Concours des Donjons
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Umbriel Celeboer
L'overlord
6 participants
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Concours des Donjons
Hé oui mes petits monstres chéris, nous vous proposons, pour tout le mois de Mai, un tout nouveau concours!
Mais quel sera le thème, me demanderez-vous? Après tout, nous avons déjà écrit sur l'amour entre les monstres, ainsi qu'un compte de noël, à la sauce monstre. Hé bien, se nouveau thème risque d'en intéresser plus d'un, j'en suis sur!
Cette fois-ci, vous devrez créer votre propre donjon!
Comme vous devez le savoir, le Donjon Kanabo n'est pas le seul existant dans notre monde. Nous en avons eu un aperçus avec Focus Naviento. Mais alors, à quoi peuvent bien ressembler les autres donjons? Acceptent-ils tout les monstres? Ont-ils des croyances particulières, où vivent-ils dans des lieux insolites? Sont-ils sans cesses assiéger par les humains, où alors, peut-être sont-ils reclus, loin de tous et du monde extérieur...
À vous donc de nous parler de votre donjon. Vous pouvez en parler en tant que nouveau monstre arrivant dans votre donjon, ou alors en tant que chef de se donjon. Parler nous de ceux qui y vivent, comment ils y vivent, de ce qu'il à l'air, et de comment tout ce déroule, là dedans.
Nous jugerons l'originalité de l'histoire et du donjon. À vous de nous montrer ce que vous pouvez imaginez!
Comme pour les autres concours, les règles sont les même. Cependant, nous allons faire un petit rappel, pour que personne ne face d'erreur.
Voici les règles à respecter pour le concours :
- Limite minimale : 2 pages de word, écriture times en 12
- Limite maximale : 6 pages de word, écriture times en 12
- Thème : Raconter une histoire parlant d'un autre donjon que le Donjon Kanabo. Parler de son environnement, de comment se déroule la vie à l'intérieur, de qui y vivent. Cela peut-être du point de vue du Boss du donjon, ou alors d'un tout nouveau monstre, fraichement arrivée.
- Début du concours : 1ier Mai
- Fin du concours : 30 Mai
- Résultats : le 1er Juin 2013
- Divers : l'histoire racontée peut être canonique ou non.
Récompenses à gagner :
- Du 5iem au 3iem, vous recevrez des Potions de Points d'Expérience. Les points iront entre 200 et 100 points, voir plus si nous avons un faible pour certaines histoires.
- Pour la 2iem place, vous recevrez la tant convoité 4iem Botte Secrète!
- Pour le grand vainqueur, nous vous offrons la chance de voir l'un d vos voeux réalisé par la grande, la puissante Oni. Et non, vous ne pouvez pas demander à avoir sa place, n'y même d'être aussi cool qu'elle, faut pas exagérer, non de non!
Pour participer, envoyez les textes (un seul par participants, les doublettes ne sont donc pas valides) par MP au compte Mina Alucard Tepes.
Pour s'inscrire, postez simplement un message ici. Vous pouvez vous désinscrire de la même manière en postant ici. Si vous ne donnez pas votre texte avant le 31 Mai à minuit, vous perdez de-facto.
Courage, à vos plumes et que le meilleur gagne ! =D
Vous n'avez rien à perdre, juste à y gagner !
PS : A la fin du concours, toutes les fic seront postées ici-même ! N'oubliez pas de poster un message pour vous inscrire
Mais quel sera le thème, me demanderez-vous? Après tout, nous avons déjà écrit sur l'amour entre les monstres, ainsi qu'un compte de noël, à la sauce monstre. Hé bien, se nouveau thème risque d'en intéresser plus d'un, j'en suis sur!
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Comme vous devez le savoir, le Donjon Kanabo n'est pas le seul existant dans notre monde. Nous en avons eu un aperçus avec Focus Naviento. Mais alors, à quoi peuvent bien ressembler les autres donjons? Acceptent-ils tout les monstres? Ont-ils des croyances particulières, où vivent-ils dans des lieux insolites? Sont-ils sans cesses assiéger par les humains, où alors, peut-être sont-ils reclus, loin de tous et du monde extérieur...
À vous donc de nous parler de votre donjon. Vous pouvez en parler en tant que nouveau monstre arrivant dans votre donjon, ou alors en tant que chef de se donjon. Parler nous de ceux qui y vivent, comment ils y vivent, de ce qu'il à l'air, et de comment tout ce déroule, là dedans.
Nous jugerons l'originalité de l'histoire et du donjon. À vous de nous montrer ce que vous pouvez imaginez!
Comme pour les autres concours, les règles sont les même. Cependant, nous allons faire un petit rappel, pour que personne ne face d'erreur.
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- Thème : Raconter une histoire parlant d'un autre donjon que le Donjon Kanabo. Parler de son environnement, de comment se déroule la vie à l'intérieur, de qui y vivent. Cela peut-être du point de vue du Boss du donjon, ou alors d'un tout nouveau monstre, fraichement arrivée.
- Début du concours : 1ier Mai
- Fin du concours : 30 Mai
- Résultats : le 1er Juin 2013
- Divers : l'histoire racontée peut être canonique ou non.
Récompenses à gagner :
- Du 5iem au 3iem, vous recevrez des Potions de Points d'Expérience. Les points iront entre 200 et 100 points, voir plus si nous avons un faible pour certaines histoires.
- Pour la 2iem place, vous recevrez la tant convoité 4iem Botte Secrète!
- Pour le grand vainqueur, nous vous offrons la chance de voir l'un d vos voeux réalisé par la grande, la puissante Oni. Et non, vous ne pouvez pas demander à avoir sa place, n'y même d'être aussi cool qu'elle, faut pas exagérer, non de non!
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Invité- Invité
Re: Concours des Donjons
Yop ! Over est dans la partie assurément ! *veut se dérouiller un peu*
L'overlord- Maître de la horde
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Re: Concours des Donjons
Allez, soyons fous: je tente l'aventure !
Umbriel Celeboer- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Re: Concours des Donjons
... Pourquoi encore me poser la question ? :p bien sur je suis partant !
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Re: Concours des Donjons
J'en serais aussi :)
Vous en faites pas, Mina m'a promis une totale impartialité.
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Oni-ni-Kanabō- Messages : 22
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Re: Concours des Donjons
Allez on inaugure, j'en suis de même ! :D
Akaracthe-
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Re: Concours des Donjons
Suite à la demande de plusieurs membres, beaucoup légèrement en retard, j'ai décidé de repousser pour une semaine la date limite, d'autant plus que je ne pourrai pas lire les textes que vous m'avez envoyé se Weekend, ayant été invité à aider pour l'organisation d'un anniversaire de mariage de mes beaux parents, ce qui fait que je serai trop occuper par ma belle mère pour les lire.
Vous pouvez toujours vous inscrire, mais la date limite pour envoyé vos textes sera le 7. Alors, faites vite!
Vous pouvez toujours vous inscrire, mais la date limite pour envoyé vos textes sera le 7. Alors, faites vite!
Invité- Invité
Re: Concours des Donjons
Je tenais à m'excuser, je n'ai pas pu finir le texte en temps et en heure (à vrai dire je n'ai même pas pu l'avancer depuis la semaine dernière...). Je le posterai ici quand il sera fini, parce que je souhaiterais quand même le partager, mais il ne comptera pas pour le tournoi.
Umbriel Celeboer- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Re: Concours des Donjons
Voici les résultats pour le concours des Fics sur les Donjon. Après une longue hésitation, j'ai finalement donner un ordre aux 5 fics que j'ai reçus.
1ier place, pour le prix du vœu de Oni, nous avons Overlord. Sa fic racontant l'histoire d'un donjon, prit entre deux dimensions et assaillit par de terribles ennemis qui ne sont n'y humain, n'y monstre, m'a plu.
2iem place, pour la 4iem Botte secrète, pour Theorem. Un donjon à la japonaise, avec une jolie histoire, où les habitants vivent dans un univers hostile. L'histoire et les espoirs des habitants de se donjon m'ont d'ailleurs touchés.
1ier place, pour le prix du vœu de Oni, nous avons Overlord. Sa fic racontant l'histoire d'un donjon, prit entre deux dimensions et assaillit par de terribles ennemis qui ne sont n'y humain, n'y monstre, m'a plu.
- Fic d'Overlord:
- -Why so serious ?
-La ferme Dwen, tu l'as déjà dit mille fois en moins d'une heure cette réplique...
Le duo de monstres qui venaient de parler marchait côte à côte dans les couloirs en bois de ce qui semblait être une énorme auberge du style nordique. Le décor y était froid et épuré mais cela ne gênait pas le démon et l'homme lézard particulier qui marchait à ses côtés. Qui étaient ces deux personnages ? Pour l'instant, il est juste intéressant de savoir qu'ils sont en fait deux habitants du donjon caché surnommé le ''Morningstar''... Pourquoi ce nom si étrange ? En fait, tout est lié à l'histoire passée du donjon mais il n'est pas utile de l’évoquer maintenant.
