyre de ce que je pus en juger, s'était apprêté à prendre de mes bras le corps de Felina, une sage initiative car je n'aurai pu franchir la barricade avec un tel poids sur les bras et au vu de mon état. Toujours haletant je m'arrêtais alors dans ma course pour lui tendre la panthère inconsciente qu'il prit dans ses bras pour ensuite l'apporter à l'hôpital. Je le remerciais, d'une voix ténue et faible, n'ayant plus le moindre et souffle, puis je passais par-dessus la barricade... Et je dus avouer qu'il fut agréable de voir que deux créatures démunies d'armes à distance et ne pouvant rien faire contre les assaillants à ce moment, m'aidèrent en cette entreprise, périlleuse au vu de mon état, et m'accueillirent avec un sourire. Il n'y eut pas un mot d'échangés, mais j'avais déjà fait suffisamment d'action qu'on qualifie parfois à tort d'héroïque pour reconnaitre les mimiques qu'elles provoquaient chez les gens, et ici ils reconnaissaient tout simplement la justesse de mon acte... Si ce n'était de mes proches c'était la première fois que je surprenais un tel regard e la part d'une créature du donjon et je dus avouer que cela me toucha alors que je titubais en direction de l'hôpital. Même si j'étais capable de m'en passer j'appréciais la reconnaissance et après le déni qu'il y avait eu quat à ma participation à la mort de Ferliost il était agréable de voir qu'il n'en serait pas de même pour tous mes actes.
Mais il en allait des bons comme des mauvais, même si je n'étais pas forcément responsable de ceux qu'on m'imputait.
"PART DANS LES LIMBES ET N'EN REVIENT PAS ENFOIRE DE VIOLEUR."
... Dans un premier temps je pris cela pour une injure à l'égard des assaillant, une provocation comme on en entendait des milliers lors d'une bataille, mais ce ne e fut qu'en entendant le mot violeur que je compris, trop tard. Mon démon me chuchota de nouveau attention, trop tard également. Je n'avais même pas eu le temps de me retourner et de fait je ne vis pas qui était le responsable de cette injure, que je m'effondrais au sol sous l'impact du projectile qui me frappa à l'épaule. Un carreau sans doute, au vu de ce que je ressentis à l'impact et du claquement que j'avais entendu. L'arbalète était une arme redoutable, précise et puissante, capable de perforer une armure de plaque avec aisance, même au mieux de ma forme encaisser un de ses projectiles m'aurait mis à terre. Cependant aussi redoutable qu'ait une arme, elle n'est que ce qu'on en fait, aussi bien dans sa "morale" que dans son efficacité... Et jamais avant je n'aurai cru être heureux des piètres capacités martiales de la plupart des habitants du donjon, car pour m'avoir atteint à l'épaule ave un tel outil et à une faible distance, probablement au vu de la taille des barricades, ainsi que l'envie de me tuer le responsable devait être un bien piètre tireur... Pour autant cela acheva de me vider de mes forces. Oh je savais que la plaie n'était pas mortelle, et même si j'avais déjà perdu beaucoup de sang il serait surprenant que même l'hémorragie parvienne à me tuer avant que le personnel de l'hôpital ne prenne soin de moi. Pour autant je ne me sentais plus la force de bouger, même de tout simplement me retourner sur le dos au lieu d'avoir le visage plaqué contre la pierre froide... Je ne sus quels furent les réactions quant à cette acte, tout juste sentis je des personnes me soulever et me déposer dans un lit... Puis alors que j'allais sombrer dans l'inconscience dans un tourbillon de pensées confuses et de sentiments brouillés j'entendis une clameur familière, que j'avais aussi bien entendu parmi des alliés que des ennemis, mais au vu des voix je comprenais que c'était les habitants qui l'exprimaient... Cette douce clameur qui me permit de m'endormir l'âme en paix, avec un sourire et sans culpabilisé de ne plus être en état de me battre.
