Entre carnivore, on se comprend... N'est-ce pas ?
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Entre carnivore, on se comprend... N'est-ce pas ?
Éventrer, dépecer, couper, trancher, démembrer, le tout dans un joyeux festin de sang et d’organe. Un sale boulot qui se doit d’être fait pour contenter la plupart des carnivores résident au donjon. Pas qu’Anub’arak y prenait du plaisir, c’était plus comme une fierté que de travailler cette matière noble qu’est sa principale source d’énergie, sa nourriture principale. Cette chaire sanguinolente ne représentait pas une passion pour lui, fort heureusement, mais il en comprenait l’importance. Peut-être est-il traité comme un paria, peut-être qu’on ne le félicite pas assez mais il sait bien que son rôle est primordiale pour le donjon. Il n’est pas docteur ou mage blanc, ce n’est pas lui que l’on merci pour sauver des vies. Il n’est pas spécialement garde, ce n’est pas lui qu’on remercie lorsque l’on gagne une escarmouche contre les envahisseurs. Il n’est pas remercié mais sans lui, on aurait déjà un peu plus de mal à se nourrir, par ici…
C’est ainsi que tout le petit matin, comme de nombreux autres jours, le Goliath était dans l’arrière boutique de sa boucherie, fendoir entre ses petits membres inférieur, en train de tailler un ours entier alors qu’il tenait la carcasse du bout de ses bras les plus imposants. Après tout, c’était une proie comme une autre pour un prédateur comme Anub’arak et il connaissait bon nombre de client raffolant d’une petite cuisse de grizzli ou d’un bon morceau d’épaule. La chaire tailladée avec soin tombait sur le plan de travail alors que le sang giclait et coulait sur une table bordée de gouttière pour récupérer le précieux liquide, pouvant alors servir de sauce pour les plus gastronome ou tout simplement à faire d’autre sorte de « viande » à base de sang coaguler. L’ancien roi lui-même préférait la viande crue, héritage de son coté on ne peut plus bestiale mais il devait bien faire pour tout le monde.
Il finit par entendre son compagnon Aesir en train de gratter à la porte et en train de geindre, produisant un claquement puissant de la langue pour lui dire qu’il avait comprit. Ses deux choses qu’étaient Anub’ et Aesir semblaient très similaire, deux curiosités monstrueuse de la nature partageant nombre de traits oral. Un simple claquement de langue pour dire un grand nombre de chose et encore, ce n’est qu’un son parmi tant d’autre dans le langage que partageait ses deux là. Il finit donc rapidement de désosser l’animal avant de lâcher ses outils, défaire son tablier fait sur mesure afin de ne pas souiller entièrement son corps à chaque découpe et finir par rejoindre la boutique en elle-même. Il passa par une grande porte, sa demeure ayant été fait sur mesure pour son imposante carrure, caressa son compagnon avant de communiquer une nouvelle fois avec lui. Sous les gémissements et autre claquement, le monstre posa son regard sur ce son animal domestique voulait lui montrer. Un bien étrange spectacle d’offrit à lui … Ce qui s’emblait être une lamia à la peau d’ébène venait de s’échouer contre la vitrine de son magasin, ou contre la vitrine de sa porte d’entrée en fait. Dubitatif, ignorant si elle n’était qu’une fauteuse de trouble, en détresse ou simple squatteuse, Anub’arak fit signe à son cerbère de rester coucher alors qu’il se dirigeait vers la porte d’entrée, de même envergure que la précédente. Il ouvrit l’une des deux portes après avoir recréé ses cordes vocales, rappelons qu’il n’est pas naturel pour lui de parler une autre langue que la sienne, et dépassa le haut de son corps pour se pencher au dessus de la femme-serpent.
"On ouvre que … Dans une heure …"
Presque tête à l’envers au dessus de l’intruse, le visage à raisonnable distance, il essayait comme toujours d’effrayer le moins possible, parlant avec son masque de chitine lui couvrant les crocs pour ne pas l’effrayer outre-mesure. L'intention était louable, sauf que ses griffes ensanglantée trahissaient son effort.