En effet, il est bien plus amusant d'observer un peu les chamailleries de l'homme lézard qui traînaient derrière lui une lourde queue pleine de piquants et d'écailles de couleur verte en la faisant racler au sol. Son camarade, un humain au bras gauche tatoué semblait d'ailleurs agacé par ce petit manège et rabroua son ''ami'' qui lui relança un nouveau ''why so serious ?"... Qui fut la goûte de trop pour le tatoué. Alors que ce dernier tentait d'étrangler le lézard, un troisième individu, une espèce de caricature de vieux dragon chinois avec de grandes moustaches blanches et emmitouflé dans un kimono pourpre intervint. Leur demandant de se rendre dans la ''salle informatique'', les deux compères arrêtèrent leurs jeux stupides et prirent un air ennuyé : la salle d'info avait beau être le plus gros progrès technologique du donjon (même si on usait d'encore pas mal de magie, l'informatique et la technologie s'était fait une place entre ses ''murs'') elle n'en restait pas moins relativement ennuyeuse pour qui ne s'y intéressait pas. Après tout, la haute salle était indigne d’intérêt pour les deux êtres qui étaient des guerriers qui n’était emplie que d’ordinateurs (comprenez des grosses machines cubiques qui faisaient pas mal de bruit et affichaient des séries de données incroyablement compliquées). En tous cas, le lézard et l’humain ne s’intéressent que très peu au décor pour fixer le grand être en face d’eux. L’être de grande taille semblait de prime abord humain mais sa peau bleue et son faciès ressemblant à celui d’un poulpe. Les yeux blancs sans pupilles de la créature nommée Illithid se fixèrent sur les deux êtres qui se chamaillaient plus que souvent… Il ne semblait pas heureux de les voir. Mais la créature passa outre son désagrément et invita les deux êtres à s’approcher et leur exposa à voix basse la raison de leur venue ici :
-Vous deux, Aaron et Dwen, vous allez m’être utile : le secteur 20-B semble avoir des problèmes de connexion au réseau du donjon et si cette zone s’égare dans le plan astral… Je n’ai pas besoin de vous dire ce qui risque d’arriver à ces pauvres gens.
Les deux êtres déglutirent douloureusement : si le donjon Morningstar avait une particularité, c’était d’être entièrement ‘’piégé’’ dans une autre dimension qui lui offrait une sacré sécurité par rapport au monde actuel déchiré par la guerre. Cependant, la dite sécurité posait un gros problème : les zones DEVAIENT être reliées entre elles en quasi permanence au risque de s’égarer dans le « néant ». Le pire c’est que les gens prisonniers dans ce vide se retrouvaient alors à la merci de créatures innommables et inconnues que l’on nommait juste ''les ombres''. Rien que cette pensée redonna de la volonté et de l'énergie aux deux êtres qui étaient envoyé là bas pour vérifier si problème il y avait. Le lézard prit donc la tête du duo et sortit de la pièce bourdonnante d'activité sous le regard vaguement inquiet de l'Illithid : ce dernier se demandait si jamais Dwen et Aaron étaient de bons choix pour cette mission et finit par soupirer en se disant que ces deux là, sous leurs airs de brutes indisciplinées ou d'éternels enfants, pourraient au moins réagir vite et bien en cas de problème. Ce n'était pourtant pas suffisant pour le chef du donjon Morningstar qui demanda à son équipe technologique de vérifier et revérifier le secteur en ''danger'' : la dernière erreur de ce genre avait coûté pas mal de vie et de ''place'' au peuple de la créature à tête de poulpe et il préférerait mourir que de laisser une telle bourde se reproduire.
Il pria donc pour la réussite des deux habitants qui longeaient à présent les couloirs bien éclairés par des lumières vives qui pendaient au plafond. Aaron, l'humain au bras tatoué semblait bien plus tendu que ne l'était son collègue et ce ne fut pas le passage d'un automate d'entretien monté sur chenilles et émettant une musique d'ascenseur pour détendre les gens qui arrangea les choses. Le lézard observa le travail de la machine avec intérêt, plus intéressé par ça que par une série de chiffres débités par un ordinateur. Jetant un coup d'oeil par le couloir d'où provenait le robot et qui croisait leur chemin actuel : aucune lumière n'était allumée dans cette voie contrairement à la leur positon. En temps normal, ni l'un ni l'autre n'aurait relevé ce détail mais avec le chef du donjon qui venait de les mettre en garde... Il n'était plus l'heure de plaisanter. Le lézard intrépide se décida le premier et avança, couvert par l'humain plutôt anxieux. Après à peine quelque pas, l'ombre qui emplissait le couloir sembla se faire de plus en plus opaque et Aaron finit par stopper sa marche, ne voyant même plus le bout de la queue de son compère. Cherchant fébrilement de quoi l'éclairer, le jeune homme au bras tatoué marmonna :
-Merde Dwen, sort de là ! C'est pas drôle et on a une mission à finir je te signale !
N'obtenant aucune réponse, le garde sortit un étrange cristal posé une plaquette de cuivre. L'objet s'illumina selon un subtil mélange entre procédé chimique et magique pour prodiguer une faible lueur... Qui révéla des ombres menaçantes aux yeux rouges. Le cri d'Aaron fut rapidement étouffé et les ombres avalèrent le cristal sans ménagement... Tout redevint noir... L'invasion du donjon astral Morningstar venait de commencer. Personne ne fut en mesure de l'arrêter ni même de ralentir la propagation des ombres dans un premier temps : que ce soit le feu, la magie ou la technologie, rien ne stoppa cette marée de ténèbres. Rapidement acculé avec ses plus proches camarades, le chef des habitants ne perdit pourtant pas espoir... Il lui restait l'objet grâce auquel le donjon devait son nom.
-La Morningstar... On doit l'utiliser
Certains survivants regardèrent l'Illithid avec curiosité et d'autres avec de la terreur au fond des yeux : tous savaient ce que ça impliquerait de déchaîner la puissance de cette arme de lumière. Cela les avaient déjà sauvés une fois, lors d'une autre invasion de cette envergure mais à un prix énorme... En effet, c'était l'emploi de cette arme qui avait piégé le donjon dans la zone astrale pour les préserver d'un mal encore plus grand que celui qui décimait le peuple du chef. Mais que pouvait-il faire d'autre ? L'Etoile du matin enchantée possédait de tels pouvoirs qu'elle viendrait à bout de cette ombre gigantesque qui grignotait toute trace de vie dans les environs : en ferait-elle de même avec la vie de ses utilisateurs ? Déterminé à tenter le tout pour le tout, il envoya plusieurs grands combattants et magiciens la chercher dans une zone encore intacte du donjon. En attendant leur retour, le monstre revisita en pensée la dernière fois qu'il avait saisit cette arme et en avait déchaîné la puissance... Quelle destruction tout cela avait causé.
Le pire de tout, c'est que cela n'avait fait qu'expulser les survivants d'une guerre dans un monde à peine plus sûr et accueillant comme le destin s'amusait à le prouver aujourd'hui... Serait-ce trop demander que son groupe de camarades puisse vivre en paix ? L'être au faciès de poulpe n'eut pas le loisir d'y réfléchir plus : le groupe revint, amputé de trois membre sur les sept d'origine. Fermant les yeux puis les rouvrant en rassemblant son courage et sa détermination puis saisit le coffret entre ses mains pour l'ouvrir. D'apparence simple, le coffret renfermait par contre une véritable œuvre d'art en ce qui concernait l'arme tant convoitée. Faite d'un étrange métal qu'on aurait pu comparer à de l'or blanc, elle était finement ouvragée et une inscription était gravée sur son manche. L'illithid s'en saisit et, se souvenant de la formule précise, activa sa lumière... En priant, ce qui ne lui arrivait jamais, que tout sep asse pour le mieux...
Ce qui découla de l'acte du chef fut inconnu, pour la simple et bonne raison que personne d'autre que les habitants ne purent en voir les effets. Cela dit, il ne reste plus rien du donjon caché entre deux mondes : a-t-il été détruit ou simplement transporté ailleurs ? Personne ne le sait mais il faut espérer que le chef si désireux de protéger son peuple aie enfin accédé à son désir le plus cher...
2iem place, pour la 4iem Botte secrète, pour Theorem. Un donjon à la japonaise, avec une jolie histoire, où les habitants vivent dans un univers hostile. L'histoire et les espoirs des habitants de se donjon m'ont d'ailleurs touchés.
- Fic de Theorem:
- L'eau a coulé sous les ponts. Cela fait bien longtemps maintenant que le donjon Kanabo s'est expansé et survit dans ce monde conflictuel et compliqué. Certes, il y a des factions et des endroits plus terribles que d'autres, mais il existe aussi de pays plus éloignés et exotiques. Dans ces endroits, le mystère pointe, entours ces lieux de mythes et de légendes. On appelle l'un d'entre eux la Pagode du Dualisme Eternelle. Vous avez déjà entendu ce terme, en effet. C'est Theorem, le Banneret du Dualisme Eternel, le commandant de la Cohorte du Dualisme Eternel qui régit ce territoire ténébreux. Par delà une bambouseraie et plusieurs villages inquiétants à la population dangereusement basse, dans un vallon que l'on nomme les Collines Noires.
