My Life as a Dungeon Keeper
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Message  Theorem & Ishtar Mer 27 Mar 2013, 10:01

Bonjour les amis monstres.
*Souffle dans une pipe à bulle installé dans un fauteuil, en robe de chambre*
Je suis un filmovore. J'en mange quotidiennement. Je passe rarement plus de deux semaines sans aller au cinema. Au bout de trois semaines sans entrer dans une salle obscure je suis en manque. En clair je suis souvent un des premiers arrivés quand le film en vaut la peine et je n'ai pas peur de payer pour de la 3D quand ça en vaut le coup. Je compte déjà dans ce mois-ci Oz, Die Hard 5, etc... Mais je ne regarde pas que des super-productions. Il m'arrive d'avoir des surprises comme The Secret l'an passé.

Etant passionné et ne trouvant pas souvent d'oreilles attentives quand je parle d'un film, j'ai décidé de faire mes propres articles, mes propres critiques sur MLDK et vous en faire profiter. Pas de spoilers ici, je donnerais une note à la fin mais faites-vous seuls juges d'un film.

J'ouvre ce topic avec un film tout frais d'hier soir :

Warm Bodies

Synopsis : L'histoire prend place dans un monde post apocalyptique où les zombies populent la terre et les survivants sont dans des zones fortifiées. R, un zombie, existe et erre dans un aéroport avec une horde, vagabondant. Conscient de son état, il ne peut que ressentir nostalgie et déception de ne pouvoir communiquer. Un jour, alors qu'il mange la cervelle d'un garçon pour "revivre" ses émotions, il tombe éperdument amoureux d'une survivante, Julie, qu'il décide de protéger des autres zombies et des "osseux" (des zombies n'ayant plus que la peau sur les os que même les autres zombies n'aiment pas). R va sécuriser Julie dans un avion et, petit à petit... se sentir redevenir quelque chose qu'il ne pensait ne plus jamais être... vivant.

Analyse : Au contraire de films de zombies basés sur le gore, le désespoir, la terreur et l'hyper-réalisme qui plonge le spectateur dans un cauchemar où la moindre erreur est fatale (Walking Dead, Dawn of the Dead, ou Zombies pour les puristes fait en 1978) ou bien dans le délire visuel et comique (Shawn of the Dead, Zombie Land, Fido, Evil Dead 3) Warm Bodies est un savant mélange entre humour, introspection, découverte de soi et sentiments. Bien loin du cliché habituel du "No One Will Survive", Warm Bodies propose de voir le monde dans la tête d'un zombie parfaitement au courant de son état et qui se trouve même différent et perdu ("Qu'est-ce qu'on marche lentement... Ca va être long...") qui retrouve l'espoir en tombant éperdument amoureux d'une humaine. L'humour est parfaitement dosée sans excès. Le réalisme est mit entre parenthèse au profit d'une romance hors norme où les zombies ne sont pas juste des cadavres décérébré et sans émotions. Ils ont simplement oubliés ce que c'était d'être vivants.

Décryptage : Le message implicite dans ce film est que l'humain, actuellement dans un climat de crise, de jours répétitifs et qui perd pieds face aux vraies valeurs est quelque part un zombie. Tout comme eux, nous ne communiquons plus entre nous (smartphones, ordinateurs, consoles de jeu, plus personne ne discute vraiment dans la rue) et nous en oublions ce que c'était de vivre. Ce qui peut sauver le monde de cette tourmente désespérée est de redécouvrir quelque chose qu'on nous a fait enterrer depuis bien longtemps en les qualifiant de naïfs et de futiles : l'espoir et l'amour.

Conclusion : Côté réalisation, on a un plan de film impeccable, sans flou et bien dosé. Le jeu des acteurs est parfait et le soucis du détail est présent. On a le plaisir d'y voir un maquillage réaliste sans devenir dégueu et des mimiques de zombies aussi effrayantes que drôles. On y retrouve Nicholas Hoult dans le rôle de R, plus connus pour avoir joué le Fauve dans Xmen le commencement, et des plus anciens comme John Malkovich dans le rôle du général Grigio, psychorigide. Enfin un film de zombies que l'on peut voir en couple, plein d'action, de romance et d'humour.

