My Life as a Dungeon Keeper
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Promenons-nous dans les champs tant que les humains n'y sont pas [Cirno]

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Message  Invité Sam 12 Avr 2014, 00:29

Une lumière vive à vous rendre aveugle accompagné d'une petite détonation vous rendant sourd quelques seconde avaient laissé derrière elles qu'une salle vide pleine de capteurs affolés. La seule trace d'une présence récente était la chaleur du corps et le mouvement d'air qu'avait créé la disparition du corps. Un stylo gisait au sol au côté d'un carnet de laboratoire.

L'être qui avait tenu ces objets, il y a quelques seconde de cette étrange explosion, avait été propulsé et assommé. Son scaphandre anti-radiation n'était pas anti-chocs. Assommée, elle se releva doucement après un moment d'absence. Ses yeux la piquaient encore et un acouphène assourdissant brouillaient ses tympans. Malgré ça, et le scaphandre qui diminuait ses sens du touché, elle sentit bien que le sol avait changé. Il était moins lisse et plus moelleux, elle pouvait même sentir quelques brins d'herbes divers. Bien que sa vue soit encore floue, elle sentait une différence de luminosité mouvante, comme... Comme si elle se trouvait sous un arbre dont la cime ondulait sous la brise. Assise, elle laissa passer le temps. Quel temps? Celui pour retrouver la vue et l'ouïe correcte.

Une fois l'ange passé, elle regarda le monde qui l'entourait en pensant "Bon ma vieille, soit tu rêves... Soit tu rêves, ce n'est pas possible autrement... La mort ? C'est pas comme un grand rêve ça ?... Non, j'aurais pas tout ces problèmes physiques et j'aurais des habits plus pratiques et saillants !". Pourquoi ? Parce qu'elle se trouvait tout simplement dans un champ de blé encore vert. Elle avait atterri contre un arbre fleuri. En levant la tête elle compris l'impression qu'elle avait eut avant en voyant les nuages passer à la vitesse du vent au dessus de sa tête. Elle se releva doucement pour éviter tout vertige. Une masse mouvante attira son regard vers un chemin de terre battue. Un cavalier la fixait.

Vêtu d'un habit culturel ou médiéval - bien que l'un et l'autre était souvent proche - le cavalier regardait la chose bipède dans le champ. Le cheval s'ébroua et le cavalier fit demi-tour à son cheval pour partir au galop. Là, plusieurs hypothèses devenaient possibles :

- Le cavalier, gniste ou médiviste est parti chercher les responsables de l'évènement pour prévenir qu'un fou est sorti de l'asile avec une camisole très étrange... Depuis Fukushima, beaucoup de personnes savaient à quoi ressemblait un scaphandre de protection anti-radiation. Puis, par curiosité la personne serait surement venu lui demandé ce que Malou faisait là et lui aurait demandé de partir... Cette hypothèse était la moins probable.
- Le cavalier n'as ni chargé ni attaqué avec une arme à distance, c'est bon signe ; oui, mais aucune arme n'était visible à part un cheval au galop ; peut de personnes pensent à un cheval comme arme de piétinement. Cette hypothèse devenait réfutable à 90%.
- Le cavalier a prit la femme en scaphandre pour un dieu, prit de peur il est allé cherché le chef de culte local pour vénérer l'apparition divine. 50% d'acceptabilité ; de ces 50%, 50% que la manière de vénéré l'apparition soit bénéfique, 50% pour que ça se finisse en sacrifice... Ca donnait un 25% de chance d'avoir et bien, de la chance.
- Le cavalier a prit la femme en scaphandre pour un monstre tiré tout droit des enfers où quelque chose d’équivalent. Il va donc chercher de l'aide pour la tuer car il n'a pas d'arme sur lui. Un petit quelque chose disait au petit doigt de Marie-Louise que cette hypothèse était la plus proche de la vérité.

La femme hésita entre garder le scaphandre pour faire peur ou l'enlever pour passer inaperçue. Quoi que... Vu les habit de l'homme, et vu qu'il était effrayé, elle devait avoir été transportée dans le passé. Elle se dit que ses habits modernes ne devaient pas être mieux... Elle préféra garder son scaphandre, et partit dans la direction opposée du cavalier, au milieu des champs.


Dernière édition par Malou Favre le Mar 15 Avr 2014, 21:54, édité 1 fois

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Message  Cirno Mar 15 Avr 2014, 16:02

Cela faisait quelques jours que la fée se promenait aux alentours du donjon en fin d'après midi et début de soirée. La raison en était fort simple : elle voulait se détendre après ses journées de travail, et aussi elle souhaitait se faire un peu oublier d'un peu tout le monde... C'est pas évident de se rendre compte qu'on fait des efforts pour soi et qu'en retour on ne leurs offre que des mauvaises blagues digne d'une bande dessinée particulièrement stupide... Bref elle ne savait pas trop où se mettre et donc dehors au moins elle n'aurait pas à croiser le regards de personnes en se demandant "Mais qu'est ce que je lui ai fait comme mauvais tour ?". Une fois ça passe mais une fois par minute ça fait beaucoup.

Elle était assise sur la branche d'un arbre lorsqu'elle vit un éclat de lumière en direction du champ du village voisin. Les relations n'étaient pas franchement amicale mais ça allait à peu près. Ils n'attaquaient pas, le donjon ne les attaquait pas... Quelques villageois étaient néanmoins sous tension, de peur de mourir d'un jour à l'autre par des monstres qui aurait pété un cable... Bien que cela leur ait été répété plusieurs fois, ils avaient du mal à croire que le donjon et ses habitants étaient globalement pacifistes... Bon tout ça la fée s'en moquait un peu, elle voulait juste voir à quoi correspondait l'explosion.