« Père, la onzième heure approche... » S'exprima une voix artificielle et gutturale, pourtant féminine et douce telle une enfant. Le genre de sonorité qui donne des frissons.
« Oui ma fille. La nuit éternelle des Collines Noires vibre d'un orage. Les forces maléfiques du Busshitsu s'énervent... »
Un éclaire brise le ciel puis c'est le tonnerre qui brise à son tour le silence. Sous une pluie battante, un jeune humain approche. Son armure de cuir recouverte par endroit de morceaux de métal en fait un briscard aventureux. Il s'enfonce dans la bambouseraie qui le mènera aux Collines Noires, puis ultimement à la Pagode. Cet humain se nomme Koshi. Il est de ces guerriers du bout du monde aux yeux en amendes et à la peau légèrement plus foncée. Animé par la vengeance, il s'enfonce alors dans ces territoires ténébreux, rejoignant alors ces terribles collines qui se dressent devant lui. Un chemin en pierre formant un escalier l'invite et laisse suspecter qu'il y avait autrefois des humains qui venaient là. Son chemin l'avait fait traverser déjà deux villages souffrant d'une terrible pénurie d'eau. En amont, là où la source naissait et donnait une rivière pure à sa population, il ne restait plus qu'un marécage visqueux se déplaçant lentement vers l'aval.
Koshi lève les yeux vers ce qu'il semble voir comme un ténébreux nuage qui rend tout nocturne sous ce dernier. Le soleil ne traverse pas cette épaisse couche et ce jusqu'à l'horizon. Les terribles Collines Noires... On raconte tant de choses sur elles... Que le soleil n'y brille jamais, que la pluie et les orages y règnent, que les monstres foulent la terre sans se soucier des humains. Koshi reste sur ses gardes, tachi à la main, son bandeau trempé dont les lanières restantes après le nœud derrière son crâne son balayés par le vent. L'air semble de plus en plus difficile à respirer ici. Au début ce n'était que dérangeant, tel un chatouillis dans la gorge, mais là même ses yeux se mettent à piquer. L'endroit semble vibrer d'une énergie malsaine alors qu'il traverse une succession de portails Torii. Une question s'impose alors à lui. Ces portails censés purifier les personnes qui la franchisse et créer des protections contre les kami semble faire la même chose... Mais alors est-ce que ces portails empêche le mal d'y entrer... ou d'en sortir ?
Laissant cette question en suspend, au fur et à mesure qu'il traverse les portails Torii aux cordes de riz tressé, il peut en dénombrer onze alors qu'il monte encore cet escalier, passant par moment des pentes plus douces qui n'ont pas besoin de marches. C'est alors que, d'entre les bambou à la hauteur prodigieuse, il la voit enfin, s'imposant à son regard... La Pagode du Dualisme Eternel... Cette tour mythique comportant un débord de toit à chaque étages s'élève de manière intimidante dans l'obscurité, de nombreuses lanternes l'éclairant de loin. Le repaire des monstres qui ont asséchés la rivière et condamné les villages en contrebas. Kochi avance dans le noir vers l'ultime portail Torii. Onze.. Il en a traversé un peu plus d'une dizaine depuis la première. Cette dernière donne aussitôt sur un portail tout a fait conventionnel en bois. C'est le seul accès face au mur d'enceinte qui lui barre la route... Maintenant qu'un éclaire zèbre le ciel, le temps d'un instant, il peut voir bon nombre de créatures l'observant. La bambouseraie est truffée de créatures curieuses qui n'ont pas encore attaquées. Kochi réprime un sentiment d'effroi alors qu'il pousse le portail, n'opposant aucune résistance. Déverrouillé, il pénètre le sanctuaire ténébreux que forme cette Pagode. Derrière le mur, il comprend un peu mieux la structure de cet endroit. Plusieurs maisons typiques sont présentes, tel un petit village. En son centre se trouve la Pagode, érigée et inquiétante...
Koshi se frotte les yeux plusieurs fois. Depuis quelques temps, ses yeux piquent comme s'il avait épluché des échalotes toute la journée. L'air est chargé et lourd, lui donnant l'impression de suffoquer par moment, comme si on respirait la fumée d'un camp. Le village est de nouveau éclairé par un bref instant de lumière qui déchire le ciel. Un tonnerre puissant résonne au loin. Les habitants du village semblent absents avant qu'il n'aperçoive l'un d'eux se précipiter dans une des maisons. Il devait fuir la pluie... Trempé, Koshi s'essuie le visage avant d'hésiter... Rentrer dans cette maison et questionner la personne qui vient de s'y glisser ? Ou bien... Se diriger vers la Pagode était son objectif. Le mal ici rongeait le monde et les Collines Noires étaient inhabitables depuis bien longtemps... De plus, ce villageois n'était pas très clair. Une silhouette noire qui n'avaient pas forcément prit le temps d'être détaillée... Prenant son courage à deux mains, il traversa ce qui semblait être la route principale pour la Pagode, traversant plusieurs ruelles et rangée de maisons.
Les rues, prenant un angle brisé régulièrement, laissait penser à Koshi que la rue tournait atour de la Pagode si on la suivait. Mais l'air lourd et difficilement respirable, conjugué à la sensation de picotements sur ses yeux et dans sa gorge. Pressant le pas, il traversa un jardin zen jusqu'aux portes de la Pagode. La tour imposante semble le regarder alors qu'il passe son mince préau. Il y a onze étages... Il en vient à cette conclusion en comptant les débords de toits successifs de cette dernière. En quelques minutes, il fut assez proche pour empoigner la poignée de porte de cet étrange endroit. Calmement, il la tira avant de sentir quelque chose. Ca n'avait rien à voir avec la sensation dérangeante de picotements dans sa gorge ou ses yeux, non non... C'était un frisson d'effroi et de peur qui le paralysa un instant alors qu'il sentir un regard glacial dans son dos. Quelque chose était très très proche de lui, et il ne captait même pas son souffle. Mais il le savait ! Il se retourna en un éclair, épée à la main avant de s'arrêter... Rien ? Rassuré, il commença à rengainer avant de se retourner vers la porte.
« Konbawa... Kochi... »
Le frisson le reprit de plus belle alors que juste en face de lui, à quelques millimètre seulement, une jeune fille se trouvait juste là, sous son nez ! Elle avait la peau extrêmement blanche et une longue chevelure sans relief qui retombait en couvrant son visage. Seul un œil rouge l'observait depuis les longues mèches. Elle portait un kimono rouge bordeaux et se tenait parfaitement droite et immobile. Kochi savait deux choses. La première était que cette fille était tout sauf naturelle, mais qu'en plus elle le tenait totalement. A cette distance, il ne pouvait strictement rien faire. Pourtant elle ne fit que le regarder, son œil rouge semblant le pénétrer jusque dans son esprit, jusque dans son âme.
« Tu es venus pour délivrer ces collines du mal qui le ronge ?... Soit. Père sera peut être satisfait de vous voir, mais vous n'êtes pas très discret... »
La jeune fille se retourna et marcha calmement à l'intérieur de la Pagode. Kochi en avait encore le souffle coupé alors qu'il sortit de sa torpeur pour entrer dans ce sanctuaire. Calmement, il regarda la jeune fille s'éloigner. Ses bruits de pas, rappelant le bois contre le parquet, lui donna un indice sur sa véritable nature. Une poupée de bois, une créature artificielle. Il entra à son tour avant que les portes de la Pagode ne se referment. L'air à l'intérieur semblait beaucoup plus pur. L'intérieur donna sur une gigantesque pièce sans plafond. En levant les yeux, il vit la succession d'étages jusqu'au sommet de la tour. Un balancier bougeait lentement de gauche à droite en plein centre de la pièce. Le rythme, environ une par seconde, donnait une ambiance très calme et posée à l'endroit. A différents angles de la pièce se trouvait des cadrans à onze sections, pivotant de façon régulière en suivant le balancier. C'était comme si ce pendule dirigeait toutes ces horloges, mais comparativement à une horloge standard, ce n'est pas 12 heures mais une de moins. La poupée de bois stoppa au centre de la pièce alors que plusieurs monstres s'approchèrent. La plupart étaient artificiels comme la poupée, comme des automates. Il y avait aussi pas mal de slimes humanoïdes et noirs qui observèrent l'humain entré ici.
Kochi se demandait ce qui allait se passer. Se sentant prit au piège, il leva son épée avant d'entendre une voix posée et androgyne, roulant légèrement ses R et désignant ainsi une nationalité étrangère à ces terres du soleil levant.