Tout simplement parce qu'il n'y avait plus lieu que je lutte...
Tout simplement parce que cette si douce clameur était celle de la victoire
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Messages : 1975
Expérience : 10307
Métier : Boire/ Se battre
Feuille de personnage
Niveau:
(32/40)
Race: Humain
Capacités:
Re: La bataille de la porte
La manière dont le premier d'entre eux avoir atteint l'humain fut reçu n'apaisa nullement les ardeurs du monstre, pas plus que ne le fit la volée de flèche qui abattit la première rangée d'entre eux, facilitant la fuite de l'humain. Ils étaient déterminés dans leur assaut à en finir avec cette poche de résistance et de ne laisser parmi les habitants du donjon Kanabo que des morts ou des prisonniers. Cette perspective, renforcée par leur soif de sang et de butin, rendait leur volonté aussi inflexible que le plus robuste des aciers et de leurs gorges montaient diverses clameurs bestiales tandis que le sol du couloir semblait trembler sous leur pas lourds et puissants. De l'autre côté de la barricade on continua de tenter de les ralentir par des tirs, qui recevaient réponses du côté adverse, ou on les agonisait d’injures comme si les mots suffiraient à les repousser. Quoi qu'il en soit la peur rognée le cœur des habitants du donjon, mais en plus de leurs bravoures ils n'avaient tout simplement nul part ou fuir et de fiat se battraient jusqu'au bout... Pour autant ils semblaient bien espérer survivre le plus longtemps possible, puisqu'il n'y en eut aucun pour suivre l'elfe des glaces et le rodeur, et ce en dépit du coup d'éclat que la première provoqué, mettant hors-jeu pas moins d'une dizaine de sbires du dragon noir... Mais il y en avait encore tant d'autres, au moins quarante, que cela semblait bien peu... Mais pour autant cela permit également à l'humain d'atteindre la barricade avec une des prisonnières dans les bras. La bravoure de coup d'éclat, bien qu'aux conséquences concrètes moindres, eut le mérite d'exalter celles des monstres et parmi eux plusieurs furent ceux qui reconnurent cela chez l'humain, en dépit de ses origines et pendant quelques secondes une certaine satisfaction parcourut les rangs de manière curieuse au vu des événements... Mai rapidement la peur et la haine les sentiments qui se "devaient" de supplanter en pareil moment reprirent le dessus quand un des arbalétriers au lieu de tirer sur les forces du dragon abattit l'humain sous les yeux des autres... Nul n'avais oublié ce qui était arrivé à l'elfe des neiges, la rumeur ayant parcouru tout le donjon, et alors plusieurs de ceux qui l'instant d'avant avaient apprécié l'acte de l'humain songèrent qu'il avait mérité ce qui lui avait été infligé et oublièrent l’action courageuse qu'il venait d'infliger. D'autres au contraire en virent leur opinion bienveillante à l'égard d'Engar accru et ce qui en des circonstances plus pacifiques aurait tourné en vif débat agrémenté de nombreuses injures fut simplement contenu par chacune des personnes présentes; les infirmières évacuèrent l'humain et mettant entre parenthèses ce qui venait d'advenir chacun se prépara à encaisser la déferlante qui leur advenait.
Les assaillants avaient déjà ainsi dépassé Kumie et Artyom, cependant ces derniers n'avaient pas été submergés. La raison en était que le couloir était suffisamment large pour que la troupe de Focus se répande et que de fait l'elfe et le loup n'ait à faire face qu'à une partie du groupe, que le soutien des flibustiers morts-vivants leur permettait de retenir... Mais alors que la charge atteignait la barricade, que les premiers des assaillants étaient empalés par quelques ingénieux défenseurs qui avaient eu le bon esprit d'user d'arme d'hasts, ou bien parvenaient à franchir la barricade une voix claire raisonna, couvrant les premiers fracas dû aux chocs des armes et les gémissements des blessés, une voix bien trop audible pour chacun pour être naturelle. C'était l'œuvre d'un des psychiques de Focus, particulièrement puissant, qui ne pouvant directement s'adresser à chacun individuelle le fit à tous, annonçant la nouvelle...