Une fois arrivé à proximité du champs, elle s'éleva afin d'avoir une meilleure vision de la chose. Elle remarqua donc l'humain sur son cheval qui regardait... Un truc... Jaune... très jaune... Qui vivait, du moins à son avis. Le cavalier prit peur et parti, et le truc jaune, après un petit moment, parti dans l'autre direction, ce qui signifiait venir vers la fée... Donc elle comprit que le truc jaune avait eut peur de l'humain et que du coup elle ferait une bonne action en le guidant vers le donjon ! Et puis au pire elle le congèlerait.

Se mettant en évidence à mis hauteur, elle cria à l'intention du truc jaune :

-Coucou M... Truc, Le donjon c'est par là ! Les humains ne vous y pourchasserons pas !

En disant cela elle faisait des grands signe afin d'être sur d'être vue.

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Message  Invité Sam 26 Avr 2014, 00:51

A peine quelques pas de fait et la femme en scaphandre se tourna vers la fée. Elle s'arrêta un instant, un temps de réflexion disons raisonnable pour quelqu'un n'ayant jamais cru aux fées et recula. Sans regarder où elle allait, une marche arrière sur un chemin irrégulier provoqua une chute irrémédiable. Le scaphandre se mit alors à jurer. Heureusement pour les oreilles chastes qui auraient pu trainer par là, l'hermétisme de l'habit était tel que seul un mélange de son informe pouvait être entendu de l'extérieur. Un peu comme un Cousin Machin parlant, mais d'une voix moins aiguë... Une voix de femme énervée. Bon, je vous l'accorde, une femme énervée peu avoir une voix aiguë mais pas autant que Cousin Machin où alors on atteint l'hystérie. L'important est d'avoir une vague idée du son émi après...
Ah oui ! Après avoir juré à en étonner un charretier, la femme en scaphandre se releva tant bien que mal pour se rapprocher de la fée. Une fois à une distance raisonnable - ne jamais être trop proche de l'inconnu on ne sait jamais comment ça réagis - elle posa une magnifique question à la fée. Qui dû entendre un magnifique charabia comme si, sous l'eau quelqu'un essayait de vous parler. La jeune femme soupira tout en baissant les épaules. Son geste était digne d'une actrice de cinéma muet voulant exprimé le désespoir et le dépit au spectateur ! C'est alors seulement qu'elle retira la tête du scaphandre dans "Aaah!" de soulagement. Les cheveux en bataille grâce à l'électricité statique, les lunettes de protection UV sur le nez, la peau rosée par la chaleur ambiante dans l'habit la jeune femme ne put s'empêcher d'exprimer sa joie d'être au frais avant de reposer sa question à la fée.

...

Non, vous ne saurez pas ce qu'elle a dit. Enfin, pas tout de suite. Car même si finir une réponse ainsi serait à la limite du sadisme - et il est bien connu, tout narrateur a une part de sadisme a parlé de l'horreur des personnage - je ne m'arrêta pas brusquement pour ça. Juste que, ne pas partager avec vous la pensée directe de Marie-Louise serait bien dommage. Voir un manque plus important qu'une question des plus banales. Je vais donc laisser la place à la petite voix dans la tête de la terrienne et... Veuillez l'excuser pour ses grossièretés nombreuses et variées (ou non) mais, il parait que les insultes aides à surmonter la douleur et les chocs en choquant son cerveau.

Bon... C'est pas une mauvaise idée de fuir en scaphandre mais j'avais oublié une chose dans l'histoire. C'est pas fait pour marcher avec sous le soleil ! Marcher vite en plus ! Qu'est que tu peux être conne ! Bon ! Restons calme. C'est vrai, c'est pas en m'énervant un peu plus que je vais avoir moins chaud. Le seul moyen de s'en sortir est de souffler un bon coup et se dire que tout va bien ce passer. Ouai, c'est ça ! Tout va bien ce passer... Après tout, c'est pas comme si tu venais de te réveiller dans un endroit inconnu avec un homme habillé en paysan du moyen-âge et Oh putain une fée ! Une fée qui parle ! Et qui vole avec des bout de glace ! Nan, nan ,nan, nan... Là, c'est ta caboche qui déconne ma vieille. Je sais pas ce que t'as fait avec ses particules, mais c'est plus efficace que les champi et de loin ! Vas-y ferme les yeux, respire un bon coup, rouvre-les et paf ! Elle y est toujours... Bon ! Pas une experte en neuro, mais si mes souvenirs sont bon aucun machin peu provoquer d'hallucination aussi forte sans avoir l'impression de planer. Mes sens ne semblent pas altéré, ma réflexion encore moins... Soyons raisonné, la fée existe. Oh nom de Zeus ! La fée existe !
Ahah, non mais non ! C'est une poupée ! Très réaliste, mais avec le scaphandre teinté je vois pas les fils ! Ou un hologramme... Pourtant même en plissant les yeux je vois aucun artifice... Bon ! Ma vieille, tu as deux choix soit... Wow putain de Dieu ! Merde à cul de saleté de branche de mes deux !...


Stop! On va faire une avance rapide, hein ? Non, parce que cette fois il n'y a pas l'hermétisme sonore du scaphandre. Pensons aux yeux chastes. Mais si, bien cachée il doit en voir sur ce forum?

... Et pourquoi ses stupides jambes sont allées en arrière alors que le reste du corps voulait voir de plus près la fée ?! Si seulement cet idiot de scaphandre, n'était pas là !
(Sentez le style fleurit  amenuisé par tout les synonymes que vous avez loupez) Même de près on y voit que dalle ! Comme si c'était la nuit en fait... Ouai, mais non si c'est vraiment une fée... Bon admettons... Il vaut mieux qu'elle me prenne pour une créature étrange et dangereuse plutôt qu'un humain ? Ou peut être pas... Une chance sur deux... Et mais ! Il y a un moyen de savoir ! Suffit de lui demander, si elle répond c'est qu'elle est réelle ! Si elle est réelle... C'est que soit mon cerveau est plus atteint que je ne pensais soit... Soit que je suis pas dans la merde !