Il croisa son regard lorsqu’elle ouvrit mollement les yeux, faisant à nouveau raisonner sa voix grave.
"Besoin d’aide ? …"
Anub'arak-
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Re: Entre carnivore, on se comprend... N'est-ce pas ?
Même s'il me suffisait de manger qu'une fois pas semaine un gros gibier - et encore c'était quand je me dépensais beaucoup physiquement - je ratais rarement l'occasion de me faire une bonne viande. Crue ou frite avec des épices, un petit rat par-ci par-là, tout était l'occasion pour manger. Alors comment avais-je réussi à être affamée à ce point? A croire que le donjon savait que je ne l'aimais pas et il me le rendait bien. Perdue depuis plusieurs jours - je n'étais pas du genre à compter - les rats avaient été absents de mon chemin tout ce temps. Je ne m'étais pas nourrit depuis trop longtemps, même pour moi. Le stade du tiraillement du ventre était parti depuis longtemps, celui des papillons blancs avait pris le dessus. Instinct de survie ou chance, allez savoir, mais mon évanouissement se produisit contre la porte d'où sortait des effluves alléchantes.
Dans les pommes je n'avais plus qu'à espérer que ma tête contre la porte avait averti quelqu'un. Et apparemment ce fut le cas. Une voix rauque et mal habile me fit ouvrir les yeux. J'avais la vue légèrement embrumée par le manque de nourriture, je pu voir une masse semblant vivante penchée au dessus de moi. Quelques clignements d'yeux et la masse se distingua en être étrange. Il était haut, imposant, ses muscles sans peau et sa mâchoire de prédateur me prouvait qu'il aurait pu faire qu'une bouchée de moi. Et pourtant il ne me faisait pas peur comme la plus part des êtres qui, je le sentais, pouvait me transformer en proie quand ils voulaient.
Trois choses en étaient la cause. Tout d'abord son regard, profond, triste et étrangement apeuré. Il avait peur de moi ou de mes yeux qui voulaient s'embrasser ? Puis ses bras, ils étaient petits par rapport à son corps, petits et atrophiés. Ils le rendaient attendrissant. Et enfin sa question. Il parlait pour demander si j'avais besoin d'aide. Qui à part un sadique voudrait aider une proie?
C'est donc dans un effort de survivant que je tendis le bras vers une de ses patounes en expliquant faiblement :
"Faim…"
L'odeur de viande qui émanait de la boucherie réveilla mon ventre qui se mit à grogner alors que j'étais déjà retombé inconsciente.
Dans les pommes je n'avais plus qu'à espérer que ma tête contre la porte avait averti quelqu'un. Et apparemment ce fut le cas. Une voix rauque et mal habile me fit ouvrir les yeux. J'avais la vue légèrement embrumée par le manque de nourriture, je pu voir une masse semblant vivante penchée au dessus de moi. Quelques clignements d'yeux et la masse se distingua en être étrange. Il était haut, imposant, ses muscles sans peau et sa mâchoire de prédateur me prouvait qu'il aurait pu faire qu'une bouchée de moi. Et pourtant il ne me faisait pas peur comme la plus part des êtres qui, je le sentais, pouvait me transformer en proie quand ils voulaient.
Trois choses en étaient la cause. Tout d'abord son regard, profond, triste et étrangement apeuré. Il avait peur de moi ou de mes yeux qui voulaient s'embrasser ? Puis ses bras, ils étaient petits par rapport à son corps, petits et atrophiés. Ils le rendaient attendrissant. Et enfin sa question. Il parlait pour demander si j'avais besoin d'aide. Qui à part un sadique voudrait aider une proie?
C'est donc dans un effort de survivant que je tendis le bras vers une de ses patounes en expliquant faiblement :
"Faim…"
L'odeur de viande qui émanait de la boucherie réveilla mon ventre qui se mit à grogner alors que j'étais déjà retombé inconsciente.
Ophyde-
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Re: Entre carnivore, on se comprend... N'est-ce pas ?