"Focus est mort, Isthar l'a tué et des zombies gardés en garnison sont en train de nous submerger !"
On aurait pu croire à un leurre de la part des défenseurs, mais les autres psychiques présents dans le groupe assaillant l'hôpital confirmèrent à la nouvelle et alors ce fut la débandade... Dans le fond ces êtres étaient courageux, mais ils comptaient tant sur leurs maîtres que la nouvelle de sa mort annihila chez eux toute motivation, d'autant plus que si Ishtar l'était parvenu à le tuer qui pourrait faire face à la nouvelle maitresse des Naviento, et qui pourrait venir à bout de l'archange Oni Ni Kanabo. La réponse en était évidente et entraina parmi les assaillants des réactions des plus logiques en pareil conséquences. Ceux en train de se battre directement, rendirent les armes, tandis que les autres tentèrent de fuir. Du côté des défenseurs des cris de joies et de soulagement, qui avaient balayé la peur et l'amertume, se firent entendre tandis que le nom d'Oni Ni Kanabo t d'Ishtar était repris en cadence par ceux en ayant encore la force pour acclamer la victoire, il y en eut quelques-uns parmi les plus vigoureux pour poursuivre les fuyard et les autres se chargèrent d'amener ceux qui s'étaient constitués d'eux même prisonniers dans la cour, s'y rendant suite aux indications d'un officier qui les informa que tous les soldats de Focus y était amené par les zombies. Finalement il y eut bien peu d'assaillants qui furent à même de quitter le donjon et ils ne représentaient plus une menace pour ce dernier qui en ce jour remportait la victoire bien plus facilement que n'aurai pu laisser présages la situation des étages inférieurs. Pour autant si éclatante que qu'état cette victoire elle était aussi des plus amères, sur les plus ou moins soixante-dix habitant du donjon une dizaine d'entre eux avaient trouvé la mort de manière définitive, que ce soit lors de la bataille sur les remparts ou parce qu'après avoir été fait prisonniers avaient été menés en dehors des limites du rituel de résurrection et y avaient été exécutés. Qui plus est on pouvait aussi pleurer les rodeurs qui alors qu’il n’avait rien à voir avec le donjon et étaient, qui plus est, des humains avaient donné leur vie pour le défendre et alors en dépit de leurs origines plusieurs parlaient déjà leur rendre hommage comme à leur propre mort et tous remercièrent les survivants.
Cependant l'heure n'était pas encore au deuil, suite à la fuite des forces du donjon Naviento tout le monde exultait de joie, les infirmiers purent travailler plus sereinement pour soigner les blessés et ceux dont les plaies étaient minimes et les rares indemnes aidés presque tous pour le bon rétablissement de chacun, même quelques hommes de crocs-noirs y participaient ! Il y avait bien sûr également quelques pillards, dont les hommes restants du ruffian, qui profitèrent de la situation pour piller les cadavres, principalement des assaillants. Mais de manière globale il y avait quelque chose d'agréable à voir les forces vives qu'entrainaient à chaque fois la conclusion d'une guerre et ce ici de manière presqu'instantanée... Le temps des regrets et de la contemplation avec dignité de ces événements viendraient, mais en cet instant chacun se sentait plus vivant que jamais. Les cris des blessées avaient cédés leur place à des rires joyeux et les sorts ne seraient désormais plus qu'à soigner ou au mieux à empêcher les fuyards de quitter le donjon. Ce fut alors dans cette soudaine atmosphère bon enfant qu'une des infirmières de Franken Fran, clone de Cirno, se fraya un chemin jusqu'à Kumie et Artyom, certains monstres allant remercier ce dernier de par sa position de rôdeur, les vêtements un peu chiffonnés et encore couvert de sang, et annonça, l'air un peu pensif.