Pourquoi elle me regarde bizarrement sans me répondre ? Pourquoi... Mon scaphandre... Oh et puis zut ! Il faut savoir prendre des risques ! Un peu ce que t'as fait dans l'accélérateur. Oh toi, ta gueule on t'a pas sonné!
(Et oui, se parler peut mener à des conflits internes avec soit-même).

Et bâ, voilà ! C'est ce que j'aurais du faire depuis le début ! Surtout que ça sent pas trop mauvais dehors ! La campagne quoi. Bon, une fée bleue avec vraiment des ailes non rattachées à son corps et faites de glace pour la faire voler ! De mieux en mieux ! Et en habit d'écolière, pourquoi pas. Non, mais c'est vrai ça manquait dans le paysage ! Plus qu'un monstre tentaculaire et c'est bon, je sais ce que ça fait quand on est dans le coma !

"Vous êtes qu...i?"

Oulà, j'ai eut chaud, j'ai faillit dire quoi !

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Message  Cirno Lun 05 Mai 2014, 12:12

La fée avait attiré l'attention du truc jaune, c'était un bon point. Mais le truc jaune recula et tomba, ce qui était déjà un moins bon point. La fée ne comprenait pas cette réaction : la chose venait visiblement de fuir un humain, et là voilà qu'elle fuyait aussi une fée... La chose devait être très peureuse... Et à l'occasion, avoir un language un peu particulier... Car Cirno n'avait jamais rien entendu de tel, un mélange incompréhensible de sons dont la tonalité pouvait ranger la chose comme étant de sexe féminin... Si ce qui s'applique de manière générale pour toute les créatures du donjon et tout les humains s'applique également à la chose jaune... Chose dont elle n'était pas certains. Elle ne fit donc que dévisager la personne qui se tenait... A terre en face d'elle.

Au bout d'un petit moment, la chose se tue, surement parce qu'elle avait compris à l'air complètement dubitatif de la fée qu'elle ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'elle racontait, puis se releva... Pour reparler un nouveau... La fée fit alors des grands gestes pour essayer de faire comprendre à la chose qu'elle ne comprenait pas, mais dans un même temps, la chose retira sa tête ! Sous les yeux effarés de Cirno, mais qui laissèrent place rapidement à des yeux surpris : Une humaine, c'était une humaine !

-AAAAHHHHH ! En fait c'est une sorte d'armure ! s'exclama-t-elle.

Vint ensuite la question de la femme, à laquelle la fée s'empressa de répondre.

-Bonjour, je m'appelle Cirno, fée des glaces. fit-elle en s'inclinant (mais en étant toujours en l'air) et vous êtes ?...

Peu après sa réponse, la fée dévisagea la femme : elle n'avait pas le teint de peau des autres humains du coin, sans compter qu'elle portait sur les yeux un truc particulièrement imposant... Sans oublier cette armure jaune : qui semblait par ailleur bien molle... Au vu des plis au niveau des bras et des genoux... La fée céda à la curiosité et s'approcha pour la toucher.

-Elle sert à quoi cette armure en fait ? Parce que elle est molle, et en plus elle doit vous tenir chaud non ? Il fait un beau temps vous ne devriez pas en avoir besoin non ? Et pis elle doit faire peur aux autres humains non ? A moins que vous ne les fuyez ?...

La fée aurait put poser tout un tas d'autres questions si elle n'avait pas été interrompue par les cloches d'alarmes du village voisin. Si ils restaient dans le coin ça allait surement barder. Passant dans le dos de la femme, elle la "poussa" (comprenez par là qu'elle posa ses mains dans son dos) tout en ajoutant.

-Faut pas rester là, allez on avance !

Le champ était à la limite du "domaine toléré de présence de monstres". Il était donc plus prudent de sortir de ce dernier, sans compter que la forêt la plus proche, là où les humains n'allaient pas chercher les monstres (accord implicite), n'était qu'à environ 500 mètres.
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Message  Invité Mer 21 Mai 2014, 23:25

Le premier réflexe de la scientifique fut d'ouvrir la bouche en grand. Cette fée, n'était pas un hologramme où réaliste au point d'être solide. Par automatisme, elle avait balbutier son nom, un vague "Marie-Louise Favre" avant de retrouver son état d'étonnement. Elle aurait put rester, bouche ouverte jusqu'à gober une mouche si la fée ne s'était pas interrompue pour la bousculer. Des cloches venaient de sonner, on était un dimanche ? Il y avait un mariage ? Un incendie ?
Peut importe, ça semblait inquiéter la fée et jusqu'à présent elle n'avait rien fait d'agressif envers Marie-Lou'. Un sourire en coin en se voyant pousser par une gamine de 10 ans trouvant que sa mère ne va pas assez vite pour aller au prochain manège, elle avança en se laissant guider par la fée. Elle pouvait ainsi réfléchir à tout ça en toute tranquillité ou presque, les cloches n'avaient pas finis de sonner et la fée semblait vraiment inquiète. Peut être un incendie puisque la fée volait avec des ailes glacées. Des ailes glacées... La jeune femme eut un petit rictus quand elle se demanda si les lécher faisait le même effet qu'un M.Freezer goût coca-cola ou qu'un papillon à la poudre hallucinatoire.

