Ophyde, sorcière vaudoue
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Ophyde, sorcière vaudoue
Prénom : Ophyde
Âge : la vingtaine (n'ayant jamais compter son âge elle ne le connait pas précisément)
Sexe : Féminin
Race : Reptile, lamia
- Spiritisme niveau 5 : voir détail ici
-magie+ : avec spiritisme niveau 3, illusion niveau 2 et télépathie permet d'avoir la même force et les mêmes pouvoirs qu'une esprit mineur soit l'équivalent d'un esprit frappeur (pour plus de détailles voir le lien plus haut)
- Vitesse+ : Peu prendre un sprint sur une courte distance, l'effet peu être amélioré s'il a une motivation pour la lamia (comme un futur repas qui s'échappe)
- Charme niveau 3 : en plus d'un certain charme naturel (enfin tout dépend des goût), elle peut influencer les regards sur elle : "Je ne fais qu’accélérer ce qui arrivera un jour ou l'autre". Ne s'en sert que pour avoir "un lit chaud" comme elle aime insinuer. Et encore elle n'en use que si l'envie est trop forte et le mâle trop réticent.
-Volonté : pouvoir passif lui permettant de "sentir" si quelqu'un use d'un pouvoir (de niveau1) sur elle.
-illusion niveau 1 : Ce sort n'est fonctionnel qu'avec des runes d'illusions. Ophyde ne les utilises que pour empêcher les intrus d'entrer sans son autorisation.
couteau de sacrifice : couteau en os qu'elle transporte caché derrière ses têtes réduites, ne s'en sert quand cas d’extrême nécessité ou pour égorger les poulets pour les vodoo.
bracelet : bijou qu'elle à récupérée sur un cadavre humain. Elle fut étrangement attirée par lui, alors qu'elle n'est guère portée sur les bijoux. Elle ne le sais pas, mais ce bijoux est en réalité un artefact mineur et courant qui sert pour stocker sa mana (force vitale).
têtes réduites (représenté par les sacs de cuir) : elle transporte toujours quelques têtes réduites d'humains creuse autour de sa ceinture pour y cacher des potions, herbes pilées ou diverses mousses pour soigner ou se défendre. ( par manque de place tout les objets contenus dans les tête réduites ou accrochés à la ceinture seront mis dans les 5 première cases du coffre en bois)
fioles de potion mystère niveau1 (une toujours à la ceinture, les autres cachée dans son logement) Potions transformant toute créature la buvant en autre créature au hasard d'un temps variant entre une semaine et un mois (un rp ou deux). Potion ne fonctionnant ni sur les inorganique ni sur les mort-vivants. Ces derniers ayant leurs cellules mortes la potion ne peut pas agir.
Bottes secrètes :
Connaissance vaudou : Tout d'abord sa religion, elle reste une sorcière et quelqu'un qui à vu du monde. L'exploration des terres lui a fait perdre sa foi, mais n'a fait qu'améliorer ses connaissances. En plus de lui procurer le pouvoir de communiquer avec les esprits et pouvoir commercer/influencer sur eux (cf compétences de spiritisme et tout ce qui est lié), elle a de nombreuses connaissances d'herboriste lui permettant de créer diverses tisanes/potions aux vertus variées.
La plus part de ces oeuvres sont pour la vente, des tisanes contre le rhume (contre une sur-consommation de rhum également...) ou divers besoins que les hommes - ou les femmes - ne disent qu'à moitié, surtout en présence d'oreilles indiscrètes et enfantines. Elle peut créer des potions spécifiques, plus évoluées, mais cela lui demandera plus de temps. Et ce genre de commande est souvent plus rare. (Si votre personnage souhaite une potion aux vertus spécifique, je suis prête à créer un rp pour présenter le produit mais seulement avec l'aval d'un admin/modo. De plus, il faut savoir que ça reste des potions, donc des objets consommables. Là encore les admin/modo vérifieront que vous jouiez le jeu de racheter une potion à la boutique avant chaque utilisation dans un rp).
Les connaissances vaudoues lui permettent de faire une sorte de contrôle mental (voir pouvoir de spiritisme). Le contrôle mental ultime étant la zombification. Cette dernière est en réalité provoquer à l'aide d'une poudre de plantes qu'on ne trouve que dans la région d'origine d'Ophyde, pour maintenir la personne en zombification il faut cependant beaucoup d'énergie c'est là que les voudou ("dieux" de vénère Ophyde) interviennent. Ils offrent un peu de leur pouvoir pour maintenir quelqu'un sous l'influence d'un autre, en échange de sacrifices ou prières. Bien qu'Ophyde sache techniquement zombifier quelqu'un elle ne le fera qu'en cas d'extrême urgence/colère. Elle préfère focaliser ses connaissances et son pouvoir sur d'autre études qu'elle garde secret pour l'instant. La zombification de quelqu'un va donc épuiser toute l'énergie de la lamia non habituée à cette utilisation de sa force vitale : un des symptômes sera entre autre un vieillissement prématuré jusqu'à la mort si elle épuise toute son énergie. Plusieurs jours de sommeils entre coupés de repas copieux lui permettent de retrouver toute sa force vitale et une apparence de jeune femme.
Mon précsssieux ! : attirance passive envers les artefacts magiques. Elle n'a pour l'instant pas conscience de cette attirance. Cependant quand vous la croiser errer dans les couloirs sans but précis c'est juste que son inconscient la dirige vers l'artefact le plus proche ou le plus attirant (entendre par la puissant).
Heureusement (ou pas?) elle se retrouve rarement à marcher sans but ou alors un but la rattrape avant qu'elle ne trouve l'artefact. C'est pourquoi, elle s'est rarement retrouvée face à un artefact qui l'avait attiré.
Dès le premier contact visuel avec un artefact elle voudra qu'une chose c'est le toucher et le garder pour elle (un genre de gollum mais pour tout les artefacts qui croisent sa vision). Suivant la puissance de l'artefact et son niveau de volonté elle pourra ou non contrer cette envie. L'environnement comme un risque trop important peu également l'aider à réprimer ce besoin instinctif.
Si elle arrive à toucher ou porter l'artefact elle entre dans un état de transe d'extase qui la rend absente mentalement du reste du monde. Cet état s'arrête si son corps subit un trop gros choc, si elle perd l'artefact ou au bout d'un moment quand elle s'habitue à la présence de l'artefact. Si elle perd l'artefact alors qu'elle y a "goûté" son état d'extase chut rapidement pour se transformer en dépression voir en crise de manque (si l'artefact lui procure trop de pouvoir donc de plaisir).
Caractéristiques de race :
Pour les descriptions des caractéristiques, le guide des races les décrit très bien >>
Vision nocturne
Phéromones
Mue
informations inutilements utiles
A un très mauvais sens de l'orientation (digne de Zorro dans One piece).
Voit un peu moins bien qu'un humain le jour, vois parfaitement bien la nuit même s'il y a qu'une légère source de lumière. A une certaine force dans les bras à force d'escalader qu'avec eux (une queue c'est plutôt difficile à utiliser pour escalader...). Grande force dans la queue pour étrangler, comme tout bon serpent constricteur au point de pouvoir broyer les os les plus fragiles. Comme elle ne s'entraîne pas sa force n'est pas plus élevée que la moyenne (pour une lamia).
A les crocs pleins donc ne peut transmettre son venin. Bien qu'elle ne le sache pas, elle possède des poches de venin.
Sais lire et écrire dans sa langue maternelle, qui n'est pas du tout la même que celle du pays où est installé le donjon. Edit : grâce à des cours particuliers elle arrive à lire et écrire la langue commune locale mais avec lenteur et difficulté.
Du fait de ses origines et que cela fait peu de temps qu'elle est sur ce continent elle à encore un léger accent qu'elle tente tant bien que mal à effacer. Accent qui revient fortement quand elle s'énerve au point parfois ou même si elle parle encore la langue commune on ne la comprend plus.
D'instinct sait nager la tête sous l'eau mais pas la tête hors de l'eau. N'a jamais eu l'occasion de nager, donc ne sais pas si elle peut le faire.
Autre
Suite à une balade sur DeviantArt, découverte d'un portrait illustrant parfaitement le visage d'Ophyde : pour vous donner une idée
Âge : la vingtaine (n'ayant jamais compter son âge elle ne le connait pas précisément)
Sexe : Féminin
Race : Reptile, lamia
Histoire
Recueillie par une sorcière vaudoue dès ça naissance. Elle appris l'art du vaudou et celui de se fondre dans une population humaine, elle pouvait ainsi servir d'intermédiaire entre le peuple et sa mère adoptive recherchée dans le royaume.