"Madame Kumie Astara et monsieurs Artyom... Un monsieur bouc m'a dit de vous dire que Monsieur Engar et Khan ainsi que madame Felina Vont bien..."
Puis elle reprit alors d'une voix un peu plus sévère en se tournant principalement vers l'elfe.
"Et madame Kumie Astara... Accepteriez-vous de passer quelques tests pour savoir si l'enfant que vous portez va bien suite à votre participation aux évènements de votre journée... Au vu du stade où vous en êtes il n'y a normalement rien à craindre, mais c'est une simple précaution, que je vous recommande."
En ce jour la mort était passée, elle avait pris bien des vies, mais maintenant il restait à songer à celle qui restait et à celles qui seront, comme celle que portait Kumie en elle.
Les assaillants avaient déjà ainsi dépassé Kumie et Artyom, cependant ces derniers n'avaient pas été submergés. La raison en était que le couloir était suffisamment large pour que la troupe de Focus se répande et que de fait l'elfe et le loup n'ait à faire face qu'à une partie du groupe, que le soutien des flibustiers morts-vivants leur permettait de retenir... Mais alors que la charge atteignait la barricade, que les premiers des assaillants étaient empalés par quelques ingénieux défenseurs qui avaient eu le bon esprit d'user d'arme d'hasts, ou bien parvenaient à franchir la barricade une voix claire raisonna, couvrant les premiers fracas dû aux chocs des armes et les gémissements des blessés, une voix bien trop audible pour chacun pour être naturelle. C'était l'œuvre d'un des psychiques de Focus, particulièrement puissant, qui ne pouvant directement s'adresser à chacun individuelle le fit à tous, annonçant la nouvelle...
"Focus est mort, Isthar l'a tué et des zombies gardés en garnison sont en train de nous submerger !"
On aurait pu croire à un leurre de la part des défenseurs, mais les autres psychiques présents dans le groupe assaillant l'hôpital confirmèrent à la nouvelle et alors ce fut la débandade... Dans le fond ces êtres étaient courageux, mais ils comptaient tant sur leurs maîtres que la nouvelle de sa mort annihila chez eux toute motivation, d'autant plus que si Ishtar l'était parvenu à le tuer qui pourrait faire face à la nouvelle maitresse des Naviento, et qui pourrait venir à bout de l'archange Oni Ni Kanabo. La réponse en était évidente et entraina parmi les assaillants des réactions des plus logiques en pareil conséquences. Ceux en train de se battre directement, rendirent les armes, tandis que les autres tentèrent de fuir. Du côté des défenseurs des cris de joies et de soulagement, qui avaient balayé la peur et l'amertume, se firent entendre tandis que le nom d'Oni Ni Kanabo t d'Ishtar était repris en cadence par ceux en ayant encore la force pour acclamer la victoire, il y en eut quelques-uns parmi les plus vigoureux pour poursuivre les fuyard et les autres se chargèrent d'amener ceux qui s'étaient constitués d'eux même prisonniers dans la cour, s'y rendant suite aux indications d'un officier qui les informa que tous les soldats de Focus y était amené par les zombies. Finalement il y eut bien peu d'assaillants qui furent à même de quitter le donjon et ils ne représentaient plus une menace pour ce dernier qui en ce jour remportait la victoire bien plus facilement que n'aurai pu laisser présages la situation des étages inférieurs. Pour autant si éclatante que qu'état cette victoire elle était aussi des plus amères, sur les plus ou moins soixante-dix habitant du donjon une dizaine d'entre eux avaient trouvé la mort de manière définitive, que ce soit lors de la bataille sur les remparts ou parce qu'après avoir été fait prisonniers avaient été menés en dehors des limites du rituel de résurrection et y avaient été exécutés. Qui plus est on pouvait aussi pleurer les rodeurs qui alors qu’il n’avait rien à voir avec le donjon et étaient, qui plus est, des humains avaient donné leur vie pour le défendre et alors en dépit de leurs origines plusieurs parlaient déjà leur rendre hommage comme à leur propre mort et tous remercièrent les survivants.