Note de la goule : 9/10 :
★★★★★★★★★☆


Dernière édition par Theorem le Mer 17 Avr 2013, 10:22, édité 1 fois
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Message  Theorem & Ishtar Mer 03 Avr 2013, 01:00

G.I. Joe II : Conspiration

Synopsis : Prenant suite à G.I. Joe : Le réveil du Cobra, les membres dirigeants de la société secrète Cobra a été mise aux arrêts, mais un des membres (Zartan) a copié l'identité du président des Etats-Unis (fin du film précédent). Ce dernier va diriger le pays et mener des opérations coups de poings le favorisant dans les sondages. Opérant secrètement, il parvient à discréditer l'équipe de choc G.I. Joe lors d'une mission de désarmement nucléaire et la blacklist. Parallèlement il parvient à libérer le commandant des Cobra, Cobra Commander (comme quoi l'originalité est inutile) grâce à l'aide de Storm Shadow et Firefly. Trois survivants de l'équipe G.I. Joe reviennent au pays et prennent contact avec d'autres G.I. Joe afin de mettre fin à l'imposture de Zartan, libérer le président captif et faire capoter le plan de Cobra visant à désarmer le monde et s'imposer comme leader incontesté de la planète.

Analyse : Depuis peu, nous faisons la connaissance des films Hasbro. Quittant les habituelles séries animées américaines bon marché pour y placer des produits et vendre, on se lance là dans un film avec de vrais acteurs, mêlant montagnes de muscles, testostérone, filles sexy, flingues et explosions. Vous cherchez une intrigue, un puzzle à démêler, une tension grandissante et rocambolesque ? Passez votre chemin. G.I. Joe II propose un film qui s'adresse aux enfants et à l'enfant à l'intérieur de vous qui se démène sur Call of Duty et qui joue au soldat. Hasbro compte sur un film à grand renfort de 3D, d'effets spéciaux et d'un casting à toutes épreuves. On y retrouve des icônes comme The Rock (Dwayne Johnson de son vrais nom hors maillot de catcheur), Jonathan Pryce que vous avez vu dans Pirates des Caraïbes sous le rôle du Lord Swan, mais aussi une figure telle que Bruce Willis dans le rôle mythique de Joe. Gros calibres et grosses cylindrées au rendez-vous, katana et cascades pour la forme et enfin absence totale de sang (film pour enfants oblige), G.I. Joe II suit la lignée de son prédécesseur et nous offre un film d'action soft et sans compromis.

Décryptage : Comme le film qui le précède ou encore Battleships (faire un film sur Touché Coulé était un défi en sois), G.I. Joe II est un film pour vendre des produits dérivés, vendre du rêve et offrir un divertissement soft mais explosif. On vous montre une équipe américaine cool avec les marches alignés au ralentit, les bullet time à la Matrix, les répliques passe-partout et à la fin on sauve la planète des forces du mal. Quoi de plus cliché ? Et pourtant on peut se prêter au jeu. Si j'avais vu ce film à mes 10 ans, j'aurais encore plus voulu devenir soldat. Maintenant avec un regard plus critique, G.I. Joe II ne monte pas aussi haut que son prédécesseur et reste dans l'ensemble moins rocambolesque que Battleships. Je ne compte pas Transformers qui est indéniablement marqué par Michael Bay ("Pourquoi des acteurs ?... Des effets spéciaux !"), mais sa réalisation est fluide et l'action bien dosée. Les plus vieux auraient peut être aimé plus de Bruce Willis, mais à 58 ans, l'acteur ne peut pas faire de miracle.