Elle passa les 14 premières années de sa vie sans accrocs jusqu'à que des agents royaux apprennent pour qui elle travaillait. Elle fut donc emprisonnée et torturée jusqu'à qu'elle leur indique le lieu de vie de sa "mère". Étant non humaine et donc non protégée par les règles du royaume, ses tortionnaires continuèrent à s'amuser avec elle. Mais lorsqu'elle cessa de réagir à leurs violences, ils laissèrent l'adolescente entre la vie et la mort dans les marais, évitant de creuser un trou pour un monstre.
Elle fut trouvée et soignée par un groupe de reptiliens avec qui elle appris à chasser. Au bout de deux années, ne se sentant toujours pas à ça place, la jeune fille partie sur les chemins en direction du nord.
Son voyage lui permit de découvrir la cruauté des humains envers les autres espèces, encrant en elle une haine plus poussée envers cette race en surnombre.
Lasse de vagabonder, elle entendit parler de donjons remplis de monstres potentiel source d'argent pour des aventurer humains. Y voyant un lieu d'asile, elle se mit en quête d'en trouver un.
[histoire version détaillée en cours, longue du coup : cf post plus loing]Elle passa les 14 premières années de sa vie sans accrocs jusqu'à que des agents royaux apprennent pour qui elle travaillait. Elle fut donc emprisonnée et torturée jusqu'à qu'elle leur indique le lieu de vie de sa "mère". Étant non humaine et donc non protégée par les règles du royaume, ses tortionnaires continuèrent à s'amuser avec elle. Mais lorsqu'elle cessa de réagir à leurs violences, ils laissèrent l'adolescente entre la vie et la mort dans les marais, évitant de creuser un trou pour un monstre.
Elle fut trouvée et soignée par un groupe de reptiliens avec qui elle appris à chasser. Au bout de deux années, ne se sentant toujours pas à ça place, la jeune fille partie sur les chemins en direction du nord.
Son voyage lui permit de découvrir la cruauté des humains envers les autres espèces, encrant en elle une haine plus poussée envers cette race en surnombre.
Lasse de vagabonder, elle entendit parler de donjons remplis de monstres potentiel source d'argent pour des aventurer humains. Y voyant un lieu d'asile, elle se mit en quête d'en trouver un.
Caractère
Les tortures qu'elle a subies pendant son adolescence ont réveillé des pulsions sadiques qu'elle redirige sur les humains. Elle a pendant un moment tenter de refouler ses pulsions, mais sans résultat. Au contraire, depuis, elle n'est plus elle même quand une vague de sadisme ce fait sentir la seule chose qu'elle arrive à décider est sa future victime.
Edit : Ces pulsions semblent avoir disparues depuis qu'elle est dans le donjon. Elle n'a subit ce problème qu'une fois les premiers mois de son arrivée. Peut être est parce qu'un environnement stable lui a permis de mieux s'accepter. Ou parce quelqu'un ou quelque chose lui permettait indirectement de garder le contrôle.
En dehors de ces moments de pulsion, qu'elle regrette toujours, Ophyde va facilement aller vers les autres surtout si c'est un mâle qui potentiellement pourra partager sa couche une nuit ou deux. Les seuls moments où elle se fait timide sont quand elle est face à un être plus grand et plus fort qu'elle.
Elle ne tuera jamais part plaisir une créature non humaine : les seuls êtres qu'elle tuera sera pour les manger.
Elle n'a que faire du regard des autres sur son comportement ou son physique et préfère garder le plus longtemps possible un regard neutre sur quelque chose. Sa nature (trop) curieuse l'a mise plus d'une fois dans le pétrins, mais ce n'est pas pour autant qu'elle arrête de poser des questions à tout bout de champs ou de farfouiller un endroit dès qu'elle ressent un petit picotement.
Edit : comme elle a été plus souvent en contacte avec des humains et qu'elle a été élevée par une humaine son comportement reste plus "humain" qu'une lamia élevée par les siennes.
Edit : Ces pulsions semblent avoir disparues depuis qu'elle est dans le donjon. Elle n'a subit ce problème qu'une fois les premiers mois de son arrivée. Peut être est parce qu'un environnement stable lui a permis de mieux s'accepter. Ou parce quelqu'un ou quelque chose lui permettait indirectement de garder le contrôle.
En dehors de ces moments de pulsion, qu'elle regrette toujours, Ophyde va facilement aller vers les autres surtout si c'est un mâle qui potentiellement pourra partager sa couche une nuit ou deux. Les seuls moments où elle se fait timide sont quand elle est face à un être plus grand et plus fort qu'elle.
Elle ne tuera jamais part plaisir une créature non humaine : les seuls êtres qu'elle tuera sera pour les manger.
Elle n'a que faire du regard des autres sur son comportement ou son physique et préfère garder le plus longtemps possible un regard neutre sur quelque chose. Sa nature (trop) curieuse l'a mise plus d'une fois dans le pétrins, mais ce n'est pas pour autant qu'elle arrête de poser des questions à tout bout de champs ou de farfouiller un endroit dès qu'elle ressent un petit picotement.
Edit : comme elle a été plus souvent en contacte avec des humains et qu'elle a été élevée par une humaine son comportement reste plus "humain" qu'une lamia élevée par les siennes.
Apparence
Sa peau d'ébène, recouverte de tatouages argentés, se continue sur une queue de serpent obsidienne veinée de marques rouge briques à écarlates. (édit)Ses tatouages permettent de cacher de nombreuses petites cicatrices changeant la couleur de sa peau mais pas sa douceur. Malgré ses formes généreuses, Ophyde ne porte aucun habit mis à part une ceinture où pend des têtes réduites. Le haut de sa poitrine est recouvert d'une lourde chevelure composé de tresses où y sont accroché toutes sortes d'objets allant de la plume d'oiseau fraîchement mangé, au fruit à cosse en passant par des os sculptés d'êtres vivant en tout genre. Dès qu'elle connait un changement d'humeur brutal ou de l’excitation ses pupilles se contractes pour devenir semblable à celles d'un serpent.
Bien qu'elle sache manier l'arc ses armes de chasse restes sa langue fourchue noire, violacée, ses ongles griffus et ses crochets.
Même si habituellement elle mesure dans les 1m60 pour une question d'équilibre et d'aisance dans les mouvement. Elle peut si elle le désire : faire moins d'un mètre si elle diminue au maximum sa hauteur de queue, ou au contraire près de deux mètre mais dans se dernier cas elle ne peut se mouvoir.
Bien qu'elle sache manier l'arc ses armes de chasse restes sa langue fourchue noire, violacée, ses ongles griffus et ses crochets.
Même si habituellement elle mesure dans les 1m60 pour une question d'équilibre et d'aisance dans les mouvement. Elle peut si elle le désire : faire moins d'un mètre si elle diminue au maximum sa hauteur de queue, ou au contraire près de deux mètre mais dans se dernier cas elle ne peut se mouvoir.
Compétences
- Spiritisme niveau 5 : voir détail ici
-magie+ : avec spiritisme niveau 3, illusion niveau 2 et télépathie permet d'avoir la même force et les mêmes pouvoirs qu'une esprit mineur soit l'équivalent d'un esprit frappeur (pour plus de détailles voir le lien plus haut)
- Vitesse+ : Peu prendre un sprint sur une courte distance, l'effet peu être amélioré s'il a une motivation pour la lamia (comme un futur repas qui s'échappe)
- Charme niveau 3 : en plus d'un certain charme naturel (enfin tout dépend des goût), elle peut influencer les regards sur elle : "Je ne fais qu’accélérer ce qui arrivera un jour ou l'autre". Ne s'en sert que pour avoir "un lit chaud" comme elle aime insinuer. Et encore elle n'en use que si l'envie est trop forte et le mâle trop réticent.
-Volonté : pouvoir passif lui permettant de "sentir" si quelqu'un use d'un pouvoir (de niveau1) sur elle.
-illusion niveau 1 : Ce sort n'est fonctionnel qu'avec des runes d'illusions. Ophyde ne les utilises que pour empêcher les intrus d'entrer sans son autorisation.
- explication détaillé reprise d'un rp:
- De peur de perdre la clef où qu'elle ne serve pas à grand chose, j’entrepris de graver quelques runes sur la porte d'entrée. Activées elles puisaient un peu d'énergie dans le créateur pour former un mur aussi solide qu'était son esprit. Ainsi toute personne qui ouvrirait cette porte se trouverait nez à nez avec un mur en pierre lisse et noir comme le verre de volcan mais en bien plus solide. Bien sûr le mur n'était pas indestructible, mais dès qu'on s'y attaquait l'activateur des runes le sentait car plus d'énergie lui était puisé et il pouvait se concentrer pour renforcer l'illusion le temps qu'il revienne vers le lieu protégé de ces runes. L'inconvénient et qu'en plus de puiser continuellement dans l'énergie du sorcier le mur était basé sur l'esprit, si le mur était brisé l'esprit du sorcier était fortement affaibli voir légèrement altéré. Mais bon, le moyen le plus efficace de détruire ce mur protecteur était encore de détruire les runes... Encore fallait-il les trouver. Pour mieux les dissimuler, je démontai la porte pour les graver sur les bords de la porte. En graver plusieurs ne changeait en rien la solidité du mur, mais comme ça si une rune était effacée, les autres prenaient le relais.