Une bien étrange scène qui se déroulait devant la boucherie. Une lamia échouée et un monstre sans nom penché au dessus d'elle. C'était gênant. Commercialement parlant mais aussi pour Anub'arak qui ne savait pas vraiment comment gérer ce genre de situation sans avoir l'air ... hors des nomes, plus qu'il ne l'est déjà disons. La femme finit par réagir et posa la main sur l'une de ses pattes, l'un de ses membre inférieur. Geste anodin pour beaucoup mais qui ferait rougir à coup sur le Goliath si celui-ci en était capable. Les gens osent à peine l'approcher alors voir quelqu'un venir lui tendre la main ainsi c'était assez touchant pour lui. Mais bien vite, cette étrange femme tomba dans les pommes après avoir marmonner quelque chose. Était-elle malade ? Ou l'avait-il surpris dans une sieste inopinée ou ... Oh, Faim ? C'était ce qu'elle avait dit ? Faim ?
Anub se ressaisit, la tête légèrement dans les nuages, et finit même pas avoir un gros coup de rush en se rendant compte de la situation. Aussi peu probable cela pouvait paraitre, il semblait que cette lamia était en train de mourir de faim. Ici ? Au donjon ? C'était peu envisageable et pour le coup inexplicable dans le cas présent. Après tout, ce n'est pas la jungle ici. La minimum nécessaire pour vivre est mit à disposition de tous, même pas besoin d'argent alors ... Comment pouvait-elle arriver ainsi devant sa porte dans un tel état ? Les questions seront malheureusement pour plus tard. Ses grosses griffes plein de sang, il hésita un moment avant de s'occuper d'elle, voulant ironiquement la "sauver" mais pas la salir. On a beau être gigantesque, on a beau avoir plein de muscle et être boucher, on peut aussi être quelqu'un de plus délicat qu'à première vue. Il finit par se pencher un peu plus pour la saisir entre ses griffes inférieurs, propre elles, et la porta à l'intérieur, bien serrée contre son torse. Le géant regarda son établissement, pas vraiment adapté à recevoir du monde: Il était boucher, pas responsable d'un dispensaire, et finir par la faire s'asseoir délicatement à terre, contre le comptoir de bois. Il siffla pour appeler Aesir, son fidèle compagnon, et lui demanda, dans divers claquement de mâchoire et de langue, de veiller sur elle le temps qu'il aille lui chercher de quoi la retaper. Le gérant des lieux s'éclipsa alors dans l'arrière boutique, laissant le cerbère a sa tâche, tâche que ce brave chien prit grandement à cœur d'ailleurs. Alors que cette cliente particulière allait s'effondrer sur le sol en penchant d'un coté, Aesir sursauta et passa vite au dessus de la queue serpentine pour venir appuyer sa tête contre ton épaule et la relever ainsi. Brave petit soldat. Tout aussi dérangeant et pourtant généreux que son maitre.
Le Boucher revint peu de temps après, avec un bon gros morceau de viande entre les griffes. Un bon steak de cerf tout frais de la bête, du classique, une valeur sûre et toujours apprécié mais l'aspect culinaire n'était pas important. Le savoir d'Anub était bien large sur la plupart des êtres vivants, un savoir acquis grâce à cette passion qu'est la chasse mais aussi ... Et bien, il l'ignorait, il devait être un brillant biologiste dans une autre vie. Tout ça pour dire que, si le plat qu'il lui apportait n'était pas très appétissant à première vue (De la viande crue, en somme ...) Elle allait totalement convenir à une lamia pour le peu qu'elle ne soit pas difficile. Si celle-ci est vraiment affamé, cela aura vite fait de la réveiller ! Anub caressa le crâne d'Aesir d'une de ses nombreuses pattes avant de poser genoux à terre, venant caresser le visage de cette femme de ses fines pattes. Autant essayer la manière douce avant de lui donner des claques pour se réveiller, vous ne pensez pas ?
"Réveillez-vous ... J'ai quelque chose ... Pour vous."
Il lui tendit alors le morceau de viande sous le nez, espérant la faire réagir et, ô joie, il y eut bien quelques réaction. Le monstre rajouta alors, d'un ton plus enjoué.