Conclusion : Ce film est avant tout à voir si on est fan. Que l'on soit fan de la célèbre figurine en plastique, fan des films d'action "cool", ou encore fan de Bruce Willis ou du Rock (qui sauvent un peu le film par leur présence), ce film n'atteindra pas les plus aigris d'entre-nous qui le qualifieront de Navet. Si vous êtes encore un grand enfant qui aime voir le monde sauvé par une bande de G.I américains ou si vous êtes un enfant vous même, alors ce film est là pour vous. Asseyez-vous, mangez votre pop-corn et abreuvez vos yeux d'une violence (pas gratuite) édulcorée et prenez-en plein les oreilles !

Note de la goule : 6/10 :
★★★★★★☆☆☆☆
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Message  Theorem & Ishtar Mer 03 Avr 2013, 13:04

Panic Room (DVD - 2006)

Synopsis : Meg Altman et sa fille Sarah viennent faire la visite d'une maison de maître à New York. Divorcée d'un riche mania de l'industrie pharmaceutique nommé Stephen, Meg visite cette vaste demeure de plus de trois étages bardée d'alarmes. Cette ancienne demeure appartenait à un riche paranoïaque qui a construit une chambre forte dans sa maison, dissimulée derrière un miroir. Cette "chambre de panique" est équipée de rations de survie, de moniteurs pour surveiller toute la maison et d'un téléphone relié en câbles souterrains cachés. Séduite par l'agente immobilière, Meg emménage... Le soir même alors que les cartons ne sont même pas ouvert, un trio de cambrioleurs pénètrent dans la maison, pensant la demeure inhabitée. Meg et Sarah n'ont qu'un espoir : se réfugier dans la chambre forte et appeler des secours. Mais cette salle blindée n'a pas été mise en service et les voila prisent au piège bien qu'à l'abris. Pire encore, les voleurs ne sont nullement intéressés par les objets de valeur dans la maison et désirent quelque chose dans la chambre de panique. C'est ainsi, dans ce film à huit-clos, que les voleurs redoubleront d'ingéniosité pour entrer dans ce véritable coffre-fort et que Meg feras tout pour protéger sa fille de la brutalité des cambrioleurs.

Analyse : Thème nouvellement abordé dans les films, les chambres fortes pour gros riches. Cependant le thème de "chambre de panique" prend tout son sens quand vous n'êtes au final que prisonnier de votre propre salle et qu'on vous agresse de toutes part pour y entrer. Le film est en huit-clos, ce qui signifie qu'on ne quitte pas vraiment la maison où se trouve l'action et les faits ne se déroulent qu'en une nuit. Le casting impeccable de ce film à suspens tenue par la redoutable maman Jodie Foster (le Silence des Agneaux) et l'ingénieux Forest Whitaker (Le dernier Roi d'Ecosse, mais aussi Criminal Mind). On peut noter aussi la présence de Jared Leto (Lord of War) et Patrick Bauchau, jouant Stephen Altman, un acteur belge ayant tenue un rôle majeur dans la série Le Caméléon. David Fincher signe ce film à suspens haletant d'une main de maître avec un scénario à toutes épreuves truffé de rebondissements.

Décryptage : La prison dorée dans laquelle noie sa tristesse Meg est une terrible combinaison. Dépassée par les évènements qui se bousculent et vulnérable, elle se transfigure tout le long du film en femme ingénieuse, courageuse et forte prête à tout pour protéger son enfant. Autant les efforts de survie dont fait preuve Meg sont tout simplement bluffant, autant l'action côté cambrioleur est tout aussi spectaculaire. On a un trio hétéroclite fonctionnant mal mais tous orienté sur un seul but. Le violence qui anime certains est contenue par le calme d'autre jusqu'à la perte de contrôle totale et la frénésie. Cette oeuvre tient en haleine tout le long et quand on imagine que la fin approche et que la situation va s'arranger, quelque chose va tout bouleverser.