Cependant l'heure n'était pas encore au deuil, suite à la fuite des forces du donjon Naviento tout le monde exultait de joie, les infirmiers purent travailler plus sereinement pour soigner les blessés et ceux dont les plaies étaient minimes et les rares indemnes aidés presque tous pour le bon rétablissement de chacun, même quelques hommes de crocs-noirs y participaient ! Il y avait bien sûr également quelques pillards, dont les hommes restants du ruffian, qui profitèrent de la situation pour piller les cadavres, principalement des assaillants. Mais de manière globale il y avait quelque chose d'agréable à voir les forces vives qu'entrainaient à chaque fois la conclusion d'une guerre et ce ici de manière presqu'instantanée... Le temps des regrets et de la contemplation avec dignité de ces événements viendraient, mais en cet instant chacun se sentait plus vivant que jamais. Les cris des blessées avaient cédés leur place à des rires joyeux et les sorts ne seraient désormais plus qu'à soigner ou au mieux à empêcher les fuyards de quitter le donjon. Ce fut alors dans cette soudaine atmosphère bon enfant qu'une des infirmières de Franken Fran, clone de Cirno, se fraya un chemin jusqu'à Kumie et Artyom, certains monstres allant remercier ce dernier de par sa position de rôdeur, les vêtements un peu chiffonnés et encore couvert de sang, et annonça, l'air un peu pensif.
"Madame Kumie Astara et monsieurs Artyom... Un monsieur bouc m'a dit de vous dire que Monsieur Engar et Khan ainsi que madame Felina Vont bien..."
Puis elle reprit alors d'une voix un peu plus sévère en se tournant principalement vers l'elfe.
"Et madame Kumie Astara... Accepteriez-vous de passer quelques tests pour savoir si l'enfant que vous portez va bien suite à votre participation aux évènements de votre journée... Au vu du stade où vous en êtes il n'y a normalement rien à craindre, mais c'est une simple précaution, que je vous recommande."
En ce jour la mort était passée, elle avait pris bien des vies, mais maintenant il restait à songer à celle qui restait et à celles qui seront, comme celle que portait Kumie en elle.
Focus Naviento-
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(1/40)
Race: Reptile
Capacités:
Re: La bataille de la porte
Que dire de Cirno en ce moment présent ? Il était difficile d'être à la fois clair et concis, mais essayons quand même...
Dans le feu de l'action et la pression du combat, la fée avait réveillé une partie de sa nature qui avait été scellé à sa naissance, dans un but pour le moment inconnu. Quoi qu'il en soit, instinctivement elle avait réussi à canaliser une partie de ses pouvoirs dévoilé afin de mettre en fuite le sorcier qui avait décider de l'étriper. Une fois qu'elle fut sure de la retraite de Vartass, la fée avait décidée qu'il était temps pour elle d'aller se reposer tranquillement dans le lieu qu'elle avait proprement décidé d'habiter sans demander l'avis de personnes, même si on ne le lui aurait surement pas empêché. Quoi qu'il en soit, une fois dans la caverne du Sub Zero, elle se rendit compte qu'il y faisait un froid impressionnant. Se rendant compte qu'elle avait froid alors que cela lui était théoriquement impossible, elle commença à paniquer, et lorsqu'elle se rendit compte en se regardant au travers d'une vitre qu'elle était tout feu tout flamme, elle paniqua croyant que Vartass l'avait enflammée, et donc qu'elle allait mourir sous peu alors qu'en fait elle s'était juste "éveillée".