Tout le long de la marche elle réfléchit au pourquoi du comment et en conclut une chose : la seule manière de savoir était de demander à la fée. Arrivée en bordure de forêt, après quelques pas sous les feuillages, Malou s'arrêta d'un coup. Elle avait l'impression de cuire à l'étouffé dans se scaphandre ce qui l'essoufflait anormalement, et déjà maladroite sur un chemin de campagne, dans une forêt avec les racines traitresses d'arbres elle ne pouvait pas continuer comme ça.

"Stop ! Deux secondes ! Heu... Cirno ? Il faut que j'enlève mon scaphandre il me gène et même si vous avez une mutation original au point de pouvoir voler avec des bout de glace non relier à votre corps, le conteur Geiger ne réagis pas. Donc, je porte cette chose pour rien à par faire peur aux humains comme vous dites... Même si tout le monde à vu au moins à la télé des hommes ou femmes en scaphandre anti-radiation autour de Tchernobyl ou à Fukushima."

Tout en parlant, elle se déshabilla et plia en vitesse son habit pour le fourrer dans son casque et transporter le tout à la main. Elle aurait bien enlever également sa blouse de chimiste mais une petite voix lui sous entendu que ce n'était pas le moment. La fée était toujours inquiète. Même dans un monde digne de rivaliser avec Alice au Pays des Merveilles, elle était une autochtone et devait mieux savoir quand il fallait fuir ou non.
L'étonnement parti, la parole était revenue. Et au lieu de profiter de la marche limite trottiné depuis qu'elle avait quitter son scaphandre pour réfléchir, elle se remit à parler.

"Pour répondre à ta question mon scaphandre n'est pas réellement une armure comme celle d'un chevalier, elle me sert contre des ondes invisibles qui peuvent tuer à long terme si on est trop exposé. Qu'est-ce que nous fuyons ? Et quand nous serons en sécurité, je pourrais toucher tes ailes ? C'est vraiment intriguant le fait que tu puisses voler grâce à ça. Surtout que même si tu n'est pas bien grande tu dois être assez lourde, non ? Enfin plus qu'un oiseau, donc normalement tes ailes pour te porter devraient faire au moins deux fois ta taille de chaque côté..."

Comment pouvait-elle comprendre la fée et ce faire comprendre?

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Message  Cirno Jeu 22 Mai 2014, 14:37

Marie Louise Favre, la fée allait essayer de s'en souvenir mais elle n'était pas sure d'y arriver : c'était diablement trop long pour être retenu (Et par la même occasion parfaitement inhabituel). Rajoutez à cela le fait que pour le moment elle essai de faire bouger la dite Marie Louise Favre qui avançait à la vitesse d'un escargot, et que les humains n'allaient pas tarder à faire une batue dans le champs, et vous conviendrez qu'elle n'arrivera jamais à retenir le prénom.

Au bout d'un moment qui lui semblait bien trop long Cirno et la femme arrivèrent dans le bois. Techniquement elles n'allaient pas être dérangée ici, mais la fée préférait continuer encore un peu histoire d'être vraiment tranquille, mais son envie de poursuivre la route fut momentanément interrompue par l'humaine qui voulait enlever son... "Scaphandre" ? Bien entendu elle comprit rapidement qu'elle voulait parler de son armure... Mais par contre elle ne comprit pas un traitre mot de ce qu'elle avait raconté par la suite. Mutation ? Compteur Geiger ? radiation ? télé ?... La fée faisait les grands yeux à l'humaine, mais cette dernière ne les remarqua visiblement pas tout de suite étant donné qu'elle continua à parler... Lorsqu'elle s'arrêta, la fée lui répondit

-Tu viens d'où en fait ? Parce que je veux bien admettre que tout le monde ne peut pas tout savoir sur tout, mais là... Je n'ai jamais entendu parler d'une "télé", et encore moi de fu... de tcher-machin-truc... Et puis je n'ai pas du tout muté ! Il y a des gens bizarres qui mutent mais moi non ! J'ai toujours été comme ça !

Soit elle assimila tout de suite ce qu'elle venait de dire, soit elle n'avait pas du tout assimilé, quoi qu'il en soit, l'humaine dont la fée avait perdu le nom reprit la parole. Elle commença par expliquer à quoi servait son armure, et tout ce que la fée en retint c'est qu'elle ne servait à rien ici. Ensuite elle embraya sur des question un peu plus d'actualité qui surprenirent la fée, de part le contexte que le contenu des questions. Et pire encore arrivèrent les questions sur le fait qu'elle puisse voler... Comment pouvait-elle le savoir au juste ? Après avoir eut de nouveau l'air surprise, elle inspira un grand coup avant de répondre... Ou du moins, essayer de le faire.

-On fuit les humains pour éviter qu'ils nous capturent et exécutent par la suite. Et normalement là nous sommes plus ou moins en sécurité, mais on le sera entièrement quand on aura rejoint le donjon... élevant soudainement la voix. Et non tu ne me touchera pas mes ailes ! Et pis comment veux tu que je sache pourquoi je peux voler ? Tu sais pourquoi tu marches ? C'est comme ce cube de glace là, tu vas quand même pas me demander comment il est apparu là non ?

Tout en le disant, elle créait un cube de glace d'un bon mètre de côté juste à coté de l'humaine. Une fois le cube fini, elle décida de s'assoir dessus, et reprit doucement la parole.

-D'où tu viens pour ne pas savoir que les humains font la chasses aux "monstres" ? elle fit les guillemets avec ses doigts. Par ailleurs, avec ton... truc, ils ont dut te confondre avec l'un d'entre nous... Alors je pense que tu ferais mieux de venir au donjon...

Elle acheva ses mots à voix basse. Quelque chose lui disait que c'était la meilleure solution, mais elle ne savait pas pourquoi cela l'était. Puis tout d'un coup, elle se retourna, montrant ses ailes à l'humaine.