Conclusion : On ne voit des films du genre que trop rarement. Vibrant, humain, composé, on a là un scénario pourtant simple sur le papier mais mit en scène magistralement. L'action est millimétré, et les anges de caméra dans le film sont tout simplement magnifiques. Cette maison à l'atmosphère pesante est visitée dans les moindres détails, passant du clair à l'obscure. A conseiller pour les amateurs de suspens et de tension mais inaccessible aux accrocs de l'explosion et du magistrale. Ce film montre que les situations les plus catastrophiques peuvent donner sur la découverte de soi et au surpassement. Dans ce film, tout le monde se révèle.

Note : 8/10 :
★★★★★★★★☆☆


Dernière édition par Theorem le Mer 17 Avr 2013, 00:06, édité 1 fois
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Message  Theorem & Ishtar Mer 17 Avr 2013, 00:03

Jack le chasseur de géants

Synopsis : Jack est un jeune fermier quand on lui raconte l'histoire des géants. Isabella, future reine, est elle aussi une gamine quand on le lui raconte. Tout deux rêves d'aventure sans pouvoir le réaliser... Le destin va faire en sorte que Jack rencontre la princesse alors cachée en paysanne pour regarder un spectacle de troubadours. A partir de ce moment, on découvre que des moines ont volés des graines magiques permettant de rejoindre le monde des géants. La légende raconte que pour les contraindre à s'isoler dans leur monde, une couronne fut forgée à partir du coeur d'un géant et que le Roi des Hommes parvint à les obliger à retourner d'où ils venaient. Jack finit par se retrouver en possession des haricots magiques et fait alors pousser un gigantesque plan de haricot qui se rend jusqu'à l'île des géants, flottant au dessus de nous. Isabella se fait capturer par l'un d'eux et le Roi décide d'envoyer une équipe ramener la princesse. Jack se joint à eux et part à l'aventure sauver la princesse... Alors que dans cette équipe, deux personnes possédant la couronne souhaitent ramener les géants et les commander pour devenir Roi. Traîtrise, aventure, amour et combat sont au rendez-vous.

Analyse : Cette relecture moderne du compte de Jack et le haricot magique est une très bonne réadaptation du genre. On y retrouve l'ambiance féerique mais aussi perturbante des géants. Ces derniers sont d'une laideur à faire peur, sont sales et dégoûtants. Il offre une originalité visuelle et une richesse scénaristique qui sait prendre le meilleur des deux parties. En réalité ce film est avant tout pour enfant (grosse censure, pas une goûte de sang, et les morts ne sont jamais explicites). L'action présente est très bien dosée et l'idée que le comte est éternel est très bien expliqué. C'est une oeuvre tout publique surprenante et plutôt sympa que je conseil.

Décryptage : Sous les traits d'un comte revisité (donc d'un remake tel le Magicien d'Oz fait récemment) on a aussi une très bonne réalisation saupoudrée d'un casting bluffant et parfaitement exécuté. On y retrouve Nicholas Hoult (Warm Bodies, dans le rôle de R), Erwan McGregor dans le rôle du chevalier du roi (Obi-Wan Kenobi dans Star Wars, mais ce serait réducteur de limiter sa carrière à ça), Ian McShane dans le rôle du Roi (Barbe Noire dans Pirates des Caraïbes 4, et un Nain dans Blanche Neige), ou encore Billy Nighy (Davy Jones dans Pirates des Caraïbes 2 et 3, Viktor dans Underworld ou bien Friedrich Olbricht dans Walkyrie) méconnaissable dans son rôle du géant à deux têtes. Mention spéciale pour la seconde tête du géant tel un siamois attardé, joué par John Kassir, le doubleur du Gardien de la Crypte dans les Comtes de la Cryptes. Tout ce petit monde va mettre en place un film dans le genre épique fort bien réalisé et palpitant.