« Ne l'attaquez pas. Il vient pour moi. »
L'aventurier regarda les monstres s'écarter avant de voir arriver un jeune homme d'à peine la vingtaine. Ses oreilles animales et une queue poilue se balançant dans son dos au rythme de sa marche. Sa longue chevelure rouge le questionna sur son sexe et sa tenue laissait clairement comprendre qu'il s'agissait d'une fille. Cependant, le doute était réellement présent.
« V... Vous empoisonnez ces terres et avez forcés les habitants des villages des Collines Noires à partir. Je... Je vous ordonne de libérer ces terres ! »
Sûr de lui, il se mit en garde. Dans tout les cas, il était coincé, alors autant y aller jusqu'au bout. L'individus en face de lui en hanfu vert olive souriait. Plusieurs monstres furent prit de certains rires moqueurs.
« V... Vous vous moquez de moi ? Vous ne libèrerez jamais ses terres si on vous affronte, n'est-ce pas ?! »
Posant ses mains sur ses hanches, ses deux mains gantées de noire émergeant de ses longues manches amples, la personne en face lâcha un petit soupire.
« L'audace de la jeunesse... Nous ne sommes pas responsable de l'état des Collines Noires. Si les humains partent de ses terres à cause des ressources limités et de cet air impur... Penses-tu que les créatures comme nous restent ici de bon cœur ? Nous ne sommes pas ici pour contaminer ces terres, nous sommes là pour renfermer le mal et le maintenir. »
L'humain sembla hésiter... Mais en effet, les Pagodes servaient à purifier des zones... Les portes Torii protégeaient aussi du mal et certainement que le sens de toutes ces légendes se penchaient uniquement sur l'existence de cette tour... Entendre ceci de la bouche d'un monstre vivant ici et qui l'avait accueillit sans l'attaquer lui donnait du crédit... Kochi hésita avant de baisser la lame de son épée.
« Mais alors... Qu'est-ce... Qu'est-ce qui fait... »
« Qu'est-ce qui empoisonne ce monde, n'est-ce pas ?... Vient avec moi. »
Le maître du donjon lui fit signe de venir avec lui de la main avant de le guider vers un des murs de la Pagode. Un grand escalier semblait descendre le long du mur vers un étage inférieur. Kochi hésita mais continua de descendre en sentant la poupée de bois juste derrière lui, fermant la marche.
« Comment te nommes-tu, guerrier humain ? »
Une question innocente mais justifiée. Après tout, les visiteurs devaient se faire très menaçants ici.
« K... Kochi. »
« Kochi, hmmm... Je me nomme Teiri Konkanebaru, mais tous le monde m'appelle Theorem. »
Kochi nota le nom de cette personne avant de doucement acquiescer. Ses pas les menèrent dans un gigantesque sous-sol ressemblant à une caverne colossale. Même si la Pagode descendait, il y aurait encore de la place. Le sol semblait recouvert d'un gigantesque cercle d'invocation à la taille colossale. Theorem entra au centre de la caverne avant de désigner le cercle. Un rocher se trouvait en son centre et plusieurs cordes enserraient cette dernière, tendant le cordage dans plusieurs directions, comportant plusieurs talismans.
« Voilà la source de tout le mal des Collines Noires. On le nomme Shishi Kuragari... Le Lion Ténèbres. Il est fait d'énergies maléfiques pures. Il y a longtemps, il fut scellé ici, et depuis plusieurs années, il cherche à s'enfuir. Nous retenons la chose avec le plus de soins possibles, mais... Sans ma présence ici, et le contrôle que nous appliquons, les Collines Noires seraient le siège d'attaques terribles et de la propagation du mal. Tu souhaites libérer les Collines Noires de ce mal ? Je peux te téléporter derrière ce sceau et te laisser l'affronter. »
Kochi sembla inquiet tout à coup. Un monstre se trouvait ici, et sa puissance colossale faisait que même Theorem ne pouvait la retenir. La bête grondait silencieusement, comme le tonnerre au dessus de leurs têtes. Un silence fut la réponse de Kochi.
« Je m'en doutait... Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous trouveront un guerrier capable de défaire cette créature, n'est-ce pas ma fille ? »
« Oui père... »
La poupée se lova contre lui un instant alors que Theorem ne détourne son regard de la pierre. Il planta son regard vert émeraude dans celui de l'humain qui en sursauta presque.
« Si tu ne peux ni aider, ni détruire ce monstre... Alors tu dois partir. Cet endroit n'est pas capable d'héberger des humains, tu finirais par mourir, ou pire... te faire corrompre par le Shishi... J'ai vu ce qui se produit dans ces cas là. Tu dois t'en aller et laisser derrière toi cette Pagode. »
Les paroles de Theorem glacèrent le sang de Kochi qui se sentit soudainement en danger. Il regarda autour de lui avec inquiétude. Tout l'air autour de lui était donc dangereux. Dans des siècles on pourrait associer ça à des radiations, mais pour le moment, c'est la peur qui le fit interroger cet étrange individus.
« Mais... Et pour moi ? Qu'est-ce qui va se passer ? »
« Ne t'en fais pas. Tu n'es pas ici depuis assez longtemps. Retourne chez toi et lave-toi à grande eau. Tu ne subira aucun dommage. »
Il se calma un peu plus à ce message rassurant avant de regarder au dessus de lui. Le plafond était haut, plus de cent mètres, mais il voyait la structure en bois de la Pagode, retenue par des pourtes et des mécanismes assez anciens.
« Et si... »
« Si le Shishi sort... La Pagode chutera pour sceller de nouveau le mal... C'est la seule solution. Toutes les onze heures, le mal essais de revenir de plus belle. Nous l'isolons avec une harmonique spéciale. Tout est parfaitement au point... J'attend éternellement qu'un guerrier assez fort pourra détruire le Shishi et libérer les Collines Noires. »
Kochi prit peur un instant en entendant que la Pagode pouvait lui tomber sur la tête au moindre instant. Il se retourna et commença à marcher rapidement vers l'escalier en bois qui le ramènerait à la surface. Mais un détail le retenait.
« Mais... et si je le disait... si... »
Theorem se rapprocha alors de Kochi pour bien lui expliquer à voix basse.
« Tu ne dois jamais dire ça... Tu dois dire... que les Collines Noires sont en proie au mal... Et qu'il faut qu'un guerrier puissant les libères. Ces mêmes histoires qui t'ont fait venir feront un jour arriver la personne qui va nous libérer. Que nous aillons le mauvais rôle est secondaire... Tant que le monde s'en porte mieux. »
Kochi acquiesça... C'était injuste pour ces créatures qui luttaient tout les jours dans un climat hostile pour protéger les Collines Noires voir plus... Ils devaient affronter la pluie, le manque de soleil, l'air impur... Tout ça pour retenir le mal qui toutes les 11 heures demandait à être scellé de nouveau. Kochi devint l'un de ces guerriers qui rapporta cette histoire à tout ceux partageant ses aventures. Il devint âgé et eut des enfants. Des décennies plus tard, il décida de retourner aux Collines Noires. Comme si son corps se souvenait de la route qu'il avait prit pour arriver à cet endroit, il n'eut pas de mal à revenir sur la bambouseraie, puis à ce village de monstres... C'est Theorem qu'il trouva, n'ayant pas prit une ride alors que Kochi se faisait déjà âgé, les cheveux gris.
« Tu es revenu, Kochi ?... »
« Vous attendiez un guerrier puissant pour libérer ce territoire de Shishi... Je revient après une vie de combat... »
« Je vois... Je prierais Gnoll pour votre réussite... héros Kochi. »
C'est ainsi que s'achève cet épisode...
La Pagode subsiste dans les ténèbres...
Elle cache le mal à l'intérieur de la terre...
Et même si Kochi affronta le mal... seule l'avenir nous dira s'il put mettre à bas le Shishi.
Invité- Invité
Re: Concours des Donjons
3iem place, pour 200 points, Engar, et son donjon très axé sur les religions et les différents cultes. J'ai beaucoup aimée le "maitre du donjon" de ton histoire, qui construisait des lieux pour chaque culte. Ces efforts qui étaient fait pour que tous puisse vivre dans une certaine harmonie, malgré le fait que les religions ne sont, comme on le sait tous, pas faites pour rester proche les une des autres.
- Fic de Engar:
- Le temple aux mille dieux… Chez l’ignorant, qu’il soit humain ou monstre, ce nom évoquait une gigantesque cathédrale érigée par les hommes où se réuniraient les pires fanatiques de chacun des cultes et d’où ils organiseraient leurs croisades contres monstres… Mais en vérité il en allait tout autrement et Edwyn le savait désormais, informé judicieusement par des kobolds avec qui il voyageait désormais.