-Vas y si tu veux, mais c'est comme de la glace... Tu pourrais aussi me rappeler ton prénom ? Où un diminutif ? demanda Cirno l'air gêné, indiquant par cette occasion que son nom était un peu trop long pour elle.

La fée n'avait pas peur que l'humaine lui brise les ailes, car à moins qu'elle ne puisse déraciner un arbre, elle n'aurait pas la force pour pouvoir le faire. En dépit de ça, elle était très attentive à ce qu'allait lui raconter l'humaine, car elle se souvenait comment elle avait été perdue quand elle est arrivé et que du coup il était grand temps qu'elle aide quelqu'un à son tour.
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Message  Invité Dim 20 Juil 2014, 11:28

Oook !... Voilà ce que n'arrêtait pas de penser Malou. C'était aussi ce que n'arrêtait pas d'exprimer son visage à la bouche en o. Marie était loin d'être stupide, elle avait donc compris. Compris quoi ? Que si cette enfant volait comme dans un conte de fée c'est qu'elle en était une - de fée, pas de conte. Que si fée il y avait, la magie n'était pas loin. Que si d'un coup la magie existait elle n'était plus sur sa bonne vieille Terre régie par des choses tangibles et carthésiennes comme les mathématiques, la physique et la chimie. Mais jamais, au grand jamais cette chose que même ceux qui disaient en user ne pouvait l'expliquer : La Magie.

Le problème est qu'il y a des choses, comme apprendre qu'il existe des mondes parallèles, que le cerveau a du mal à imprimer. C'est comme la mort subite de quelqu'un, où un acte violant sous vos yeux, chaque personne va réagir différemment. Certains tombent dans les pommes, d'autres font comme si ce n'étaient pas vrai, d'autres encore se transforment en autistes provisoire. Mais rare sont ceux qui haussent les épaules en acceptant de but en blanc. Le cerveau humain a besoin d'un temps d'adaptation.
C'est pourquoi, malgré sa logique qui l'aurait mené à penser  "la magie existe, tu n'aies plus sur terre" le cerveau de la terrienne se figea. Le corps suivit en se tétanisant, les yeux fixèrent un point dans le vide. Rester paralysé étant potentiellement dangereux, la matière grise se remit doucement en marche tout en essayant d'accepter ce qu'elle venait d'assimiler. Cela ce traduisit physiquement par une remise en fonction de chaque muscle. Le coeur, autonome ne senti pas la différence, mais pas le reste. Tout d'abord la bouche se mit à frémir alors que discrètement un doigt par-ci par-là tressauta. Les autre muscles suivirent mais plus discrètement, seul les mains osèrent bouger comme prises de spasmes. Le seul problème particulièrement visible, surtout audible, fut la suite du réveil des muscles du visage : ils provoquèrent un rire nerveux qui se transforma en pleur désespéré. Le cerveau venait de tout enregistrer. Le problème quand on comprend tout d'un coup, c'est que les émotions qu'apportent chaque connaissance - quelque soit - arrivent également tout en même temps. L'humaine ne savait plus si elle devait sauter de joie d'être la première terrienne à être sur un autre monde ou si elle devait se transformer en tas informe se morfondant sur la perte de sa vie. Elle faisait donc, plus ou moins facilement, les deux en même temps.

Ce spectacle continua un peu après les dernières questions de la fée. Quand elle se remise de ses émotions elle était assise sur le bloc de glace qui fondait sous sa chaleur corporelle. Quelques larmes coulaient encore alors qu'elle essayait d'arrêter de se répéter qu'elle ne reverrait surement plus jamais sa famille, son fiancé, ses amis... Sa gorge s'étrangla alors qu'elle arrivait à se persuader qu'elle était sans doute la première terrienne à mettre le pied sur un nouveau monde. Elle allait faire des jaloux parmi les fan de SF ou fantaisie. Elle rit jaune en se disant qu'il lui faudrait des preuves, et que de toute façon elle allait difficilement pouvoir refaire machine arrière vu la technologie très médiéviste de se monde. Elle releva la tête vers la fée en se disant qu'au mieux ils l'a prendraient pour un folle et elle coulerait des beaux jours dans un asile.

"Je m'appelle Marie-Louise Favre... Ma... Les... Ceux qui me connaissent m'appellent souvent Marie-Loue ou Malou."

Elle soupira en se disant qu'elle était à deux doigts de la découverte du siècle, elle savait maintenant comment faire. Elle avait juste à le noter, quelque part dans son carnet et revenir... Pourquoi ? Pourquoi elle ? Alors que la terre était peuplé d'humains rêveur d'une meilleur vie. De connaitre la grande aventure à force de lire des histoires impossibles sur Terre. Alors qu'elle, devait être une des rare dont la vie réussissait et était loin d'avoir fini de réussir ! Elle était très bien dans son train-train quotidien. Elle avait déjà trouvé sa quête du Saint Graal. Mais ici, elle ne pouvait plus la réaliser... Elle était devenue une humaine rêvant d'un monde différent, d'un monde où elle se sentirait utile, sans magie et plein de technologie.

"Je..., elle se racla la gorge enrouée d'avoir trop pleuré, tu avais parlé d'un donjon ? Il a quoi de particulier ?"

Elle se releva enfin, en réalisant que ses habit étaient imbibés de glace fondue "Chiotte...". Oui, ce n'était pas très convainquant, mais au point où elle en était une mauvaise nouvelle de plus ou de moins n'était pas la mer à boire. Elle était prête à suivre de nouveau la fée là où elle voulait. De toute façon, elle n'avait nul part où aller, rien à faire. Elle était démunie. La seule chose qui ne lui semblait pas trop stupide était de suivre le premier être rencontré non agressif envers elle.