Inventaire
couteau de sacrifice : couteau en os qu'elle transporte caché derrière ses têtes réduites, ne s'en sert quand cas d’extrême nécessité ou pour égorger les poulets pour les vodoo.
bracelet : bijou qu'elle à récupérée sur un cadavre humain. Elle fut étrangement attirée par lui, alors qu'elle n'est guère portée sur les bijoux. Elle ne le sais pas, mais ce bijoux est en réalité un artefact mineur et courant qui sert pour stocker sa mana (force vitale).
têtes réduites (représenté par les sacs de cuir) : elle transporte toujours quelques têtes réduites d'humains creuse autour de sa ceinture pour y cacher des potions, herbes pilées ou diverses mousses pour soigner ou se défendre. ( par manque de place tout les objets contenus dans les tête réduites ou accrochés à la ceinture seront mis dans les 5 première cases du coffre en bois)
fioles de potion mystère niveau1 (une toujours à la ceinture, les autres cachée dans son logement) Potions transformant toute créature la buvant en autre créature au hasard d'un temps variant entre une semaine et un mois (un rp ou deux). Potion ne fonctionnant ni sur les inorganique ni sur les mort-vivants. Ces derniers ayant leurs cellules mortes la potion ne peut pas agir.
Tête | Armure (torse) | main gauche | main droite | bras gauche | bras droit | ceinture |
tête réduite 1 |
botte secrète 1 | botte secrète 2 | botte secrète 3 |
coffre (objets dans le logement) 10 emplacements |
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
Connaissance vaudou : Tout d'abord sa religion, elle reste une sorcière et quelqu'un qui à vu du monde. L'exploration des terres lui a fait perdre sa foi, mais n'a fait qu'améliorer ses connaissances. En plus de lui procurer le pouvoir de communiquer avec les esprits et pouvoir commercer/influencer sur eux (cf compétences de spiritisme et tout ce qui est lié), elle a de nombreuses connaissances d'herboriste lui permettant de créer diverses tisanes/potions aux vertus variées.
La plus part de ces oeuvres sont pour la vente, des tisanes contre le rhume (contre une sur-consommation de rhum également...) ou divers besoins que les hommes - ou les femmes - ne disent qu'à moitié, surtout en présence d'oreilles indiscrètes et enfantines. Elle peut créer des potions spécifiques, plus évoluées, mais cela lui demandera plus de temps. Et ce genre de commande est souvent plus rare. (Si votre personnage souhaite une potion aux vertus spécifique, je suis prête à créer un rp pour présenter le produit mais seulement avec l'aval d'un admin/modo. De plus, il faut savoir que ça reste des potions, donc des objets consommables. Là encore les admin/modo vérifieront que vous jouiez le jeu de racheter une potion à la boutique avant chaque utilisation dans un rp).
Les connaissances vaudoues lui permettent de faire une sorte de contrôle mental (voir pouvoir de spiritisme). Le contrôle mental ultime étant la zombification. Cette dernière est en réalité provoquer à l'aide d'une poudre de plantes qu'on ne trouve que dans la région d'origine d'Ophyde, pour maintenir la personne en zombification il faut cependant beaucoup d'énergie c'est là que les voudou ("dieux" de vénère Ophyde) interviennent. Ils offrent un peu de leur pouvoir pour maintenir quelqu'un sous l'influence d'un autre, en échange de sacrifices ou prières. Bien qu'Ophyde sache techniquement zombifier quelqu'un elle ne le fera qu'en cas d'extrême urgence/colère. Elle préfère focaliser ses connaissances et son pouvoir sur d'autre études qu'elle garde secret pour l'instant. La zombification de quelqu'un va donc épuiser toute l'énergie de la lamia non habituée à cette utilisation de sa force vitale : un des symptômes sera entre autre un vieillissement prématuré jusqu'à la mort si elle épuise toute son énergie. Plusieurs jours de sommeils entre coupés de repas copieux lui permettent de retrouver toute sa force vitale et une apparence de jeune femme.
Mon précsssieux ! : attirance passive envers les artefacts magiques. Elle n'a pour l'instant pas conscience de cette attirance. Cependant quand vous la croiser errer dans les couloirs sans but précis c'est juste que son inconscient la dirige vers l'artefact le plus proche ou le plus attirant (entendre par la puissant).
Heureusement (ou pas?) elle se retrouve rarement à marcher sans but ou alors un but la rattrape avant qu'elle ne trouve l'artefact. C'est pourquoi, elle s'est rarement retrouvée face à un artefact qui l'avait attiré.
Dès le premier contact visuel avec un artefact elle voudra qu'une chose c'est le toucher et le garder pour elle (un genre de gollum mais pour tout les artefacts qui croisent sa vision). Suivant la puissance de l'artefact et son niveau de volonté elle pourra ou non contrer cette envie. L'environnement comme un risque trop important peu également l'aider à réprimer ce besoin instinctif.
Si elle arrive à toucher ou porter l'artefact elle entre dans un état de transe d'extase qui la rend absente mentalement du reste du monde. Cet état s'arrête si son corps subit un trop gros choc, si elle perd l'artefact ou au bout d'un moment quand elle s'habitue à la présence de l'artefact. Si elle perd l'artefact alors qu'elle y a "goûté" son état d'extase chut rapidement pour se transformer en dépression voir en crise de manque (si l'artefact lui procure trop de pouvoir donc de plaisir).
Caractéristiques de race :
Pour les descriptions des caractéristiques, le guide des races les décrit très bien >>
Vision nocturne
Phéromones
Mue
informations inutilements utiles
A un très mauvais sens de l'orientation (digne de Zorro dans One piece).
Voit un peu moins bien qu'un humain le jour, vois parfaitement bien la nuit même s'il y a qu'une légère source de lumière. A une certaine force dans les bras à force d'escalader qu'avec eux (une queue c'est plutôt difficile à utiliser pour escalader...). Grande force dans la queue pour étrangler, comme tout bon serpent constricteur au point de pouvoir broyer les os les plus fragiles. Comme elle ne s'entraîne pas sa force n'est pas plus élevée que la moyenne (pour une lamia).
A les crocs pleins donc ne peut transmettre son venin. Bien qu'elle ne le sache pas, elle possède des poches de venin.
Sais lire et écrire dans sa langue maternelle, qui n'est pas du tout la même que celle du pays où est installé le donjon. Edit : grâce à des cours particuliers elle arrive à lire et écrire la langue commune locale mais avec lenteur et difficulté.
Du fait de ses origines et que cela fait peu de temps qu'elle est sur ce continent elle à encore un léger accent qu'elle tente tant bien que mal à effacer. Accent qui revient fortement quand elle s'énerve au point parfois ou même si elle parle encore la langue commune on ne la comprend plus.
D'instinct sait nager la tête sous l'eau mais pas la tête hors de l'eau. N'a jamais eu l'occasion de nager, donc ne sais pas si elle peut le faire.
Autre
Suite à une balade sur DeviantArt, découverte d'un portrait illustrant parfaitement le visage d'Ophyde : pour vous donner une idée
Dernière édition par Ophyde le Sam 01 Déc 2018, 16:07, édité 59 fois
Ophyde-
Messages : 345
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Métier : marchande : potions, herboristerie
Feuille de personnage
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(24/40)
Race: Lamia
Capacités:
Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Bonjour et bienvenue.
Bon....niveau histoire, c'est léger mais clair à comprendre. Niveau caractère et physique aussi.
Pour moi, rien à signaler, j'approuve la fiche.
Bon....niveau histoire, c'est léger mais clair à comprendre. Niveau caractère et physique aussi.
Pour moi, rien à signaler, j'approuve la fiche.
Seridan Sarian- Caprice Céleste
-
Messages : 107
Expérience : 225
Feuille de personnage
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(10/40)
Race: Ange
Capacités:
Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Jolie petite fiche ^^
Alors bienvenue Ophyde.
Alors je te valide officiellement. Amuse toi bien! ^^
Alors bienvenue Ophyde.