Conclusion : Casting d'exception, effets spéciaux prodigieux, décors somptueux et réalistes avec des scènes de combat parfaitement exécutés. Ce film est agréable et offre un remake qui brille pourtant par son originalité. Le tout est orchestré par Brian Singer, connu déjà pour avoir fait X-men, et même Dr House. Si tout les remakes étaient de cette qualité, on ne s'en plaindrait pas aujourd'hui. Vous passerez un bon moment dans la salle obscure pour voir ce film qui, à mon sens, mériterait même l'usage des lunettes 3D pour réaliser du gigantisme des ennemis du film. Bon visionnage :)

Note : 8/10 :
★★★★★★★★☆☆


Dernière édition par Theorem le Mer 17 Avr 2013, 10:06, édité 1 fois
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Message  Theorem & Ishtar Mer 17 Avr 2013, 00:04

Oblivion

Synopsis : Jack, survivant d'une guerre terminée depuis 5 ans face à des extra-terrestres nommés les "Chacals", voit la Terre complètement dévastée. La Lune a été détruite et de puissants cataclysmes le tout vaporisé par l'usage d'armes atomiques a rendu la Terre inhabitable malgré notre réussite et notre victoire. Membre d'un binôme assigné à la surveillance d'une station hydro qui absorbe et convertit l'eau en carburant afin d'acheminer les survivants de la guerre sur Titan via un vaisseau en orbite nommé le Tétraèdre, Jack est parfois amené à descendre sur Terre et réparer des drones mit hors-service par les Chacals restés sur Terre. Cependant, Jack est victime de visions quand il dort et "voit" le monde d'avant ainsi qu'une femme. Pourtant sa mémoire a été effacée pour protéger le secret de sa mission. Qu'est-ce que ces souvenirs ? Que sont-ils ? Jack va devoir découvrir la vérité et comprendre que peut-être, sa mission n'est pas ce qu'elle est et que son passé n'est pas ce qu'on lui a dit...

Analyse : Oblivion se déroule dans ces univers post apocalyptiques classiques, à la différence que Jack ne vit pas dans un bouge. Il a une magnifique villa au dessus des nuages et part sur la surface en supercoptère afin de défoncer toute activité Chacal et réparer les drones. Tout semble propre, clean et fonctionnel chez les humains. Ce côté post modernisme "trop" humain rappel ces dessins épurés de designers. Cependant, on sent venir une angoisse palpable quand Jack descend à la surface. Ce monde en ruine refaçonnés par des cataclysmes, des bombes nucléaires et autres catastrophes ainsi que la Lune en fragment, recèle dangers et radioactivité en pagaille. On sent cependant que tout est... étrangement neutre. Les drones sont trop parfaits, trop puissants...

Décryptage : Ce film est à mettre dans la Science Fiction sans forcément la caser dans les films d'Action et encore moins d'Aventure. Il ne faut donc pas s'attendre à des mitraillages et des jets de grenades toutes les cinq minutes. Le film sait prendre son temps et ne fonctionner que par le dialogue et la découverte silencieuse de paysages dévastés. Le film en lui-même fonctionne parfaitement malgré des lacunes dans le scénario. On sent venir l'angoisse et le secret derrière en quelques minutes. D'ailleurs la bande annonce affiche, à mon goût, beaucoup trop d'informations. On est content de retrouver Morgan Freeman malgré son âge avancé dans son rôle de vieux briscard. Comme d'habitude, Tom Cruise tir la couverture à lui tout seul, et il n'aurais pas été mal de voir un acteur moins BG comme Peter Weller que je voyait parfait dans ce rôle, certainement car il avait un rôle similaire dans Planète Hurlante (1995).

Conclusion : Oblivion est fait pour les amateurs de SF pure et dure et ne convient pas à ceux qui s'attendent à quelque chose d'original ou d'explosif. C'est du déjà vu. Cependant la réalisation sans faille et le jeu de Tom Cruise est d'une excellente qualité. Les effets spéciaux tout à fait sublimes sont d'une rare perfection et les décors font plus vrais que nature. Encore une fois ce film ne remportera pas la palme d'or du meilleur film de SF mais il permet de passer un bon moment. La BO est très agréable et... Made in France ! Le réalisateur a fait appel au groupe électro M83 pour la musique du film. Cette dernière rappelait le côté artificiel de Tron Legacy.