Membre d’un clan nain vivant sous une des nombreuses montagnes toisant les cieux de ce monde, sa famille était composée de marchands et de fait faisait partie des gens du peuple de la montagne à avoir le plus de contacts avec l’extérieur et ce depuis son enfance. Ainsi alors que sa famille faisait affaire avec toutes les races, si ce n’était les humains, afin de vendre les armes et chefs d’œuvre de métal de leur forgeron Edwyn put côtoyer aussi bien des vampires que des harpies, en passant par des minotaures ou mêmes des orcs et des elfes, les tensions existant entre les races étant non seulement atténués face à la menace des humains, mais même annihilés dans le cadre des affaires commerciales. Ce contact avec l’extérieur et une certaine vivacité d'esprit lui offrirent une meilleure vision de l’extérieure que celle qu’en avait nombre de ses congénères et il en fut même charmé. La fréquentation de deux elfe qui passait régulièrement leur acheter des flèches, n’y était pas étrangère, ces derniers répondant avec plaisir à la curiosité du jeun nain, et lui dévoilant les mystères de la nature qui ne cessait d’émerveiller l’être pourtant issu de la roche et ce tant et si bien qu’ils l’initièrent à leurs cultes religieux. Ainsi Edwyn avait, depuis désormais trois ans, tourné le dos aux divinités telluriques et au culte de ses ancêtre fin d’adresser aux êtres qui permettait au cycle des saisons de tourner, à la faune de subsister, et à la flore se croître.
Cependant si la caste des marchands avaient certaines libertés en matière d’opinion personnelle ce changement de culte qu’avait effectué Edwyn inquiéta grandement le conseil régissant son clan qui y virent les premières germes d’une scission religieuse, qui leur serait fatale face à la menace humaine. La décision fut alors prise de bannir Edwyn du clan et que son nom sombre dans l’oubli afin que jamais ne revienne en mémoire cette conversion afin d’éviter à tout prix qu’elle ne se reproduise. Le nain exclu s’était alors établi dans la forêt la plus proche et y demeura durant les trois années suivantes… Ce qui lui sauva la vie. Son clan entier fut massacré par une importante force cléricale envoyée dans les montagnes afin d’en « purifier la pourriture courte sur patte qui l’infestait ». Le paria n’avait conservé aucune haine envers les siens et de fait il fut grandement attristé quand il vit les fumées qui n’étaient pas celles des forges s’élever des ouvertures de la montagne.
Cependant aussi intense que soit sa peine il avait aussi conscience qu’il n’avait pas d’autres choix que la fuite désormais pour survivre. Pour aller où ? A ce moment il l’ignorait et de fait c’est en adressant une dernière prière à la forêt qui l’avait abrité trois ans durant et vêtu d’une simple étoffe de lin tout en étant pieds nu et en emmenant avec lui quelques vivres et ses maigres possessions. Il se dirigea approximativement vers le nord durant deux mois, mais tous les lieux qui avaient pu abrités de monstres avaient été ravagés et ses habitants massacrés tant et si bien qu’il commença à se résigner à son sort... Jusqu’à ce qu’il croise la route de deux kobolds.
Adepte d’une divinité incandescente dont il ne pouvait se rappeler le nom ces derniers l’avaient invité à les accompagner dans leur voyage, évoquant alors le temple aux dix mille dieux, d’où il venait et vers lequel ils revenaient après un pèlerinage des plus risqués, les kobolds étant par ailleurs bien plus de deux avant le début de leur expédition… C’est alors que face à la surprise et à la crainte d’Edwyn ils s’efforcèrent, après un grand éclat de rire, à lui expliquer réellement ce qu’était le temple des dix mille dieux…
Et désormais, Edwyn pouvait constater que ses guides ne lui avaient pas menti. Gigantesque édifice dont les dimensions dépassait de loin celle de la plus imposante des cathédrales des humains elle les supplantait non seulement pas sa taille, mais aussi par sa grâce et surtout dans sa représentation dans les divinités qu’elle devait célébrer. Ainsi là où les édifices des humains étaient de muettes et froides bâtisses de pierres érigées vers les cieux comme si elles désiraient les défier, seulement avivés par les éclats chatoyants de vitraux, cette demeure semblait vivre et sa simple existence, sa simple représentation, était une offrande faites aux dieux et qui contrairement aux plus impressionnantes des cathédrales n’avaient pas dû verser pour un tel hommage le sang d’ouvrier malchanceux. En effet ici la roche grise laissait place à de multiples matériaux chatoyants, chacun d’entre eux étant sans doute apparenté à une divinité et devait constituer l’aile où elle était vénéré, les statues ciselées u burin laisser place à des effigies rendu parfaite par la magie et accompagné de fresque qui représentait aussi bien des batailles épiques que la simple récolte aux champs, quant à la lumière. Même de l’extérieur on pouvait deviner qu’à certains endroit du temps se trouvait des puits de lumières dont l’éclat n’avait rien à envié à la lueur qui franchissait les plus splendides des rosaces tandis que d’autres ailes semblait ne disposer d’aucune ouverture et devait être plongé dans l’obscurité la plus complète, à moins qu’il ne s’y trouve des torches ou d’autres moyens d’éclairage.
Le tout formait un ensemble hétéroclites, mais qui s’avérait curieusement des plus harmonieux et surtout laissait deviner à chaque visiteur que chaque croyant et sa religion était le bienvenu en ces lieux. Ce fut tant de par le spectacle qui était offert à ses yeux que le message que ce dernier véhiculait qui fit qu’Edwyn resta quelques instants sur place à s’émerveiller de ce qu’il avait en face de lui, ce qui if sourire les kobolds, car si l’extérieur était impressionnant, l’intérieur l’était encore plus, bien que cela prenait un temps considérable n’en découvrir tous les recoins, qui tous valait le détour. Pour autant il ne s‘agissait pas pour autant de la chose la plus importante à faire en ces lieux et après avoir laissé le nain se satisfaire de tout son saoul de cette vision ils lui firent signe de les suivre afin de le mener chez le maître de ce lieux, celui qui avait autorité sur chacun des cultes et assignerait Edwyn à l’aile associée à ses croyances, Kahernos l’oublié.
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Qui suis-je ? … On m’a nommé Kahernos, de cela je me souviens, mais quel était mon nom le jour de ma naissance ou de ma création ? Sans doute de par mon ignorance à ce sujet qu'on me surnomme Kahernos l'oublié Que suis-je ? Selon certains les grandes ailes que j’arbore pourraient laisser à penser que je suis un ange, mais pourquoi dans ce cas les plumes les composants sont-elles d’un rouge sanglant ? Pourquoi ma taille supplante celle des autres célestes, et ce même de l’archange ayant rejoint nos rangs, d’au moins deux mètres ? Pour d’autres les cornes que j’arbore seraient le signe que je suis un démon, mais dans ce cas pourquoi n’ai-je aucune affinité avec les plans démoniaques ? Enfin d’autres encore pensent que de par ma queue, les écailles de mes jambes et de mes avant-bras, ainsi que les griffes qui ornent mes pieds et mains je descends des dragons, ou même en serait un qui aurait pris une forme plus proche de celles des autres races… Mais cela aussi je sais que c’est faux, tout comme je savais que je n’’étais en rien comparable aux autres habitants du donjon…Il y avait un côté un peu ironique je suppose à ce que je sache ce que je n’étais pas, mais que je persistais à être aussi ignorant sur ce que j’étais.
Bref j’ignorais la réponse à ces questions pourtant primordiales et auxquelles la majorité des personnes avait connaissance. Cependant il y en avait une troisième, encore plus importante mais dont certains cherchaient la signification depuis le jour de l’éveil de leurs consciences à celui de leur trépas sans jamais en avoir trouvé la solution alors que depuis le commencement j’en connaissais la réponse me concernant. Que devais-je faire ? … Quand ce gnome avait soulevé cette roche recouvrant mon visage et que j’avais ouvert les yeux pour la première, d’aussi loin dont je puisse me souvenir, je le savais. Je devais protéger ce lieu et tous ceux qui voulaient y demeurer. Pourtant il ne s’agissait alors que de ruines sur une vaste étendue herbeuse, mais je ne m’interrogeais sur le pourquoi, seul en comptait les conséquences. De ces dernières j’eus un aperçu justement lors de mon éveil quand le gnome aidé de compagnons de races diverses extirpèrent mon imposant corps de sous la roche, et qu’alors qu’ils faisaient cela je pouvais voir à leurs pieds et à leurs chevilles des chaînes… Je me réveillais pour la première fois, mais pourtant j’avais conscience de ce que cela signifiait, des esclaves en fuite... Et cela se confirmait au vu de leurs visages apeurés dans un premier temps... Puis suppliant. La plupart d’entre eux étaient affamés, certains étaient même malades et mon impressionnante stature ainsi que mon apparence atypique les avaient convaincu que je devais être doté de grands pouvoirs… Suffisant en tout cas pour les protéger.