Alors je te valide officiellement. Amuse toi bien! ^^
Shiru- L'Invocatrice
-
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Métier : Boss du Donjon
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Ophyde-
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Métier : marchande : potions, herboristerie
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Niveau:
(24/40)
Race: Lamia
Capacités:
Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Descritpion du pouvoir de spiritisme pour Ophyde
Pour la sorcière vaudou, le spiritisme consiste à sortir de son corps physique pour voyager dans le monde des esprits. Ce monde a plusieurs plans, le plan des vivants, le plan des esprits, le plan des voodoo et le plan des morts.Celui des vivants est constitué des âmes des êtres vivants dans le monde physique (donc les non-morts ayant encore une âme y apparaissent également). Il est très facile d'y accéder et donc de venir parasiter l'esprit d'un autre, voire le corps d'un autre. C'est pourquoi les transes sont toujours opérées avec des cercles runiques protégeant (plus ou moins bien) l'esprit et le corps du voyageur d'autres esprits. Pour éviter de se faire attaquer psychiquement, il est possible de créer des barrières autour de son esprit à la fois par ce qui est nommé la volonté mais aussi par des objets runiques plus communément appelés amulettes.
Celui des esprits des choses immatérielles ainsi que celui des ancêtres : c'est le plan le plus utilisé par les chamans pour puiser leur force où trouver des réponses. Seuls les âmes des grands sorciers vaudou ou tout grand professionnel de cet art du spiritisme se trouvent mêlés aux esprits. Car ils restent dans ce monde une fois morts au lieu de passer dans le plan des morts. Ce plan est assez modulable, ainsi dans certains lieux de puissants esprits y résidant ont créé des sous-plans assez bien protégés. Les esprits des anciens assez puissants voyagent souvent dans le plan des vivants espérant trouver un moyen de revenir d’entre les morts, quitte à parasiter un corps ayant déjà une âme.
Celui des voodoo, ou des dieux en général pour ceux ayant la même vision des choses que la lamia est assez peu connu. On sait juste que tous ceux vivant dans ce plan ont une grande puissance par rapport à ceux vivant dans le monde physique et peuvent aller dans tous les plans comme bon leur semble. Seuls les dieux mineurs ont besoin d'un support physique non vivant pour visiter le monde physique. Leur force magique est tellement grande qu'ils peuvent influer sur les éléments, c'est pourquoi les êtres du monde physique les vénèrent. Mais pour la plupart ils se fichent totalement des mortels... Disons que nous sommes pour eux ce que les fourmis sont pour nous. Une théorie ressort souvent qui expliquerait l'intérêt des dieux pour les mortels; elle dit que la puissance des dieux est liée aux nombres de croyants et de prières. Certains vont même plus loin en pensant que le moyen de tuer les dieux serait que plus personne ne croie en eux.
Enfin celui des morts là où tout esprit va une fois son corps physique meurt. Certains l'appellent paradis, d’autres vies éternelles mais au final c'est du pareil au même : tout mortel s'y retrouvant n'en est jamais ressorti. C'est pourquoi nous ne savons rien sur lui, même son existence est hypothétique.
Ces quatre plans sont de plus en plus éloignés du monde physique, et chaque plan communique avec ceux adjacents. Pour passer dans un plan supérieur il est obligatoire de passer par tous les plans inférieurs à celui-ci. Chaque passage de plan demande de l'énergie. En comptant celle qui est utilisée pour rester liée à son corps, il est impossible pour un simple mortel d'atteindre le plan des dieux. Tous ceux qui disaient vouloir l'atteindre n'en sont jamais revenus, et leur corps psychique ne se trouve même pas dans le plan des esprits. Certains émettent donc la théorie que le plan des dieux et celui des morts seraient protégés par un grand pouvoir pour empêcher les mortels d'y accéder. D'autres, que le monde des dieux redeviendrait physique et donc inaccessible à un esprit.
Descriptions de ses pouvoirs vaudou (à venir ou non)
Spiritisme niveau 2 après un rituel plus ou moins long, elle peut rentrer en transe et communiquer avec des esprits mineurs pour leur demander conseil ou aide, payant à l'avance.
Spiritisme niveau 3 : n'a plus besoin de commercer avec les esprits de faible pouvoir et commence à commercer avec des esprits plus forts et donc plus exigeants (qui ne sont que des esprits dits moyens).
avec en plus magie niveau 1 : à force de s'entraîner à voyager dans le monde des esprits elle a gagné en pouvoirs psychiques ce qui lui permet de ne plus avoir besoin des esprits mineurs. En gros elle arrive à faire ce qu'ils faisaient avant à sa place.
- détails:
- pour qu'avec son spiritisme mineur Ophyde puisse jouer les esprits frappeurs dans la tête des gens non protégés (donc sans volonté ou protection magie sur eux qui les protègent). Elle peut avec ça faire entendre des voix ou faire voir des fantômes à ceux qu'elle embête. Elle peut aussi les attaquer dans leur sommeil en leur provoquant des cauchemars ou au contraire des rêves (oui, c'est pas parce qu'elle est sorcière qu'elle aime faire le mal, elle aime juste s'amuser. Et regarder les gens se tordre dans leur sommeils c'est rigolo!). Mais elle ne peut pas faire véritablement mal (sauf si la personne pète un câble et veut se suicider pour arrêter ses visions d'horreur) elle peut juste embêter.
Spiritisme niveau 4 : se fait plus respecter parmi les esprits moyens qui se jouent moins d'elle. Elle commence la communication avec les esprits majeurs qui daignent enfin la "voir".
+magie niveau 2 : emprise d'une âme d'un être vivant avec l'aide d'un support physique, souvent un objet de forme similaire du sujet (plus communément appelé poupée vaudou) entouré d'un cheveu du sujet (plusieurs c'est moins risqué de perdre le lien si un cheveu tombe). Cette emprise est plus ou moins forte suivant le niveau de l'individu ainsi que sa volonté. Elle ira d'un simple ressenti des choses : comme une impression de noyade si la poupée est plongée dans l'eau, ou des cauchemars l'empêchant de dormir sainement. Jusqu'à des idées soufflées dans l'esprit pour que le sujet aie une furieuse envie de se pendre, tuer tout ce qui bouge, apprendre à une mouche à parler, manger un plat de spaghettis en sautant à cloche pied,... Elle n'a pas besoin de rituel pour ce pouvoir, il est effectuer au préalable pendant la création du support.
Spiritisme niveau 5 : n'a plus besoin de commercer avec les esprits moyens et commence à commercer avec les esprits majeurs.
+vampirisme : Comprenant comment les esprits font pour capter l'énergie d'un être vivant ou à peine mort, elle peut absorber un peu d'énergie à un être vivant après la création d'un lien psychique et physique. Ce pouvoir est limité dans la durée et l'espace. De plus elle ne peut le faire contre la volonté de la personne. Ce pouvoir ne fonctionne donc pas si la personne à une volonté trop forte par rapport au niveau de charme d'Ophyde. Si l'être vivant est sous le contrôle d'Ophyde (zombi) elle pourrait absorber toute son énergie. Mais comme l'âme du zombi est captif de l'âme de la sorcière tuer le zombi serait l'équivalant de détruire une partie de son âme. Le risque de devenir fou ou perdre totalement la mémoire (ou les deux) étant trop grand la lamia ne le ferait qu'en cas d'extrême urgence.
Spiritisme niveau 6 : n'a plus besoin d'entrer en transe sauf si elle doit communiquer avec un autre esprit (mort ou vivant). Son esprit est par contre plus vulnérable aux attaques mentales si elle n'entre pas en transe dans un cercle de protection. De plus elle a une emprise totale sur tous les esprits du monde non physique.
+Magie niveau 3 : peut contrôler le corps d'une personne à travers son esprit pendant 30s sans besoin de support ni d'entrée en transe visible. Ce pouvoir l'épuise trop et n'est pas assez long pour qu'elle en use souvent. Plus la personne a un niveau de volonté élevé moins il lui est facile de le contrôler mentalement.
Spiritisme niveau 10 : La description arrivera quand elle aura atteint ce niveau.
Dernière édition par Ophyde le Dim 30 Nov 2014, 08:29, édité 3 fois
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Fiche mise à jour pour correspondre au nouveau guide de race. J'ai donc supprimé la botte secrète "mue" qui est devenu une caractéristique de race
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Fiche re-validée
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Petite mise à jour : précision dans sa botte secrète.
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Botte secrète re-validée. Par contre, est-ce que tu n'y serais pas allée un peu fort là dessus:
Ophyde a écrit:un des symptômes sera entre autre la mort prématuré jusqu'à la mort si elle épuise toute son énergie
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Réédition de la fiche de personnage "Edit" écrit devant ce qui a été ajouté (caractère et apparence) permettant d'affiner la description. Puis pour revenir au bon vieux tableau pour ses objets.
Surtout ajout d'une botte secrète (l'image viendra quand j'en aurais une qui me plait).
Surtout ajout d'une botte secrète (l'image viendra quand j'en aurais une qui me plait).