Note : 7/10 :
★★★★★★★☆☆☆
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Message  Theorem & Ishtar Lun 29 Avr 2013, 00:06

Iron Man 3

Synopsis : Dans cet ultime opus d'Iron Man, Tony Stark affronte un terroriste du nom de "Mandarin". Sans pitié et destructeur, ce dernier mène une guerre ouverte aux États-Unis en faisant exploser des bombes meurtrières dont on ne retrouve aucune traces. Pendant ce temps, Tony est frappé de terribles insomnies et est encore traumatisé des incidents survenus à New York (se référer au film "The Avengers") et semble prit par moment de crises de paniques. Il devra pourtant ravaler ses craintes et se concentrer sur la protection de sa femme : Pepper Potts, son ancienne secrétaire dont il tombe éperdument amoureux à la fin d'Iron Man 2. Parallèlement, nous revenons sur le passé de Tony Stark en 1999 où un scientifique nommé Aldrich Killian, boiteux et pas franchement soigné souhaite proposer à Tony une technologie de reprogrammation d'ADN que Tony esquive pour se jeter dans les bras d'une scientifique bien mieux gaulée. Le film commence réellement quand Killian réapparaît à Stark Industries, beau, élégant et sûr de lui pour montrer le résultat de ses recherches...

Analyse : Ce film conçus pour conclure la trilogie engagée par Jon Favreau mais dont il réchappe à la réalisation (n'étant que producteur), reprend les habituelles armures high tech de Tony Stark, son arrogance et sa démesure. Un peu moins drôle que ses prédécesseurs, on présente un Tony Stark brisé, peu sûr de lui en comparaison à avant et dépassé par la situation. Ce dernier se fera coupé l'herbe sous le pieds par des ennemis bien plus redoutables que lui. Malgré tout, le scénario offre bon nombre de retournements de situations et de surprises qu'on n'attend pas du tout. Les puristes de Marvel n'apprécieront pas forcément cette relecture moderne du Mandarin, ennemi séculaire de ces comics et bien plus exotique que ce que montre le film. Comme toujours, Robert Downey Junior est excellent dans son rôle et nous offre un film haut de gamme.

Décryptage : Cet opus de la trilogie termine correctement les Iron Man, et c'est presque triste de se dire que nous ne verrons pas de Iron Man 4 (du moins pas dans l'immédiat) bien que la présence de Tony Stark est confirmée par The Avengers 2. Depuis le premier film, nous sommes habitués à voir les armures de Tony évoluer. Ainsi depuis sa fameuse Mk 1 faites dans une grotte afghane pour s'évader, la Mk 2 en argent, la Mk 3 rouge et doré (que nous connaissons bien), l'opus deux nous a montré la Suit-Case Armor qui est une version portable, et une version améliorée de la Mk 3 avec un réacteur ARK triangulaire, le troisième film fait fort en mettant directement la barre à 42 nouvelles armures. Elles ne sont toutes fois révélées qu'au bout des deux tiers du film. On peut citer aussi la présence de War Machine (Rhodes) alors renommé Iron Patriot par la presse. Malgré l'absence de Jon Favreau pour la réalisation, il apparaît dans son habituel rôle du garde du corps de Tony Stark (Hogan) qui lui offre un rôle plus important. Le casting offre aussi une surprise intéressante avec Ben Kingsley dans le rôle du Madarin, doublé par Féodor Atkin (Dr House).