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Message  Cirno Mer 30 Juil 2014, 17:08

Alors qu’elle s’attendait à ce que l’humaine se gèle les mains sur ces ailes, autre chose se produisit : elle semblait paralysée, un peu comme quand la fée s’amusait à congeler des gens, sauf que là pour le coup elle n’avait rien fait ! Elle descendit du bloc de glace et commença à faire le tour de l’humaine pour essayer de voir si elle ne s’était fait prendre par un piège ou une magie quelconque, mais elle ne remarqua rien d’anormal, et commença donc faire de grands signes et à patpat l’humaine, ne sachant quoi faire de très utile d’autre.

Au bout d’un moment elle se remit à bouger, le bout des doigts, puis tout le corps, puis elle se mit à pleurer… Ou rire… Pleurire ? Rirer ? Quoi que ce soit la fée n’y comprenait pas grand-chose… Le fait qu’elle pleure pouvait être le signe qu’elle s’était perdue ? Ou retrouvé loin de chez elle ? Mais dans ce cas pourquoi ces rires ? Normalement on ne pleure pas et on ne rigole pas en même temps, sauf quand on pleure de rire, mais c’est spécifique, pas comme là. Cela dura encore un peu de temps avant qu’elle ne se calme et ne se pose sur le bloc de glace. Encore à ce moment elle mit un certain temps avant de s’exprimer, en répétant son nom… Ainsi qu’un surnom que la fée pouvait retenir. Encore un petit moment plus tard, elle demanda des informations sur le donjon.

-Ben le donjon, c’est notre lieu de vie. C’est un peu comme un gros village, sauf que les habitants ce sont pas des humains… Enfin si il y en a, mais pas beaucoup. Le reste se sont des… « monstres » , elle appuya les guillemets avec les doigts. C’est notre chez nous, puisque la plupart des humains ne veulent pas de nous. Du coup ben si tu sais pas où aller ça peut devenir ton chez toi.

Puisque le bloc de glace ne servait plus à rien, Cirno décida de le faire disparaitre, plus par instinct que pour ne pas laisser de trace trop visibles. Elle demanda ensuite à Malou de la suivre, malgré ses larmes dans les yeux.

Au bout d’un petit moment, la fée se rendit compte que le chemin vers le donjon était en pente légère. Elle eut alors une idée pour essayer de remonter un peu le moral de l’humaine qui visiblement était toujours autant perdue qu’avant. Lui demandant de ne pas bouger pendant 2s, elle commença à créer une sorte de demi-tuyau de glace, pour donner un début de toboggan en glace. Elle le continua sur quelques mètres avant de revenir vers Malou.

-Et Tadaa !! Tu veux essayer ?

En plus de ça les yeux de la fée la supplièrent presque Malou d’accepter. Bien sûr que le toboggan actuellement était pas très grand, mais elle allait le construire au fur et à mesure, c’était pas si compliqué… Enfin, elle ne pensait pas cela puisse l’être.
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Message  Invité Lun 15 Sep 2014, 13:07

Tel un zombi, la jeune femme suivit la fée abattue. Elle avait beau essayer de trouver toutes les raisons pour s'auto-remonter le moral, rien ne venait. Elle ne reverrait surement jamais les siens, jamais son monde, son beau monde plein de technologie, sans magie. Connaissez-vous l'état qu'un être à quand un perd quelqu'un trop tôt ? Cet état de tristesse sourde qui remonte pour vous faire pleurer n'importe où n'importe comment ? Cet état qui vous rappel le nombre de choses que vous auriez voulu parler ou faire avec cette personne. Les souvenirs qui vous reviennent et vous bloque la gorge car jamais de nouveau pour se faire. Imaginez maintenant que vous perdez pas un être plus ou moins cher, mais toute la flopée qu'on appel famille/entourage/amis. C'est pas joli, hein ? Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que l'instinct de survie permettre de combattre, de vivre et non de se morfondre dans sa nostalgie jusqu'à en oublier de vivre. Heureusement pour Marie, elle en avait à revendre de l'instinct de survie. Peut être aussi qu'elle avait se petit plus de curiosité scientifique qui lui permettait de concentrer son esprit sur d'autres points.
Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'avait pas échappée à son espèce qui semblait toute aussi réfléchit dans ce monde. Au moins, si elle avait bien compris Cirno, elle ne verrait pas beaucoup d'Homo sapiens là où elles allaient.

Le risque de poursuite pour le bûché semblait avoir disparue puisque la fée ne la pressait plus. Cette promenade en forêt aurait presque pu être tout à fait normale. Elle arrivait même, en faisant abstraction mentale des ailes de glace, à s'imaginer en train de tenir la main d'une de ses nièces dans une forêt quelconque. Sauf que la nièce en question, au lieu de s'arrêter pour lui montrer un champignon ou une pomme de pin, lui proposait une glissade sur un toboggan fraichement confectionner. C'était plus pratique et utile d'avoir une nièce comme ça, qu'une qui fait des cabanes dans les bois trop petites pour les adultes avec du gâteau de boue comme repas de bienvenue ! L'étrangère de ce monde sourit à l'idée d'avoir eut jusqu'à présent des nièces comme la fée qui l'accompagnait. Les balades en forêts aurait été plus mémorables ! Si l'action de Cirno était pour changer les idées de l'humaine, c'était réussit. Car en plus du sourire, pensant faire un petit tour de toboggan et non une descente jusqu'au donjon, elle répondit aussitôt :

- Pourquoi pas ? Après tout, j'ai déjà les fesses mouillées de toute façon !

Que puis-je risquer de pire, pensa-t-elle. Et elle s'élança sur la petite piste de bobsleigh en poussant un petit cri de surprise joyeuse, proche du "whouhouu!" des fêtes foraines.