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Lu et revalidé ;)
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Re: Ophyde, sorcière vaudoue
Message pour mettre la version longue de l'histoire d'Ophyde ici
- premier partie, début de vie dans le bayou:
Au plus loin où remonte ses souvenirs elle a toujours vécu avec sa mère adoptive. Dès qu’elle fut en âge de comprendre, elle apprit qu’elle avait été trouvée au milieu d’un nid vide en dehors des squelettes qui l’ornaient. Quel genre de squelette, elle ne le su jamais bien qu’elle s’en doutait. Sa mère était l’une des dernières prêtresses vaudou du pays infesté depuis peu par une nouvelle religion. Elle fut donc tout naturellement initiée au vaudou aussi bien en tant que magie qu’en tant que religion.
La lamia et sa mère adoptive, Saâdhi, vivaient recluses de la population. Pour diverses raisons sa mère ne pouvait se montrer en publique. C’est pourquoi l’humaine se servait de sa fille adoptive comme messager. Ainsi elle lui apprit à cacher sa queue sous une grosse masse d’habits et à avoir des mouvements similaires d’une marche bipède.
La jeune fille aimait cette vie d’apprentissage parsemée de rencontre humaine, au début simple messagère elle apprit vite à diagnostiquer les besoins simples et à confectionner le remède sur place.
Elle passa sa vie ainsi jusqu’à ses quatorze ans. C’était un jour banal, où ayant fini son entraînement quotidien de transe et de contrôle d’esprit, elle se trouvait dans le village qui prenait des allures de petite ville. Ce jour-là un riche marchand était venu au village. C’était risqué de l’approcher, mais si elle réussissait à l’appâter avec quelques potions, elles pourraient gagner autre chose de plus intéressant que des poulets des paysans. Après plusieurs promesses passées, elle accéda aux appartements qu’avait pris le commerçant. Elle fut étrangement bien accueillie, ce qui aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Mais la beauté des lieux et les voix chaleureuses lui proposant un thé lui firent oublier ses leçons de prudence. On l’a fit attendre un petit moment une tasse de thé entre les mains qu’elle sirota avant de sombrer dans un sommeil artificiel.
Elle se réveilla assise, les mains dans le dos, la queue attachée au barreau de la chaise. Il ne lui fut pas longtemps pour comprendre qu’elle s’était fait avoir… Quatre hommes la regardaient comme la peste, elle leur envoya un regard plein de haine et de défit avant d’entendre un bruit sourd accompagner d’une douleur sourde à la tête qui la fit sombrer dans les pommes.
Une douleur vive au bas de sa queue la fit revenir à elle. Un anneau attacher au sol recouvert de pique à l’intérieur cerclait sa queue. Ses mains étaient pendues à une chaîne reliée à une poulie au plafond puis un mécanisme au sol pouvant la tendre ou la relâcher au plaisir. C’est dans cette position que les tortures commencèrent. Les cinq humains ne lui parlaient pas, ils semblaient être là juste pour s’amuser avec son corps. Entre ses cris de douleur et ses pleurs, elle les injuria, leur cracha à la figure, les supplia, et eux continuaient leur œuvre sans prononcer un mot.
Après un temps qui lui paru interminable, ils partirent pour la laisser quelques minutes à méditer sur sa situation : seule, couverte de son sang, pendue dans le noir. Un bruit de pas se fit entendre puis une lumière aveuglante arriva et une voix douçâtre ce fit entendre :
« Bien, petite monstruosité de la nature tu viens de découvrir une partie de ce que mes amis peuvent faire. C’est simple, soit tu réponds gentiment à mes questions et tu ne les reverras plus jamais, soit…Tu ne coopères pas et alors tu découvriras que les souffrances d’aujourd’hui étaient ridicules… »
Un raclement de chaise suivit d’un raclement de gorge se fit entendre et l’interrogatoire commença. Dès la première question, Ophyde se souvient de conseils de sa mère : « si tu te fais attraper et que tu as peur de parler part en transe. Pour la douleur, tu ne pourras rien faire, juste une chose, qui t’évitera de souffrir encore plus : ne fait pas pipi. Ne vide ta vessie seulement si tu es sûr que personne ne voit et que tu ne laisse aucune trace. Ainsi les hommes ne trouveront jamais ce qui te fera plus mal que toute torture physique ou moral. » Elle parti donc en transe pour éviter de parler et revint à elle quand la douleur physique reprit.
Ses heures, jours, semaines - elle ne savait plus trop - se rythmaient ainsi, des phases de douleurs entrecoupées de transes pour ne pas entendre les questions. Elle aurait pu tenir ainsi longtemps, malgré sa vessie qui commençait à lui peser, mais les humains en voulurent autrement. Une énième fois où elle attendait l’homme aux questions, elle fut surprise d’entendre les pas de plusieurs personnes. Les cinq silencieux accompagnaient le questionneur qui cette fois ne portait pas une lumière aveuglante mais un petit flacon qu’il fit boire à la lamia.
Quand elle revint à elle, elle était allongée entourée de ses cinq tortionnaires souriants. L’un d’eux s’approcha. Elle l’appelait le rusé, le pire à ses yeux : le seul qui la touchait délicatement laissant un frisson de plaisir pour son corps mais d’effrois et d’écœurement pour elle, le seul qui la regardait avec un regard de prédateur jouant avec sa proie, le seul qui…
« Tu as parlé ma douce serpentine. Oh, oui tu as parlé. Mais tu sais le plus drôle ? C’est quand elle nous a supplié de te libérer, alors même qu’elle n’arrivait plus qu’à marmonner, elle nous a supplié ! On a eu pitié d’elle, alors on va te libérer…Mais avant, on va s’amuser un peu ! »
Ses yeux qu’elle croyait taris depuis bien longtemps se mirent à laver son visage comme jamais, sa gorge sèche sorti un faible râle au lieu d’un cri et l’un des cinq lui appuya sur le ventre, ce qui eut pour effet de lâcher un filet jaunâtre le long de sa queue : elle avait craqué et eux trouvaient leur bonheur sous une écaille plus importante que les autres. Comme prédits par le Rusé, ils s’amusèrent avec ce corps d’adolescente à le souiller et à le meurtrir encore plus qu’il n’était.
Ils la laissèrent à l’orée des marais maudits, brisée aussi bien moralement que physiquement.
À peine le bruit de leurs pas disparu qu’une petite masse grise et visqueuse s’approcha de la lamia, étendant un tentacule timide pour tâter le nouveau paquet abandonné par les humains. Rien de suspect ne se passant, le tentacule se mua en une couverture enveloppant le corps ensanglanté pour l’amener en sûreté dans ce lieu sans hommes. Le petit slime apporta sa trouvaille à un groupe de reptilien qui pansa les blessures physiques d’Ophyde. La guérison presque totale de l’intéressée eût été plus rapide si elle n’était prise de crises de rejet de son corps et de ce qu’elle était.
Au bout de deux mois d’état stationnaire, les reptiliens la considérèrent comme guérie et lui apprirent l’art de la chasse pour qu’elle soit plus rapidement utile au groupe. Ne respectant plus son corps, elle appris vite un art plus subtile auprès des mâles, qui, en échange lui donnait un tatouage camouflant ses cicatrices. Ce mode de vie simple lui permis d’espacer les crises d’absence qu’elle subissant depuis son viole. Petit à petit elles disparurent, l’amitié avait réussie à gommer ses blessures.
Au bout d’environ deux ans, elle connaissait le cri de tous les oiseaux comestibles du marais, ainsi que toutes les envies des mâles du groupe. Malheureusement ce dernier point n’étant pas au goût des autres femelles.
C’est ainsi qu’elle fut bannie pour éviter la discorde. Elle profita de ce bannissement pour parcourir les chemins au gré de ses envies.
- deuxième partie, vie dans une capitale du désert:
En remontant vers le nord, très rapidement la végétation changea pour être remplacée peu à peu par des dunes de sable ocre. N’étant pas habituée à des régions aussi sèches et avec d’aussi grands écarts de températures, elle fit de nombreuses erreurs qui faillirent lui coûter la vie. Heureusement sa constitution lui permit de supporter les chaleurs diurnes et d’économiser plus d’eau qu’un humain.
Inconsciemment elle se dirigeait dans ses collines de sable vers un bracelet qui ornait le bras d’un squelette. Ce squelette, habillé de haillons de robe de mage, caché dans une vallée rocailleuse et aussi sèche que les collines, n’avait encore été découvert par d’autre créature autre que les charognards. Une flèche d’ébène et aux plumes jaunes plantée dans la nuque du squelette laissait deviner comment la vie s’était finie pour lui. La jeune lamia ne remarqua à peine ses détails, comme elle ne fit pas attention que le squelette était accompagné de trois autres corps aux os jaunis par le soleil ni et qu’ils étaient tous dirigés en direction d’un sol jonché d’étranges cailloux un peu trop cassant et blanc pour être de véritables roches. Non, elle ne vit rien de tout ça. Pas à cause de la faim et la soif la tiraillait depuis deux jours. Mais parce que le bracelet serti d’une pierre verte l’obnubilait.