Je ne comprenais pas vraiment d’où pouvaient venir ces déductions... Mais force me fut d’admettre de voir qu’elles furent vérifiée, puisque le lendemain de cavalier humains furent aperçus au loin, il n’y avait plus d’endroits où s’abriter…Et je ne pouvais abandonner ces gens à leurs tristes sorts, alors qu’ils m’avaient réveillé et avaient pris soin de moi, mais plus fort que ce sentiment de reconnaissance ce fut mon instinct, celui me disant de protéger ceux trouvant en cette terre un lieu d’accueil, qui me guida. Il me suffit alors de tendre la main vers la cavalier…Et un torrent d’énergie pur en jaillit, englobant la cavalerie avant qu’elles ne puissent faire quoi que ce soit, chacun de ses membres périt et l’énergie magique qui en fut responsable était telle qu’il ne restait rien de leurs corps. Mais le plus inquiétant était que cela ne m’épuisa nullement, comme s’il s’était s’agit d’un effort des plus minimes… Mes récents compagnons en furent ébahis et me célébrèrent en héros. Néanmoins ils cherchaient également un abri et pour cela le pouvoir de détruire ne suffisait pas, il fallait aussi pouvoir construire…
Et alors que je les testais je pus constater que mes dons en ce domaine n’avaient rien à envier à mes aptitudes de combat et ainsi j’érigeais dans un premier temps une large bâtisse à même de tous nous abriter, ainsi que de nouveaux venus. Du moins ce fut le cas à première vue, mais quelques mois plus tard certains d’entre nous périrent sous des assauts rapides de la part des humains et malgré mes pouvoirs je ne pouvais rien faire pour les en empêcher, bien qu’après pareils forfaits aucun d’entre eux n’en réchappait vivant. Ce fut à cette période que je constatais deux choses, premièrement mon pouvoir semblait décroître fur et à mesure que je m’éloignais du lieu où j’avais été découvert et secondement… Si les humains trouvaient le courage de venir continué à nous assaillir en dépit de leurs morts c’était uniquement grâce à leur foi… Et par conséquent cela devait être par la foi que nous allions leur faire ! Certains parmi les habitants du refuge croyaient déjà en des divinités, il y en avait même un qui me considérait comme tel, malgré mes effort pour l’en dissuader, et je décidais alors que notre refuge reposerait sur ses règles et son fonctionnement sur la religion ! La plupart des individus se convertirent sans rechigner, quelques-uns rechignèrent et attendirent de voir les résultats avant de de se décider.
Dans un premier temps cela s’avéra désastreux. Imposer une loi reposant sur une religion était déjà une chose complexe, mais quand il fallait prendre en compte plusieurs religions et chacune de leur règles c’était quelque chose d’impossible. De nombreuses solutions furent proposés, telle la constitution d’une nouvelle religion qui fut une de mes idées qui fut les plus honnies et il ne fallut pas moins de trois ans pour que finalement nous ne décidions d’un système simple. Je n'avais plus seul le pouvoir décisionnel, ce dernier était depuis lors détenu par un conseil, se réunissant tout les mois, dont je serai membre en plus d’un représentant de chaque culte et le décisions concernant le temple dans sa globalité seraient choisies par des votes effectués par le conseil. Une de ses premières décisions fut que chaque culte se verrait attribuer une zone de notre refuge alors pour bien délimiter les différentes territoire je donnais au temple de multiples ailes, qui se rejoignaient tous dans une grande pièce centrale, en centre de laquelle se trouvait désormais un pilier, dont l’ouverture s'effectuer par magie qui servait de demeure pour ma personne ainsi que de lieu de réunion pour le conseil. Quant à la zone à laquelle était reliés chacun des territoires autres cultes c'est tout naturellement qu'elle devint non seulement le territoire de tout les non croyants trouvant refuge chez nous, mais aussi un lieu d'échange et de commerce entre les membres de chaque culte, les lois y étant vigueur, étant bien plus simple que celle de chacune des religion.
Car en effet dans chacun des territoires religieux chaque culte imposait ses lois et les châtiments réservés aux fidèles qui ne s’y pliaient pas, me soumettant en premier lieu ces lois au as où il s’agissait d’une religion nouvelle en notre temple. Dans le as où il s’agissait d’un croyant vénérant une autre déité ou d’un athée les punitions en cas de non-respect des règles se limitaient à un bannissement temporaire ou définitif de la zone. usé de mes dons afin que notre refuge soit mieux adaptés à cette configuration il s’avéra rapidement que ce système ne fonctionnait qu’approximativement, certains cultes usant de châtiments trop sévères ou au contraire ne punissant pas assez sévèrement certains crimes pour que cela soit répressif juste, de fait je parvenais à un compromis qui consistait que pour des crimes telle que la torture, le meurtre ou le viol, ainsi que les décisions concernant les humains il fallait me consulter et que tout culte dérogeant à cette règle verrait sa zone restreinte.
Suite à cette dernière mesure notre communauté prospéra et de nombreuses autres religions vinrent s’y ajouter et il fallut à chaque fois étendre notre refuge, un effort qui ne m’était pas trop pénible et le resterait tant que je ne franchirai pas les limites du territoire où nous vivions. Qui plus est nous étions à même de fonctionner en autarcie car dans chaque religion il y avait des individus maîtrisant, que ce soit manuellement ou par la magie, l'élément auquel était affilié leur dieu, or il existait un dieu pour chaque aspect de la vie quotidienne. Ainsi ceux vénérant les divinités de la chasse et de l'agriculture assuraient notre subsistance tandis que ceux vénérant des divinités marchandes se chargeait de faire transiter les produits et les membres des cultes guerriers s'assuraient de la défense des lieux . Bien sûr tout n’étais pas idéal, fonctionner ainsi impliquer de nombreuses difficultés. Ainsi il fallait réguler les opinions de chacun des cultes concernant le problème humain, certains désiraient ne pas s'en mêler et se contenter de défendre cette position, tandis que d’autres vénérant des divinités guerrières ou brutales prônaient le bellicisme, ce sujet cause régulièrement des tensions au sein du temple,n, néanmoins le conseil a heureusement toujours voté à la majorité contre ces mesures. Il y avait également eu cette fois ou le représentant d'un divinité de l'architecture avait proposé de placer use le fronton une statue de chaque déité, une idée plaisante, mais qui choqua profondément tout ceux considérant que les dieux n’avaient pas à être représenté, cela remontait il y a 500 ans, mais je m'en souvenais non seulement de par ma mémoire, mais également car à cet instant nous avions failli essuyé une guerre civile. Il n'est jamais bon de froisser une religion... Après venaient des difficultés un peu plus particulières, principalement des conflits entre cultes, mais qui étaient justement réglés régulièrement par le conseil de manière assez régulière.
Oui nous pouvions nous targuer de vivre en paix. Mais cela était il suffisant ? Régulièrement des aventuriers venaient nous assaillir et ils parvenaient parfois à tuer certains des nôtres. Il fallait ajouter à cela ceux qui partaient en pèlerinage pour ne jamais revenir... J’avais créer ce lieu et y avait facilité la propagation de la foi afin que nous soyons à même de faire face aux humains... Mais résister n’était pas suffisant car tôt ou tard il nous serons submergé et en attendant nous ne valions guère mieux. Il fallait que nous prenions un jour ou l'autre l’initiative. Pour autant... Je n’avais jamais voté pour un assaut contre les humains, pour une raison très simple... Je n'arrivais pas à aller à l’encontre de cet instinct qui m'intimait de rester et même ma raison me faisait comprendre que ce serait une erreur que de m'engager, nous engager, dans une telle expédition, car si je devais perdre mes pouvoirs si nous éloignions trop de ce lieu qui nous guiderait et pourrait unifier ces religions... La clé de cette situation résidait dans mes origines, j'en étais sûr, mais je n'avais aucune piste...
Et il y avait tellement d'autres sujet qui requérait mon attention que je ne pouvais m'y dédier pleinement et nul ne pouvait le faire à ma place... Par ailleurs un de ces sujets vint se présenter à moi. Deux kobolds s’avancèrent à ma rencontre, je les reconnaissais ils étaient partis rendre homme à Azilis, une divinité du feu, et à leur allure il n'était guère difficile de comprendre ce qui était advenu de leurs compagnons. Néanmoins à leur enthousiasme je devinais qu'ils étaient parvenus à accomplir leur pèlerinage. C’était une bonne chose... Car en dépit de morts un pèlerinage accompli renforçait l'espérance d chacun des cultes. Néanmoins ça n'était pas la seule nouvelle qu'ils m'apportèrent et je me rendis bien sûr compte de la présence de l'individu les accompagnant, un nain qu'ils me présentèrent sous le d'Edwyn. Vêtu pauvrement je devinais sur sa robe élimé un symbole religieux, dédiés à la nature. Chose peu courante chez cette race vivant dans la roche, mais rien qui ne me surprenait, mais après tout nous avions bien des aquatiques vénérant le feu, des démons adorant la lumière, alors pourquoi pas cela ?
Par contre si j'étais peu surpris ce n’était nullement son cas. C'était toujours la même chose avec les nouveaux venus, de par mon apparence particulière je les effrayais à chaque fois. Je n'aimais guère cela, mais au moins ils étaient attentifs à mes dires.. Je tendis alors la main vers lui, mes griffes s'étirant doucement vers lui, mais de manière amicale, avant de prendre la parole d'une voix douce, afin de faire les salutations d'usage avant de le faire entrer en ces lieux, de le faire devenir un membre du temple au milles divinités. Des paroles que je répétais sans cesse... Mali qui était parmi les rares mots à m'apaiser, car j’avais alors la certitude d'agir pour le bien de mes protégés.