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Message  Cirno Mer 08 Oct 2014, 21:05

L'humaine c'était mise à sourire pour la première fois depuis que la fée l'avait rencontré, ce qui était forcément une bonne chose... Mais pas le temps de se reposer : il fallait éviter que la descente de Malou ne finisse dans un arbre ou des chardons. Prenant son envol, elle reprit la construction du toboggan. Il ne faisait pas très chaud ce qui allait lui faciliter la tache. La suite se déroula sans encombre, la pente douce ne faisant pas accélérer trop Malou ce qui laissait assez de temps à Cirno pour faire son travail, et même quelques petits zigzags pour le fun.

Mais bien sur la fée avait oublié un détail : ils étaient sur une hauteur et une petite falaise devait être franchie pour arriver au donjon... Et il n'y avait pas d'escaliers de construits, considérant que de toute façon il n'y avait pas grand chose à faire de ce coté. Mais pour le coup cela allait fortement gêner la fée... Enfin pas vraiment... Demandant à Malou de freiner de son mieux (tandis qu'elle avait relevé le toboggan).

-Attend quelques secondes je reviens

La fée se dépêcha alors de faire le long de la falaise d'une 10e de mètre un superbe toboggan en forme de ressort, se finissant tout doucement vers les portes du donjon. La construction était des plus fiables et d'en bas Cirno invitait allègrement Malou à s'élancer. Bon elle avait oublié de préciser que 2 gardes étaient en bas en train de surveiller la fée (ah la réputation ça ne vous lâche pas). Et donc Malou allait tomber dessus dès qu'elle aurait fini sa descente : une taupe humanoïde d'un mètre et demi de haut accompagné d'un centaure : un comité d'accueil des plus standard. Et en plus ils étaient assez gentil de nature, juste un peu curieux. Tout allait bien se passer !
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Message  Invité Lun 20 Oct 2014, 13:36

Comme dans un manège gratuit, l'adrénaline monta au fur et à mesure. Ceci permit à l'humaine d'oublier un temps qu'elle n'était plus chez elle. Elle se mit même à rire un peu ! Jusqu'à ce que la fée lui demande de ralentir. Elle atterrie au bord d'une falaise face à un nouveau toboggan. Elle resta un moment à quatre pattes à regarder ce qui l'attendait. Elle déglutit, avant de se lancer. Ca faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas fait de toboggan, qu'elle en avait oublié la sensation !

Au fil de la descente, elle retournait en enfance. Douce et belle enfance où l'ignorance permet le bonheur. La descente sur les fesses finie par une Malou de nouveau à quatre pattes sur un petit tapis de feuilles décomposées. Elle se releva d'un coup, dans un petit saut joyeux tout en s'exprimant à Cirno :

- Youhou ! C'était trop bien ! Il y a moyen de remonter pour recommencer ? Ri...en..qu'...une...fois...

Sa voix était devenue hachée et aussi blanche que sa peau alors que l'information que lui envoyaient ses yeux se mit à clignoter dans son cerveau. Elle avait sous les yeux des créatures fantastiques en pas en carton-pâte ni en silicone ! Sa partie amoureuse des mondes possibles que dans les livres ou les films se mit à sautiller partout en criant partout dans son cerveau "C'est trop claaaaassssse!!!!!!!!". Alors que la partie trop fan commençait à se déshabillée comme une groupie hystérique, une partie bien plus raisonnée commençait à réveiller l'instinct de peur qui elle était tout aussi raisonnée que la groupie. Dans tout cet imbroglio une pensée plus forte que les autres gagna la bataille pour faire agir l'humaine : la curiosité. Elle eut tout de même un petit rire nerveux avant de se présenter :

- Bon... Bonjour..., elle se tourna vers la taupe, vous êtes comme une taupe, vous n'avez pas une bonne vue mais vous palliez ce problème avec une extrême sensibilité de vos barbilles autour de votre nez? Ou votre pipédie à modifié votre mode de vie et donc votre vision c'est amélioré?

Elle allait se tourner vers le centaure, parce que la groupie voulait savoir si elle pouvait monter sur le dada. A la place la jeune femme se tourna vers la fée.

- Le donjon que tu veux me montrer est remplie d'êtres vivants aussi extraordinaires?

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Message  Cirno Sam 01 Nov 2014, 00:18

L'homme taupe, tout comme le centaure, étaient gênés par la réaction de Malou : d'une part parce que d'habitude les humains, et en particulier les humaines qui ne font pas parties des soldats de l'église s'enfuient en courant et en criant à l'aide à vue, et là elle était... Surexcitée... Ne sachant que faire, l'homme taupe acquiesça de la tête tandis que le centaure faisait mine de regarder ailleurs, en espérant ne pas être la cible pour le prochain coup.

Mais Malou se retourna vers Cirno, au grand soulagement des gardes qui n'étaient clairement pas entrainé pour ce genre de situation. C'est vrai quoi : menace de mort, torture, attaque furtive, chantage, ça ils savaient comment réagir... Mais femme excitée, na, pas d'entrainement... Surtout que ce dernier serait compliqué à mettre en place !
Bref la fée fut un peu piquée au vif par la question, et y répondit un peu violemment :

-On est pas extraordinaire ! On est tout ce qu'il y a de plus ordinaire !

Même si c'était vrai pour la plupart des habitant du donjon, Cirno savait qu'elle ne l'était pas : maitriser la glace et le feu, être à mi-chemin entre fée et élémentaire, c'est loin d'être courant. Se calmant un peu, elle reprit son pseudo rôle de guide :

-Le donjon est un peu plus loin. Une fois que les gardes auront vérifié que tu n'es pas une espionne tu pourras rentrer. Tu devras aller voir celle qui dirige le donjon et ensuite tu pourras t'installer. Il faudra ensuite que tu trouves une activité pour faire vivre le donjon. Pas forcément grand chose mais quand même.