Elle n’avait jamais rien ressenti de tel : des frissons de plaisir lui parcourait le corps et une odeur alléchante l’appelait à se rapprocher de plus en plus du bijoux. Dès qu’elle le vit, elle n’eus d’yeux que pour lui son âme sœur, sa moitié qui l’appelait discrètement depuis des jours. Comment avait-elle pu vivre sans lui avant ? Elle s’empressa de l’arracher à ce bras qui n’en avait plus l’utilité et se mit à le contempler sous tous ses angles, à faire jouer les rayons du soleil dessus ou à le caresser contre sa joue comme la main d’un amant qu’elle ne voulait pas perdre.
Elle passa le reste de la journée ainsi qu’une bonne partie de la nuit envoûtée avant de s’écrouler de fatigue son bracelet protégé entre ses mains et sa poitrine. Elle eut du mal à repartir, il lui semblait que son but dans la vie était atteint et qu’elle pouvait maintenant mourir en paix.
Elle était avec l’objet de ses désirs c’est tout ce qui comptait. Mais son instinct de survit ne l’entendait pas de cette oreille, oreille qui lui fit tendre pour enfin écouter le doux murmure que chantait une source. Le bruit réveilla sa soif, elle mit le bracelet à son bras pour éviter d’être gênée et se mit à creuser pour rejoindre l’eau. Si elle l’avait entendu c’est que la nouvelle source de ses envies n’était pas bien profonde. L’eau se trouvait peut-être à faible profondeur, mais creuser avec les mains dans un sol dure comme la pierre n’est pas ce qu’il y a de plus évident et assez rapidement elle se rendit compte que c’était peine perdu.
Même si elle n’eut accès à l’eau, son envie de vivre et de continuer plus loin était revenu. Le charme de la découverte du bracelet c’était légèrement rompu elle pouvait de nouveau réfléchir par elle même et repartir sur son chemin que maintenant seul le hasard guidait.
Deux jours de marche plus tard, malgré sa constitution bien adaptée à ce milieu, voir étrangement plus adapté que pour des marais, le manque d’eau et de nourriture plus consistante que trois lézards et un serpent maladif arrêta sa progression au sommet d’une énième dune de sable. Là encore le hasard fit bien les choses, car elle s’était écroulée de déshydratation sur un passage régulier de nomade. Était-ce vraiment du hasard ?... Peu importe, on ne le saura jamais.
Quand elle reprit connaissance la voûte céleste était étrangement basse et avait des motifs de tissus…Le sol était doux comme sur une fourrure de bête et une odeur d’animal de bât flottait dans l’air. Elle resta l’esprit encore embrumé à ce demander si c’était ça le monde de celle-qui-était-est-et-sera avant que des yeux noir cerclés de khôl se penchèrent sur elle et qu’un bol remplis vint se poser sur ses lèvres pour laisser couler un liquide chaud et sucré dans sa gorge. Elle toussa quelque peu mais avala réussi quand même a avaler le liquide. Après chaque gorgés une agréable sensation de froid envahissait sa trachée.
Les nomades qui l’avaient sauvé avaient très peu évolué technologiquement. Ils descendaient d’une civilisation qui avait été florissante bien avant que les nouveaux dieux n’arrivent. Leur religion était basée sur les monstres qui peuplaient en grand nombre autrefois ce désert. Ainsi ils considéraient notre lamia comme une représentante sur terre de la déesse de la connaissance, de la mort et pleins d’autres choses qu’elle ne compris pas. Quand elle l’apprit, elle fut prise d’un fou rire mémorable, elle représentait la connaissance ? Elle qui se sentait ignorante de tout ? Après un instant de réflexion, qui dura quelques jours, elle se demanda pourquoi la mort était liée à la connaissance puis pourquoi c’était les lamia qui représentaient ce genre de déesse. Mais sa langue avait des différences notoires par rapport à la leur et même si elle arrivait à ce faire comprendre, poser des questions plus subtiles lui était impossible… Quand bien même, si elle y serait parvenue elle n’aurait pas compris les réponses.
Elle suivit ses sauveurs jusqu’à une ville côtière ou des gardes, devant de hautes murailles d’ocre, les fouillèrent longuement avant de les laisser rentrer. Là, ils l’amenèrent sur une grande place entourée de grands temples à colonnades. Chaque temple avait une couleur propre et des statues majestueuses à l’effigie des dieux qu’ils accueillaient flanquaient leurs portes gigantesques. Entre chaque temple partait un boulevard et de chacun de ses boulevards affluait des personnes pour aller au marché qui couvrait la place. Une place noire de monde, entourée de temples presque déserté. Les nouveaux Dieux tuaient à petit feu les anciens. Étonnamment les citadins, principalement des humains, la regardaient avec respect plus qu’avec animosité comme les regards que lui avaient lancé les gardes.
Elle apprit la raison que plus tard, quand entrée dans le temple de la déesse de la mort et de la connaissance elle fit la connaissance des prêtresses des lieux. Celles-ci lui apprirent que même si peu de personnes venaient encore prier pour les protecteurs de ce peuple l’ancienne culture était trop ancrée dans les esprits.
L’Église des nouveaux Dieux avait au début essayé de supprimer cette culture et ces croyances par la force, mais le peuple s’était alors révolté avec une telle rage qu’elle dû se replier du pays pendant plusieurs années avant d’être de nouveau tolérée. Comprenant que la force n’était pas la bonne méthode, elle opta pour des techniques plus subtiles, et maintenant sans que les gens s’en rendent compte, elle tirait les rennes du pouvoir. Ainsi les gardes royaux étaient choisis plus pour leur antipathie envers les êtres refusant de croire à leur Dieux que part leur force de combat ou d’esprit. Les êtres représentant des anciens dieux sur cette terre étaient encore tolérés, car le peuple les respectaient et l’Eglise ne voulait risquer de perdre une nouvelle fois l’amour des citoyens envers ses Dieux. Mais tous les autres non humains étaient condamnés à mort.
Elle vécut quelques jours dans le temple qui connut une nouvelle renaissance quand la populace apprit qu’une représentante de la déesse était de retour dans la ville. La tradition voulait que les femmes lui donne leurs enfants morts nés en offrande pour leur permettre de donner vie et prospérité à leurs futures progénitures. Elle trouva cette tradition étrange et abjecte, mais quand elle appris qu’elle risquait le bûcher si elle refusait de manger ce qu’on lui tendait elle changea rapidement d’avis. Avec le temps, elle se mit même à apprécier la chaire humaine au point de se demander si les adultes avaient le même goût. Entre ses devoirs de « bouche de déesse » elle pouvait faire ce qu’elle voulait, ce qui lui permis de parcourir la ville de long en large et en travers.
Très rapidement elle eus assez de cette ville du nom de Shel’halyn. Elle n’avait plus qu’une chose en tête : reprendre les chemins. Le problème était que les jours du grand marché s’en étaient allés et avec eux les nomades qui auraient pu l’aider à traverser le désert. La seule option qui lui restait était de prendre un bateau. Mais voilà monter dans un de ces navires demandait de l’argent, et ça, quand le capitaine acceptait une femelle non humaine (deux tares pour ces gens du nord). Bien entendu, le prix augmentait quand ils voyaient à qui il avait à faire…
Celui qui lui donna la solution fut un ancien assassin avec qui elle s’était liée d’amitié. Il avait eu un jour pour idée fixe de faire de la jeune fille son apprentie. Quand elle l’appris elle refusa catégoriquement, pour elle tuer ne devait servir que pour manger. L’homme aux cheveux grisonnants eut beau user de tout les arguments qu’il connaissait, le caractère bien trempé de la lamia eut raison de lui.
Depuis ce jour, ils se voyaient assez fréquemment pour parler de tout, de rien et surtout débattre sur leur vision de la vie. De tant à autre, il lui apprenait tout de même à se défendre et utiliser ses griffes comme des poignards. Elle se mit à le considérer comme un père qu’elle n’avait jamais eu, surtout quand il lui trouva du travail.
Ce n’était pas le plus valorisant des revenus, mais de par son statu de non humaine, de femme et de représentante de la déesse de la mort, elle avait très peu de possibilité. Quand il apprit qu’elle cherchait à se faire de l’argent, l’ex-assassin en quête d’apprenti l’amena voir une femme qui fascina au premier coup d’œil Ophyde. Cette femme aux surnoms multiples allait devenir à la fois une deuxième mère et sa patronne. Elle tenait une maison close près du port qui cachait secrètement de nombreuses non humaines maintenant rejetées dans la ville. Elle leurs permettait d’avoir un logement sûr mais surtout un revenu et une possibilité futur de fuir ce pays.