"Bienvenu parmi nous Edwyn. Que sous ce toit tu puisses trouver paix, repos , bonheur et aider les autres dans leurs quêtes de ces valeurs... Et que dan ta route ne cesse de t'accompagner tes dieux."
4iem place, pour 200 points, Akaracthe. Le donjon sur les fantômes étaient intéressant, mais je me suis perdu dans ton histoire, et j'ai du relire certains passages pour bien comprendre. Ce qui est bien dommage, car l'idée était originale.
- Fic d'Akarachte:
- Le Donjon Sang-nom
C’est assez bizarre, ici. Rien que le nom est assez original, le « Donjon Sang-nom ». Volontaire faute d’orthographe ou pas, ce nom est assez original. Moi, je ne suis pas là depuis très longtemps, seulement quelques siècles, tout au plus. Pourtant, Sang-nom est déjà comme mon chez moi. Je m’entends avec tout le monde ici, c’est merveilleux. Ou alors, je ne m’entends avec personne. En fait, je sais pas ce que ça veut dire, mais peu importe , ça à l’air d’être cohérent. Oui, ma rhétorique n’est pas très au point, et elle ne l’a jamais été de toute façon ! Jamais, toujours, enfin, vous voyez. Je ne me souviens pas très bien de ma vie d’avant, je ne me souviens pas de ma vie d’après non plus, c’bizarre ! J’arrive seulement à connaître le présent. C’est assez pénible, tout le monde ici à des pouvoirs extraordinaires ! Amy, de la maison brûlée, peu voir quand un incendie va se déclarer. Koto, du bâteau bleu, peut savoir quand va avoir lieu une tempête océanique. Tout le monde ici à un don de voyance, d’ailleurs… On est un peu comme des prêtres… non ? Enfin quand je dis on, c’est le boss et les autres. Moi ? Ha oui tiens, Moi c’est mon nom ! Enfin Moa, c’est mon prénom. Oui je fais souvent la blague… Alors, alors, alors. Présentons tout cela ! Déjà, qu’est-ce que le donjon ? Qui en est la tête ? Enfin, le boss ? Les minis-boss ? Ca sonne pub marketing pour une agence immobilière, et le pire, c’est que ça pourrait être le cas. On m’a déjà venté des qualités de bon marchand… Enfin, dans ma vie d’avant. Ou dans celle d’après, je sais plus.
Le boss, c’est le marionnettiste. C’est comme ça que tout le monde l’appelait quand je suis arrivé, alors, je fais comme tout le monde. On ne sait pas grand-chose de lui, mais c’est notre dieu. Il est génial ! A chaque fois qu’il ramène quelqu’un au donjon, il lui crée une salle, ou un bâtiment, rien que pour lui ! Par exemple, Ume, qui est arrivée la semaine dernière, est toute petite ! J’adore la voir flottée, avec ses boucles noires. Le boss lui a fait un magnifique parc ! Bon, après, faut savoir que tout cela ne sont que des illusions, pour qu’on soit bien. Enfin là encore, « on » n’est pas très juste, car je suis unique, et oui, héhé ! Quand je dis unique c’est-à-dire pas comme les autres. Etonnant n’est-il pas ? Et bien, moi, Moa, je peux me déplacer dans tout le donjon ! Je peux aller où bon me semble, aller dire bonjour ou bonsoir aux poissons, visiter Sang-nom en large, en travers, et la salle carrée avec de la lave aussi. C’est joliiiiiiii ! Une fois, je suis même allé à l’extérieur de l’enceinte du château. Car oui, officiellement, le donjon est un immense manoir ! Pourtant quand on rentre, cela n’y ressemble en aucun point… En fait, je crois que c’est une illusion de l’illusionniste ça aussi. Ou alors, lui aussi est une illusion de lui-même… Barf, on m’a souvent dit que je posais beaucoups de questions idiotes. Enfin il n’empêche que, à défaut d’avoir un pouvoir génialissime, j’ai une excellente mémoire ! Et je n’oublie jamais quelque chose, quelqu’un… En sortant de l’enceinte, c’est-à-dire, presque au niveau de la forêt des fées … Ha oui tiens, les fées ! C’est étrange, mais elles ne s’approchent jamais d’ici… Elles sont pourtant jolies avec leurs petites ailes, mais parfois on dirait qu’elles ont … peur ? Je ne savais pas que l’on était incompatible. Tant pis ! Enfin en arrivant au niveau de cette jolie forêt , et bien, je me suis retourné, et ce que j’ai vu m’a troublé : la château avait complètement disparu ! Des larmes voulaient perler sur mes joues comme inexistantes, je me sentais tellement perdu ! J’avais la capacité de me déplacer, et je m’étais perdu ! Mais heureusement, il , m’avait retrouvé…
C’était la première fois que je le voyais en vrai, le boss, l’illusionniste. En fait, il me faisait penser aux jokers qu’on voyait sur les cartes… Le masque de comédien, je ne me souviens pas très bien de lui. Woua… ça aussi, ça devait être une illusion. Moi ? Moa ? La mémoire incarnée défaillir ? Mais il m’a retrouvé, et je fus ainsi ramené. Comment ? Je ne sais. Je sais…
En fait, si d’extérieur, le Donjon ressemblait fort à un manoir (hanté), il y avait une salle, qui s’accordait avec cette … illusion… C’était la grande salle. Là où arrivaient les clients. Ha, on entre dans le vif du sujet ! Car oui, nous avons des clients… De toute sorte ! Des monstres, des humains, tout le monde vient ici, au Sang-nom. On accueille jamais personne, nous, on redirige. Oui, généralement les talents de devins sont très demandés, alors, beaucoup font le déplacement de très loin afin de connaitre l’après. Selon le type de la demande, je suis chargé d’ammener la personne vers la salle du devin. Car les devins, enfin, les autres comme moi, sont très attachés à leur lieu illusoire, ils ne bougent jamais. Je les vois un peu comme leur gardien, et moi, je suis le gardien des gardiens. C’est super important comme rôle !
A moins que, évidemment, tout ceci ne soit qu’une illusion…
Heureusement, il y a comme qui dirait des heures d’ouvertures, et des heures de visites. Car oui, les devins doivent se reposer. Enfin, ne pas travailler, et discuter avec moi ! Si si, c’est du repos ! Et puis, j’adore discuter avec la centaine d’entre nous. Je les adore, même si je dois avouer que je les jalouse un peu, parfois… Ho, ce n’est rien de méchant, car un gardien ne peut pas jalouser ce qu’il garde ! C’est absurde, tout le monde le conçoit.
Le donjon est immense, mais partout où je vais, c’est toujours très vivant. Je ne saurai pas le situer géographiquement, et d’ailleurs, cela est forcément voulu de la part du boss. Certains prétendent même… qu’en fait, le donjon bouge ! Ou ça aussi, ce n’est qu’une illusion.
Illusion… Tout le monde n’a que ce mot à la bouche, la guerre aussi c’est une illusion ? Nos corps disparus aussi, se sont des illusions ? Nos âmes attachés à ces lieux aussi, ce sont des illusions ? Mais pourquoi moi je n’ai rien ? Je n’ai pas de salle comme les autres ? Je suis vendeur, gardien vendeur. Mais vendre quoi ? Parfois, certains rois demandent quand est-ce qu’ils vont mourir. Alors dans ces cas-là, ça devient très compliqué ! On a pas de prédictions sur la mort exact, tout ce qu’on fait, c’est, selon le devin, prédire les catastrophes. Les meurtres. Mais c’est rare que ça tombe sur la personne qui le demande… Et dans ces cas-là, je n’ai jamais su ce que devenait les demandeurs. Je ne les voyais que rarement repartir ! Mais ça aussi, ça doit être une illusion.
Que dire d’autres.. Sur notre fonctionnement, il n’y a pas grand-chose à dire, en fait. A par que nous avons chaque jour, de chaque semaine, de chaque mois des visiteurs venus de loin, que nous les laissons passer… Enfin, pas toujours. A ce propos, il y a des rumeurs qui circulent depuis une trentaine d’année… Comme quoi, les êtres vivants qui arrivaient sans « être voulu », se faisaient… Eradiquer. Pouf ! Plus rien, comme des illu… Hum. Il a une fois été question de « perdus » ou de « non-désireux d’apprendre ». Ou carrément de « morts-vivants ». Je pense qu’on l’est tous un peu, morts-vivants… Nous flottons bien, et traversons les murs, non ?
Ha oui, car en fait, nous sommes tous morts ici. Sauf moi.
C’est peut-être pour ça que je n’ai pas ma salle… J’ai entendu le mot « intangible », une fois…
5iem place, pour 150 points, pour Karl. J'aurais souhaiter que tu ailles encore plus loin, dans ton histoire. Que tu pousses les limites, que se donjon ai vraiment quelque chose d'unique. Un donjon vivant dans le corps d'un golem géant, par exemple. Ce qui est bien dommage, car je sais que tu écris très bien.