Elle pressa alors Malou pour ne pas qu'elle continue à poser des questions qui l'embêterai fortement. Elle n'avait pas envie de se sentir différente des autres personnes... Déjà qu'elle avait du mal à se faire pleinement accepter.

Elles arrivèrent rapidement dans l'enceinte du donjon, et donc à l'entrée. Il n'y avait pas grand monde certes, mais quelques habitants passaient ici et là. Sous le regard attentif des gardes. Certains remarquèrent Malou, et ne purent s'empêcher de ralentir pour la dévisager un peu. Les réactions étaient diverses : regard noir par principe, apeuré, craintif, méfiant, curieux. Cela représentait les perceptions des humains par les habitants. Préférant ne pas s'attarder, elle amena Malou vers le poste de garde. Quelques minutes plus tard, Malou ressorti avec la possibilité d'aller voir Shiru pour lui raconter son histoire. Le chemin était assez long, sans compter que la fée allait probablement se perdre plusieurs fois dans des couloirs ou escaliers un peu isolé. Malou pourrait sens aucun soucis lui poser des questions à ce genre de moment

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Message  Invité Mar 25 Nov 2014, 18:44

La jeune femme se retint de rétorquer la fée quand elle lui dit qu'elle n'avait rien d'extraordinaire. Elle volait avec des ailes de glace, non rattachées à son corps et physiquement trop petites pour ne serait-ce que planer ! Elle était extraordinaire ! Et ces deux gardes aussi ! Si Cirno ne l'avait pas pressé à pénétrer dans les murs elle aurait presque eut l'audace de demander au centaure quelle sensation ça faisait de transporter quelqu'un.

Passé la forêt, le post de garde - où la jeune femme se retint de demander comment l'insecte devant elle faisait pour ne pas s'écraser sous le poids de la chitine - Malou pu enfin, se poser devant la fée pour lui poser quelques questions. Enfin, posé c'était un grand mot. Disons, qu'elle n'était plus obligée de trottiner derrière la jeune fille glacée pour espérer qu'elle entende. Marchant plus tranquillement, le souffle totalement repris elle pouvait enfin assouvir sa curiosité.

- Tu m'as dis tout à l'heure qu'il faudrait que je trouve une activité pour faire vivre le donjon ? Et si on ne sait rien faire pour faire vivre un donjon, on est jeté dehors ? Parce que je ne sais pas faire grand chose. Enfin si, mais pas avec la technologie que semble avoir ce monde... A la limite je pourrais forger... Mais vous avez surement des personnes bien plus compétentes que moi dans ce domaine.

Plus elles avançaient dans le donjon, et plus le nombre de créatures étranges les croisant augmentait. La jeune femme essayait de ne pas les dévisager ni de s'arrêter pour leur parler. Le regard que la plus part lui renvoyait n'était pas des plus avenant... Ça avait de quoi refroidir la moindre envie de converser. Marie se gratta le bras du plat de sa main, mal à l'aise.

- Dis, pourquoi t'être énervé quand j'ai dit que vous étiez extraordinaire ? Il ne fallait pas le prendre mal. Enfin de mon point de vu, être extraordinaire à quelque chose de merveilleux, de magique. Tu préfèrerais être une banale humaine comme moi ?

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Message  Cirno Mar 09 Déc 2014, 17:15

La fée et Malou se dirigeait d'une manière plus ou moins directe vers le 3e étage pour présenter l'humaine à Shiru. La manière plus ou moins directe est là pour rappeler que le sens de l'orientation de la fée n'est pas forcément optimal, voir laisse franchement à désirer, mais au moins ils se rapprochaient... Et ils évitaient aussi les couloirs les plus bondés, mais cette dernière partie était tout à fait parfaitement involontaire.

La première questions de Malou était des plus logiques, et ce même aux oreilles de la fée, pour ne pas dire à quel point elle l'était ! Et c'est pour ça qu'elle s'empressa d'y répondre :

-Faut pas se faire de soucis, tout le monde trouve quelque chose. Il n'y pas de soucis. Et on est pas obligé d'être le meilleur, tout le monde sait faire quelque chose. Même moi j'ai trouvé quelque chose ! Alors tu vas forcément trouver quelque chose !

Elles marchèrent encore un peu avant que Malou ne pose une autre question, cette fois ci un peu plus dérangeante. Bien que d'après ce qu'elle a compris l'humaine n'est pas du tout du coin, il en fallait pas beaucoup pour attiser la haine des habitants les plus extrêmes, et la fée fit chut à Malou en attendant de trouver un coin tranquille ou elle pourrait répondre à l'humaine.

-Être une banale humaine m'aurait surement permis d'éviter de nombreux soucis... As tu veux beaucoup d'humains par ici ? Non tout simplement parce que ces derniers nous ont déclarés la guerre. C'est pour ça qu'on essai tout bonnement de vivre en dépit de la menace qui plane sur nous. On est juste des personnes qui veulent vivre tranquillement et non dans la crainte de se faire massacrer d'un jour à l'autre ! Beaucoup d'habitants ici on perdu des proches à cause de cette guerre, alors non, tu n'es pas banale, surtout pas aux yeux de certains...

Elle ne voulait pas de cette guerre, de ces conflits, elle voulait simplement vivre et découvrir qui elle était vraiment, pas survivre... Elle commençait alors à repenser à sa mère qui venait régulièrement dans ses rêves, comme des souvenirs lointains qui refaisaient surface... Des larmes commençaient alors à couler, qu'elle essuya rapidement avant de reprendre la route, toujours dans la bonne direction, malgré quelques détours plus ou moins (surtout moins) volontaires.
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