Pendant près d’un an, elle vécut comme fille de joie la nuit, représentante de déesse le matin et vagabondait ou dormait le reste de la journée. Elle appris ainsi de nombreuses façons de faire plaisir à un mâle, tout en continuant ses long débats avec l’ex-assassin parsemé de passage au temple pour ses « gourmandises ». C’est d’ailleurs en revenant de celui-ci que sa vie presque idyllique dans cette ville s’acheva. Ophyde était l’une des rares filles de la maison à pouvoir sortir librement en dehors de ses heures de travail. Ce qui permit à la garde de l’ombre, gardes payés pour s’occuper discrètement de ce qui gênait le pouvoir en place, de trouver la maison qui cachait en son cœur des femelles non-humaines.
Cette nuit fut la dernière que la jeune femelle passa dans cette ville. C’était à l’heure où l’établissement était enfin calme, les clients repus et repartis les belles propres et endormies. Tout commença par un son de pas atténué par le tissu, suivit d’un murmure d’agonie et fini par un cri. Cri qui alerta toutes celles qui étaient encore de se monde dont notre lamia. Très rapidement le calme de la nuit fut remplacé part le chaos de la débandade.
La plupart tentèrent de fuir avant qu’un des hommes en noir ne les tue. Nombreuses furent celles qui, faisant de belles cibles, périrent une trainée rouge tachant leur dos. Alors que certaines filles, les plus courageuses, se défendirent au péril de leur vie et emportant avec elles rarement leur assassin.
Celles qui eurent le plus de chance étaient celles qui dormaient dans les caves aménagées de la maison, le lieu le moins accessible que celles qui avaient des fenêtres par où étaient arrivés les assassins. La jeune ophidienne faisait parti de ses dernières qui eurent le temps de s’organiser pour fuir ensembles pour mieux se défendre contre leurs meurtriers. Cinq d’entre elles réussirent ainsi à rejoindre l’extérieur avant que les hommes mirent le feu au bâtiment. Trois furent raflées par une petite volée de flèche qui les attendaient. Ophyde qui était au milieu fut protégé, elle eut le réflexe de s’allonger au milieu de cadavres pour ne pas être pris pour cible. Contrairement à celle qui l'accompagnait.
Ombre noir se détachant des flammes qui laissaient échapper le cri des dernières survivantes. Ombre noir qui chut avant même de s'écarter dans les ombres. Nombreuses furent celles qui préférèrent la défenestration aux brûlures au risque de ne pas mourir tout de suite après avoir rencontré le sol. Des petites torches de vies s’envolèrent vers la mort.
La lamia, restée couchée, se mit à ramper vers le port, mais des écailles, mêmes noires, luisent trop bien au feu surtout quand elles se meuvent. Un des humains s’apprêtant à arrêter à jamais le mouvement reptilien au sol s’écroula, étonné, sur la fille de joie. Un bruit de lame retiré de la chaire encore chaude accompagna une voix bien connue d’Ophyde. Le seul assassin qu’elle connaissait lui expliqua rapidement que la voie était libre jusqu’à la sirène d’ébène un bateau qui devaient partir à la prochaine marée pour un continent nouveau. Il écourta les adieux en repoussant la jeune fille en pleure et parant une dague arrivant sur sa gauche. La dernière vision que la fille des bayous eut fut son mentor entouré de plusieurs adversaires alors que les flammes commençaient à s’étendre sur d’autres bâtisses.
Elle trouva rapidement le bateau marchand qui était là depuis quelques semaines, une sirène en bois noir soutenant la proue avait donné son nom au navire, le rendant facilement repérable. Encore tremblante de peur et désespoir elle s’arrêta devant la passerelle gardée reliant le pont du ponton pour se cacher derrière des filets de pêche. Il fallait qu’elle trouve un moyen de passer en douce en vite, le ciel commençait à pâlir sur le désert. Le port bientôt serait rempli de pêcheurs.
C’est alors qu’elle constatât le chargement de caisses qui attendait devant le navire. Elle se mordilla la lèvre inférieur d’hésitation, ces caisses pouvaient aussi bien être la pour charger la cale de la sirène d’ébène que pour remplir les entrepôts de la ville. Se disant qu’elle n’avait que ce moyen pour monter discrètement elle parti à la recherche d’un outil pour ouvrir une des caisses assez grande pour s’y cacher.
Au final elle trouva un tonneau qu’elle vida assez de son liquide pour avoir la tête dans un espace vide. A l’aide de son couteau d’os qui ne la quittait jamais elle fit un petit trou pour respirer et attendit en priant tout les Voodoo de lui donner un peu de chance.
Au bout d’une éternité elle sentis sa cachette de fortune tanguer violemment avant de rouler en perdant un peu de son liquide puis se remettre debout. Elle se retint de vomir et de crier de joie pour ne pas gâcher la chance que venait de lui offrir les Voodoo et patienta encore une fois. Une fois un temps qu’elle estima assez long et une envie trop pressente de cracher ses tripes causé par le roulis des vagues, elle sorti du tonneau.
Une fois son estomac vidé dans un coin discret ce dernier se mit à crier famine. Il faut dire que cela faisait plus de 24h qu’il n’avait pas été nourrit et il n’avait plus l’habitude de jeûner comme dans le désert. Tiraillée par la faim, elle se mit en quête de viande.
Au bout d’une bonne journée à ouvrir tout les sacs et tonneaux, entre coupée de partie de cache-cache avec les marins pour éviter d’être repérée, elle constata que rien n’aurait pu la nourrir correctement. Les seuls sacs de nourriture qu’elle avait trouvé étaient remplis de choses secs ou trop salées pour tenir toute la durée du voyage. Bref, rien de mangeable non cuisiné. Elle passa encore quelques jours ainsi, à la recherche de nourriture dans la cale du bateau tout en faisant tout pour ne pas être repérée. Jusqu’au jour où ses yeux croisèrent deux yeux brillants en train de secouer une masse sombre et couinante. Qui disait œil disait animal et tout animal au stade de faim de la lamia devenait de la nourriture potentielle. Un humain aussi était de la nourriture potentielle, mais un humain mort sur un bateau risquait de provoquer plus de problème qu’un autre animal. Sans trop réfléchir au fait qu’un chat n’était pas mis sur un navire pour rien et que son absence risquait d’être repéré à un moment ou un autre, elle sauta sur l’animal pour lui rompre le cou comme il venait de le faire avec le rat.
Heureuse d’avoir eut de la nourriture surprise grâce au chat, à la fin de son repars, elle vint à la conclusion que si le chat avait eut un rat c’est qu’il devait en avoir assez pour qu’elle vivote jusqu’à la fin du voyage. Une bonne semaine passa où elle se nourrit de rat, remplaçant ainsi le chat du trois mâts. Ce qui, en plus de l’empêcher de mourir faim, retarda la recherche du chat par les marins. Parce que, même si au début ils étaient étonnés en bien que la bestiole ne vienne plus chaparder un poisson dans l’office et que le nombre de sacs percés diminuaient, il trouvèrent ça étonnant que personne n’ait vu ne serait-ce qu’un bout de queue grise depuis plusieurs jours.
L’avantage quand on est bloqué dans n’importe quelle coquille de noix flottant depuis au moins des semaine en mer sans avoir accosté c’est que les recherches et le conclusion fatales ce font rapidement. Enfin ça c’est du point de vu d’un marin, du point de vu du passager clandestin l’idée d’être repéré rapidement et de finir au mieux ferré pour être vendu comme esclave n’était pas un avantage… Dès qu’Ophyde, avec ses rudiments de langue commune, comprit que les humains n’allaient pas tarder à la trouver en fouillant de fond en comble la cale, elle décida d’assumer ses actes. Avant même que les hommes n’aient le temps de descendre dans la réserve de nourriture, qu’elle sorti à la vue de tous sur le pont le tout en pourchassant un rat. La vue d’un monstre aux côtes saillantes pourchassant la vermine amena d’abord un rire général. Rire qui cessa vite quand le second hurla l’ordre d’attraper se passager clandestin, monstre banni des dieux. Voyant sa fin lui courir après, la jeune lamia atténua sa faim en sautant sur son repas journalier qu’elle avait libéré sur le pont.