Ainsi donc, elle fusait au travers des couloirs en criant "A L'AIDE" ou encore "AU SECOURS", si bien qu'un regard peu attentif la confondrait surement avec une boule de feu ambulante et hurlante. Dans sa panique elle vola un peu partout dans le donjon, cherchant désespérément de l'aide. Elle eut l'idée à un moment de se jeter dans de l'eau, mais elle s'y est sentie tellement mal qu'elle en ressortie de suite. Ne sachant quoi faire, elle tournait en rond, en large et en travers, même si au final, elle se rapprochait de l’hôpital. Pour quelle raison ? Tout simplement elle se déplaçait au hasard et que le hasard fait parfois bien les choses, car elle se rapprochait d'une des seules personnes en qui elle avait totalement confiance, c'est à dire Kumie.
Son arrivée tonitruante fut remarqué par les assaillants dont la confiance venait très clairement de chuter gravement (difficile de ne pas entendre la fée crier et pleurer en même temps), néanmoins, personne n'eut le courage de s'interposer pour essayer de l’arrêter, car l'entendre oui c'était simple, mais faire le lien entre la voix de gamine pleurnicharde et la boule de feu fusant dans le couloir était impossible pour toute personne non folle, si biens qu'ils s'écartèrent tous pour laisser passer la fée encore traumatisée.
Elle survola les défenseurs sans se rendre compte de rien, fit 3 ou 4 fois le tour de l’hôpital avant de s'épuiser complètement et de s'endormir comme une masse au beau milieu des blessés.
Dans le feu de l'action et la pression du combat, la fée avait réveillé une partie de sa nature qui avait été scellé à sa naissance, dans un but pour le moment inconnu. Quoi qu'il en soit, instinctivement elle avait réussi à canaliser une partie de ses pouvoirs dévoilé afin de mettre en fuite le sorcier qui avait décider de l'étriper. Une fois qu'elle fut sure de la retraite de Vartass, la fée avait décidée qu'il était temps pour elle d'aller se reposer tranquillement dans le lieu qu'elle avait proprement décidé d'habiter sans demander l'avis de personnes, même si on ne le lui aurait surement pas empêché. Quoi qu'il en soit, une fois dans la caverne du Sub Zero, elle se rendit compte qu'il y faisait un froid impressionnant. Se rendant compte qu'elle avait froid alors que cela lui était théoriquement impossible, elle commença à paniquer, et lorsqu'elle se rendit compte en se regardant au travers d'une vitre qu'elle était tout feu tout flamme, elle paniqua croyant que Vartass l'avait enflammée, et donc qu'elle allait mourir sous peu alors qu'en fait elle s'était juste "éveillée".
Ainsi donc, elle fusait au travers des couloirs en criant "A L'AIDE" ou encore "AU SECOURS", si bien qu'un regard peu attentif la confondrait surement avec une boule de feu ambulante et hurlante. Dans sa panique elle vola un peu partout dans le donjon, cherchant désespérément de l'aide. Elle eut l'idée à un moment de se jeter dans de l'eau, mais elle s'y est sentie tellement mal qu'elle en ressortie de suite. Ne sachant quoi faire, elle tournait en rond, en large et en travers, même si au final, elle se rapprochait de l’hôpital. Pour quelle raison ? Tout simplement elle se déplaçait au hasard et que le hasard fait parfois bien les choses, car elle se rapprochait d'une des seules personnes en qui elle avait totalement confiance, c'est à dire Kumie.
Son arrivée tonitruante fut remarqué par les assaillants dont la confiance venait très clairement de chuter gravement (difficile de ne pas entendre la fée crier et pleurer en même temps), néanmoins, personne n'eut le courage de s'interposer pour essayer de l’arrêter, car l'entendre oui c'était simple, mais faire le lien entre la voix de gamine pleurnicharde et la boule de feu fusant dans le couloir était impossible pour toute personne non folle, si biens qu'ils s'écartèrent tous pour laisser passer la fée encore traumatisée.
Elle survola les défenseurs sans se rendre compte de rien, fit 3 ou 4 fois le tour de l’hôpital avant de s'épuiser complètement et de s'endormir comme une masse au beau milieu des blessés.
Cirno-
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