- Fic de Karl:
- ''Il est hélas devenu évident que la technologie à dépassé notre humanité…''
Depuis des siècles, les monstres et les humains ont existés en ce monde. Cependant, si de nos jours on affirme que les humains ont tenté de nous anéantir, il faut cependant savoir que les premières victimes ne furent pas les êtres de chair et de sang, mais plutôt les êtres qui étaient contre nature. Du temps que les humains cohabitaient plus ou moins bien avec les monstres, les premiers ayant toujours été persécutés furent les créatures artificielles. Les golems, créés par les nains, utilisés pour faire des tâches répétitives ou pour agir comme gardiens… Les gnomes qui créèrent des machines grâces à leurs talents, les perfectionnant à un tel point que ses derniers ont découvert l’usage de la pensé.
Les siècles ont changés les relations entre les créatures de nature organique… Cependant, l’injustice régnait depuis bien plus longtemps. J’ai longtemps cru que mon rôle se devait d’être passif dans ce monde, mais trop longtemps j’ai vu le monde changer et se perdre dans la démesure… J’ai alors agis pour créer un refuge pour contrer la menace humaine ainsi que celle des monstres.
Mon nom est Talos, le dernier grand géant de fer. Les puissances divines m’ont créé pour assurer une certaine balance dans le monde ancien, mais mon grand échec m’attira les foudres de ses derniers. J’ai longtemps cru que je ne pouvais plus agir, mais observer le monde m’a convaincu que je devais continuer d’agir tant que ma dernière parcelle d’Ichor ne se soit dissipée. Je devais créer un endroit pour protéger les valeurs qui m’étaient cher, tel que l’avait fait plusieurs autres.
J’ai tenté de libérer les créatures artificielles de leurs prisons et de leurs allégeances, mais peu pouvaient survivre sans leurs maîtres. Je devais donc trouver une solution pour un refuge et m’associer avec des monstres au cœur pur et aux valeurs respectables. Je fis donc un pacte avec les dirigeants de la ville naine de KarazKarak, un grand royaume sous la montagne. En échange de protection et de mes pouvoirs, ce dernier devait promouvoir l’égalité et non pas un assujettissement des créatures artificielle. Le changement était difficile à concevoir, mais la menace humaine nécessitait des compromis…
Au fils du temps, mon influence au sein de la ville grandissait. Les nains, bien que très ancrés dans leurs traditions, finirent par m’accepter comme un protecteur au fil des siècles. D’autres monstres organiques, tels que les gnomes, grands inventeurs et mécaniciens, mais également des monstres tels que les élémentaires commencèrent à migrer vers le donjon. Bientôt, cette ville se développa pour devenir ce que l’on appelle un grand donjon des monstres. Un refuge pour ses derniers. Ma vision de ce monde changea, mais resta toujours centré autour du bien-être des créatures artificielles… Mais le temps me prouva que je devais faire plus…
Ignorer les autres monstres qui étaient maintenant persécutés par les humains serait une erreur. Mon esprit était d’une logique implacable, mais mon cœur me dictait le pardon. Après tout, ne subissaient-t-ils pas tous le même sort que celui qu’avait vécu les créatures qu’il avait voué de protéger? Peut-être l’influence des nains, et leur faculté d’ouvrir leurs bras et leurs cœurs à des nouvelles traditions, avait-il beaucoup joué… Mais maintenant, ils méritaient leurs places parmi nous.-----
''On ne demande pas à un cheval de pondre un œuf!''
La tâche était ardue, l’évolution lente… Un miracle ne s’est pas produit en une soirée, bien entendu. Mais la cohabitation que je prônais donnait maintenant des résultats qui ne pouvaient être reniés. La forteresse sous la montagne grandissait en nombre, aussi bien pour les vivants que les créatures artificielles. La montagne formait déjà rapidement un obstacle contre les envahisseurs, les quelques entrés lourdement protéger par des portes runiques. Les corps armés sont aussi bien composés de golem que de nain, protégeant la montagne à tout prix. Grâce aux technologies apporter par les gnomes et à la métallurgie avancé des nains, des armes plus modernes ont compléter l’arsenal pour notre défense.
Nos défenses et nos ressources dans la montagne nous attira la paix et même de puissants liens envers les villes avoisinantes. La paix régnait donc dans les environs, permettant aux éleveurs ainsi qu’aux agriculteurs de créer des fermes utilisant la puissance du soleil tout en restant dans la montagne. Les élevages de chèvres des montagnes, bien que plutôt difficile, était d’une aide inestimable dans l’alimentation de mon peuple. Mais l’alimentation ne se limitait pas simplement à la nourriture, mais également à l’huile de roche, trouvé en grande quantité dans la montagne. Bien entendu, les entretiens des créatures artificielles nécessitaient de nombreuses ressources, mais le commerce nous permettait de pallier à nos manques.
Composé d’un grand conseil pour représenter chaque race présente dans ce donjon, le but est bien entendu de garder un certain équilibre entre les différentes actions. Pour éviter les conflits raciaux, les problèmes sont souvent soumis à ce conseil pour éviter le moindre envenimement. Les problèmes étaient courants, mais très peu restaient sans obtenir la moindre attention vers un esprit de réconciliation entre les différents partis.
Malgré notre puissance militaire, nous sommes également fier de nos connaissances. Ce que les mortels oublient, les créatures artificielles se souviennent avec une précision phénoménale. Certains golems, ayant préféré une vie plus pacifique, devinrent des gardiens du savoir, plus sage et plus savant que bien des moines ou hommes du clergé. Certains automates s’adonnent à l’art, certains surpassant les capacités organiques dans le domaine de la peinture et, plus étrangement, la danse parfois… Les artisans nains continuent de créer des œuvres émerveillant petits et grands alors que les gnomes savants démontrent leurs connaissances lors de séances publiques.
Bien sûr, les humains sont une menace actuellement, mais qu’arrivera-t-il si les monstres réussissent à les vaincre? Une ère de paix et de tolérance? Non… Je ne pense pas que ce soit le cas… Tout être vivant n’a pas un cœur pour tolèrent ceux qui le contrarie ou ceux qui sont différent… Je ne peux qu’agir pour changer cette vision du monde, espérant apporter une lueur pour ce qui se déroulera par la suite. J’ai longtemps pensé que la solution était une séparation de tout être organique. Mais en pensant ainsi, je devenais ce que je détestais le plus…
La simple force d’un donjon n’en fait pas un phare pour les autres, mais plutôt un guide qui marchera pour aider ceux et celles qui ont besoin de cette aide précieuse. KarazKarax était une ville naine, mais elle est maintenant un refuge des monstres de fer, de pierre et de chair. J’ai vu le temps passé et je le vois encore s’écouler devant moi. Ce qui m’arrivera? Si ma vision du monde se rependra et m’acquittera de mon échec? Qui sais… La seule chose que j'ai appris, grâce à mes succès et mes échecs ainsi qu'avec le temps et l'évolution se reflète dans une poigné de mot...
''Le passé est clair, l’avenir obscur…''
Invité- Invité
Re: Concours des Donjons
Maintenant que je me relis sur forum, je vois mes fautes XD
Félicitations à Over pour sa fic qui gagne le vœux à Oni et à tous les participants :)
Je suis content d'avoir put faire partager la création de la Pagode, futur donjon de Theorem une fois level 50.
Vivement le prochain concours !
Félicitations à Over pour sa fic qui gagne le vœux à Oni et à tous les participants :)
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Theorem & Ishtar- Maison Bivoï
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Re: Concours des Donjons
Bien joué à Over qui a le droit à un second voeu de la part d'Oni (il va finir par lui voler son pouvoir à ce rythme) !
J'ai également hâte, en tout cas, du prochain concours
P.s: et cette fois mon texte n'était pas trop long ? ;p
J'ai également hâte, en tout cas, du prochain concours
P.s: et cette fois mon texte n'était pas trop long ? ;p
Engar- A-Mis-ter des fées du Donjon
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Re: Concours des Donjons
Merci à Mina de m'avoir choisit comme grand vainqueur *étrangle quand même Theo derrière parce qu'il avait dit ne pas vouloir finir premier*
Maintenant je vais faire quoi de ce vœux vu que j'ai pas plus d'idées qu'avant moi <_<
Maintenant je vais faire quoi de ce vœux vu que j'ai pas plus d'idées qu'avant moi <_<
L'overlord- Maître de la horde
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Re: Concours des Donjons
Sinon pour mon vœu j'avais pensé à ceci : que tous les pouvoirs d'Over (et ses compagnons) augmentent gratuitement jusqu'au niveau maximum disponible au niveau actuel de l'Overlord =D (je sais ça a l'air complètement cheaté mais j'ai pas de meilleur idée et ce n'est pas non plus comme si je demandais le level 50)
L'overlord- Maître de la horde
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