Conclusion : En voila de l'étincelle et de l'effet spéciaux spectaculaire ! Un film de 2h30 ayant un rendu 3D très bon ! On ne trouve pas le temps long et il a un after assez sympa. En clair, je le recommande à tout les fans de High Tech, d'intrigue, d'explosion et de jolies filles ! On a même droit au caméo de Stan Lee, marque de fabrique des films Marvel. Un opus de conclusion qui ne laisse pas sur la faim et qui est spectaculaire dans tout les sens du terme. Entre nous, je n'avais jamais vu une liste aussi longue de société ayant fait des effets spéciaux lors du générique de fin...

Note : 9/10 :
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Message  Theorem & Ishtar Jeu 16 Mai 2013, 14:50

Evil Dead

Synopsis : Remake du très célèbre Evil Dead de Sam Raimi avec pour vedette Bruce Campbell dans le rôle de Ash, ce film prend beaucoup de distances avec le premier. Un groupe de jeunes se retrouve à passer plusieurs nuits dans une cabane dans les bois. Leur but : sevrer Mia de sa dépendance à la cocaïne. Son frère David décide d'offrir son support malgré des tensions palpables en rapport à son absence quand leur mère devenait folle. Olivia, une infirmière, les aide également et enfin Eric, un ami commun, vient les aider dans cette épreuve. Alors que le sevrage s'annonce compliqué et dur, les quatre amis découvrent sous la cabane, dans leur sous-sol, plusieurs animaux en décomposition et un livre... Eric entreprend de déchiffrer ce curieux ouvrage très ancien et réveil par mégarde Kantar, un démon désireux de rejoindre notre monde et qui possède les gens. Mia ne tardera pas à souffrir d'un terrible mal qui la poussera à tuer alors qu'en même temps, les éléments déchaînés, empêche le départ de cette cabane.

Analyse : Ce remake goresque est des plus sanguinolent. Afflux sanguins, découpage, matraquages, tronçonneuses et arbres violeurs sont au rendez-vous. Contrairement à son prédécesseur ayant une très légère dose d'humour et de ridicule qui édulcore un peu l'ensemble, ce remake est simplement effrayant et gore à souhait. On retrouve quelques clins d’œil évidents (le découpage de la main possédée et certaines phrases cultes) mais aussi des plus subtiles (le collier de Mia identique à celui que Ash fait à Lynda ou encore le passage dans le faux mur typique des isolations américaines ayant un espace assez marqué entre le mur extérieur et le mur intérieur). On a aussi droit à la fâcheuse marque moderne des films d'horreurs actuels. Petites précisions, fut un temps les films étaient basés sur une créature qu'on ne voyait pas forcément et des morts souvent horrible mais laissés à l'imaginaire des gens. Maintenant que nous sommes blasés par tout ça, les metteurs en scène se mettent à l'ultragorevomit. On a donc droit à un découpage de joue en direct, un bras découpé en live, une langue tranchée au cutter, mais aussi un baiser lesbien bien immonde, un viol de jeune fille par un arbre, une miction en gros plan et j'en passe.

Décryptage : L'ultragorevomit est utilisé depuis des films comme Saw, Frontières (oui je cite un film français) ou encore La colline à des yeux, Eden Lake, The descent, etc... ou histoire d'enfoncer le clou, The Human Centipede 1 & 2. Le but est de montrer l'horreur bien dégueulasse des scènes comme si on collait sa tronche à l'action pour ne pas en perdre une miette. Le film compte sur quelques sursauts et effets sonores pour instiller la peur au début, mais se dilue à la moitié du film pour rentrer dans du GORE. Je parle là scènes abjectes, dégueulasses, vomitives, qui vous laisseront un goût de la veille ou une fascination morbide. Le code bien connu du héros ou du scénario linéaire est brisée pour offrir un film où tout le monde en prend pour son grade et où celui qu'on attend le plus comme une victime va durer affreusement longtemps. En clair, d'excellentes surprises scénaristiques et des scènes choc. Vous êtes sensibles ? Vous n'aimez pas la violence ? Passez immédiatement votre chemin ! Dans ce film, les scènes sont si sanglantes et dégueu que je ne suis pas étonné de le voir interdit aux moins de 16 ans !