"Régalez-vous. Il y en a ... encore beaucoup alors ... Mangez à votre faim."
Anub'arak-
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Re: Entre carnivore, on se comprend... N'est-ce pas ?
Quoi de mieux qu'une petite sieste avant un bon repas? Un repas après un jeune forcé voyons! Alors couplez les deux, est c'est l'extase. C'est ce qui subissait Ophyde en ce moment. La bouche pleine de viande. Le goût de la chaire fraiche lui envahissait le nez à lui faire saliver le peu d'eau qui lui restait. C'était si bon !! Elle en était au bord des larmes tellement le plaisir de mordre dans cette chaire était plaisante.
Le tas de viande lapidé, elle fit à nouveau attention à ce qui l'entourait. Toujours au raz du sol, elle s'essuya le visage de sa longue langue fendu tout en relevant les yeux. Tant de pattes ! Une forêt de patte, ils étaient combien à être venu la sauver? Oh, une tête de chien avec un queue d'insecte. Un chinsecte! Il avait l'air content avec sa bave qui pendouille de sa mâchoire et sa queue remuante.
En se redressant sur ses bras, elle fit nez à nez avec des petites patounes rigolotes. Elles lui rappelaient un truc récent... Cette stase avait peut être été plus longue que prévu pour que son esprit s'embrouille ainsi. C'est en se redressant totalement qu'elle pu voir la totalité du corps et surtout ce visage. Lui elle ne l'avait pas oublié. Il y avait tant d'émotions dans ces yeux! Comment les oublier? C'était lui son sauveur? Bon, elle serait revenue à la vie dans le cercle de résurrection. Mais mourir de faim n'avait rien de plaisant.
"Merci."
Elle avait espéré répondre d'une voix douce et s'insère. A la place elle était rocailleuse et à peine compréhensible. Mais la sincérité se lisait sur son visage et son sourire en coin. N'attendant pas, elle s'étonna. Comment avait-il apporté autant de viande fraiche en si peu de temps ?
"Comment? Comment à tu fais pour chasser si rapidement ?"
Bon, elle n'était peut être pas encore assez réveillée pour remarquer l'enseigne de boucher. Mais il faut lui pardonner. Ce repas venait de lui donner tant d'émotion qu'elle en était toute retournée. Pire qu'un bon parti au lit!
Le tas de viande lapidé, elle fit à nouveau attention à ce qui l'entourait. Toujours au raz du sol, elle s'essuya le visage de sa longue langue fendu tout en relevant les yeux. Tant de pattes ! Une forêt de patte, ils étaient combien à être venu la sauver? Oh, une tête de chien avec un queue d'insecte. Un chinsecte! Il avait l'air content avec sa bave qui pendouille de sa mâchoire et sa queue remuante.
En se redressant sur ses bras, elle fit nez à nez avec des petites patounes rigolotes. Elles lui rappelaient un truc récent... Cette stase avait peut être été plus longue que prévu pour que son esprit s'embrouille ainsi. C'est en se redressant totalement qu'elle pu voir la totalité du corps et surtout ce visage. Lui elle ne l'avait pas oublié. Il y avait tant d'émotions dans ces yeux! Comment les oublier? C'était lui son sauveur? Bon, elle serait revenue à la vie dans le cercle de résurrection. Mais mourir de faim n'avait rien de plaisant.
"Merci."
Elle avait espéré répondre d'une voix douce et s'insère. A la place elle était rocailleuse et à peine compréhensible. Mais la sincérité se lisait sur son visage et son sourire en coin. N'attendant pas, elle s'étonna. Comment avait-il apporté autant de viande fraiche en si peu de temps ?
"Comment? Comment à tu fais pour chasser si rapidement ?"
Bon, elle n'était peut être pas encore assez réveillée pour remarquer l'enseigne de boucher. Mais il faut lui pardonner. Ce repas venait de lui donner tant d'émotion qu'elle en était toute retournée. Pire qu'un bon parti au lit!
Ophyde-
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