S’en suivit un long débat entre les marins présents et le second devant une Ophyde sereine. Sereine seulement en apparence, car ne comprenant pas un traître mot des humains de l’autre continent elle ne pouvait plaider sa cause et redoutait le pire. Ce qu’elle ne comprenait pas c’est que les hommes étaient partagés en deux camps. Ceux voulant la garder au moins jusqu’au prochain port pour remplacer le chat dont la peau pendant à la ceinture de fortune de la belle. Et ceux ne voulant pas une bouche de plus à nourrir de peur de ne pas avoir assez pour les mois de voyage à venir.
Enfin de compte, le débat devint si virulent que le capitaine apparut et en prônât la loi de tout navire. Qui était que, sur mer le capitaine était le souverain de son bâtiment. La jeune femelle se trouva ainsi traînée jusqu’aux appartements du suzerain des lieux.
A croire que les Voodoo tenaient à leur dernière prêtresse, car une fois la seule porte de sortie fermée à clef Ophyde se vit libérée de ses liens et accompagnée à manger un petit quelque chose. Le capitaine, était le seul du navire à parler la langue commune du continent de la lamia. Il lui appris qu’il avait vécu quelques années dans le désert et n’était plus autant anti-monstre que tout les humains de son pays d’origine. Il avait également gardé des objets de son séjour dans le désert comme deux trois artefacts. Il avait ainsi toujours pour lui ou ceux risquant le scorbut des fruits et légumes frais qu’il proposa à la belle.
C’est comme ça qu’Ophyde se trouva embarquée pour un voyage vers un monde blanc et froid.
- troisième parrtie, découverte du shamanisme (et de la neige!!):
Bien entendu, elle due négocier sa place. Comme elle avait tué le chat elle devait continuer à le remplacer et ne pas rester dans les pattes des matelots. La majorité de sa nourriture devait être composée de sa chasse sur le navire. Le voyage se passa calmement. Bien entendu, certains matelots et surtout le capitaines profitèrent de la présence du femme à bord. Cette activité amusait beaucoup Ophyde. Elle avait même l’impression qu’elle aurait pu en faire sa vie. Lamia de bord ! Bien plus classe que d’avoir un chat. Le seul hic était le mal de mer qui lui revenait régulièrement et l’empêchait de garder correctement tout ce qu’elle mangeait.
C’est pourquoi elle laissa la sirène d’ébène au premier port d’escale. Ce choix fut approuvé par le capitaine car leur port d’attache était un grand port humain ou l’Église régnait en maître. Le seul hic était que ce premier port était un port nordique.
Deux choses la sauvèrent. Ils étaient arrivé au plus fort de l’été et pour passer inaperçue le capitaine lui avait offert des habits chauds allant jusqu’au sol.
La lamia aurait pu vivre seule, mais pas dans ces contrées froides et hostiles. C’est pourquoi elle décida de partir avec des messagers et marchands qui connectaient les villages isolés des villes côtières plus importantes. Elle se disait qu’ainsi elle trouverait bien un hameau pour l’accueillir.
...
...
C'était la quatrième fois que la lamia se retrouvait à devoir changer d'environnement. Mais elle avait l'impression que cette fois là était la pire. A nouveau, elle avait perdu tout ceux qu'elle avait aimé pendant un temps. Des personnes qu'elle avait considéré comme des mères, des pères, des amants ou des amis. A chaque fois, elle avait laissé derrière elle au moins une de ces personnes. Oui, mais cette fois là elle avait vu leur cadavres. Contrairement aux autres séparations forcées qu'elle avait eut dans sa vie, elle était sûre qu'elle ne le reverrait jamais. Le comble fut quand elle vit le cadavre de son amour dans les bras d'une autre. A ce moment là, la perte fut double. Le salaud. Il n'était même plus en vie pour qu'elle se défoule.
C'est à partir de ce jour qu'elle décida de fermer son coeur. Elle ne voulait plus souffrir à nouveau comme ça, elle ne devait plus se permettre de tomber amoureuse. Puis, le destin venait de lui rappeler que tout ceux qui s'attachait à elle devait mourir prématurément.
C'est sur la neige noircie qu'elle partie partout mais loin d'ici. Son chemin vers le donjon Kanabo ce fit à moitié par hasard à moitié au fil des rencontres. Il se fit surtout sans la présence réelle d'Ophyde. C'est comme si son corps agissait sans elle. Comme si une autre avait pris les rênes de son corps pour la guider vers un endroit meilleur. D'ailleurs, si on lui pose la question maintenant elle ne se souvient pas d'avoir voyager.
Son âme, ses pensées étaient repliées derrière une brume épaisse de chagrin. En boucle, elle s'était mise à ressasser son passé. Tout ces instants de bonheur qu'elle avait eut et qui ne pourrait plus revenir. Si seulement son instinct n'avait pas été plus fort elle se serait laissé à la mort. C'était si facile dans ce monde de froid. Il suffisait d'enlever ses fourrures et s'allonger dans la neige. Le froid l'aurait gentiment bercée dans un monde plus calme, sans douleur.
Elle se dégoûtait. Elle ne méritait pas de vivre, elle qui avait donné la mort à tant de personne rien que par sa présence. Même si c'était faut en apparence, elle avait cette sale impression d'avoir donné la mort indirectement à tout ces gens juste parce qu'elle les appréciait. Les nomades avaient raison de la liée à la déesse de la mort car c'est tout ce qui restait derrière son sillage. Elle aurait du se donner la mort et libérer cette Terre d'une âme maudite. Mais elle était trop faible pour ça. Elle s'en dégoûtait encore plus. D'ailleurs les crises étaient revenues et de plus belles. Elle ne donnait pas cher de la peau des rare humains qu'elle croisait. Mais bon, elle en croisait tellement peu que le plus souvent elle se réveillait de ses visions d'horreur dans un nouvel endroit sa chaire auto-mutilée.
Heureusement le chemin fût long et quand elle arriva aux abords du donjon elle était redevenu présentable. Enfin, au moins socialement. Lui il était même revenu de sourire face à des petites joies ou beautés de la vie. La vie, elle allait la reprendre. Elle avait pris tout ce temps pour revenir presque comme avant, elle n'allait pas gâcher cette chance. Les crises elle s'en accommoderait comme avant. Mais elle avait un bon sentiment. Un nouvel endroit, un nouveau départ. C'est ici qu'elle ferait sa vie, le plus longtemps possible.
- troisième partie, la vie au donjon:
C'est au portes du donjon qu'elle compris qu'elle avait bien atterrit. Une mort d'humains dans les règles et une rencontre chaleureuse. Que demander de mieux? Très rapidement elle oublia le nom de la femme panthère qui l'avait accueillie, mais pas son visage ni son odeur. Sa mémoire avait tendance à se souvenir que des noms de gens qui l'avait marqué, en bien ou en mal. Grâce à cette rencontre, elle appris rapidement vers qui se tourner pour pouvoir être accepté dans la communauté. Réalisé un pacte ne lui plaisait guère, mais il n’apportait apparemment aucun inconvénient et un avantage majeur : la résurrection dans l’enceinte du donjon et la forêt qui l’entourait.
Être en présence de personnes aussi puissantes la rassurait. Les chances de voir cet endroit partir en fumé lui semble presque impossible. Le pacte se réalisa sans encombre. Elle eut même le droit à avoir une clef pour un logement simple. Si elle voulait un logement plus grand, elle devait soit montrer la preuve de ne pas vivre seule soit l’acheter. De ce qu’elle avait compris, un être puissant fournissait la magie suffisante pour modifier le donjon à volonté. Ainsi, à chaque nouvel arrivait un nouveau logement se créait sans modifier la taille extérieur du bâtiment. C’est beau la magie.
Pour Ophyde, le seul gros inconvénient du donjon était qu’il était trop sombre et froid à son goût. Oh, et qu’elle s’y perdait très facilement, trop part moment. Elle n’avait jamais eut un sens de l’orientation très développé. Mais elle se guidait tout de même inconsciemment avec le soleil. Là, les maigres meurtrières, quand il y en avait, ne lui permettait pas de sentir la direction qu’elle prenait. Ajouté à ça que tout les couloirs se ressemblaient entre un quartier et un autre et vous formiez un vrai labyrinthe anti-Ophyde. Bien des fois elle cru mourir de faim le temps de trouver l’endroit où elle voulait aller.
Ne serait-ce que le deuxième jour dans le donjon, elle faillit mourir en arrivant dans une salle pleine de piège. Elle appris plus tard que ce genre de pièces étaient situées à des endroits stratégiques pour que les aventuriers humains y meurt. C’est à cette occasion qu’elle fit la connaissance d’une jeune fée des glaces. Jeune part son apparence et son mental. Elle avait appréciée cette naïveté chez cet être. Pendant un instant, elle avait repris un état d’esprit plus jeune et ça lui avait fait du bien.
Ophyde-
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Expérience : 672
Métier : marchande : potions, herboristerie
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Race: Lamia
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