Conclusion : Pour ce remake, dont la barre fixée par Sam Raimi était déjà colossale, le résultat est tout de même pas mal. On a une très bonne adaptation du scénario originale, une mise en scène moderne et un jeu d'acteur bien dosé. Je tient à signaler que le maquillage me fait clairement penser à du Tom Savini (La nuit des morts-vivants, pour ne citer que le plus connu) et ne fait pas trop appel à l'ordinateur et à la 3D, ce qui donne ce résultat absolument réaliste de scènes déjà dégueulasses. Mention spéciale à Bruce Campbell pour un caméo digne de lui ! Et si le but d'un film d'horreur et d'être horrible, alors il mérite sa note !

Note : 8/10 :
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Message  Theorem & Ishtar Mer 31 Juil 2013, 09:59

World War Z

Synopsis : Gerry Lane, ancien membre de l'ONU, déjeune tranquillement avec sa femme et ses deux filles avant de prendre la direction de l'école. En plein embouteillage de Philadelphie, dans leur voiture, ils vont être témoin d'une soudaine attaque sans explication où des gens en attaque d'autre avec une férocité incontrôlable, dans un chaos qui prend une envergure colossale. Alors qu'il cherche à mettre sa fille à l'abris des contaminés, Gerry retrouve ses réflexes d'ancien agent de l'ONU ainsi qu'un contact haut placé qui cherche à tout prix à le ramener auprès de lui et enrayer cette infection. Ce jour banal marque le début d'une guerre mondiale contre les zombies...

Analyse : Tiré du roman World War Z et du Guide de Survie face à une attaque de Zombies, écrits par le même hauteur nommé Max Brooks, WWZ nous plonge dans un univers chaotique récent, en pleine catastrophe, où l'humanité cherche à survivre face à une menace à la rapidité foudroyante. Gerry, joué par Brad Pitt, se comporte en super papa, la tête sur les épaules, et armé de son seul instinct de survie. Ici pas de gros sursauts, pas de violence gratuite. Une censure par des angles de caméra ou l'absence d'effet sonore nous décrit une horreur bien réelle mais tout publique. Ce film n'est donc ni gore ni malsain. Son action est bien dosée et montre comment le monde entier s'en sort, chaque pays à sa manière, face à des hordes incontrôlables de zombies, n'ayant comme seule volonté que de croquer votre peau !

Décryptage : Ce film, véritable guide de survie, apprend tacitement à ses téléspectateurs comment faire si vous étiez face à une attaque de zombies. L'action se tient correctement, créer des pauses quand il le faut, des explications quand il en faut et lève pas mal d'interrogations et tout autant de réponse. Le soucis qu'il peut lever (et qui expliquerait ses mauvaises critiques dans la presse) est qu'il dénature le genre Survival Horror pour présenter un film tout publique, familial et pas forcément inquiétant. Pour ma part j'ai trouvé que ce film n'avait pas besoin de montrer des boyaux ou du sang à profusion pour être crédible. Autant je comprend le point de vue de la presse, autant je ne l'approuve pas. Notons la participation de Muse pour certaines musiques mais aussi Marco Beltrami, compositeur de Scream, Resident Evil et Die Hard.

Conclusion : On ressort de la salle de cinéma rassasié. Pas besoin de plus ou de moins, tout a été dit et tout est emboîté. Brad Pitt joue son rôle de père de famille sur-protecteur à la perfection bien qu'on ne peut pas retirer à ce personnage un côté "sens du sacrifice" un peu trop présent. L'action se tient très bien et les scènes d'actions sont terrifiantes, dans le sens où elles prennent des proportions démentielles. La "pile" de contaminés voulant passer le mur en est un parfait exemple et il redéfinit même la "vague de zombie" dans tout les sens du terme !

Note de la goule : 8/10 :
★★★★★★★★☆☆
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